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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport consulaire - 386
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Rapport consulaire - 386
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
Posté le : Jeu 07 Nov 2013    

/Cnaeus Sergius fait parvenir, en ce début de printemps 387, aux fonctionnaires des archives, son rapport.

I – Montant dans les caisses

Le consulat disposait, à mon arrivée, pas moins de 11.416.000 d’as. J'ai utilisé une partie des fonds pour aider à la remise en état de notre flotte et à l'équipement de nos légions, principalement.

II - Nouvelles levées

J'ai fait lever deux nouvelles légions, et je les ai envoyé dans le Sud de la péninsule, pour que le proconsul Julius Gaius en prenne le commandement afin de pouvoir démobiliser les légions déjà sous ses ordres.

III - Démobilisation des légions

En raison de l'éloignement et du refus du sénat de suivre ma politique, je n'ai pu remplacer, et donc, faire démobiliser que les légionnaires servants dans le Sud de notre péninsule, dans la région de Tarente. Les troupes sous le commandement du proconsul Julius Vanstenus Sanctus, restent donc de fait, encore mobilisées.

IV - Les sénateurs de Croto

Les senateurs de Croto, Demetrius en est le représentant, a fait savoir les difficultés que connait la ville. Mais en raison de l'élection par le sénat de Julius Priscus, comme gouverneur civil du Bruttium jusqu'à la fin de l'hiver 387, j'ai conseillé aux sénateurs de directement s'adresser à Julius Priscus afin de ne pas diminuer l'autorité du gouverneur en donnant des décisions contraire aux siennes.

V - Renouvellement des ambassadeurs et des représentants plénipotentiaires

Une politique extérieur ne peut pas se faire sans avoir des yeux, des oreilles et des bouches en dehors de Rome. C'est pourquoi j'ai pris la décision d'envoyer les sénateurs Portius Piso, Sulpicius Exupertus, Parredius Pulcher Marcellus et Mamilius Marcallas.

VI - Ombrie

En plus de mes actions a titre privé, mes choix en tant que consul au sujet de notre allié portera bientot ses fruits. L'ambassadeur sur place a fait savoir au consulat que l'élite ombrienne n'a jamais été autant favorable et reconnaissante envers Rome. Je recommande donc aux consuls qui me suivront, d'aller dans ce sens, et non d'avoir un comportement qui a couté à la république la Lucanie.

VII - Massalia

Cas particulier pour cette ambassade. En effet, les élites et les habitants de Massalia ont fait savoir qu'ils refuseraient de voir débarquer un seul romain. Cette décision découle des anciennes relations tendues, pour ne pas dire belliqueuses, qu'entretient la république romaine avec cette petite cité mercantile.

VIII - Carthage

A l'inverse de Massalia, Carthage se montre bienveillant envers notre belle république. L'ambassadeur Publius Julius a fait savoir que le suffète propose l’établissement de Comptoirs Puniques a Tarente et Croto, pour remplacé les Grecs, ainsi qu'un Comptoir Romain a Akragas en Sicile, selon les même modalités que pour Syracuse. J'ai fait savoir à l'ambassadeur de continuer dans cette direction et de nous en dire plus sur la cité Akragas.

IX - Traité de paix proposé par le régent

Voici le message que j'ai reçu du représentant romain auprès du régent.


Citer
"Lucius Cornelius Scipio aux consuls de Rome, ave,

Je tiens d'abord à m'excuser de n'avoir pu donner de nouvelles plus rapidement. Comprenez que, en ces temps de guerre, ma position ici est délicate et je n'ai qu'une liberté d'action limitée. De plus, la mer étant sous le contrôle des Epirotes, je ne puis être assuré que vous recevriez effectivement mes messages.
J'ai cependant pu discuter récemment avec un ambassadeur épirote, à propos de la solution à apporter au conflit qui dure désormais depuis quelques années. Je vous transmets donc les conditions auxquelles l’Épire accepterait la paix :
- l'Illyrie sera reconnue comme épirote,
- la Lucanie intégrera la Ligue de Corinthe,
- le jugement du consulaire Gaius contre le roi d’Épire devra être cassé,
- le consulaire Gaius devra présenter des excuses au roi d’Épire,
- la République devra verser une rançon de 20 000 000 as en échange de la libération des 5000 prisonniers romains faits à Croto et Tarente et de prisonniers faits lors de la dernière guerre contre la Lucanie.

En échange, l’Épire s'engage :
- à cesser les hostiltiés dès la signature du traité,
- à imposer à ses alliés daces de ne plus s'attaquer au roi Mettelum en Istrie,
- à ne pas se mêler du conflit qui se dessine entre Rome et les Gaulois,
- à permettre le rétablissement de relations comemrciales entre Rome et la Grèce, notamment en éliminant les pirates sévissant en Adriatique.

Voici quelles sont les propositions de l’Épire. Quelle que soit la réponse du Sénat, je vous demande, consul, de me la faire savoir rapidement, afin que je puisse mener bien la suite des négociations.

Que les dieux vous gardent,

Lucius Cornelius Scipio"



A la demande du sénat, ainsi que suite à ses choix entre la politique proposé par Lucius Arius Saxa et ma politique, j'ai fait savoir que le sénat accepté ces conditions. Le proconsul Julius Gaius est chargé d'escorter les plénipotentiaires apportant cette lettre.

X - Guerre avec les Boiens

Une guerre oppose les Boiens et les Ligons. Les Boiens accusent les Ligons de financer les Cénomans. En raison des traités, Les Vénètes soutiennent les Boiens et les Anares soutiennent les Ligons. Malgré les tentatives des Boiens de garder Rome neutre dans ce conflit, mon co-consul a prit deux légions pour se porter directement sur le royaume des Boiens, pendant que les Anares se dirigent vers les Ligons afin de renforcer leurs troupes.

XI - Relations avec les autres magistrats

En raison des relations privées que j'ai avec les magistrats cette année de consulat, un certain blocage, pour ne pas dire refus d'obéir à un magistrat supérieur, s'est instauré. Le comble revient à l'opposition du préteur, de l'édile, de répondre à une simple question "est ce qu'un citoyen romain est oui ou non, torturé dans les geoles d'une caserne comme le prétendent les rumeurs?". Les mois sont passés depuis, mais je n'ai toujours pas reçu de réponses.

XII - Deux consuls élus, un consul isolé

Mon consulat peut se diviser en deux grandes périodes. Une première avec un Lucius Arius présent à Rome, affirmant certes vouloir trouver un terre d'entente, mais dans les faits, voulait tout décider et moi, je devais juste hocher de la tête. La deuxième, absence du consul et non retour des courriers. Ce qui a conduit a me retrouver face à un sénat cherchant des réponses, et moi, non informé de la part des autres magistrats et pro-magistrats. Pour exemple, je citerai mes questions sur la démobilisation des troupes par le proconsul Julius Gaius, je n'ai reçu aucune réponse de sa part, j'ai dû demander au praepositus Importus de vérifier ce qui se passe. La non-sympathie privée entre moi et ces hommes, est la source, et j'en prend donc en partie la responsabilité de cet échec de bonne entente, même si je ne suis pas le seul responsable.

XIII - Demandes de fonds

Le gouverneur Poussinus a demandé des fonds pour le développement de Nicaea. Tout comme le roi des Anares pour payer des charpentiers, charpentiers promis lors de la visite de Lucius Arius lors de ses séjours dans le Nord. En raison de la guerre, j'ai répondu négativement à ces deux demandes.

XIV - La flotte

Après avoir tenté une attaque en Epire et en Illyrie, notre flotte commandé par le défunt Philippus Flavius Verus a regagnée Ancone. Malgré le courage de nos hommes, l'expérience des Grecs et surtout, leur nombre, a fait basculer la victoire de leur coté. Le navarque s'est donné la mort. Si la flotte sous le commandement du tribun Venturi et de Sembronius a réussit en partie a rejoindre Ancona, l'escadre sous le commandement du légat Papinius reste toujours introuvable.

XV - Butin et prisonniers

La flotte sous Philippus Flavius Verus a ramené un butin de 200.000 as et de 200 prisonniers, des Illyriens et des Daces principalement. J'ai ordonné qu'un détachement de la Quirinus conduise ces prisonniers près de la cité de Tibur afin de les éloigner des cotes. J'ai laissé un quart du butin au tribun Venturi afin qu'il soigne tant ses marins que les navires, le reste allant au Trésor.

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 346
Cursus Honorum : Quaestor : 377 - 378 Aedilis : 379 - 382 Praetor : 383 - 384 Consul : 386 Censeur : 394 - 395
Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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GAIUS Julius
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Posté le : Dim 24 Nov 2013    

Rapport du consul ARIUS en 386

Citer

Du point de vue diplomatique et militaire, la première partie de l'année l'action du consulat a été paralysée par l'absence d'entente entre moi-même et le consul Sergius, concernant les suites à donner à la guerre contre l'Epire. Plusieurs initiatives ont ainsi pris du retard, ou bien elles ont été réalisées sans concertation ou même sans que je n'en sois tenu informé. Malgré tout, une commission diplomatique a été envoyée en Grèce afin de dénoncer les crimes des pirates du régent d'Epire au Bruttium, à Tarente et sur nos côtes Est. Les légions que commandait le proconsul Gaïus ont également été renouvellées.

Le proconsul Gaïus a vu son mandat renouvelé et étendu sous mon impulsion. J'ai en effet considéré qu'il devait prendre en charge l'intégralité de la défense de notre côte Est et non plus seulement de Tarente. Une conférence s'est tenue à Tarente, en ma présence, où a été explicitée la stratégie de défense de nos côtes en coopération avec les pouvoirs locaux.

Le proconsul Vanstenus a également vu son mandat renouvelé. Nous avons reçu dans le courant de l'année des nouvelles du proconsul et des légions en Istrie, bien que les circonstances laissent peser un doute sur les messages reçus. J'y ai répondu, sans avoir la certitude que ma réponse ait bien été adressée au proconsul.

Le prétorien Priscus a été élu gouverneur du Bruttium sous mon impulsion. Sa mission est de reconstruire la province, de maintenir l'ordre républicain et de réorienter le commerce, source de prospérité du Sud, vers de nouveaux marchés, afin qu'il ne soit plus dépendant des apports de nos ennemis grecs.

Notre allié, l'Apulie, a connu de sérieux troubles, causés par un parti anti-romain au sein de la Boulè locale, soutenu par des notables locaux et dynamisé par les promesses du préteur Sergius l'année précédente. Le légat Aetius Martialis a été envoyé sur place et a constaté les profondes divergences entre ce parti et le primos merkantos Tartakos, fidèle soutien de Rome. Le fils du sénateur Copernicus menait, quant à lui, un parti pro-romain venant défendre les légions et soutenir le primos merkantos Tartakos dans sa politique en notre faveur.

Le traité romano-vénète a finalement été voté, et l'information a été envoyée au roi Carlix. Malheureusement, la guerre des Boïens contre les Lingons était déjà déclenchée et nous ne pouvons être certain, là encore, que nos messages soient arrivés à destination.

Pendant toute l'année, nous n'avons eu aucune nouvelle de la flotte. En fuyant ses responsabilités, en soustrayant à l'imperium des consuls les navires et les hommes de la flotte romaine, en refusant de défendre Tarente et en attaquant - d'après les rumeurs qui nous ont été rapportées - une cités grecque neutre, le navarque Verus a profondément déshonoré son nom et la République elle-même. Il s'est rendu coupable de crimes graves.

La loi de réforme militaire, qui conditionnera à l'avenir notre capacité à lever des armées, réagir à des agressions et vaincre nos ennemis, a été soumise au Sénat. Mon départ en hiver m'a empêché de faire suivre ce vote et je crains que ceux à qui revient cette responsabilité, aussi bien le consul Sergius que le censeur Marius, ne mettent que peu d'énergie à mener le processus de vote à son terme, moins par calcul politique, que par paresse et incompétence.

Une procédure de destitution a été lancée contre mon collègue le consul Sergius. Eut égard à nos profondes divergences politiques et au peu d'estime dans lequel je le tiens, il serait paru évident à bon nombre de nos pairs, et à moi-même, que je soutienne cette destitution. J'ai cependant conservé une position neutre, sachant quelles difficultés peuvent survenir lorsqu'on prive un consul de son collègue à la veille d'une campagne militaire, et espérant que le consul Sergius saurait au moins régler les affaires courantes s'il se trouvait déposséder de la direction politique de la République. Malheureusement, j'ai constaté après coup que le consul Sergius avait adopté le même comportement qu'en 379, lorsqu'édile, il avait fuit Rome en proie à des attaques nombreuses de criminels et de séditieux. Le consul Sergius a fui ses responsabilités et a refusé de faire quoi que ce soit, y compris ce qui relevait de ses devoirs et de ses compétences de consul, à partir du moment où le Sénat s'est prononcé en sa défaveur.

Une procédure de nomination à la dictature a également été lancée en ma faveur. Cependant, le censeur Marius donné comme limite à la dictature l'hiver 386. Puisque le vote a été clôturé par ce même censeur en hiver 386 également, et compte-tenu des délais de communication, je n'ai appris mon élection à la dictature qu'après l'expiration du mandat. En outre, je n'ai appris mon élection que par hasard, dans une lettre du consul Sergius, et non, comme la loi l'impose, par un courrier officier du censeur. Il a, là encore, manqué à ses obligations légales.

J'ai usé de mes pouvoirs consulaires, contre mes propres convictions et le respect que je porte pour la liberté de parole au Sénat, afin d'interdire un débat initié par le censeur Marius, qui souhaitait exclure les sénateurs plébéiens du Sénat. J'ai estimé que ce sujet ne pouvait que provoquer des tensions inutiles et artificielles à une époque où le Sénat avait besoin d'unité et de cohésion. J'estime encore, aujourd'hui, que le censeur Marius a fait preuve d'une profonde bêtise en lançant ce genre de polémique.

Le noble Dagovassus, cousin du roi Brennus, a annoncé aux consuls que le royaume Boïen était en guerre contre le royaume Lingon, espérant que la République demeurerait neutre eu égard aux anciens liens d'amitié entre Romains et Boïens. Cependant l'honneur de Rome se trouvant dans le respect de la parole donnée, la République est entrée en guerre aux côtés de ses alliés anares et lingons. J'ai levés dans un premier temps deux légions, envoyées l'une à Parma en terre lingonne sous le commandement du légat Petronius, et l'autre dans les montagnes séparant les terres romaines de la capitale boïenne Bononia, sous le commandement du légat Aetius Martialis. Avec une troisième légion, j'ai rejoint Parma à mon tour. Toutes ces légions ont été levées sur les fonds propres du consulat afin de soulager les finances de la République, il faut y ajouter 6000 auxiliaires samnites, 2000 auxiliaires ombriens et un contingent de légionnaires cavaliers de la Quirinus. Le rapport de la première saison de campagne militaire a déjà été communiqué au Sénat et peut être ajouté en annexe à ce rapport.

L. Arius Saxa, consul en 386



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