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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Procès Haulus, Churchillus et Volusius
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Procès Haulus, Churchillus et Volusius
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GAIUS Julius
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 790
Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
Posté le : Jeu 10 Jan 2013    

Le Préteur remercie le consul de mettre à disposition ses licteurs aussi rapidement...

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MJ Bacchus
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Autorisation : Modérateur global
Nb de messages : 2665
Inscrit le : Dim 26 Fév 2012
Posté le : Sam 12 Jan 2013    

Deux poteaux sont rapidement dressées le long de la via Lata.

Les deux condamnés, encadrés par les licteurs, déchus de leur citoyenneté par le Censeur, portent sur leurs épaules un des deux bois du supplice.
Leur déchéance est totale. Leur tunique est déjà déchirée de partout. Il est loin le temps du fier fonctionnaire Haulus, qui attribuait des terres d'ager, selon son bon vouloir et du fier marchand Churchilius qui paradait dans les sodalités.

Le long du trajet, il ne manque pas quelques gamins pour leur jeter quelques cailloux ou des Romains pour leur cracher dessus en les injuriant.

Arrivés sur place, ils sont rapidement attachés aux croix et suspendus.
Laissés agonisant sous la surveillance de licteurs, ils meurent étouffés au bout de quelques heures.

Sic transit gloria mundi.


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In vino Veritas !
mj.bacchus(a)yahoo.com
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SEPTIMUS Flavius
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 701
Inscrit le : Sam 20 Mar 2010
Posté le : Mar 27 Jan 2015    

En ce début d'automne, l'été semblait ne pas vouloir finir. L'air romain était encore chaud mais en cette matinée lumineuse, un vent frais rafraîchissait l’atmosphère de l'Urbs. C'était assurément une bien belle journée, mais en ce pour Volusius, il faudrait mourir.
Le peuple romain était là. Le long du dernier chemin qu'allait parcourir le condamné, des curieux s'étaient agglutinés, chacun allant de son petit commentaire. Des marchants profitaient de l'aubaine pour vendre babioles et nourritures. Oui, décidément l'ambiance était plutôt festive. Mais cette dans cette ambiance, qui semblait un peu saugrenue pour un tel événement, que Volusius allait devoir mourir.

A vrai dire de nombreux romains étaient présents poussés par une curiosité malsaine , ou pour passer le temps ,et beaucoup avaient même oublié qui était ce Volusius et pourquoi il devait rencontrer Charon en ce jour. Il faut dire qu'avec l'angoisse de la guerre et les mauvaises nouvelles du front, cette exécution était un moyen pour le peuple de se changer les idées, d'être unis pour voir à l’œuvre la justice de Rome
Pour prévenir les mouvements de foule, les vigiles étaient présents, dirigés par l'édile Vidrus le long du parcours, certains devisant avec les passants sur les raisons de la condamnation de celui qui était aujourd'hui, et pour la dernière fois, le centre de toutes les attentions.
Sur le Champs de Mars, le long de la via Lata, le Stipes d'une croix avait été fiché en terre et attendait de devenir lui aussi le centre de toutes les attentions. Juste à coté une petite estrade avait été dressée sur laquelle étaient présents plusieurs hauts personnages de la République au premier rangs desquels figuraient le Consul Caius Iulii , le Tribun Palladius et le préteur Septimus qui affichait une mine grave et froide.
Tout était en place, le dernier acte de la vie de Volusius allait pouvoir commencer.

Quand il surgit hors du carcer, il fut ébloui par le soleil dont il avait été privé depuis si longtemps et sous lequel il allait devoir rendre son dernier souffle. Le grondement de la foule lui fit marquer un temps d’arrêt. Il fut bref. Aussitôt les licteurs consulaires, chargés des exécutions, lui donnèrent un violent coup dans le dos à l'aide de leurs faisceaux afin de le faire avancer jusqu'au Patibulum de sa croix qui l'attendait à quelques pas de là.
L'homme, si tant est que l'on puisse utiliser ce mot en voyant une si triste créature, était totalement émacié, les traits creusés par des années de captivité et de mauvais traitements dans les geôles de la République. De longs cheveux blanc filasses tombaient de part et d'autre de son visage, ses yeux reflétant une peur mêlée de folie. Le frêle personnage était dénudé, simplement revêtu d'un subligaculum, et son dos laissait voir les traces de la traditionnelle flagellation qu'il avait reçu comme tout condamné à la crucifixion.
Ce n'est que fort péniblement qu'il parvint à hisser sur son épaule le lourd linteau de bois auquel il serait cloué dans quelques minutes. Épuisé par la fatigue et les coups, il dut être aidé vigoureusement pour arriver à se relever.

C'est alors que commença son triste et sinistre dernier chemin. A sa vue, sur le parcours, les insultes venant de la masse des badauds fusaient, à plusieurs reprises d'épais crachats vinrent s'écraser sur son visage. Sa dernière marche fut longue et pénible.
Plusieurs fois il lui fallut s’arrêter, mettre genou à terre pour reprendre son souffle, son corps décharné et dénudé ayant du mal à soutenir son épuisant fardeau. Chaque fois, il fut brutalement pressé par les licteurs de reprendre sa marche et copieusement insulté par les passants.
C'est tant bien que mal qu'il parvint à atteindre la porta victoria pour sortir du poemerium. Il passa devant le long alignement de statues des membres de l'antique Parti Légaliste, les visages hiératiques de toutes ces gloires passées de la République contrastant avec la face pitoyable que présentait le supplicié. Afin de mieux assister au spectacle, quelques enfants étaient juchés sur les épaules de la statue du vieil Antonicus.
C'est vers midi qu'il arriva sur les lieux où justice serait rendue. Toujours encadré de près par les licteurs consulaires, il déposa enfin le bois de sa croix.

Le préteur Septimus se leva alors sur son estrade puis pris la Parole en direction des romains venus assister à la mise à mort :
« Peuple de Rome ! Aujourd'hui la Justice romaine est en marche ! Aujourd'hui Rome va punir un de ses ennemis ! Cet homme, ce misérable à volé la République. Il vous a tous trahi ! Sa forfaiture est odieuse : détourner les concessions de la République, ces concessions nourricières qui alimentent le ventre de notre République ! Ce misérable est un affameur du peuple ! Non content d'avoir volé, cette créature a refusé d'assumer ses actes et s'est enfuit tel un rat, croyant échapper à le Justice de Rome ! Mais, que cela serve de leçon à tous ceux qui menacent notre grande République, Rome Retrouve toujours ses ennemis et les châtie comme il se doit !
Aujourd'hui nous exterminons un ennemi de l'intérieur, demain nos légions elles aussi extermineront les Insubres qui osent nous défier.
En application du jugement rendu par le préteur Gaius en 377, cet homme, qui n'est même plus citoyen, va donc être suspendu à une croix jusqu'à ce que mort s'en suive. Son cadavre restera exposé sur cette dernière jusqu'à ce qu'il tombe de pourriture afin de servir d’exemple à tous ceux qui voudraient défier Rome.
Peuple de Rome, regarde ta justice à l’œuvre !
Licteurs faites votre office ! »

A ses mots les licteurs consulaires se saisissent du condamné et le plaquent au sol. Ils étendent ses bras le long du patibulum. Volusius ressembla alors ses dernières forces pour se débattre, mais ce fut peine perdue. Plusieurs coups de marteau rapides firent pénétrer les longs clous dans les chairs de ses poignets en lui arrachant un cri rauque. Le patibulum fut ensuite fixé sur le Stipes et ses pieds cloués à leur tour.
Ainsi commença son agonie, chaque mouvement du supplicié était pour lui une torture. Si il essayait de pousser sur ses pieds ou ses de tirer sur ses bras pour se redresser, la douleur était insoutenable. Le poids de son corps lui coupais peu à peu le souffle le faisant hoqueter de douleur.

« C'est ainsi que Rome châtie ses ennemis ! » Affirma Septimus d'une voix forte mais glaciale.

Le préteur et les officiels se levèrent, les licteurs du préteur les encadrèrent, puis ils prirent la direction de la ville laissant le condamné à son triste sort.

Peu à peu les badauds partirent eux aussi, la mort mettant du temps à venir. Les licteurs gardant la croix quand à eux assistèrent aux derniers moments de Volusius.
Quelques heures plus tard on cru la fin arrivée , mais une corneille se posant sur son bras lui fit faire un dernier soubresaut. Ce n'est que quelques longues minutes plus tard qu'il poussa un dernier râle et sa tête s'affaissa sur le coté... Il avait affronté la justice des hommes, il était maintenant entre les mains de celle des dieux.

Après s'être assurés de sa mort en lui brisant les jambes et percé le flanc d'un coup de lance, les licteurs prirent eux aussi le chemin de la cité abandonnant aux charognards la triste dépouille. Le soleil commençait à décroître sur l'horizon diffusant une douce chaleur, un des deniers licteurs s'adressa alors à son voisin reprenant une conversation qu'il avaient eu plus tôt: « oui c'était décidément une bien belle journée. »

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Flavius Septimus Pius
Senator ab 366.
Quaestor 368, 370,376
Aedilis 377
Praetor 392, 393
Consul 394, 395
Flamen Martialis
Gens Septima.
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 4208
Inscrit le : Dim 01 Avr 2007
Posté le : Lun 02 Fév 2015    

Accompagné du maitre actuel de la Ligue Latine, de ses clients Crevetounus, administrateur de l'annone, et Chouanus, l'ancien maitre de la Ligue discrédité par les détournements opérés par son second Churchillus, le Pontife Petronius s'en vient assisté à la crucifixion du dernier des trois compères.
Nul n'échappe à Rome...même si ces quinze années furent une longue attente


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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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