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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport du gouverneur Barrezus 369-370
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Rapport du gouverneur Barrezus 369-370
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MARCELLUS Marcus claudius
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370

I. Sécurité.

Aucun incident majeur à déplorer.

Les patrouilles, la garnison à Beneventes, celle de Coperniae ont fait un travail efficace et ont rapporté qu’aucun trouble ne venait déranger la paix républicaine.

J’ai mené une courte enquête sur les fanatiques : elle fut courte car peu de renseignements à me mettre sous la dent. Ceux-ci semblent ne pas être organisés. Ils semblent endormis pour l’instant mais reste une menace à prendre au sérieux.

II. Tribut

Afin d’engager les samnites dans les responsabilités républicaines, j’ai fait prélevé ce tribut par des doublons, chaque fonctionnaire romain était aidé par un samnite.
Ce travail de coopération a bien fonctionné et un tribut d’un million d’as a été prélevé.

Je n’ai pas envoyé ce tribut à la questure mais je l’ai réinvesti dans les travaux pour la province.


III. Coperniae

Tous les bâtiments ont plus ou moins été construit en même temps ce qui fait que la ville est encore inachevée : mais elle commence à ressembler à une vraie ville romaine.

En début d’année, il manquait environ 1 400 000 as pour avancer les travaux, sans parler du temple.

J’ai investi 843 750 as du tribut.

Et grâce à la bonne volonté des dieux, il ne reste plus qu’à financer 400 000 as et Rome aura sa colonie au Samnium.

En ce qui concerne le temple : j’ai reçu 1 115 000 as de la part de l’édilité. La construction du temple avance donc doucement. La différence avec un temple classique ne vient pas d’améliorations mais des coûts supplémentaires dus aux transports, à la qualité des matériaux pris en dehors de la province. Il n'y a aucune fraude apparente. L'un des soucis majeurs avait été de ravitailler les pierres... D'où les vols qui avait suivis. Il semble que le gouverneur précédent n'ait rien à se reprocher : il avait choisi ce qui lui semblait le mieux pour le Samnium. Il avait même contacté les membres des sodalités pour avoir de belles statues.

Il faudra évidemment penser à des façons de peupler cette colonie, de bons citoyens romains.

IV. Economie et Agriculture.

Il n’était point encore temps de développer les infrastructures tant la province reste pauvre : aucun autre projet que Coperniae n’a donc été lancé de ce point de vue.

Le commerce n’est pas encore viable dans la région, celle-ci n’était même pas auto suffisante au niveau nourriture en début d’année.

C’est donc vers l’agriculture que j’ai mené mes projets et mes recherches.

Pour arriver à ce premier objectif d’auto suffisance, j’ai travaillé sur deux points : augmentation du cheptel et optimisation des terres. Il fallait se cantonner à l’élevage car la culture de céréale ou de légume est inimaginable au samnium et les provinces voisines n’avaient pas cette année assez de blé pour elles-mêmes.
Avec mes esclaves et en injectant 206 250 as du tribut, j’ai fait cultiver les terres abandonnées suite au fléau, le sénat ne m’ayant pas informé de ce que je devais en faire.

Si l’on ajoute à cela une campagne d’aide et de sensibilisation auprès des éleveurs, ces mesures ont permis à la province de subsister. Les terres sans propriétaires ont continué à fonctionner... La province est en auto suffisante au niveau alimentaire : nouveauté dans la mesure où avant la peste il y avait plus de bouches à nourrir et que la production était inférieur. La conjonction des deux permet une relative stabilité de la province sur ce point-là.

Il reste bien évidemment, à développer l’élevage, pour donner la possibilité au Samnium de commercer avec les autres provinces ; dans ce but, il me semble important de réféchir à plusieurs actions à mener :

- L’augmentation du cheptel : elle passe par une injection de moyen financier dans les terres et l’agriculture samnite : il serait bon de trouver des évergètes.

- La déforestation de terre : cela risque de représenter des travaux gigantesques et avec des sommes très importantes en jeu. Mais cela pourrait valoir le coup. 2.2 millions d'ares peuvent être libérés. Cependant çà représente un travail titanesque. Trois ans seraient nécessaires. Les couts seraient relativement élevés mais il faut se dire qu'à long terme çà peut être bénéfiques : ainsi on peut par année 4.5 million d'as les deux premières années et la dernière année 2.2 million. La aussi, je préconiserais l’appel aux évergètes. Attention cependant, à ne pas inverser les priorités, si nous ne pouvons pas augmenter le cheptel, rien ne sert de déboiser.

Pour le reste de l’économie, il n’y que peu de fait. En fait tout est à faire.
Le Samnium ne peut pour l’instant pas commercer, car il ne produit que pour ses habitant, il n’y a aucun surplus. Cependant, si nous arrivons à produire plus de bétail que nécessaire, cela sera un premier point important.

Deux savoir-faire samnites pourraient être exploités : la métallurgie, pour cela il faut trouver la matière première, et les chevaux, les élevages sont à relancer car la guerre n’a pas laissé un seul bon cheval en vie.

V. Religion

Outre, le temple de Mars ; j’ai pris sur mes fonds propres de faire construire deux autels : un à Mercure, un autre à Minerve : j’ai choisi ces deux divinités car ce sont parmi notre panthéon, les plus proches des dieux samnites… j’espère ainsi amener petit à petit les samnites prier nos dieux et oublier les leurs.

Je souhaite rencontrer le pontife, pour voir s’il est possible d’avancer davantage sur le religieux.

VI. Bovianum.

Quelques mots, sur cette province. Compte tenu du temps pris au Samnium, je n’ai pu guère m’y investir vraiment. J’ai laissé les mains libres au préfet, et au commandant de la garnison de Luceria, Marcus Barrezus, mon fils.

Le tribut a été récolté sans encombre, il est encore à Luceria, j'attends la décision de la questure concernant cette province : doit-on lui envoyer les fonds ou peut-on les investir pour le port ?

Ils ont trouvé un lieu où aménager un port relativement intéressant car protégé des vents en partie par une proéminence au sud d'une sorte baie. Ainsi les vents du sud ne seront pas à redouter. Ce port ne coutera qu'un million deux cent mille as car il n'y a pas de travaux supplémentaires à faire

Les cinquante bovianites ont été envoyés à Rome.



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MARCELLUS Marcus claudius
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369

Rapport du gouverneur Barrezus en ce qui concerne la province du Samnium.

I.Difficultés.

A cause de l’épidémie, mon voyage a été grandement retardé, j’ai dû mettre bien plus de temps que prévu à arriver au Samnium.
Par ailleurs, la gestion du fléau ne nous a pas laissé le temps de lancer de grandes opérations que ce soit moi, ou le préfet.
Je n’ai eu le temps que de dresser un bilan de la province et j’espère que le sénat m’accordera une deuxième année pour travailler.

II.Sécurité.

J’ai organisé plusieurs patrouilles, pour l’instant aucun problème à déplorer sur ce point là.
Cependant, mes vétérans qui sont restés au Samnium m’ont parlé de leur crainte de fanatiques qui, s’ils sont calmes pour l’instant, pourraient reprendre du poil de la bête prochainement.
Je vais déclencher une petite enquête.

III.Aquilonia

Le temple n'a pas commencé car la questure ou l'édilité n'a jamais avancé les sommes. Pour le reste çà avance comme prévu, le pont a été refait avec l'argent samnite.

Le tribut des samnites (NB 1M) doit contribuer à payer une grande partie des frais restants comme convenu avec l'ancien gouverneur... Néanmoins, il sera nécessaire d'avoir une rallonge budgétaire l'an prochain.

Certains bâtiments sont achevés d'autres ne sont qu'à l'état de fondation... C'est très variable.

IV.Economie.

Je suis parti à la rencontre des agriculteurs-éleveurs du Samnium et je me suis renseigné sur leurs méthodes, leurs besoins, et de leurs débouchés marchands : Les méthodes sont rudimentaires. Cependant, elles ne sont pas mauvaises et assurent l'autosubsistance de la province : il ne peut y avoir de débouchés marchands pour de telles marchandises.

J’ai demandé un bilan sur les besoins en nourriture et en matières premières dans la province : Il y a des besoins suite à la peste. Des terres sont abandonnées mais les villageois ont tout de même pris en charge ces terres pour la cultiver dans l'attente d'un propriétaire.

J’ai demandé un bilan sur la balance commerciale possible de la province : Négatif, rien ne sort pour le moment.

J’ai enquêté sur les possibilités du sous-sol samnite : Surtout de la pierre, des carrières ont été commencées lors du gouvernement de ton prédecesseur... Pour le reste, à l'heure actuelle c'est largement inconnu.

J’ai fait de même pour l'artisanat : Là encore c'est rudimentaire, pas de quoi exporter.

V.Projet.

Au-delà de mon devoir de faire appliquer la loi, je souhaite relancer l’élevage dans la province, faire en sorte que la province puisse subsister à ses propres besoins soit par l’auto production soit par l’échange commercial.
Il faudrait aussi faire un bilan des infrastructures : routes, greniers, …. Et du cadastre (cartes, possibilités de mines,…) : j’engage donc l’édilité à nommer un sénateur avec la double fonction d’administrateur des travaux et cadastre.

Collegius Barrezus,
Sénateur de Rome.



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MARCELLUS Marcus claudius
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Citer : MARCELLUS Marcus claudius

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Rapport pour l’année 371 AUC
du gouverneur Barrezus
de la province du Samnium.


I. Ambiance général

Lors de mon arrivée (retour) au Samnium, j’ai pu constater que la province avait prospéré. Si le Samnium n’est pas la Campanie, c’est au moins devenu un havre de paix, où il fait bon vivre.

Le centurion Primus Carneus, lors d’une tournée entre Samnium et Bovianum, a pu constater les mêmes choses que moi : « Durant mon voyage, j'ai suivi un itinéraire qui m'a permis de passer par différents villages ou petites villes, comme Houbes et Trebie. Aucun problème n'est à signaler, du moins aucun qui ne me fut permis de voir. J'ajouterai même que de l'avis des personnes interrogées, les différents villages connaissaient tous une prospérité qui leur avait été inconnue jusqu'à présent. »

II. Sécurité.

Aucun incident majeur à déplorer.
Je pense à ce propos que la province peut maintenant se passer d’une légion. J’ai juste demandé aux consuls de maintenir les hommes qui seraient volontaires pour rester à mes côtés.

III. Tribut

J’avais demandé aux préfets des deux provinces de continuer à percevoir le tribut de la même façon que j’avais instauré cette perception durant mes deux premières années en tant que gouverneur.
A l’été 371, je disposais donc de 2 millions d’as pour le Samnium et 5 millions d’as pour le Bovianum.
Je n’ai pas envoyé ces tributs à la questure mais je les ai réinvestis dans les travaux pour les provinces.

IV. Coperniae

Il ne restait plus qu’à financer 400 000 as pour que Rome ait sa colonie au Samnium. J’ai pris la somme sur le tribut.
La cité est maintenant construite et des romains sont venus s’y installer suite à ma demande auprès des sodalités durant mon passage à Rome.
Il reste encore de la place, et je ferai un état des lieux de la population à Coperniae, d’ici peu.
J’ai moi-même fait construire de quoi organiser de courses en l’honneur du dieu Mars pour 250 000 as.
Reste un point obscur, pour lequel j’avais informé les consuls mais pour lequel je n’ai eu aucune nouvelle : j’en profite donc pour lancer le débat au sénat et j’attendrai les consignes.
Des samnites ont décidé de financer la construction d’un temple voué à leur déesse de la fertilité dont le culte se rapproche de celui de notre déesse Cérès.
Je sais que la loi sur la religion civique interdit tout autre culte que ceux prévu par la loi, mais dans les provinces conquises, nous n’avons pas empêché les cultes des populations locales dans une sphère privée.
Par ailleurs, je suis trop pieux, pour prendre moi-même la décision de faire entrave à un culte quel qu’il soit même s’il s’agit de dieux étrangers, et je ne me permettrais pas d’attirer sur moi les foudres de leur déesse mère sans que cela ne me soit imposé par le sénat ou la république.
Aussi, je pose la question au sénat : que dois-je faire ?
Par ailleurs, n’est-ce pas une occasion pour nous de mettre en place au Samnium le culte de Cérès, associé, compte tenu du développement de l’élevage dans la province, à ceux d’Ops et Pales ?

V. Economie, commerce et Agriculture, industrie.

L’élevage est maintenant bien développé et le Samnium peut vendre le surplus de production aux provinces voisines.
J’ai par ailleurs, grâce aux evergètes Lennonus, Poussinus et Colombus, financer quelques éleveurs à hauteur de 407 250 as.
J’ai lancé la production en métallurgie. L’illyrie fournissant le minerai au forgerons samnites : grâce aux equites j’ai pu financer le premier chargement de métal (60 t pour 200 000 as).
Par la suite les forgerons paieront eux même le minerai dont ils auront besoin.
Le Samnium devenant maintenant producteur et ayant des besoins en blé (surtout), j’ai pu lancer le commerce : j’ai demandé à mon client Trogus, equites et marchand, d’ouvrir les routes commerciales.
Pour aider ce commerce, je devais faire construire des routes ; avec le tribut restant 1.6 M, le reste d’argent provenant des évergètes (210 000 as) et les fonds accordés par le sénat (190 000 as), j’ai pu lancer la construction de ces routes.

VI. Religion

C’est sur ce point que je souhaite porter mes efforts durant ce qui sera, je l’espère, ma dernière année en tant que gouverneur.
En effet, mis à part le temple de Mars, un autel à Mercure et un à Minerve, la tenue prochaine d’Equirriae, rien n’est encore développé.
Bien que j’ai quelques petites idées, des consignes précises de la part des autorités religieuses pourraient m’être utile.

VII. Bovianum.

Quelques mots, sur cette province. Compte tenu du temps pris au Samnium, je n’ai pu guère m’y investir vraiment. J’ai laissé les mains libres au préfet, et au commandant de la garnison de Luceria, Marcus Barrezus, mon fils.
Il fallait s’occuper de la colonie Plutonia : - j’ai ordonné la construction du port (1.2M), d’un marché (1M), d’un bâtiment administratif (0.4M).
Pour pouvoir procéder à ces construction il a fallu procéder à la stabilisation du sol, à l’aplanissement, au creusement du port… (1M).
Sur le tribut des années passées, il reste donc 1.4M que je n’ai pas envoyé à la questure car je souhaiterai que le sénat débatte sur un point : il n’y a aucun temple prévu dans cette colonie, il serait peut-être bon d’y réfléchir.
Pour ma part, je pensais à Neptune (c’est un port), à Minerve (elle a sûrement inspiré le pro-consul Flavisu Verus ou ses légats lors de la conquête du Bovianum), ou encore à Jupiter (peu présent dans les provinces dont j’ai la charge).
Sinon, la prospérité semble la même qu'au samnium mais bien entendu elle est inférieure car moins d'actions y ont eu lieu. Il faudrait y passer plus de temps.

Collegius Barrezus,
Sénateur de Rome
.





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