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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport du légat Barrezus sur les évènements du Samnium
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Rapport du légat Barrezus sur les évènements du Samnium
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BARREZUS Patronus Collegius
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Posté le : Sam 16 Jan 2010    

Puisqu'il n'y a pas d'autres question patres, je vais continuer par ma rencontre avec Campanae qui fut riche en enseignements sur le véritable homme qui a voulu cette guerre, sur le véritable ennemi de Rome durant cette longue année : Caudinae.

Si cette discussion entre moi et le général samnite a mal commencé, nous avons l’un et l’autre gagné un respect mutuel.
Nous nous sommes mis d’accord pour essayer de sauver la paix, mais nous n’étions que deux simples militaires soumis, moi à Rome et lui à Caudinae.

Il marque une pause.

Mais c’est aussi grâce à cette discussion que j’ai compris quel homme était Caudinae, et qu’il y avait peu de chance de sauver la paix.

Le général, commandant de la partie Ouest du Samnium m’a décrit son commandant en chef, comme une légende du pillage, un homme qui basait son pouvoir sur l’action militaire, les raids samnites et la force brute… Or le rapprochement avec Rome, la diplomatie, la négociation mettait à mal son pouvoir… il avait besoin d’une action d’éclat comme une guerre pour s’affirmer comme commandant en chef du samnium.

Vous comprenez bien que mon action arrivait comme un miracle de Gaia pour lui….

Il sourit.

Mais ne vous trompez pas de cible sénateurs, c’est tombé sur ma chasse au brigand, mais cela aurait pu tomber sur n’importe qui. Ainsi, même l’esclave d’un marchand romain, s’il avait été inspiré par le dieu Crepitus en sa présence, aurait été perçu comme un casus belli.

Il reprend son air grave.

Campanae me quitta en me promettant d’essayer de raisonner son chef, mais il m’encouragea à ne me faire guère d’illusion.
C’est dans ce sens que j’avertis le consulat.

Il s'arrête un moment avant de reprendre.

Durant l’automne, je ne perdis pas mon temps : s’il devait y avoir une guerre, il fallait être prêt, je me renseignai du mieux que je pouvais auprès de marchands, de voyageurs sur le Samnium.

J’arrivai alors à en savoir davantage sur leur culture, leurs traditions. Mais surtout, je pus faire tracer une carte du Samnium avec Routes et villages et je pus obtenir des renseignements sur leurs forces armées et les qualités principales de leurs ordres… J’ajouterai ici que je fus aidé par une missive du consulaire Fugitivus qui m’envoya les rapports du sénateur Drissus.

Quoi qu’il arrive, ces renseignements me seraient utiles : dans le cas d’une guerre, nous aurions des informations précieuses, si la paix était sauvée, j’aurais parfaitement préparé mon voyage à l’intérieur du Samnium.

Il semble plus las, comme atristé.

Je dois dire que pour moi, ce moment ne fut pas facile… Outre les discours que je pouvais imaginer au sénat, je perdais l’un de mes meilleurs amis, Relgor de Siris.

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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359.
Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Dim 17 Jan 2010    

Le Navarque continue d'écouter avec grande attention le rapport, souriant quand on mentionne la dangerosité de Caudinae et le rôle central qu'il jouait dans la guerre face à un Campanae prêt à négocier...

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°

-Cum hoc aut in hoc redi-
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BARREZUS Patronus Collegius
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Posté le : Dim 17 Jan 2010    

Constatant qu'il n'y a aucune question Collegius poursuit.

Au début de l’hiver 363, je recevais une lettre de Campanae, il n’avait pas réussi à raisonner Caudinae et celui-ci, mal conseillé, avait opté pour la guerre, afin d’asseoir son pouvoir sur les samnites. Il pensait même que jamais les romains ne se risqueraient à entrer en territoire samnite.

Campanae était plus réaliste, il savait que si c’était la guerre son peuple allait souffrir, mais c’était un homme de devoir, et il obéissait à son chef. Aussi, j’eus la confirmation de ce que j’avais pressenti lors de notre entrevue au début de l’automne, il serait impossible, malgré toute la bonne volonté qu’avait montré l’homme envers Rome, de retourner le générale de Beneventes de notre côté.

Il concluait sa lettre par deux mots sympathiques à mon égard. En temps normal je ne les signalerais pas mais là, je veux vous démontrer que sans Caudinae, jamais, nous n’aurions eu à mener campagne au Samnium.

Il considérait comme un honneur, de me retrouver prochainement sur le champ de bataille et me conseillait de me préparer à la guerre car la haine de Caudinae pour Rome était forte et il risquait de passer à l’attaque très vite.

Ce conseil, ne m’était guère utile, savoir que la guerre était déclenchée me suffisait pour comprendre ce que j’avais à faire.

Il s'arrête.

Un point pour vous montrer que je suis lucide… aux yeux de beaucoup, je passais pour l’homme qui était à la cause de cette guerre, j’espérais que c’était ce que pensait Caudinae, et j’espérais qu’il viendrait m’attaquer d’abord, je laisserais ainsi le temps à Rome de se préparer à la guerre, par ma résistance.
Les faits ont montré que je me suis trompé, globalement, les samnites refusaient le combat en plaine contre une armée.

Puis il reprend le fil de son récit.

Cependant, j’organisais rapidement, au cas où, la défense de Vosques : je rapatriais toutes les citoyens romains derrière les murs d’Arsenia, je faisais construire des armes de siège, je mettais en place une seconde muraille, une pallisade autour des murs d’Arsenia puis un fossé rempli de pieux, pour briser une attaque de cavalerie.

Je mettais mes hommes à l’entrainement : la tortue pour parer aux archers, les velites devaient apprendre à manier de longs pieux de bois pour briser les charges de cavalerie.

Il marque une pause.

Au bout de quelques jours, seuls 30 familles manquaient à l’appel, j’envoyai alors des hommes, les chercher et j’envoyai des éclaireurs à la frontière.
Il ne me fallu pas longtemps pour savoir ce qu’il se passait : le lendemain matin des murailles d’Arsenia, je pouvais apercevoir des colonnes de fumée au sud, vers le Samnium.

Mes éclaireurs firent un excellent travail, ils firent fuir de nombreux samnites, en capturèrent en tuèrent et ramenèrent une vingtaine de famille. Pour les autres, soient elles avaient été tuées, mais peu finalement, soit elles avaient été prises comme otages… Elles seraient plus tard rendues au légat Severus.

Ayant assuré la protection des habitants de Vosques, ayant préparé la défense de la cité, ayant fait en sorte que les samnites n’ai rien à piller, en tout cas pas de vivre, je n’avais plus qu’à attendre, j’ai maintenu un entrainement sévère pour mes hommes, j’ai continué à envoyer des élcaireurs pour savoir ce que préparait les samnites, c’est ainsi que j’ai eu vent d’une délégation de Luceria à Beneventes, pour laquelle j’ai tout de suite averti le consul.

Il ne me fallut pas attendre longtemps pour voir arriver, le consulaire Fugitivus qui voulait des précisions sur ce qui s’était passé pour sa mission diplomatique en Lucanie, puis le légat Severus qui venait pour prendre la tête des armées contre le Samnium.

Je recevais en même temps l’ordre du consulat : prendre Beneventes en faisant passer mes troupes par le nord.

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BARREZUS Patronus Collegius
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Posté le : Lun 18 Jan 2010    

Collegius qui commençait à avoir la gorge sèche, se fait porter une coupe d'eau, puis reprend son récit.

J'en viens maintenant à la campagne proprement dite.

Nous avions reçu nos ordres : le légat Severus, le légat Tiserius et moi-même devions prendre Beneventes. Je fis part au légat Severus de l’idée que j’avais eu et, après avoir apporté ses propres modifications, il approuva ce plan. Il le communiqua au légat Tiserius et lui donna ses ordres.

Pour vous expliquer le plan, j’ai besoin de cartes.

Il regarde le garde qui lui amène un rouleau de tissu.
Il déplie la première carte et l’expose aux sénateurs.




Patres voici la carte du Samnium que j’avais pu établir grâce à mes entretiens et mes recherches, carte qui, vous le savez maintenant, servit aussi au légat Vanstenus et au navarque Carneus.

Il fallait d’abord assurer la surveillance et la sécurité de nos propres provinces. Nous avons donc décidé de nous installer à la frontière et de laisser des cavaliers parcourir la province.

Les croix noires que vous voyez sur cette carte symbolisent les camps : moi, au nord, sur la route menant à Levies, le légat Severus au sud de Vosques, sur la route directe vers Beneventes et en Campanie, le légat Tiserius sur la route vers Trebies.

L’idée était simple nous devions avancer, le légat Tiserius et moi-même vers Trebies et Levies tandis que le légat Severus construisait un barrage sur la rivière qui alimentait Beneventes en eau afin de les priver de cette ressource.
Dans les premiers jours qui ont suivi la reddition des samnites, Campanae m’a avoué que c’était là l’une des causes les plus importantes de sa défaite.

Une fois cela fait, nos trois armées devraient marcher sur Beneventes pour l’encercler… la ville se situant dans un cirque, les trois routes étaient ses seuls points d’accès.

Voilà sénateurs quel était le plan. Il ne nous restait plus qu’à attendre le flamine de Mars avant de partir. Le légat Severus s’occupait de courriers pour le sénat, de discussions politiques, tandis que je m’occupais de l’entrainement des hommes, mettant en place un travail sur la tactique de légions, les formations adéquates et la lutte contre la cavalerie et les archers.

Ceux qui sont venus voir le retour de mes légions ont pu constater qu’il y avait peu de morts : ce n’est pas parce qu’ils ont fui le combat, c’est parce qu’ils étaient parfaitement entrainés.

Après les cérémonies organisées par le flamine de Mars, nous nous sommes mis en route. A la frontière, j’ai maintenu un entrainement important et j’ai envoyé des éclaireurs pour suivre la meilleure route possible vers Levies et j’ai surtout veillé à ravitailler mes troupes.

J’ai aussi fait construire des tours de surveillance en Vosques près de la frontière luceriote, les ronds bleues sur la cartes, et j’ai envoyé 400 de mes cavaliers patrouiller dans cette région… c’est grâce à eux, patres, que Rome a été mise au courant de l’arrivée Luceriote.

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BARREZUS Patronus Collegius
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Posté le : Lun 18 Jan 2010    

En ce qui concerne la prise de Levies, que ceux qui attendent le récit d’un grand fait d’arme calment leur curiosité et leurs passions, la prise de Levies s’est déroulée sans combat.

Après m’être assuré que mes hommes arriveraient à Levies avec les vivres nécessaires, je laissai environ 4 000 hommes en garnison à la frontière, puis j’avançai vers la ville de Levies.

Grâce aux rapports de mes éclaireurs, je savais quelle route prendre, ou plutôt, je savais que je devais couper à travers champs, en passant par la plaine. Eh oui, Patres, le fait que le Samnium ne se constitue pas que de montagne doit constituer une surprise pour nombre d’entre vous, mais c’est bien le cas, surtout en ce qui concerne la partie Ouest.

La route vers Levies fut menée dans une discipline toute romaine, nous pénétrions en territoire samnite, et je tenais à me montrer prudent. Les hommes avançaient donc en agmen quadratum, avec deux lignes de velites armée de pieux à l’avant et à l’arrière et pouvant se déplacer sur les flancs de mon armée.Par ailleurs une vingtaine de cavalier, ouvraient la route, à quelques minutes de mes troupes. J’ai pu constater l’efficacité des entrainements que j’imposais à mes hommes, lors d’une tentative d’attaque de cavalerie samnite.
En quelques secondes, j’ai vu une ligne de Velites se mettre en place et le reste des hommes près à affronter les samnites, qui devant cette organisation ont préféré prendre la fuite.

Arrivé à Levies, après une entrée prudente dans la ville, nous avons constaté qu’elle avait été désertée et que les vivres avaient été emportés. Il n’est nul besoin d’être le plus brillant des romains pour comprendre que tous avaient fui vers Beneventes ou dans les montagnes.

Il nous restait donc à partir vers Beneventes, mais avant cela, je pris le temps de laisser reposer mes hommes, de faire venir suffisamment de vivres et le reste des troupes restées à la frontière. Je ne laissai à Levies que quelques cavaliers.

Nous sommes partis de Levies avec plus de 7000 hommes, les autres devaient assurer la sécurité des convois de vivres s’il avait fallu en transporter.
Après une courte pause, à l‘intersection des routes de Levies et d’Houbes, intersection à laquelle je laissai quelques éclaireurs, pour nous prévenir au cas où des troupes samnites venant de l’est serait venues défendre Beneventes, nous prîmes la route de la capitale samnite.

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J’en arrive donc à la fin de mon récit en ce qui concerne la campagne militaire, patres.

Nous sommes arrivées, à peu de choses près, tous en même temps sur la ville : le légat Tiserius avec 4000 hommes, le légat Severus et le consul Poussinus qui l’avait rejoint avec 7500 hommes et moi-même avec 7445 hommes. Compte-tenu du peu de forces que les samnites avaient à nous opposer, compte-tenu de leur manque de forces par absence d’eau dans la ville, il nous aurait fallu à peine une journée pour prendre Beneventes.


Il marque une pause.

Mais les dieux en avait décidé autrement, au moment de notre arrivée sur la capitale samnites, nous avons reçu le message du centurion Assandrus de la légion Mars V qui était resté en poste de surveillance en Vosques : une armée de Luceria partait vers Rome. Le consul Poussinus fit donc marche arrière avec 7500 hommes. Nous laissant 11 445 hommes, 345 cavaliers, 7000 Velites-4100 légionnaires lourds.

Nouvelle pause.

Le légat Severus ordonna tout abord à ses troupes de construire une double palissade, une autour de la ville et une seconde qui devait relier chacun des forts romains. Ainsi, les Samnites seraient cernés dans leurs murs et toute tentative d'infiltration serait rendue difficile par la deuxième enceinte. Il fit garnir chacune de ses palissades de fossés et de rangés de pieux.
Pour ma part, j’avais envoyé une série d’éclaireurs pour mieux savoir ce que nous avions à affronter.

Il déplie une nouvelle tenture.

Voilà la carte du lieu que nos avons pu dresser.



Je veillai alors à la répartition des hommes sur trois fronts, Nord, est et sud, tant il est vrai que les rapports d’éclaireurs étaient peu engageant sur les montagnes à l’ouest : 2000 velites au portes sud et Nord, 3000 sur le front est ; 1000 légionnaires lourds au portes sud et nord, 2100 sur le front est.

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BARREZUS Patronus Collegius
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Posté le : Mar 19 Jan 2010    

Inlassablement Collegius continue son récit.

Nous avons ordonné le pilonnage systématique de la ville : engins incendiaires en priorité ; les objectifs ? Les remparts et les casernes surtout. Quant aux archers sur les tours, ils devaient éliminer un maximum d’archers samnites.

Par ailleurs, je demandai, en vue d’un assaut, aux ingénieurs de creuser des tunnels depuis nos positions jusqu’aux murs samnites.

Il marque une pause.

Voici les rapports de ces journées :

En fin de matinée de la première journée, l'armée de siège se mit en branle. C'était une journée spéciale car elle devait préparer au mieux les prochains jours et des attaques d'envergure.

Les troupes furent donc prudentes. Les entraînements quotidiens aux formations de combats prirent ici tout leur sens. Bien couvert par le travail de sape des tours et des engins de siège, les archers ennemis préférèrent se mettre à l'abri la plupart du temps afin d'éviter au maximum les pertes.
C'est cinq heures plus tard que l'armée se recule, alors que la nuit tombe sur Beneventes. Le bilan était très positif. Les pièges avaient été pratiquement tous désarmocés (il n'en restait que quelques uns du côté Est mais vraiment très excentré par rapport à la porte). Notre armée n'avait subi que très peu de perte, on comptait 18 morts et 52 blessés, ce qui pour une journée au pied des murailles ennemis était divinement bas.
Les pertes samnites était très dures à évaluer, par contre, plusieurs départs d'incendie avait été aperçus dans la ville et les palissades devant la porte la porte Est brûlaient doucement mais sûrement.
Seul bémol à cette première journée, les portes et les murailles n’avaient pratiquement pas souffert de la première journée de siège, les palissades bâties devant ayant à merveille remplies leur rôle. Une tour au niveau de la porte Nord n'avait également pas supporté les premiers échanges d'arme. Heureusement, chaque occupant avait pu sortir du piège à temps.

La deuxième journée fut pluvieuse. Comme la veille, les samnites nous laissèrent mener la bataille. Le sol boueux empêcha la bonne progression des tunneliers, mais un tiers du chemin menant à la porte Est fut sécurisé grâce aux ingénieurs de l'armée et à leur technique souterraine.
Cette technique fut rapidement abandonnée pour les portes Nord et Sud, le sol rocheux interdisant toute tentative de creuser des tunnels.
A la fin de la journée, le travail de sape avait fait son effet. Les murailles au Nord n’étaient plus que l'ombre d'elles mêmes, de larges brèches faisant leur apparition. La dernière "couche" de protection, une simple palissade de deux mètres de haut, était maintenant visible.
Sur le côté Est, là où la muraille était la plus épaisse, deux jours de ce traitement intensif seraient nécessaires. Ce qui tombait plutôt bien car les ingénieurs nous firent savoir que ce serait également le temps qu'il faudrait aux tunneliers pour achever leurs œuvres.

Le général Severus opta donc pour un assaut deux jours plus tard.

Les deux jours suivants se passèrent sans trop d'encombres.

Les tunnels furent achevés et consolidés, les engins de siège avancés à portée.

Les murailles à l'EST tenaient toujours debout, mais de larges brèches constellaient la fière bâtisse. Les palissades en bois entourant les murailles finissaient de brûler alors que la nuit du quatrième jour tombait rapidement sur la capitale samnite.

A l'Est, on notait la présence de nombreuses arme de siège samnite a été confirmé, ils n’attendaient que notre assaut pour s’en servir, probablement parce qu’ils n’avaient pas assez de projectiles.

La première suprise du général adverse fut découverte le matin du quatrième jour. Alors que la porte Sud était sur le point de tomber, de nombreux civils samnites créèrent des éboulements condamnant l'accès par le Sud. Les pertes humaines chez les samnites furent effroyable, les archers dans les tours ayant tout le temps necessaire pour ajuster leur tir. Cependant, ils parvinrent à créer un éboulement tel que les ingénieurs pensèrent qu'il faudrait plusieurs semaines pour dégager un passage assez sûr pour le passage des légions.

Au Nord, ils ne purent faire la même chose, les roches étant beaucoup plus difficiles d'accès... Une caserne et des tranchées en construction protégées la face Nord au soir du quatrième jour, laissant voir les mouvements des troupes samnites.

La ville était prête à cueillir, mais les samnites avaient encore les moyens d'infliger de lourdes pertes aux troupes romaines. Même si les différents rapports confirmaient que la garnison de BENEVENTES ne pouvait compter plus de 7000 hommes, personne ne pouvait par contre prédire quelles seraient les aides des civils.

Campanae, pensant nous mettre en difficulté venait de nous simplifier la tache, il ne restait plus que deux fronts : Est et Nord.

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BARREZUS Patronus Collegius
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Sans aucune fatigue apparente, sans montrer le moindre signe d'épuisement, Collegius continue d'une voix grave et déterminée.

Le soir même après plusieurs discussions déjà entamées durant les quatre jours, nous mîmes, avec le légat Severus notre tactique au point.

Soldats : Trois cohortes côtés nord, le reste côtés est.

Artillerie : Qu'elle couvrît nos hommes, on viserait les engins de siège adverse et les troupes d'archers.

Tours mobiles : S'il restait des murs, mais il ne semblait pas, qu'elles les prissent d'assaut.

Mais je préférais qu’elles avançassent doucement. Essentiellement des archers dessus, leurs objectifs : les balistères, les ravitailleurs, les archers.

Assaut : on passerait par les tunnels et on avancerait en tortue à l’abri derrière les tours mobiles.

Que le nord attaquât d'abord, puis l'est peu après.

Formations : souplesse, on laissait une marge de manœuvre aux centurions.

Les principes : tortue pour avancer vers l'ennemi, triangle pour enfoncer ses lignes, quinconce sur trois lignes, pour le combat classique.

Les vétérans en dernière ligne.

Première ligne, les velites devait se tenir prêt à briser une charge de cavalerie.

Cavaliers, on harcèlerait les ailes des troupes ennemis.... on les empêcherait de se déployer.

Il marque une légère pause.

Voici le récit que l’ont peut faire de cette assaut :

A l'Est.

Comme à la manoeuvre, les cohortes romaines se positionnèrent en tortue, profitant de l'abri précaire des tours ou des fossées. Les machines de siège samnites et romaines commencèrent leurs basses œuvres.

Des dizaines de projectiles s'abattirent sur la campagne samnite touchant et tuant b les hommes impuissants devant un tel déluge. Une tour s'écroula avant d'arriver au niveau des murs alors que de nombreux engins d'artillerie samnites furent disloqués par les artilleurs romains, toujours plus précis grâce aux quatre premiers jours de combat.

Surentraînés, les légionnaires passèrent d'une formation à l'autre sans aucune difficulté et ce fut avec une rare précision que nos guerriers atteignirent les lignes samnites sans avoir subi de pertes conséquentes. L'artillerie se tut alors que les légionnaires engageaient le combat d'infanterie.

Au Nord

Les trois cohortes avançaient doucement pouvant profiter du couvert des tours. Arrivé au niveau des ruines de la porte, les tours s'arrêtèrent ne pouvant guère aller plus loin. Une pluie de flèches s'abatit sur les légionnaires. Heureusement, les dégats furent limités par leur formation adéquate à la situation. La cavalerie samnite galopait déjà vers la porte Nord, délaissant complètement le front Est. Les archers dans les tours tentèrent alors de clouer la cavalerie n'y parvenant que partiellement. Sans véritablement charger les cohortes, le harcèlement était tel que les légionnaires pressèrent le pas, délaissant leur provisoire sécurité pour atteindre plus vite le corps à corps. C'est affabli que deux cohortes sur trois arrivèrent au contact des lignes samnites, mais la supériorité dans le combat en ligne était telle que peu d'espoir restait pour les samnites.

A l'Est.

Le combat était engagé. Les troupes romaines massacraient littéralement les forces samnites. En à peine trente minutes, les forces à l'Est furent balayées, l'artillerie capturée. Le siège était déjà fini... Le travail de sape d'une année entière paiyait et le travail des légionnaires n'avait finalement été qu'une formalité.

Au Nord.

La cavalerie samnite tenta de prendre les légionnaires à revers. Malheureusement pour eux, les archers dans les tours et l'artillerie romaine ne leur laissèrent aucune chance de prendre réellement position dans le dos des romains.

A peine une heure après le début des hostilités, alors que la matinée n'était pas encore terminée, Campanae, chef des samnites de l'Est demanda un arrêt des combats et nous offrit sa reddition nous demandant d’épargner les civils.

Nous avions perdu 1000 hommes.


Voilà le récit de la campagne Samnite que je peux vous faires, patres.
Nous apprîmes peu de temps après que Caudniae avait été tué et son armée défaite.

La guerre était terminée.

Dans le doute d’une confrontation avec Luceria, je maintins un entrainement important pour mes hommes, jusqu’à ce que le Consul Poussinus m’explique le choix des augures.

Je fis donc marche arrière, Levies, Arsenia et Rome.

Voilà le récit des évènements. Je vous laisse poser des questions avant de vous faire part de mes conclusions personnelles.

Si l’un de ces évènements vous semble obscur, je peux encore vous expliquer.

Il s'assoit et demande une coupe d'eau.

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Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
Retraité 377-380.
Pontife 381-
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POUSSINUS Actarus
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/C'est son beau frère meme qui lui apporte...en profite pour lui donné une petite tape amicale sur l'épaule en guise de respect/

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Consul 361-363-364-365
Censeur 369-370
Tribun 373
Légat en illyrie 341-342
Légat en Campanie 347-348
Flamine de Mars en 353-359
Une famille, 3 cousins,Pirus,Dobrasus,Poussinus
Sénateur Patricien
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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Mer 20 Jan 2010    

Le Navarque a écouté avec une grande attention l'ensemble du rapport d'un air satisfait et ne semble avoir aucune question !

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°

-Cum hoc aut in hoc redi-
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BARREZUS Patronus Collegius
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Collegius accepte la cope d'eau d'Actarus. Il prend le temps de faire une pause, attendant d'éventuelles questions.

Quand il se rend compte que personne n'en a, une sorte de petit sourire apparaît au coin de ses lèvres, il se relève et reprend la parole.


Patres, mes conclusions se baseront non seulement sur ce que j’ai vécu en Vosques et au Samnium, mais aussi sur ce que j’ai pu lire dans les minutes du sénat ou dans les propos tenus à Rome que l’ont m’a rapportés.

Il s'arrête.

La première conclusion que je tire de ces évènements est Rome doit avoir confiance en elle-même et dans ces fils et quand, je dis Rome, je veux bien évidemment parler du peuple romain, mais aussi du sénat.

Il sert sa toge dans son poing

Comment un homme dont le sens du devoir et de l’honneur, qui a donné sa vie à Rome peut-il être accusé de la plonger dans le chaos, de la mener au désastre quand il a pourchassé ses ennemis ?

Peut-on risquer de désarmer une province quand un ennemi de Rome annonce la guerre ? Peut-on se priver de précieux renseignements qui mèneront à la victoire, juste parce qu’on veut envoyer un ennemi politique à l’abattoir ?

NON !


Je vous le dis haut et fort, patres : si j’étais rentré à Rome, alors cette guerre aurait été plus longue …

Sans mes efforts sur place pour comprendre le samnium, pour en dresser une carte, pour comprendre quels étaient les points forts et les points faibles de cette armée, alors cette guerre aurait coûté plus de vie encore.

Grand bien que le consul m’ait fait confiance, grand bien que le sénat l’ait suivi car aujourd’hui, je reviens avec mes 10 000 hommes au quasi complet victorieux avec l’aide de mes amis de cette guerre.

Et pourtant, il semble que lé sénat n’ait pas compris la leçon en cherchant à défier le Navarque dans son rôle surprenant dans cette guerre, à défier le consul Poussinus pour l’absence d’une légion à Rome alors qu’il a lui-même décrié cet homme pour oser poser les bonnes questions sur Luceria.

Ne vous y trompez pas, patres, cette guerre est le fait de samnites, de Caudinae, pas d’un romain.

Nous n’avions que trop toléré les pillages samnites sur nos terres, il fallait faire quelque chose pour y mettre un terme.

Rome ne peut tolérer qu’un seul de ces citoyens soit mis à mal par une puissance étrangère.

Il s'arrête.

Étions-nous prêts à cette guerre ? Probablement pas ….

Et quoi donc ? Avons-nous oublié ce qui fait de nous des romains, avons-nous oublié que l’un de nos dieux majeurs est le dieu de la guerre, avons-nous oublié que dans notre sang coule celui de guerrier ?

Non, alors aujourd’hui mon combat politique sera résumé en une seule phrase : si vis pacem para bellum.

Que nos ennemis sachent que Rome sera toujours prête à se battre et qu’ils devront payer le prix fort pour leurs outrages, que nos amis sachent que Rome sera toujours prête à les aider mais qu’ils devront aussi payer le prix.

Seulement Patres, cette force de paix ne se fera pas toute seule aussi je vais indiquer quelques pistes de réflexions à cet objectif.

Il s'arrête et se répète.

Etions prêt pour une telle guerre ? Probablement pas… Seulement nous aurions pu l’être.

Pendant que le sénat tergiversait sur la conduite à tenir par rapport au Samnium, que faisait Caudinae ? Il se préparait à la guerre

Pendant que le sénat attaquait sans cesse le consul sur le choix de ses légats que faisaient les chefs samnites ? Ils préparaient leurs forces, protégeaient leur population, s’assuraient d’avoir assez de vivres pour tenir une campagne contre Rome.

Que faisaient les luceriotes, pendant que le sénat attaquait le consul sur la durée de la campagne samnites, réclamant encore le changement des légats ? Ils levaient une armée pour attaquer Rome.

Sénateurs, patres, sommes-nous tombés aussi bas dans le jeu politique pour en oublier ce qui fait de nous des romains.

Certes, je me plaisais à répéter les valeurs romaines que sont la virtus, la pietas, la fides mais j’en oubliais une fondamentale la légion, l’honneur de tenir la ligne avec d’autres romains, le devoir de s’oublier en tant qu’individu pour ne faire qu’un groupe. le ton se fait de plus en plus exalté au fur et à mesure de la phrase.
Cette guerre, me l’a rappelé.

Nous devons faire de la légion, notre symbole de puissance, notre force, notre rayonnement.

Nous devons faire de la sécurité et de la défense nos objectifs prioritaires.

Nous devons faire en sorte que les messages, les hommes et les biens circulent le mieux possible à Rome et sur le territoire de la république.

Nous devons avoir des hommes entrainés.

Nous devons avoir des soldats et des vigiles formés.

Et alors Rome sera grande, crainte et respectée.

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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
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CARNEUS Tiberius
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Tiberius continue de donner toute son attention aux propos du Sénateur Barrezus. Il hoche parfois la tête, sourit vaguement parfois, un sourire tantôt de contentement, tantôt ironique...

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
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MARCELLUS Marcus claudius
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Marcellus se lève pour applaudir.

Un excellant rapport, tout cela est très satisfaisant. Cette campagne fut bien menée. J'aurais aimé consulter le rapport sous une forme synthétique, mais bon au moins j'aurais quelques munitions pour me défendre si l'on prétend que je suis bavard.

Sourit puis se rassit.

Les rapports donnent de l'eau au moulin, et cela respecte le cadre républicain, et c'est cela qui est le précieux je crois. Quant à parler de valeurs, de vertus et de morales, l'on ne peut que soutenir vivement tout ceux qui le font. Ce que dit le Sénateur Barrezus permet de saisir le sens de notre tradition martial.

Nous aurions pu être plus prêt pour la guerre mais cela n'est pas l'unique issus. J'aimerais discuter de cela.


Citer
Pendant que le sénat tergiversait sur la conduite à tenir par rapport au Samnium, que faisait Caudinae ? Il se préparait à la guerre

Pendant que le sénat attaquait sans cesse le consul sur le choix de ses légats que faisaient les chefs samnites ? Ils préparaient leurs forces, protégeaient leur population, s’assuraient d’avoir assez de vivres pour tenir une campagne contre Rome.

Que faisaient les luceriotes, pendant que le sénat attaquait le consul sur la durée de la campagne samnites, réclamant encore le changement des légats ? Ils levaient une armée pour attaquer Rome.



Je trouve tes paroles dures envers le Sénat Sénateur Barrezus. Rome doit être prête pour la guerre je suis d'accord, mais la guerre le peuple de Rome doit désirer l'entreprendre aussi. Ce sont leur sang qui est exigé à chaque fois, il est craindre qu'ils se lassent des campagnes ambitieuses orchestrés seulement par le Sénat et une diplomatie maladroite. Le peuple nous à suivi contre le Samnium, de vieux ennemis qui nous harcelaient depuis longtemps. Mais qu'aurions nous fait si ils nous auraient mis nos fautes sous le nez? Ou qu'ils auraient exiger d'en tirer réellement quelque chose?

Ou je veux en venir, c'est que le devoir du Sénat ne me semble pas seulement d'orchestré l'action militaire, mais de veiller à ce que les citoyens tirent quelques choses de tout cela. Que les citoyens soient consulter lorsque vient le temps de prendre des décisions si importantes. Les patriciens sont les premiers citoyens certes, mais non des princes. Le Sénat dans ce sens à le droit à ses réserves dans des moments forts et d'exiger de comprendre ce qui se passe.

Améliorons nos préparations et nos moyens de défenses et de sécurité, mais améliorons aussi la relation du Sénat avec le peuple et les autres institutions. Gouverner pour les citoyens. Bien peu de mesures pour les citoyens sortent de cette enceinte...la sécurité est une issus oui... mais qu'en est t'il de la sécurité si ils doivent se jetter dans des aventures militaires dès que le Sénat l'exige?


Citer
Nous devons faire de la légion, notre symbole de puissance, notre force, notre rayonnement. Nous devons faire de la sécurité et de la défense nos objectifs prioritaires.



Pour que la sécurité soit un objectif prioritaire cela implique qu'il y a quelque chose de valeur à protéger... la misère et le désordre? Cela est peu glorieux. L'objectif prioritaire doit être le dévellopement de la république. Mais oui il faut des hommes qui se souciront corps et âme de défendre la république. La sécurité c'est aussi un justice capable, et de voir un homme aussi dévoué se présenter comme prêteur, est de très bon augure pour les romains.

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Patricien Gens Claudii
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BARREZUS Patronus Collegius
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Je me montre aussi dur envers le sénat, qu'il a pu se montrer dur envers moi sénateur, Marcellus.
Et cependant, je te le concède, la généralisation que je fais est impropre, il ne s'agit là que des quelques sénateurs qui passent bien souvent leur temps à défier les magistrats, à essayer par politique politicienne de destabiliser un adversaire politique et non la plus grande majorité des nobles hommes constituant cette assemblée.

Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas simplement te répondre par cette pirouette rhétorique.

Mon argumentaire n'avait pas pour but d'accuser le sénat de ne pas vouloir une guerre ambitieuse de conquête. Non mon argumentaire avait pour but de démontrer que le sénat n'avait pas eu assez confiance en lui et en les siens, en ses magistrats.

De mon point de vue, et je me suis efforcé de le démontrer, il ne faisait aucun doute que Caudinae irait jusqu'à la guerre. Le sénat n'a semble-t-il pas voulu l'entendre. Or dans ce cas là, nous étions dans une guerre pour défendre Rome.

Tout comme, il fallait prévoir que Luceria risquait de rejoindre ses frères samnites dans la guerre.

Par ailleurs, et c'est sur ce point que je suis le plus navré de l'attitude de certains : le sénat, ou du moins quelques agitateurs n'ont eu de cesse de réclamer mon retour, n'ont eu de cesse de réclamer ma tête... alors même que nous étions en guerre... Personnellement, je trouve cette attitude déplacée, et encore, je reste poli. Au lieu de se préparer à nous aider, nous légats, à nous fournir tout le soutien nécessaire, ils ont essayé de déstabiliser le consul ...

Franchement, en relisant les minutes du sénat, j'ai compris le geste des généraux, il y a de cela près de vingt ans, même si je ne peux le tolérer... Si le sénat, pardon, si quelques sénateurs s'étaient montrée d'une telle arrogance à l'époque, il est normal que des hommes leur en ait voulu.

Dans cette affaire, un seul homme a pris la peine de m'écrire pour savoir ce qui s'était réellement passé, il s'agit du consulaire Fugitivus. Les autres n'ont eu de cesse de vouloir ma tête.

Il s'arrête.

Ne t'inquiète pas, je n'ai pas le désir d'entrainer le peuple romain contre son gré dans des campagnes militaires à tout bout de champs. Bien au contraire, dans Si vis pacem, para bellum, le but est la paix. Mais celle-ci assurée parce que nos ennemis ont peur de nous, parce que nous avons une armée toujours prêtes à les repousser.

Hier, nous avons combattu quelques révoltés étrusques, quelques combattant samnites inférieurs en nombre... mais qu'en serait-il si une grande armée entrainée venait revendiquer le territoire de la république. Nous ne sommes pas prêts actuellement ... et aujourd'hui c'est mon but de faire en sorte que ome soit prête...

Quand à la préture, puisque tu ey fais allusion, sache que mon but sera de faire en sorte que la phrase, je suis un citoyen romain garantisse une justice impartiale sur tout le territoire de la république.

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Inexpérimenté jusqu'en 350.
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Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
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DOBRASUS Clodianus
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Posté le : Lun 25 Jan 2010    

Fort et clinquant



Sénateur!

Plus doux et affable


Nomme moi, je te prie, aie donc le courage de tes ambitions et soyons deux qui font des pairs.

Réfléchit



Je t'ai rappelé, plusieurs fois. Oserais tu dire que je ne comprenais pas la position des généraux il y a vingt ans de cela? Le fait est que tu confonds des hommes victorieux et incontestés avant leur retour avec tes bafouillages qui ont failli retourner les Luceriotes contre nous. Et cette arrogance n'est pas la tienne.

La guerre vous a changé, en bien ou en mal.

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Entrée au sénat en 348



Vit à Tarente, personnage inactif.
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