Une pièce se joue actuellement dans les rues de Rome. Elle a évidemment pour objet la chute de Tarente.
Tarente
La pièce s’est ouverte sur des comédiens portant des masques hideux. Ils incarnent des hommes aux noms à consonance grecque. Et ou l’on voit ces Grecs dévorer leurs enfants tout en insultant Rome et ses Consuls.
Rome
Le bruit arrive très vite aux oreilles du grand Consul Dobrasus. Et il n’apprécie guère. Flaminius lui demande s’il est bien nécessaire d’attaquer ces ingrats. Et Dobrasus raconte la félonie des Grecs et de quelle manière fourbe ils ont humilié la République de Valerius. Et c’est dans une grande émotion que Flaminius accepte.
S’ensuit une discussion entre un Caro outrageusement maquillé et un Atreus qui passe son temps à Aboyer. L’objet de la discorde est qui mènera la guerre contre Tarente. Dobrasus alors décide dans un grand élan de se sacrifier pour la République et de conduire au péril de sa vie les légions de la République. Caro et Atreus sortent en s’insultant se permettant de se retrouver devant le préteur. Puis avec dignité. Le général Dobrasus choisit les hommes qui vont l’aider à vaincre : Darus et Carmanovius. Les deux hommes reconnaissant s’inclinent.
La guerre
Les comédiens déguisés en Grecs et en légionnaire se poursuivent sur la scène avec leurs épée en bois. Les grecs et leurs masques hideux sont féroces et cruels. Ils exultent à chaque fois qu’ils tuent un romain qui tous meurent héroïquement. Le général Dobrasus mène ses hommes à la bataille, on le voit courageux et sans pitié pour ces « chiens de grecs »
La trahison
A rome, Plinius et Avitus sont d’accord. La guerre ne sert à rien. Ils disent que le proconsul Dobrasus est un mauvais général, un pleutre, un lâche. Flaminius ne sait plus quoi penser et c’est un désastre quand Detritus vient se joindre aux navarques pour critiquer Dobrasus. Plinius suppliant qu’on lui confie la flotte. Puis dans un acte de faiblesse. Flaminius donne la flotte à Plinius.
Dans sa tente, le pro consul et triste. Il confie à Darus qu’il est inquiet pour ses hommes qui se battent à un contre cent. Il prie Mars et loue le courage des Romains. Carmanovius entre dans la tente et explique que Neptune a anéanti la flotte menée par Plinius. Avec Dignité Dobrasus s’apprête à reprendre le combat.
La Victoire
Les Romains attaquent les grecs (qui sont toujours aussi hideux) Et Dobrasus une fois encore conduit ses troupes. Les romains sont courageux déterminés et sans pitié contre ses « chiens de Grecs ». Puis vient le combat final contre le chef des grecs. Un géant (deux hommes empilés) affronte Dobrasus. Le combat semble inégal et le Public craint un moment pour Dobrasus. Mais Dobrasus coupe le géant en deux. Le haut reste à terre tandis que les jambes, lâches, fuient le combat. Et Dobrasus achève le géant sous les hourras des soldats et du public.
Carmanovius déclare Dobrasus Imperator.
Lorsque tous les comédiens reviennent sur scène il saluent le public ravi par ce spectacle et remercient leur généreux mecene Aelius Probus.
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Perperam eventurum est quicquid perperam evenire potest |
Alors que les représentation de la "troupe" de Aelius Probus continue à jouer dans les quartiers de Rome, une nouvelle troupe commence à faire parler d'elle.
La pièce en question bien que moins populaire que la précédente a tout de même comblé son public.
Acte I:
Devant le temple de Mars
Digne, le grand Pontife annonce que Mars désire un nouveau Flamine. On
voit le consulaire Publicola s'éclipser, à la dérobée, de la scène.
Aussitôt plusieurs candidats s'avancent en sautant en l'air et en levant la
main pour être choisis: on reconnaît facilement un Avitus se frottant les mains l'air de préparer un mauvais coup, Le jeune Detritus à l'attitude hautaine,
Aelius Probus et Maltus Magnum caché derrière une immense moustache de gaulois.
Trois autres sénateurs, l'air grave observent la scène l'air
désapprobateur: il y a là Coldeeus, Gaius Lucius et Plinius Victor.
Chacun des trois s'avancent tandis que les quatre autres leur lancent sifflet et grossières injures.
Le grand Pontife explique que Mars choisira celui des candidat qui
aura le coeur pur et pieux et qui saura au mieux défendre ses intérêts.
Acte II
Dans le temple de Mars
Les candidats se succèdent. On commence par Maltus. Grimé comme une
matrone, celui-ci passe son temps à critiquer ses adversaires. Il
finit par s'en prendre au dieu Mars lui même à qui il reproche l'infidélité de son giton. Le public hue violement l'acteur qui joue Maltus
Puis vient Détritus: avec arrogance il conspue la basse plèbe,
la toge maculée de sang. Il est accompagnée d'autres jeunes patriciens qui finissent par présenter au dieu, en sacrifice, la tête du tribun Caelius, sur
laquelle ils crachent copieusement sous les huées du public. C'est au tour d'Avitus: il arrive en mendiant, la tunique déchirée: il ne cesse de promettre au dieu abstinence et contrition: il se fouette lui même, mais, lorsqu'il repart, un esclave dodu lui amène un gros poulet rôti et une amphorette de vin dont il s'empiffre juste avant de quitter la scène. Enfin Aelius Probus. Il arrive les bras chargés de pain, les mains, la figures, les cheveux, pleins de farine. Devant Mars, il promet sa fidélité à Céres mais aussi à Jupiter à Neptune à Vulcain à Athéna et au grand roi de Perse. Il promet également
fidélité à la foule et va jusqu'à se prosterner devant l'esclave qui
l'accompagne, offrant des pains à tout le monde. Les prêtres sont
obligés de le faire sortir et de nettoyer la scène tout en demandant
au dieu de pardonner à Rome les actes de ces fous. Le Public hurle litteralement de rire à la fin du deuxième acte.
Acte III
Dans le temple de Mars
Ensemble s'avancent Gaius Lucius, Coldeeus Valens et enfin Plinius
Victor. Un messager arrive alors remettant une lettre au consulaire.
Celui-ci la lit puis explique aux deux autres que Mars l'a déjà choisi
pour une autre mission qui le pousse à quitter Rome. Il quitte les
deux autres dans la dignité tandis que ceux-ci lui souhaitent bonne
chance. C'est Plinius qui parle en premier. Il fait part au dieu de
son humilité et de son désir de le vénérer en restant lui-même, c'est à
dire avec piété. Il lui offre un bouclier, le bouclier de la foi, et
un glaive, celui de la bravoure. Il fait ensuite l'éloge de Coldeeus
Valens qu'il présente comme un homme intègre et droit. C'est ensuite
au tour de Coldeeus de s'avancer. Il rappelle au dieu son dévouement
pour Rome et combien il est dévoué au service de Rome. Il fait à son
tour l'éloge de Plinius, un extraordinaire navarque qui a su gagné le
coeur de ses soldats, qui jamais n'a failli dans la bataille, un homme
qui a toujours défendu l'armée faisant la guerre contre Tarente quand
les autres, notamment Aelius Probus, Detritus et Varus faisaient tout
pour vendre Rome aux Grecs.
Acte IV
Au Sénat.
Le Grand Pontife arrive, l'air grave. Un loup est à ses côtés. On voit
Avitus, Detritus, et Aelius Probus s'agiter, ce dernier enlacé par un Maltus Magnum plus grimé que jamais et dont la toge à fleur est couverte de farine
au niveau du bas ventre. Il ne cessent de crier, de vociférer devant un sénat indigné:
« C'est moi que Mars a choisi, c'est moi que Mars a choisi, c'est moi
que Mars a choisi ! » Ils finissent par se battre, Emilius Maltus
poussant de grand cris stridents. Intervient alors le censeur
Antonicus dépassé et harrassé qui fait intervenir les licteurs pour les séparer.
Le Pontife annonce le nom du nouveau flamine: c'est Plinius Victor.
Celui-ci baisse la tête avec humilité et se met à genoux en guise de
piété. Tandis que Coldeeus Valens vient le Féliciter, les autres candidats déchus insultent Mars. Il y a un grand coup de tonnerre, et ils se retrouvent à terre immobiles.
La scène se vide sur Plinius qui adresse une prière à Mars pour que
celui-ci protègent les hommes qui se battent à Tarente. Arrive alors
un hérault qui
annonce la victoire des troupes romaines.
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Posté le : Mer 21 Fév 2007
