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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Procès Plinius
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Procès Plinius
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Décinus Mairus
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Posté le : Ven 10 Aoû 2007    

Malheureusement non !

Je ne peux pas apporter plus de réponse à toutes tes questions, sénateur Carmanovius. Les enquetes ne sont pas finis :
- je ne sais pas comment elles sont arrivés chez Gregus
- je ne sais pas qui a agressé le consulaire Dobrasus
- je ne sais pas qui les avait conservés auparavant
- ....

J'espère que les Ediles pourront apporter toutes les réponses à ces questions afin que d'autres procès puissent s'ouvrir notamment concernant l'agression de notre consulaire !

Si vous n'avez plus de questions sur ce point. Je vous propose de débuter vos discours préliminaires si vous en avez, puis nous écouterons ensuite le premier témoin en commençant par les témoins de l'accusation.

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Ambassadeur de Rome en Egypte 362...
Tribun 360-361
Consul 351 - 353 - 354 - 355 - 357 - 358
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CARMANOVIUS Julius
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Posté le : Ven 10 Aoû 2007    

goutte.gif

Nous avançons donc grandement...

La défense très probable de Plinius étant que les documents originels étaient déjà des faux très habile, il pourra très bien affirmer, et nul ne pourra le contredire solidement, que ces documents là sont des faux des originaux.
Et pour ma part, je m'interroge très fortement sur cette redécouverte en pleine domus de l'ex Édile Gregus, qui avait pourtanrt très nettement "choisi son camps" lors du Triomphe en faisant libérer Oppius Rupitus, et en refusant d'enquêter sur mon agression et surtout celle de l'Imperator.

Les enquêtes n'étant pas terminées, je vois mal pourquoi avoir tant insisté pour ouvrir si tôt ce procès. Il aurait suffit d'annoncer que de nouveaux éléments rendaient un report indispensable le temps de répondre à ces nouvelles questions, non?

Car en l'état, ces documents nous serons d'une aide précieuse contre Plinius... Mais ce dernier n'était que la partie émergée d'un plus vaste ensemble, qu'il aurait pu être opportun de confondre durant ce même procès, que chaque Romain puisse se rendre compte pourquoi l'Imperator et ses légats ont pu décider de prendre des mesures aussi exceptionnelles que celles du Triomphe, et pourquoi il aurait pu être opportun pour certains magistrats de ne pas les prendre pour des putchistes montant à l'assaut d'une ville de plusieurs centaines de milliers d'habitants avec quatres centuries.

Bien évidemment, il ne s'agit aujourd'hui "que" du procès Plinius, mais je trouve tout de même que nous manquons là une belle occasion.

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Décinus Mairus
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Posté le : Ven 10 Aoû 2007    

Exactement, il ne s'agit que du procès du sénateur Plinius donc restant concentrer sur ce point. Si des découvertes sont faites plus tard, cela ouvrira d'autres procès.

Maintenant, le sujet est clos car ce n'est pas la question de ce procès !

J'attends vos discours prélimimaires puis le 1er témoin de l'accusation

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CARMANOVIUS Julius
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Posté le : Dim 19 Aoû 2007    

Très bien Préteur, procédons donc...

Et Julius Carmanovius retourne à sa place relire quelques notes et vider quelques gobelets de vin pour humidifier un organe vocal qui va être grandement mis à contribution dans les heures à venir...

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Caius Marius Poplicola
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Posté le : Dim 19 Aoû 2007    

Apparait visiblement ému et convaincu

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TUBBSARIUS Flavius
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Posté le : Mer 22 Aoû 2007    

/le pontifex entre peu avant les deux interventions... et prend soin de les écouter consciencieusement../

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Décinus Mairus
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Posté le : Mer 22 Aoû 2007    

Très bien, la parole est donné à l'accusation qui peut appeler son premier témoin. Suite à cet interrogatoire terminé, la défense pourra interroger à son tour le témoin.

Une fois que l'accusation n'aura plus de témoins, nous passerons à ceux de la défense.

Sénateur Carmanovius tu as la parole (discours et témoins!) !

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CARMANOVIUS Julius
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Posté le : Mer 22 Aoû 2007    

Julius revient alors au centre, jette un long regard à l’accusé, puis à la foule assemblée pour ce premier procès « à spectacle » des deux que lui a promis le Préteur Decinus.
Après une dernière grande respiration, il se lance alors dans son discours, retrouvant la voix claire et forte qui lui a permis d’obtenir par trois fois de la Plèbe son élection au Tribunat.


ROMAINS !!
Romains, vous me connaissez, je suis Julius Carmanovius, fils de Lucius Carmanovius Sabinus le grand Consul. Je suis aussi le général qui a commandé le siège et l’assaut sur Tarente. Enfin, et c’est de mes titres innombrables celui dont je suis le plus fier, par trois fois je vous ai demandé l’honneur d’être votre Tribun devant le Sénat, et par trois fois vous me l’avez accordés !
Romains, vous êtes aujourd’hui rassemblés ici, sur le Champs de Mars, pour assister au plus grand procès depuis celui de Poussinus-Salamandar !

Qui donc pourrait aujourd’hui atteindre un tel degré d’infamie ?
Oh, ça n’est pas un noble Patricien. Son nom est peu connu, sa Gens peu respectée, et on en comprendra mieux les raisons au cours de ce procès.
Je veux donc parler de Plinius Lucius, qui se surnomme lui-même « Victor » alors qu’il n’a jamais remporté la moindre victoire dans sa sinistre existence.

Mais qui donc est cet homme, pour mériter aujourd’hui toute notre attention ? Il a du choir de bien haut, vous dites vous… Et vous avez tort.
Plinius Lucius, ici présent, n’a jamais rien fait pour la République. Questeur en 337, il ne marque pas de son empreinte le budget de Rome.
Le titre de gloire qu’il aime le plus à rappeler, ce sont ses navarcats. En effet, de 338 à 342, c’est lui qui commande la flotte Romaine. Il a obtenu ce poste après avoir été plusieurs années l’adjoint du Navarque Avitus, celui-là même qui a su nous gagner l’Adriatique durant la conquête de l’Illyrie.
Pour obtenir ce poste, Plinius a eu recours à sa stratégie préférée : la trahison. Alors que son supérieur le Navarque Avitus lui faisait confiance, il a trahit cette estime en lui volant un projet de Loi et en mettant à bas sa tactique par des expérimentations navales douteuses. Revenu à Rome, il a réussi à abuser une partie du Sénat, et à s’en tirer sans mal, obtenant même le Navarcat quelques temps après.
Voilà pour l’élévation morale de ce personnage.

Mais puisque ce médiocre n’est pas tombé de haut, pour quelle raison son infamie remue t’elle tant la République ?
Parce qu’il a commis le pire des crimes !
La Haute Trahison! Ce crime infâme pour lequel on regrette que la Roche Tarpéienne ne s'éleve pas plus haut!
En pleine guerre contre les rebelles Tarentais, cet homme a préféré l’or Grec à la gloire Romaine ! Ou plutôt, il a voulu obtenir les deux !

La gloire Romaine, il l’a cherchée en volant à Dobrasus Imperator le mérite de la prise de Croto. Plinius n’est arrivé sur place que pour voire la Citée rebelle tomber. Mais étant revenu à Rome avant Dobrasus Imperator, c’est un rapport à sa seule gloire qu’il a tenté de faire gober aux Romains !

L’or Grec, ces 3 lettres vous montrent comment !
La plus récente de ces lettres, Dobrasus Imperator l’a trouvé à Brindisi. Les deux autres, plus anciennes, furent trouvées à Tarente même. Elles montrent à quelles activités se prêtait Plinius quand il revenait à Rome entre ses missions navales. Et si nous n’avons retrouvés que trois lettres signées de son propre sceau après la prise de Brindisi et de Tarente, tout nous laisse à penser qu’il y en a eu bien d’autres en réalité, que les Tarentais ont pu détruire avant que nous n’arrivions.
Comme vous l’avez vu, ces lettres donnèrent, jusqu'en 343, de précieux renseignements à l’ennemi Tarentais. Par ce biais, les généraux de Tarente étaient mieux renseignés que ceux de Rome sur l’état d’esprit du Sénat et du Peuple dans l’Urbs ! Et mieux renseignés que les Romains sur la tactique militaire qui étaient déployée par nos Aigles au Sud !

Ces lettres, chacun l’a vu et nul ne le conteste, portent bel et bien le sceau des Plinii! Mais Plinius clame qu’elles sont fausse, qu’en tant que marin il n’avait pas accès à ces informations, bref qu’il ne s’agit que d’une machination. Et pourtant, tous les renseignements qu’on y trouve portent sa marque!!!

En tant que Navarque, un des principaux chefs militaires de la République donc, il connaissait bien des choses sur la campagne ! Et notamment l’état d’esprit des légions et, dans les grandes lignes, la stratégie de Dobrasus Imperator… Même si fort heureusement suite à l’affaire de Croto ce dernier ne lui a plus accordé sa confiance.
En tant que Sénateur actif, ancien Questeur et candidat aussi régulier que malheureux à l’édilité, il n’a pas cessé de mettre en place des réseaux dans Rome, et d’en soutirer de nombreux renseignements. Encore en 343, et uniquement pour l’exemple, tous ceux qui étaient présents à Rome ont pu le voire « mener campagne » dans la ville pour y connaître l’état d’esprit des plus démunis d’entre nous. Prétextant un passé militaire qu’il ne possède qu’en rêve pour faussement rassurer le peuple de Rome, il a pu en tirer un portrait précis… Qu’ont pu lire quelques semaines plus tard les dirigeants Tarentais !
Enfin, en tant que « père spirituel » de l’Académie Supérieure des Légions Romaines, son institution de sinistre mémoire, il savait parfaitement quelles étaient les forces et les faiblesses de nos forces, de nos généraux, de nos officiers, de nos troupes. On ne s’étonnera donc pas que les premiers mois de la guerre aient tant tournés au désastre pour nos Légions !
L’amère défaite du Général Caro, celles des généraux Gaius et Darus… Toutes ces batailles où sont morts tant de bons citoyens qu’on pourrait peupler plusieurs colonies de leurs tombes!!!

Tout cela rendu possible par l’ignominie d’un seul homme en qui la République avait pourtant confiance. Un homme sournois mais habile, qui ne cesse depuis des années de mettre en scène sa propre exemplarité. Un homme dont le personnage publique est si parfait qu’il ne saurait être authentique. Un homme qui sait dépenser des dizaine de milliers d’as pour arracher une élection, qui sait tromper son supérieur hiérarchique pour lui voler ses projets de Lois, qui sait pleurer à chaude larmes sur le corps encore tiède du Consul Flaminius alors que c’est durant sa propre harangue, inutile et haineuse, que ce dernier s’est fait assassiner par des gens prévenus qui étaient là en sachant ce qui allait se passer... Un homme qui sait tromper tout le monde avec talent, mais qui l’a trop souvent fait pour ne pas devoir finalement le payer !

Plinius Lucius !

Mais voilà trop longtemps que sa pièce est jouée !
Et son masque d’infamie finira par tomber !
Poussé par l’hubris, il se trompe quand il ose
Signer de son sceau propre cette sinistres prose
Voilà pourquoi ici, messieurs les jurés
Les mannes de nos soldats vous appellent à juger
Par vos yeux constatez de cet homme les vices
Laissez parler vos cœurs, que « La Roche » retentisse !

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CARMANOVIUS Julius
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Après avoir pris quelques minutes pour reprendre sa respiration et ramener un peu d'ordre dans sa coiffure, Julius reprend la parole, faisant taire les murmures plus ou moins discrets de l'assistance.

Préteur, j'appelle maintenant le consulaire Dobrasus Imperator, premier lecteur romain des documents qui accablent Plinius, a venir témoigner de cette terrible découverte.

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Décinus Mairus
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Le préteur attend donc le consulaire !

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DOBRASUS Romanus
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Il se présente, entrant dans le champ du tribunal, impassible.

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questeur 321 323
édile 324 326
préteur 325 329
consul 330 332 340 341 342
tribun de la plèbe 335 336 337
Pro consul victorieux 343
Gaius, escroc, le peuple aura ta peau
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CARMANOVIUS Julius
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Julius, après avoir salué son témoin, se place face aux jurés:

Messieurs les jurés, vous le connaissez déjà, mais voilà devant vous le Consulaire Dobrasus Imperator, vainqueur de la Grande Grèce, des hoplites Tarentais, et preneur des villes de Croto et Brindisi. Il sert publiquement Rome depuis plus de vingts ans, et la liste de ses magistratures est si longue que je ne vais pas les énumérer.

Puis, à nouveau face au stoïque Imperator:

Consulaire Dobrasus, pouvez vous nous raconter la manière dont vous avez découvert les lettres signée par Plinius et qui ont portés tant de bons Romains a avoir comme de légers soupçons envers l'ancien Navarque?
Par ailleurs, puisque l'accusé vous a accusé a de mutliples reprise, et à mots plus ou moins couverts, d'avoir "fabriqué" ces lettres pour lui nuire, que pensez vous de cette accusation?
Et enfin, pouvez vous nous expliquer pourquoi, après avoir naturellement envisagé le fait que ces lettres aient pu être des faux habiles fabriqués pour diviser les Romains, vous avez finalement été convaincu qu'elles n'étaient hélas que le reflet d'une terrible réalité?

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Décinus Mairus
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Juste avant que le sénateur Carmanovius pose sa première question, le préteur avait tenu à rappeler les règles temporelles concernant les témoignages :

Le Préteur doit fixer une limite de temps concernant les éventuels témoignages et les interrogatoires qui suivent, cette limite ne doit pas dépasser 1 jour de procès à partir du moment où le témoignage a lieu. (max. 3 jours Hj)

Au moment de la première question ou au moment de la première déclaration du témoin, il faudra donc compter une journée maximum. Nous avons donc une demi journée pour l'interrogatoire et une demi journée pour le contre interrogatoire.


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DOBRASUS Romanus
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Salue l'accusateur et le préteur avant de répondre aux questions.

Les Dieux me sont témoins du nombre de fois ou j'ai revécu ce moment... Brindisi a été détruite de l'intérieur, brûlé jusqu'à l'os. Même la flotte amarrée aux quais. Un bien triste spectacle, et je le dis alors que je comptais prendre la ville le plus rapidement possible, nous étions en guerre, Tarente exangue, il nous fallait son port.

Une pause

Je rappelle pour plus de clarté que Brindisi était le port de Tarente, où sa flotte, ce que j'avais appris par mes espions, était regroupée. Il nous la fallait rapidement, à tout prix, mais avec les honneurs guerriers. Le fait que des Brindisiotes préférèrent incendier la ville que la livrer, quand bien même en sabordant les navires me troubla, je dois l'avouer. Mais je fus encore plus dubitatif quand des soldats me ramenaient des documents officiels trouvés près des bâtiments administratifs. Je les consultait le soir même, après avoir appris que ces soldats ne savaient pas lire eux mêmes. J'ai eu deux lettres en ma possession à Brindisi ce soir là. Une signée de Plinius, une autre parlant de la mort du tribun Caelius, anonyme. J'ai gardé le secret, assez longtemps, le temps de confirmer mes doutes, et de trouver les autres lettres, après la chute de Tarente, dont deux de Plinius encore, proches des batiments administratifs.

Pour ce qui est de la deuxième question... Eh bien je ne suis pas surpris de cette accusation à vrai dire, elle est avant tout humaine. Nous aurions tous eu au moins cette pensée, nous l'avons d'ailleurs tous eu, mais de là à la formuler aussi caricaturalement, je dois dire que ceci ne m'a jamais touché. J'aurais fait fabriqué ces preuves. On dira ensuite que je l'ai fait pour justifier une marche sur Rome auprès de mes hommes et de mes généraux, dupant tout le Monde, alors que je n'ai même pas pu étouffer la rumeur de ma blessure... nous connaissons la suite. Ceci est viable, pourquoi pas après tout, mais ne tient pas la confrontation face aux faits, pas très longtemps.

J'en viens à la troisième question. Des faux habiles, j'y ait pensé, comme dit plus avant. Mais encore une fois le déroulement des faits m'a conforté dans ce que je pensais de l'authenticité de ces documents, et leur relecture a posteriori. L'avancée des troupes ennemies, les mercenaires de Métaponte quittant le champ de bataille avant l'assaut du légat Darus, les replis des troupes Tarentaises dans l'enceinte de leur ville, évitant d'être pris en étau entre nos flancs. Puis Rome... une action de nos 400 hommes ciblée, sur deux cibles une auberge et les marches de la curie. Et toute Rome en agitation, en quelques heures. Puis le vol de ces preuves devant chez moi, peu de temps après la rumeur de l'incendie de ma domus, peu de temps avant que des amis doivent me sortir de la ville, blessé.

Silence

Nous n'avons qu'une partie de la réalité dans ces lettres. Mais une partie infamante. En tout cas, les évènements me laissent croire que nous l'avons touchée du doigt.

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PLINIUS VICTOR
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Posté le : Jeu 23 Aoû 2007    

Plinius attend que le préteur lui donne la parole

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18 V/ 6 D
Flamine de Mars 344-345-346
Carmanovius à la Roche !
Alias Dreyfus
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