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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Equirriae
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Equirriae
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MJ Mercure
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ANNEE 361

Courses qualificatives : quartier de l'Argilète


Cette année, le retour en force des Equirria fait sensation dans l'Urbs. Depuis plusieurs années maintenant, la plèbe regrettait l'absence de cette course à la saveur si particulière. Certes, l'année dernière elles furent déjà organisées mais réservées aux légions et la plèbe s'en est sentie très frustrée.

Aujourd'hui, c'est le quartier de l'Argilète, le seul qui soit soumis aux qualifications qui est en effervescence. De nombreux cavaliers se sont inscrits pour pouvoir avoir l'honneur de représenter les couleurs du quartier à la grande course qui ne se déroulera qu'au printemps prochain.

Les inscriptions ont été agitées et finalement ce sont 11 candidats qui se présentent sur la ligne.

Chaque candidat est venu avec une foule de supporters et c'est dans une ambiance survoltée que tout le monde se presse autour de la ligne de départ. Les chevaux piaffent d'impatience et certains cavaliers se montrent assez mal à l'aise pour les retenir. Un candidat, un certain Darcus fait déjà l'admiration de tous. Perché sur un pur sang à la robe noire, il fait sensation. Les autres montures ressemblent à des vieilles carnes défraichies par rapport à son magnifique cheval et c'est avec un regard plein de dédain et de suffisance qu'il toise ses concurrents.

Les pretres de Mars présents sur place achèvent les derniers préparatifs et le départ est donné.

Dans un déluge de poussière et d'encouragement, la course qualificative est lancée. Tout de suite, Darcus prend la tête. Sa monture semble s'envoler et sans effort prendre l'ascendant sur les autres. Il est suivi par Pecrus qui pousse des grands cris afin de motiver son cheval.

C'est pourtant la ligne de départ qui attire l'attention du public. En effet, un cheval effrayé par tant de bruit et mal maîtrisé par son cavalier s'est cabré et a projeté son infortuné cavalier dans les airs. Après un vol plané très réussi celui ci est allé s'écraser contre le mur d'une insula voisine, retombant dans les jarres d'urine pour le plus grand plaisir d'une foule en délire. Un autre cheval, mal maîtrisé également a carrément fait demi tour et s'enfuit au triple galop dans le sens inverse malgré les gesticulations de son cavalier.

Ce ne sont donc plus que 9 cavaliers qui s'affrontent. La première ligne droite est maintenant presque achevée et c'est Darcus qui arrive en tête, suivi de Pecrus et de Bertrus dont le cheval paraît déjà à bout de souffle. Les spectateurs massés tout le long du parcours font entendre leurs voix et encouragent leur favoris.

Darcus sur son magnifique cheval semble parti pour l'emporter. Il a déjà une vigngtaine de mètres d'avance et sa monture ne semble pas forcer. Il semble sûr de sa victoire et en profite pour saluer son public et jeter un coup d'oeil vers ses concurrents. Le premier virage arrive, raide, étroit, une charrette basse a été placé sur le coté de la route afin d'obliger les concurrents à la contourner et à prouver leur dextérité et leur habileté.

Darcus tout sourire fouette les flancs de son cheval et semble décidé non pas à la contourner mais à sauter par dessus. Il se redresse pour qu'on le voit bien, sourit à pleine dent et lance un "hayaaaaa" pour encourager sa monture. Celle ci d'un bond puissant saute facilement l'obstacle et vire à droite dès sa réception. La manoeuvre est superbe, le cheval semble agile et leste....hélas, pour lui, Darcus le semble beaucoup moins. Le décollage est réussi, mais à l'aterrisage, le cavalier semble rebondir sur sa selle, le virage serré qui s'en suit lui est fatal, il est violemment projeté de son cheval et va s'écraser au sol dans une flaque de boue tandis que son cheval continue tranquillement avant de s'arrêter quelques mètres plus loin en hennissant.

Deux autres candidats sont éliminés après ce passage délicat et dans la seconde ligne droite de la course, il reste donc 8 candidats. Pecrus et en tête, talonné par Bertus et le troisième est un dénommé Fillus.

Les trois hommes se livrent à une vraie course de vitesse et cravachent leurs monture. La pauvre jument de Bertus qui paraissait déjà fatiguée avant le premier virage n'en peut plus...elle se laisse distancer et finalement perd sa place pour finalement s'arrêter définitivement quelques secondes plus tard.

Le second virage est passé avec brio et les candidats entament maintenant une succession de petits virages avant la ligne droite finale. Les sept candidats restants sont au coude à coude.

Pecrus est toujours en tête, harcelé par Fillus qui ne manque pas de l'insulter copieusement. Lagardus est maintenant troisième. Les virages rapides semblent poser des problèmes à deux candidats qui se télescopent et se désarçonnent mutuellement tombant dans un emmellement de bras et de jambes.

A l'entrée de la dernière ligne droite, il ne reste donc plus que cinq candidats.

Pecrus ne faiblit pas et ne ménage pas sa monture. Il a baissé la tête et semble ne faire qu'un avec sa monture....mais celle ci montre des signes de fatigue. Déjà, il a perdu quelques mètres sur ses rivaux. Fillus affiche un regard gourmand sous ses gros sourcils noirs, il fond sur Pecrus, talonné de Lagardus.

Soudain une profonde clameur jaillit....Fillus vient de rejoindre Pecrus en tête de la course, mais surtout, un autre candidat est en train de revenir sur le trio de tête. Il s'agit du jeune Siffredus. Il semble avoir mené une course intelligente ménageant sa monture pour lui permettre de donner tout ce qu'elle a sur la fin. La tactique semble payante, seconde après seconde il se rapproche de la tête de course.

Il rejoint rapidement Pecrus dont la monture semble épuisée et qui s'est fait doubler par Fillus et Lagardus. Sa remontée est impressionnante, Fillus et Lagardus tentent le tout pour le tout et cherchent à faire obstacle à la remontée de Siffredus. Ils manœuvrent leur monture de droite à gauche pour gêner Siffredus....en vain....celui ci se montre bien plus habile qu'eux et à quelques mètres de l'arrivée, sous les acclamations d'une foule en transe, il franchit premier la ligne d'arrivée.

Ses supporters sont fous de joie et hurlent son nom. L'argilète possède un nouveau champion.

Les prètres de Mars valident sa victoire et le désignent rapidement comme le représentant de l'Argilète pour les prochaines equirria. Les autres candidats sont félicités et se joignent aux festivités populaires qui clôturent l'évènement....tous sauf Darcus qui semble avoir perdu la tête suite à sa chute et se prend pour un moineau. Perché en haut d'un arbre, il gazouille en battant des bras.....

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CARNEUS Tiberius
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Passionné de chevaux et de courses hippiques, le Navarque ne manque pas d'être présent pour assister à la course de l'Argilète. Avant la course, il se promène entre les chevaux et comme beaucoup, il ne fait guère attention aux chevaux poussifs mais à la bête magnifique de Darcus...

Puis vient le départ de la course. S'il ne partage pas les débordements populaires, restant bien moins expressif, on sent dans ses yeux une véritable attention sur ce qui se passe. Face aux nombreux retournements et coups de théâtre lors de cette course, le Navarque se laisse gagner par la liesse populaire et félicite le gagnant... Il vient même chercher à lui parler par la suite...


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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
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°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°

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AQUAE FLAVIAE Viriato
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Le Censeur assiste aux courses, l'air ravi.

On remarque qu'AQUAE est accompagné d'un de ses fidèle ami...


...Omarus Sharifus

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Officier de l’Ordre de Cincinnatus

PONTIFE depuis 363

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Questeur 345-346

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Général victorieux en Etrurie 356
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CARNEUS Tiberius
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Le Navarque vient saluer le Censeur et salue par la même occasion cet Omarus...

"Vous savez, les courses, c'est ma passion..."

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MJ Mercure
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Le vainqueur de la course qualificative de l'Argilete, Roccus Siffredus se montre ravi d'avoir remporté la mise et est très surpris de voir débarquer le Navarque et le Censeur.

Encore tout auréolé de gloire et acclamé par la foule, il s'incline devant les patriciens et discutent avec eux.


(HJ/ la suite par mail si vous souhaitez développer....)

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MJ Mercure
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Rebondissement dans la préparation des Equirria 361.

Le sénateur Dobrasianus qui a acheté l'exclusivité pour le quartier de Suburre vient d'annoncer qu'il remettait celle ci gratuitement en jeu. N'importe quel citoyen de Suburre pourra ainsi participer à une course qualificative organisée par les bons soins du patricien pour tenter d'avoir l'honneur de participer à la grande course finale.

L'initiative est largement saluée par les habitants de Suburre mais le fait est qu'il va être difficile pour ces citoyens très pauvres de se procurer une monture...et quand bien même...rares sont ceux qui savent monter à cheval !!!

Qu'importe....l'effervescence est à son comble dans le quartier et de nombreux Suburriens voyant là l'opportunité de se sortir de la misère cherchent par tous les moyens à obtenir un cheval.

....déjà plusieurs éleveurs de chevaux du Latium évoquent le vol de plusieurs de leurs animaux.

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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Ven 05 Jui 2009    

Tiberius entame la conversation avec le gagnant...

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MJ Mercure
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Posté le : Sam 13 Jui 2009    

Courses qualificatives : quartier de Suburre


Comme annoncé par le citoyen Marius, son exclusivité est remise en jeu pour les equiria de cette année. Dans un grand élan de générosité, très apprécié par la plèbe, le patricien a organisé avec l'accord du clergé de Mars une course qualificative pour ce quartier.

Les participants au début ne sont pas nombreux à s'inscrire...quel habitant de Suburre pourrait en effet avoir les moyens de se procurer une monture ??? Pourtant, quelques citoyens parviennent à s'inscrire également amenant des montures plus ou moins dignes de ce nom.

Quelques généreux mécènes vont de plus dépenser pas mal d'argent pour équiper les volontaires, le citoyen Marius bien sur, mais on parle également du prétorien Aetius.....le jour J c'est une quarantaine de candidats qui se pressent sur la ligne de départ.

Si quelques uns possèdent de superbes montures pleine de fougue et de vigueur, d'autres ne craignent pas de s'aligner avec des chevaux rachitiques que même le boucher refuserait ! Et que dire de ce plébéien juché sur un âne....

La course est donnée et c'est sur trois tours du quartier que les candidats vont devoir se départager. Sous les acclamations d'une foule en délire et dans un nuage de poussière grasse et collante, les cavaliers déchaînent leurs montures et donnent le maximum.

Dès le premier tour, un petit groupe s'est nettement détaché du lot et fonce à bride abattue vers le second tour. Déjà une demi douzaine de candidats est hors jeu. L'un d'entre eux s'est fait éjecter, un autre n'a pas su tourner et sa monture prise de folie le promène à travers toute la ville....un troisième a vu sa monture s'écrouler raide morte alors qu'il terminait la première ligne droite.

Au second tour, quelques nouveaux abandons, en tête le petit groupe mène toujours la danse. Rien n'est épargné, coups de pieds, coups de cravache, insultes....tout est bon pour passer en tête sous les acclamations d'une foule qui en redemande.

Le troisième et dernier tour s'achève après une course riche en rebondissement et voit finalement la victoire d'un jeune cavalier appelé Charalus et de sa monture un bel étalon à la robe palomino. Il a fait forte impression et est longuement fété par la population du quartier pendant que tranquillement et dans l'ignorance la plus totale, le candidat à l'âne franchit la ligne d'arrivée...

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DARUS BASSUS Brutus
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Posté le : Lun 22 Jui 2009    

Retardé par les courses qualificatives de l'Argilete et de Subure, longtemps reporté par les présages néfastes, le grand jour est enfin arrivé. La foule commence à se rassembler sur le Champ de Mars ou se tiendront le départ et l'arrivée de la course. Sous l'œil des vigiles et des prêtres de Mars des espaces sont dégagés autour des autels et le long de la "piste" qu'emprunteront les coureurs.

Lorsque tout est en place le flamine Darus prend place sur une estrade temporaire pour s'adresser au peuple.


Quirites !

Vous allez assister au renouveau des Equirria, une fête traditionnelle malheureusement abandonnée depuis plus d'un lustre. Ces courses, grandes célébrations de Mars, reviendront désormais en force !
Cet oubli dont elles ont été victimes n'est hélas pas une exception. De nos jours des flamines sont contestés, quand ils ne se montrent pas indignes de leur charge. Il est loin le temps de nos ancêtres où la religion et ses serviteurs étaient dans tous les cœurs.

Il suffit de constater que le désir de voir toutes nos provinces garnies d'autels à nos dieux exprimé par l'ex-pontife Laudanum n'est toujours pas comblé trente-cinq ans plus tard, alors que certains veulent nous faire rêver avec des cirques.

La religion est pourtant une force de Rome, est le la garante de la paix divine qui garantit l'avenir de notre cité. Peu de gens ici sont assez vieux pour se souvenir de la reconsécration du Pomerium et des troubles qui l'avaient précédés. L'abandon de la religion au profit de considérations matérielles ou populistes pose le danger d'une nouvelle colère des dieux.

La religion est aussi le lien entre l'homme Romain et les dieux. Sans temple, sans autel ou sans prêtre, comment attirer la bienveillance de Junon et Aphrodite sur un mariage ? Comment sacrifier à Neptune ou Mercure pour un voyage sûr ? Comment appeler les faveurs de Jupiter sur notre cité et de Mars sur nos armées ? Comment les faibles et les puissants pourraient-ils implorer les dieux de leur venir en aide ?

Heureusement tous n'ont pas oublié les nécessités de la religion. Devant vous aujourd'hui des cavaliers qui sont honoreront Mars par leurs efforts acharnés pour la victoire. Devant vous des mécènes qui ont fait don de leurs biens pour offrir au dieu de la guerre une fête à sa mesure. Des Romains qui ont permis par leur piété et leur générosité la constitution d'un trésor de Mars qui nous permettra à partir de cette année de financer plusieurs autels dans quelques unes des onze de nos provinces qui ne disposent d'aucun lieu de culte à Mars.

Cavaliers !

A présent il est temps pour vous de préparer vos montures. Trois tours de course permettront à Mars de désigner celui qui parmi vous fera preuve de plus de bravoure, d'ardeur et de compétence que les autres, celui d'entre vous qui est digne de recevoir ses faveurs dans la victoire.

Elancez-vous, rivalisez de courage et de vitesse pour revenir ici-même en vainqueur. Honorez Mars par cette course effrénée !

Sur ces mots le flamine donne le signal du départ.

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Brutus Darus, dit le grassouillet.
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DARUS BASSUS Brutus
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Premier tour
Dès le départ les stratégies s'affirment : un tiers des candidats décident de prendre un départ en trombe pour profiter de la traversée de la ville, où les dépassement sont plus difficiles, un autre choisit de constituer un peloton plus lent afin d'économiser leurs montures, les autres se lancent à une allure moyenne, en profitant pour se séparer des principaux groupes et entamer la course sans avoir à jouer des coudes.

La première difficulté du parcours n'est pas la moindre : la porte Collina se dessine déjà et ne permettra pas à tous de passer de front. Dans le groupe de tête on cravache pour ne pas perdre dès les murs l'avantage gagné au départ. Paprix, le cavalier gaulois engagé par le pontife, finit par se dégonfler et accepte de prendre la cinquième place. L'absence de son patron ne le pousse sans doute pas à la prise de risque. Charalus quant à lui n'a pas envie de lâcher l'affaire, sans doute plein d'orgueil après sa victoire aux qualifications, bien qu'il soit bloqué sur le côté de la piste par ses concurrents. Au final c'est son étalon qui prend la décision, pour ne pas rentrer dans le mur il freine et se cabre, affolé, envoyant son cavalier à terre avant de prendre la fuite derrière le reste du "troupeau" qui file vers Subure. Le pauvre Charalus se relève et tente de poursuivre sa monture, sans grand espoir. Il est contraint à l'abandon sous les huées de ses voisins.

Le cavalier de l'Aventin fait en revanche une bonne affaire : alors que la plupart des participants ralentissent à l'entrée dans Rome il profite du court passage par Subure et ses grandes avenues dégagées pour prendre trois places. Places qu'il ne tarde pas à reperdre dans la foulée, lui aussi a fait preuve de plus d'enthousiasme que de contrôle et le temps de remettre sa monture dans le droit chemin il est avant-dernier devant Sénaze, le conducteur de char d'origine orientale du flamine qui l'a cette fois engagé à cheval, sans grande réussite pour le moment.

Loin devant le préteur Vanstenus et Balterus, représentant du Quirinal, font course commune au lieu de se gêner. Et ça marche ! Ils rejoignent puis dépassent leurs homologues du Capitole et du Vélabre qui se tirent la bourre, se doublant l'un l'autre à plusieurs reprises entre le forum et la porte Collina.

L'édile Barrezus et le cavalier numide du censeur, Pape Dioufus, ne font pas autant de spectacle mais n'en progressent pas moins.

La longue courbe dégagée allant de la porte au champ de Mars est l'occasion pour tous de donner le meilleur de leur monture. Sans manœuvres les occasions de faire la différence sont moindres et le classement reste stable, à part pour Scavus Quintus, le cavalier du prétorien Aetius, qui se résigne à récupérer la cuiller de bois pour gérer l'effort de son cheval.

Au premier passage sur la ligne le classement est le suivant :
Porte Capène
Esquilin
Viminal
Quirinal
Capitole
Argilète
Vélabre
Trastévère
Palatin
Murcia
Porte Latine
Caelius

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DARUS BASSUS Brutus
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Deuxième tour
Le préteur Vanstenus profite de son passage devant les tribunes pour s'offrir la deuxième place sous les applaudissements des habitants du Viminal. Il aura fort à faire pour rattraper le consulaire Orlenus qui fait la course seul en tête depuis le départ.

Il n'en profitera pas longtemps : une fois dans Rome il est repris par son concurrent. Alors qu'il s'en débarrasse une nouvelle fois Balterus profite de la bagarre pour les surprendre et s'emparer lui-même de la place tant convoitée. Coureur redoutable et expérimenté que ce Balterus, représentant de Rome aux jeux olympiques ou il a décroché la deuxième place de l'épreuve hippique.

L'édile Barrezus poursuit sa remontée et se classe bientôt quatrième avant de passer à l'attaque de Paprix. Lui qu'on attendait comme figurant suite à ses blessures à visiblement eu le temps de récupérer avec les retards pris par les Equirria.

Emmenés par Sénaze qui a finalement pris le meilleur sur Homerius, l'Aesiote qui court pour le quartier de Murcia, le peloton des retardataires reprend du poil de la bête, gagnant trois places aux dépends de l'Argilète, de l'Aventin et du Vélabre.

En parlant du Vélabre son représentant, le Tarentais Tombstonos sponsorisé par le sénateur Dobrasus, est en totale perte de vitesse. Lui qui était il y a un tour aux portes du podium est maintenant bon dernier. Il a beau essayer de se relancer dans le contournement du Palatin par Murcia en voyant Pavus à quelques longueurs devant lui c'est peine perdue, son cheval se met à boiter, il n'ira pas plus loin.

Dioufus semble lui aussi payer le prix de sa stratégie. Après sa remontée il doit ralentir le rythme et y perd tous ses gains, c'est la même histoire pour Sénaze qui est lâché par Homerius et Scavus. Sans doute auraient-ils mieux fait de parier sur une course plus régulière comme leur collègue de l'Aventin. Pavus, l'homme du sénateur Atilius, les dépasse en effet tous les deux et se relance dans la course en ajoutant Paprix à son tableau de chasse.

En tête l'édile Barrezus chasse le préteur Vanstenus du podium, imité par l'ancien tribun Detritus qui le talonne sans toutefois pouvoir le rattraper. Le pauvre Vantenus en perd visiblement son ardeur et il cède devant Homerius et Scavus, deux hommes qui reviennent de loin, puis devant les représentants de l'Aventin et de l'Argilète. Seul Paprix échoue à le dépasser.

A la sortie de Rome le coureur du prétorien Aetius profite de sa retenue du dernier tour au même endroit pour abandonner celui de l'édile Justus à son sort et filer à la poursuite des hommes de tête.

Le deuxième tour s'achève et il ne reste déjà plus que douze cavaliers en lice... On commence à parier sur le nombre de ceux qui iront jusqu'à la fin. Le classement est le suivant :
Porte Capène
Quirinal
Caelius
Murcia
Trastévère
Capitole
Aventin
Argilète
Viminal
Porte Latine et Esquilin sont trop proches pour être départagés
Palatin

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DARUS BASSUS Brutus
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Troisième et dernier tour
Le peloton de tête connaît renversement sur renversement dans ce début de troisième tour. Le préteur Vanstenus reprend ses esprits et plusieurs places. C'est l'inverse pour le consulaire Orlenus qui perd sa première place qu'on lui croyait pourtant acquise.

La bataille pour la septième place fait rage entre le Trastévère et l'Argilète. Le coursier de Siffredus manque du souffle nécessaire pour l'emporter sur Barrezus mais il fait preuve de roublardise en tentant de le contraindre à répéter la malheureuse manœuvre de Charalus en le poussant sur l'extérieur. Les deux chevaux se rentrent violemment l'un dans l'autre et celui de l'édile qui se déporte et ralentit. Il semble un instant qu'il se laisse dépasser pour ne pas foncer dans le mur mais loin de remettre les gaz il s'arrête en se tenant la jambe. Le choc a réveillé sa blessure, il n'est plus en état de continuer.

Sénaze repasse à l'offensive et ne fait qu'une bouchée d'un Pavus en perte de vitesse mais il est arrêté par un Detritus qui court en habitué de l'épreuve. Du forum au Viminal il zigzague tant qu'il peut pour empêcher l'oriental de doubler, avec plus ou moins de succès. Les attaques répétées fatiguent malheureusement les deux montures qui commencent à perdre de vitesse.

C'est l'occasion qu'attendent Paprix de l'Esquilin et Dioufus du Palatin, longtemps relégués en fin de classement pour se lancer. Eux non plus n'ont plus beaucoup de réserves mais c'est le moment où jamais de les utiliser.

On voit que c'est la fin de course : Siffredius et Homerius se lancent à leur tour à l'assaut mais ils échouent face à un consulaire fermement décidé à ne pas laisser la porte Capène sombrer plus loin que la quatrième place après plus de deux tours de course en tête.

En tête rien n'est fait, le préteur Vanstenus doit défendre la première place qu'il a réussi à reprendre dans Murcia après une remontée époustouflante. Hélas pour lui son cheval a souffert des efforts fournis depuis le dernier passage sur le champ de Mars alors que ceux de Balterus et Scavus ont fait une course mesurée. Ce dernier en particulier, Eclipsus, est trop rapide pour être contenu.

La porte Collina est franchie pour la troisième fois, donnant le signal du sprint final. Pavus tente une dernière attaque sur Sénaze et Detritus, sans succès. Pour les autres ce finish tourne à la réunion d'asthmatique, seul Dioufus parvient à avoir Paprix à l'usure, et encore doit-il pousser son cheval dans ses derniers retranchements.

Eclipsus est le seul à pouvoir maintenir le rythme jusqu'au bout. Poussé par les cris de son cavalier excité par la gloire qui lui tend les bras il laisse sur place les destriers de Balterus et du préteur, tel Pégase. La foule fait un triomphe à ce duo qui a donné le maximum même une fois la victoire sûre.

Les autres concurrents arrivent et le classement final est établi :
Caelius
Quirinal
Viminal
Porte Capène
Argilete
Murcia
Palatin
Esquilin
Capitole
Porte Latine
Aventin

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AETIUS Flavius Martialis
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Posté le : Dim 28 Jui 2009    

Alors qu'on avait pu voir le prétorien commencer à doute pendant le premier tour, celui ci est vite rassurer au début du second et explose littéralement de joie à la fin de la course. Aussitôt il s'élance de sa place et cours vers son duo gagnant pour les féliciter.

Gloire à Mars ! Gloire au Caelius ! Gloire à toi, Scavus ! Gloire à toi, Eclipsus !

J'avoue avoir douté à la fin du premier tour mais je ne m'était pas trompé sur toi, ni sur Eclipsus d'ailleurs.

A l'intention du cavalier seul

Scavus, il serait dommage de séparer un si beau duo. La gloire te tend aujourd'hui les bras et moi je t'offre une place à mon service. Mais réjouit toi pour l'heure. Nous reparlerons de cela après la fête.

Aux personnes alentours, le prétorien reprend de plus belle, omettant sa propre participation.

Gloire à Mars ! Gloire au Caelius ! Gloire à Scavus ! Gloire à Eclipsus !
Gloire à Mars ! Gloire au Caelius ! Gloire à Scavus ! Gloire à Eclipsus !

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Flavius AETIUS Martialis , né en 319, au sénat depuis 350,
Questeur en 353
Edile en 354-355
Préteur en 360
Consul en 369

Même les bêtes sauvages qui vivent en Italie ont chacun une tanière, un gîte, un refuge, tandis que ceux qui combattent et meurent pour l'Italie n'ont que l'air et la lumière, et rien d'autre; sans maison, sans résidence, ils errent avec leurs enfants et leurs femmes.
Tibérius Gracchus
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VANSTENUS Julius
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C'est un préteur couvert de poussière et crotté qui descend de son cheval. Il sent la sueur dégouliner dans son dos, tout comme son visage perlé de gouttes.

Le cheval, Perousia, a fait une superbe course. Les entraînements ont été profitables. Dommage que la course ait duré quelques centaines de pas de trop, sinon Perousia tenait le bon bout.

Le préteur satisfait carresse l'encourlure du cheval, dont le souffle est saccadé par la fatigue.

Roideprus, l'intendant, surgit avec une couverture à placer sur le dos du cheval, pour ne pas qu'il se refroidisse.

Le préteur psalmodie une petite prière pour remercier Mars de lui avoir permis de faire une belle course.

Il donne instruction à Roideprus pour que l'on prenne soin du cheval et qu'on le ramène aux écuries et qu'on le panse sur le champ.

Il fait une signe de remerciement et de salut vers ses partisans venus l'acclamer et, plus particulièrement, envers les habitants du Viminal.

Le préteur se dirige alors vers le cavalier vainqueur, Scavus, qui est acclamé par le prétorien Aetius.


Félicitations Scavus.
Tu as fait une très belle course. Je dois reconnaître que ta stratégie a été payante.

Se tournant vers le prétorien.

Félicitation prétorien Aetius pour ton poulain. Il a très bien couru. Toi et ton quartier pouvez en être fier.

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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ORLENUS Arturus
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Felicite le cavalier ayant remporté la victoire puis va prier Mars

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Officier de l’Ordre de Cincinnatus

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