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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport 364 sur les violences dans Rome
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Rapport 364 sur les violences dans Rome
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DETRITUS Tullius
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Posté le : Dim 22 Nov 2009    

RAPPORT SUR LA CRIMINALITE AU SEIN DE L’URBS

Introduction :

Rome à toujours été en proie au vol et aux agressions en tout genre depuis des années, depuis même ses débuts, mais tout récemment un nouveau stade à été atteint dans ce qui convient d’appeler une détérioration chronique de la justice, de l’autorité et du respect envers la République des citoyens peuplant le Latium.

1) Des quartiers inégaux

Le premier constat lorsque l’on reprend les rapports des vigiles et les témoignages de citoyens dans les diverses enquêtes et affaires ayant eu lieu ces dernières années est que les quartiers de Subure et d’ Argilete arrivent en tête des violences urbaines ces dix dernières années.

Historiquement ces quartiers ont accueillis des malfrats financés par des factions dont nous n’avons plus connaissance aujourd’hui. Le vol est devenu monnaie courante, entrainant avec le temps les citoyens les plus aisés à fuir ces quartiers, apeurés par les violences balbutiantes.

Ces départ ont créés un cercle vicieux. Aujourd’hui les populations de ces quartiers sont de plus en plus pauvres et par conséquents de plus en plus agressives vis-à-vis des personnes plus favorisés qu’elles par les dieux. Au vol s’est ajouté les violences, les meurtres, la mendicité …

Ces quartiers sont également les réservoirs principaux aux épidémies qui frappent Rome, la crasse et la maladie s’entassent, rongeant patiemment les habitants du quartier, avant de faire bien d’autres victimes dans les quartiers voisins.

Une étude sur les eaux de la cités indiquent que les bassins alimentés par l’Aqueduc CESAR et GAIUS subissent des pollutions régulières, causant la maladie, voire la mort de nombreux citoyens.

2) Une extension au reste de la cité

A) La classe marchande directement touchée

Aujourd’hui les vigiles de Rome, estiment à une centaine, les vols tous les jours sur les marchés. Lorsque nous parlons de vols, il ne s’agit pas de la petite pomme que l’enfant chipe en passant le matin près du marchand de fruits et légumes, mais bien du vol massif, organisé, entrainant bien souvent la fermeture de la boutique pour la journée entière !

Ces vols accompagnés de temps à autres de destructions gratuites contribuent à faire fuir les marchants les plus respectables de certains marchés mal fréquentés, entrainant une raréfaction de certains produits dans les quartiers les plus touchés.

Sur ce point les vigiles sont formels, nous assistons à un crime organisé, dont les leaders sont des hommes publics et populaires, comme par exemple le citoyen Rupitus. Tant et si bien, que nos vigiles sont relativement incapable de réagir à temps et surtout de donner une suite à ces affaires … près de 90% de ces vols restent impunis, incitant les malfaiteurs à poursuivre leurs œuvres.

Sur les 10% restant, le faible intérêts des Preteurs successif et les pressions de certaines factions de l’OE cherchant à défendre leurs clients ou même pire, à couler celui d’un adversaire, font que la majorité des suspects se retrouve relâchés contre une misérable amende ou des excuses au propriétaire de la boutique. Ces mêmes propriétaires à qui l’ont interdit de faire justice soit même, sous peine de risquer une fermeture de leur activité !

B) Une vie nocturne dérangeante

Souvent passée sous silence l’agitation nocturne n’est pas saine pour le développement de la cité, pour ne citer que lui, le quartiers du Quirinal est connu pour ses auberges bruyantes, pleines de fille de joie, d’ivrognes en tout genre et d’affranchis ! Ces établissements entretiennent la racaille, font fuir les citoyens les plus aisés en quête de calme et transforme les braves Pater Familias en barbare prompt à taper sur leurs enfants et leurs femmes.

Interrogé par la Préture, les patrons de ses établissements que l’on pourrait considérer comme les premiers responsables, font un bilan attristant de leurs activités. Souvent à l’origine propriétaires d’une petite auberge respectable, ils ont du s’adapter et proposer de quoi satisfaire une clientèle issus de la basse plèbe sous peine de devoir fermer et se retrouver à leur tour dans le dangereux sillage de la pauvreté !

C) Un manque d’entretien qui coute cher

L’appauvrissement de la population, n’entraine pas seulement des violences, il est aussi cause de mortalité plus élevé.

Un rapport alarmant, des vigiles du feu, fait état de bâtisse en bois mal entretenues dans lesquels du feu est fait à même le sol en hiver pour en réchauffer les habitants. La surpopulations transforme rapidement le moindre incident, en une catastrophe de grande ampleur ! Un incendie dans le quartier du Viminal pourrait rapidement couter la vie à des milliers de personnes, y compris à celles qui prennent soin d’entretenir correctement leurs villas !

Est il également besoin de rappeler l’affaire des Insulae effondrée ? Les murs qui se fissurent sont légion dans Rome, mais surtout là ou les citoyens n’ont pas les moyens d’entretenir leur lieu de vie ! Chaque année la République dépense plus de 20 millions d’as pour répondre à l’urgence, tout cela pourrait sans doute être évité si ces bâtisses étaient rasées et reconstruites … que ferons nous le jour ou un fils de citoyens respectables sera enseveli, parce qu’un citoyen de la basse plèbe n’aura pas payés de maçon depuis des années ?

D) Une autorité qui s’effrite

Un point important doit être retenu en ce qui concerne la vision de la justice pour le peuple de Rome, pour beaucoup elle est inefficace, pour d’autre elle n’est pas une menace … au milieu les fonctionnaires, les sénateurs et même les magistrats se trouvent de moins en moins respectés !

L’injure contre des vigiles en patrouille est monnaie courante, tout comme peut l’être le refus de payer son tributum lorsque les fonctionnaires de la Questure se présentent à la porte ou encore celui d‘obtempérer à un fonctionnaire Censorial ! Pire encore, des cas de violences, certes isolés, mais de plus en plus courant, à l’encontre d’une citoyen représentant la République ont été relevés !

Le quartier de Murcia semble expert en la matière, l’année dernière un sénateur s’est fait rançonner, trois vigiles tabassés lors d’une ronde nocturne et les injures contre des fonctionnaires et des personnalités publiques se comptent par dizaines !

Récemment un nouveau phénomène à fait son apparition, celui de la dégradation volontaire des villas de sénateurs Patriciens Réputés.

E) Le meurtre

Le meurtre mérite à lui seul un paragraphe, puisque 90% de meurtres commis dans l’enceinte de Rome sont le fait de citoyens issus de la basse Plèbe. Parfois soudoyés par de riches Equites ou des citoyens célèbres. Ils sont un moyen pour ces derniers de maintenir leur position influente.

Mais avec le temps, les meurtres gratuits, souvent suite à une bagarre ou un vol ont pris de l’importance, tuer ne fait plus peur ! Sur les cinq dernières années, seulement 37% des affaires de meurtres ont été élucidés et punies … on est bien loin du compte, car sous la menace beaucoup de témoin n’osent parler ou sont tout simplement de mèche avec les assassins.

A ce titre, l’entretien d’un sentiment d’unité de la basse Plèbe par certains est catastrophique pour les services de l’ordre. Depuis plusieurs années, nos vigiles constatent qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir de vrais aveux, lorsque l’affaire concerne le meurtre ou l’agression (dans le meilleurs des cas) d’une personne issue de la population Optimo Jure.

Des hommes comme le sénateur Rogus, le sénateur Darus ou le sénateur Caius Jullii sont responsables de cette situation, en incitant la Plèbe à sans cesse accuser le Patriarcat et l’autorité Romaine que représente la Curie.

Devons nous rappeler les tragiques évenements du passés, lorsqu’une plèbe en furie à pris d’assaut la Curie ? Ou encore les réguliers débordements qui ont lieux près de la villa de ces hommes, lorsqu’ils distribuent de l’or ouvertement, débordements qui se soldent souvent par des bousculades mortelles et pas seulement pour la basse Plèbe mais aussi pour les honnêtes citoyens présent sur les lieux par hasard.

3) Recommandation de la Préture

Face à ce constat alarmant, la Préture recommande deux types de mesures :

La première relevant directement des Preteurs doit être le renforcement de la justice pour tous. Les Preteurs successifs doivent se responsabiliser et multiplier les opérations contre la violence quotidienne en partenariat avec les Ediles.

La Justice doit être rendue au plus vite pour éviter l’encombrement des prisons (réservés pour les affaires avec fortes renommées) et avec fermeté pour décourager le crime et toute récidive des jugés. Les Preteurs doivent user de la force si cela est nécessaire et ne pas hésiter à faire des exemples en public.

Ils faut également d’avantage collaborer avec les anciens magistrats, afin de ne pas perdre d’informations vitales dans la lutte contre le crime. Les personnalités proches du peuple doivent également être surveillées avec attention et rappelée à l’ordre par le sénat et les Preteurs lorsqu’elles incitent à la haine contre le Patriarcat, les institutions de Rome ou même pire les Divinités Romaines !

La seconde mesure doit venir du Sénat et concerner l’autorisation de résider à l’intérieur de l’enceinte de la suprême Rome ! Les quartiers de Suburre et de l’Argilete doivent être rasés et reconstruit et la République doit promulguer une loi interdisant aux citoyens mino jure de résider dans Rome intra muros.

Ces mesures devraient permettre de retrouver d’ici cinq années une Rome belle et sûre, permettant le développement d’une citoyenneté saine et prospère nécessaire pour administrer correctement une République grandissante au fil des ans.

Dans le même temps, les populations mino jure, expulsées de Rome devront être relogées dans les faubourg de la ville, à l’intérieur de villa propre et en bon état, à la charge de la République ! Cette population pourra néanmoins être présente dans les murs de la ville en journée, afin de travailler pour leurs patrons selon des modalités à définir.

Rome et le Sénat doit prendre conscience, que les années passées ont négligées l’importance de la fermeté et de la gestion des citoyens les plus pauvres et que cette négligence est aujourd’hui la cause de bien des maux qui n’ont pas lieu d’être dans un peuple aussi civilisé que le notre.

Detritus Tullius, Preteur pour l’année 364

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