| Rome n'est pas à vendre ! |
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DARUS BASSUS Brutus
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Inscrit le : Jeu 05 Mar 2009
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 Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Rameuté par l'échauffement du débat, le gros Darus arrive bien en retard. Ne pouvant rejoindre les rostres du fait de la foule il ne se joint à aucun des camps et se contente de jauger les intervenants d'un regard sévère.
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Brutus Darus, dit le grassouillet.
Fils-à-papa 323-357
Sénateur depuis 358
Tribun 359-361-362-365
Flamine de Mars de 359 à 362
Tavernier 362-363 |
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ORLENUS Arturus
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Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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semble noter un autre nom pour une sanction
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Officier de l’Ordre de Cincinnatus
Censeur 363-364-365-366-367- 368-371-372
Consul 358-359-360-362-369-370
Preteur 353-376
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PLINIUS VICTOR Le jeune
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Inscrit le : Jeu 19 Juil 2007
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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un Valerius Publicola
lui répond Plinius qui était près de lui
Consul Poussinus,
des slogans ne font pas une politique.
Tu appuis ton argumentation sur des chimères.
Genoa !
montre un citoyen
Tu sais de quoi il s'agit, toi, Genoa ?
Je vais te le dire: Genoa, c'est un trou perdu dont on voudrait nous faire croire que c'est un port, dans une région de barbares à peine civilisée.
Genoa !
Quant au préteur Justus !
Ecoutez-le : Massalia est la nouvelle prédatrice de l'ouest méditerranéen, étendant ses tentacules avides sur tous les territoires où elle pose son regard.
désigne un autre citoyen
Toi qui as voyagé, quirite, qui es au moins sorti une fois de Rome, as tu été à ce point aveugle que tu n'as pas vu que la seule nation prédatrice dans cette partie du monde est Carthage, dont les fils sont en Ibérie, en Corse, en Sardaigne, en Sicile, une nation capable d'imposer des blocus maritime.
Il est beau le candidat au consulat ! Il connait aussi peu sa géopolitique que les lois.
J'ose espérer que tu ne voudra pas de lui comme consul, ou alors, comme le dit si bien le jeune sénateur Valerius Publicola qui vient de parler, tu serai tombé bien bas.
Consul Poussinus, la haine t'habite et en tout raisonnement, la haine n'est pas bonne conseillère. C'est toi qui hait Massalia, et Massalia a perdu aujourd'hui sa confiance en Rome à cause d'hommes comme toi.
Je suis très déçu par toi, consul Poussinus.
Cet homme, j'ai grandi avec lui. Nous étions liés comme des frères. Cependant, cet homme n'a eu de cesse de se fourvoyer. Il a d'abord trahi ses idéaux, puis la parole donnée. Tu évoques la catastrophe qui a coûté la perte de notre flotte sous le navarcat de mon père: un raz de marée d'une ampleur jamais connu auparavant. Procédé bien bas pour tenter de me discréditer. Veux-tu que je rapporte à ton sujet des faits réels, montrant ta soif d'argent ?
Cet homme ne connait pas le mot Fides, citoyens!
Cet homme avait engagé sa foi pour épouser ma soeur aînée. Déjà nous préparions le banquet nuptiale, déjà nous répétion les chants d'hyménée. Arrive alors le sénateur Campanae, un homme très riche. Pour épouser la fille de cet homme, le consul Poussinus a laissé ma soeur devant l'autel, pour des as sonnants et trébuchants.
Voilà la vraie nature de cet homme. Trahir une femme qui lui était aussi proche que sa soeur, trahir une gens amie pour quelques as.
Veux-tu que je sois perfide à mon tour, consul Poussinus, et que je mette en rapport ton immense fortune avec ta punicophilie? Il est facile de suggérer que l'une pourrait être liée à l'autre !
Mais je me méfie, tu as ramené quelques gros bras , le préteur Justus également, pour bien "marteler" tes arguments. Moi je suis venu avec la seule Vérité, dont j'estime qu'elle est largement suffisante.
Pour finir, jeune sénateur Caietus Aietus, cette nouvelle génération dont tu te réclames est-telle de celle qui manque de respect à ses pairs et ses aînés. Tâche, lorsque tu t'adresses à chacun, de rappeler son titre et sa fonction, dan sle respect du mos majorum
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Historien de la République
349 350
Navarque 350-358
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Edile 362 |
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MARCELLUS Marcus claudius
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Inscrit le : Lun 15 Oct 2007
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Tout cela à maintenant dépasser le stade de la raison. Le peuple romain trachera, ce n'est pas une mauvaise chose que le peuple puisse se prononcer sur le traité après tout les controverses, toutes les passions, c'est son droit. Le Consul à suivi une procédure légale, n'en déplaise ou non à quiquonque. C'est le droit de d'autres de faire la promotion de la position qu'ils recommendent. Mais Rome n'a certainement pas engager sa parole à "perpétuité" dans une alliance avec Massalia ou avec quiquonque. Cela serait la pire des tyrranie. L'honneur c'est la parole librement donné et renouvellé.
Si l'on est si convaincu du traité envers Massalia, pourquoi ne pas présenter les arguments concret en sa faveur, plutot que d'accuser de méfaits exagérés ces opposants? Ou menacer, humilier, publiquement un Consul fait-il partie d'une démonstration? N'y a t'il pas quelques arguments vraiment étoffé?
C'est possible et normal qu'après 50 ans qu'on doive redemander la confiance des comices envers un traité ou le Sénat est incapable d'une position commune. Est si déraissonable qu'il faut crier à la trahison jusqu'à s'arracher les poumons? Pourquoi ces semis-calmonies si l'on croit que c'est une mauvaise décision "géopolitique".
C'est dommage qu'on en soit arrivé là sans un dialogue plus juste entre tout les parties. Voila ou est le vrai déshonneur par contre. Voila mon regret Consulaire Fugitivus. Par contre le Consul n'a jamais caché ces intentions depuis longtemps, il a accepter de jouer sa réputation, et les partisans de l'alliance avec Massalia ont eu un certain temps pour promouvoir des arguments, des relations, ou regrouper des appuis, sans qu'obstacle leur soit fait. Et devant le peuple il reste encore du temps même...
À la lumière du dernier rapport de l'ambassadeur romain, je constate que la position de Rome à Massalia n'a qu'un appui très limité, que Massalia s'engage dans ses propres projets, ce qui est leur droit de plus, et qu'ils n'attendent visiblement rien de Rome. Peut-être après quelques entreprises à eux reviendront-ils vers nous. Pour le moment tout cela ne rapporte rien au peuple de s'engager dans une alliance ou l'autre partie semble indifférente et occupés à un programme d'extension...
Voila ce qui prouve que tout traité doit avoir une limite dans le temps, afin de nous garder une manoeuvre pour revoir notre position dans un climat de calme, de sérieux et de confiance, plutot qu'en arrivé aux extrémités ou toute les tensions, rancunes présentes et passés se jettent dans une mélée ou chacun tire comme il peut, sous le feu d'accusations absurdes. L'intéret de Rome est surtout dans la préservation de la paix civile peu importe l'issus choisie par le peuple.
Va t'on entrainer tout ces pauvres gens dans des enjeux qu'ils comprennent à motiée, pour des villes et peuples lointains et l'impasse d'un Sénat divisé jusqu'à la toute fin, qui vient, comble, poursuivre ses débats dans la rue? Peut-être le spectable est-il vraiment bon?
Et qu'effectivement comme l'a dit le Sénateur Publicola, que la corruption et l'indécence à Rome soit dénoncé. Mais le Sénat ne peut gouverner et réformer les hommes, c'est aux hommes de choisir les modèles qu'ils veulent suivre. Et suivre la religion, les valeurs du Mos Mairom les traditions et ses ainés est une voie juste et noble, et surtout d'éviter les passions folles qui n'ont rien de Patricien. S'exprimer rudement, sévèrement, en mâchant bien, oui ca va... mais plus loin, craignons la démagogie, Paters.
Quant à cette affaire nébuleuse de client, je suis perplexe que l'on tente de méler le peuple, et de faire un scandale publique à ce qui devrait être des affaires strictement privées. La démonstration de morale à certes une certaine valeure éducative mais peut-on me dire quesque toute cette foule a à voir dans cette affaire navrante ? Un peu de bon sens, à la limite que l'on demande une médiation, ou c'est un nouvelle mode que de proférer des menaces de mort et des vendettas sur les rostres?
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Patricien Gens Claudii
marcellus_mc@yahoo.fr
Consul en exercice |
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ORLENUS Arturus
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Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Laissant ses gardes du corps devant les rostres et venant se placer entre Fugitivus et Poussinus.
D'une voix forte et claire apres avoir demandé le calme et avoir eu un calme tout relatif
Un debat, ce debat.
Pour un sujet important, POUR ou CONTRE l'abrogation du traité Massiliote.
Au vue de l'importance du sujet, debattons en bonne intellignece.
Reagardant tour à tour Fugitivus et Poussinus
Certes, il y a des arguments qui existent des deux cotés.
Les deux positions sont comprehensibles et la mienne n'est pas un secret, je suis pour que le traité soit rompu, mais je ne suis pas monté la devant toi Rome pour le crier et te convaincre.
Je suis venu car nous venions à l'origine ici pour t'expliquer, te montrer les avantages et les inconvenients des deux positions à toi ROME
pour que toi aussi tu puisses voter en bonne intelligence
pour ce que tu juges etre le mieux pour toi, pour ton avenir.
Regardant le ciel puis la foule
Puissent, les DIEUX toujours veiller sur NOUS!!
Prend un air depité, un air grave
Mais, prenant une pause
HONNETEMENT, Quel exemple!!!
Quelle image donnons nous à nous battre commes des enfants !!
Les attaques personnelles; les insultes n'ont rien à faire ICI
Que penserons nos voisins quand ils auront euent vent de Ceci?
Que pensez vous de Ceci? Que penserons vos enfants de Ceci?
Et plus important:
Comment les dieux perçoivent ceci?
Regardant les senateurs presents
NOUS! nous devons montrer l'exemple!
Alors, surveillez vos paroles !
Vous peuples de Rome, n'entrez pas dans le jeu d'agitateurs qui prennent plaisir à profiter de chaque excuse de chaque debat pour creer des troubles.
Montrez que vous vallez mieux. faisant un geste montrant l'ensemble de la foule
Gardez votre avis , votre opinions, vos positions un peu plus fort mais aussi votre calme!
Vous, vous meritez mieux que ça,
mieux que la violence!
Ainsi que LA Res publica et nos Dieux
montrant un homme dans la foule ne le penses tu pas ?
et toi ? et toi ? puis d'autre et enfin l'ensemble de la foule
Ne le pensez vous pas ?
puis reprennant , une voix posé et plus calme
Alors, que le debat reprenne. Que chacun exprime son point de vue dans le calme et le respect de nos valeurs, de nos magistrats, de la Republique et de vous peuple et ame de Rome.
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Officier de l’Ordre de Cincinnatus
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PLINIUS VICTOR Le jeune
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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J'ai trop de respect pour toi, flamine Marcellus, pour te laisser dire que des arguments n'ont pas été donnés contre ce projet nterrant l'alliance massaliotes.
Des arguments concrets que je vais répéter pour donner à tous nos frères romains quelques grains à moudre.
Massalia est la porte de la Ggaule chevelue, de ses richesses, la voie de pénétration pour nos produits et nos moeurs.
Massalia, c'est une cité soeur depuis le début, qui a partagé le sang versé, qui nous doit l'aide de sa flotte si Rome le lui demande.
Cette flotte, c'est 250 navires modernes, avec des équipages très entraînés. C'est la supplétif qui manque à la République pour s'imposer dans cette partie de la méditerranée.
Renier l'alliance, c'est adresser aux autres peuples qui nous entoure que Rome n'accorde pas de valeur à sa Fides.
Renier l'alliance, c'est nous tourner vers Carthage, qui nous tient en étau avec la Sicilie, La Sardaigne, La Corse, qui navigue, forte de la supériorité numérique de sa flotte, en toute impunité en méditerranée comme dans un jardin. c'est donc nous faire les vassaux d'un plus puissant que nous maritimement et nous condamner à jouer les spectateurs dans l'évolution politique du monde.
C'est partir à l'aventure pour devoir dans 8 ans renégocier avec les puniques un nouveau traîté alors que nous n'aurons plus de notre côté l'atout Massaliote sur lequel nous aurons craché: c'est donc négocier en position de faiblesse.
Garder l'alliance, la renforcer, ce n'est pas, en revanche, nous couper de Carthage. C'est lui signifier que Rome compte dans cette partie du monde, qu'il faut la traîter d'égale en égale et respecter ses alliés. C'est faire comprendre aux puniques qu'ils sont déjà allés trop loins dans leur expansion prédatrice.
Bientôt, vous le verrez, les hordes puniques déferleront sur l'intérieur de l'Ibérie, y trouvant l'or, les matériaux et les hommes nécessaires pour consacrer leur domination. Ils seront alors à même d'imposer leurs volonté à la République, menaçant ses côtes de leur flotte. Avant que cela n'arrive, je préfère moi, à toutes les aventures et tous les plans sur la comète, disposer d'un allié de poids, uni par des intérêts communs.
Enfin, imaginez que Massalia, humiliée par le rejet de l'alliance, se réconcilie sur le dos de Rome avec Carthage ? Après tout, qui l'en empêcherait.
Le sénateur Marcellus pourra même vous dire qu'un courant, très minoritaire aujourd'hui mais ouvertement punicophile se développe à Massalia. Outrageons la, et qui sait si ce courant n'évoluera pas ?
Je n'oublie pas, pour terminer, que des romains sont morts en terre anare, suite à une révolution de palais dans laquelle la main carthaginoise n'était pas absente. Je ne veux pas de ce genre d'alliés qui sourient par devant et vous plante un poignard dans le dos à la manières des lucériotes.
Je lui préfère une alliance solide et ancienne entre deux peuples qui ont appris à se connaître au fil du temps et qui sont capables, comme de vrais amis, de se dire les choses de temps en temps quitte à se brouiller superficiellement pour mieux se réconcilier face au danger.
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Historien de la République
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VALERIUS PUBLICOLA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 53
Inscrit le : Dim 03 Jan 2010
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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| Citer : ORLENUS Arturus |
Puissent, les DIEUX toujours veiller sur NOUS!!
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Tu parles des Dieux, Censeur : n'est ce pas les mêmes Dieux qui ont approuvé notre alliance avec Massalia ?????
Le respect des Dieux est en toute occasion....
Je préfère respecter les Dieux que de continuer à entendre ces gémissements...
Les Dieux doivent rire censeur... Moi c'est un rire jaune...
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VALERIUS PUBLICOLA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 53
Inscrit le : Dim 03 Jan 2010
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Après quelques instants quelques serviteurs rejoints par d'autres se mettent à chanter dans la foule...
Courbez l'échine pauvre fou devant Carthage... Soyons les Chiens de la pauvre Didon.... Ecoutons ses vieux gateux, nous pauvres malheureux... Car nous savons tous que Rome s'en est allé...
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Caius AETIUS Mamercus
Autorisation : Membre
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Inscrit le : Mar 29 Déc 2009
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Tout en donnant son discours, il monte quelques marches sur les rostres. Il se place à mi-distance entre le Navarque CARNEUS et le Consul POUSSINUS. Ses deux frères le suivent de près. Il se tourne face au peuple romain.
Romains, depuis le début j'écoute attentivement toutes les interventions de chaque orateur. Autant ceux qui défendant le traité, autant ceux qui sont pour un virement diplomatique.
Ceux qui sont pour le traité n'ont pas beaucoup d'argument et quels arguments :
- Continuons avec ce traité vieux de 50 ans, parce que continuer à perpétuer un vieux traité c'est bien...
- Il ne faut pas que Rome se prostitue à la méchante Carthage. Carthage une amie qui nous veux du mal...
- Soyons fidèle envers notre parole.
Son regard se tourne vers PLINUS.
Le seul vrai argument que vient de rappeler l'ex historien de la République, l'ex-Navarque, l'ex-Questeur et l'ex-Édile PLINIUS VICTOR Le jeune qu'ils ont est :
"Massalia est la porte de la Gaule chevelue, de ses richesses, la voie de pénétration pour nos produits et nos mœurs."
Citoyens, voilà leurs arguments. Ai-je oublié un argument ? Bien que je ne le pense pas.
Fidèle envers ce vieux traité ? Pourquoi ? Massalia nous ignore. Massalia n'a que faire de Rome. Elle se tourne vers les terres intérieures. Elle est en pleine expansion. Une cité marchande qui commence à être belliqueuse. Viendra le jour ou elle sera belliqueuse envers Rome. Envers vous, Citoyens. Elle nous attaquera et nous devrons nous défendre. Nous enverrons nos enverrons nos enfants pour aller les combattre. Certains ne viendront pas.
Massalia a détourné son regard. Nous devons faire pareil. Massalia fait parti du passé. Tout comme un jour, les générations futures oublieront le traité avec Carthage parce que le traité n'aura plus de raison d'être. Rome doit vivre de son temps. Le changement s’impose de lui-même.
Nous devons être fidèle envers notre parole. Mais nous le sommes. Nous sommes fidèles à la parole que nous avons donné au peuple de Rome. C'est à dire faire de notre mieux pour l'aidé et le protéger.
Désigne du doigt ceux qui pour le traité :
Ils sont font les défenseurs de la tradition. Certes nous devons respecter la tradition. Mais le mot tradition n'a aucun sens en politique. Romulus avait comme allié les Étrusques. Et pourtant, leurs descendants sont aujourd'hui de bons romains.
Il se tourne complétement vers le pro-Massalia.
| Citer : l'ex-historien de la République, l'ex-Navarque, l'ex-Questeur et l'ex-Édile PLINIUS VICTOR Le jeune | Cette flotte, c'est 250 navires modernes, avec des équipages très entraînés. C'est la supplétif qui manque à la République pour s'imposer dans cette partie de la méditerranée.
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250 navires modernes... Parce que Carthage n'a pas de navires ? Peut-être trouvent tu que leurs marins sont faibles. Tu as très bien fait de ne pas te représenté pour le poste de Navarque.
| Citer : l'ex-historien de la République, l'ex-Navarque, l'ex-Questeur et l'ex-Édile PLINIUS VICTOR Le jeune |
C'est partir à l'aventure pour devoir dans 8 ans renégocier avec les puniques un nouveau traite alors que nous n'aurons plus de notre côté l'atout Massaliote sur lequel nous aurons craché: c'est donc négocier en position de faiblesse.
Garder l'alliance, la renforcer, ce n'est pas, en revanche, nous couper de Carthage. C'est lui signifier que Rome compte dans cette partie du monde, qu'il faut la traiter d'égale en égale et respecter ses alliés. C'est faire comprendre aux puniques qu'ils sont déjà allés trop loin dans leur expansion prédatrice. |
Continuer avec ce traité c'est comme si on continuait à marcher tout droit, jusque parce que nos pères l'ont fait. Mais il arrivera peut-être un jour ou nous nous trouverons dans un fossé. Dès maintenant, un changement de politique extérieur s'impose. Rome ne va pas devenir le nouvel adjudant de Carthage. Rome compte dans la région. Nous n'avons pas besoin de le dire. Carthage et Massalia le savent.
Sénateur VANSTENUS toi qui a été le dernier ambassadeur à Massalia. Tu as vu que Massalia n'était plus intéressé à avoir des relations diplomatiques à Rome. Pourquoi devons nous continué avec eux ?
Attendez, je viens d'avoir une bonne idée. Appelons, l'ambassadeur de Massalia. Il devrait être parmi nous. C'est vrai, c'est pas comme si cette harangue ne le concernait pas. Ambassadeurs, vient parler devant le peuple romain au nom de ta nation....
CAIUS AETIUS Mamercus attends en regardant dans la foule.
Personne...
Mais oui, une cité sœur. GLOIRE A MASSALIA NOTRE CITE SŒUR.
Enfin, il se tourne vers VALERIUS PUBLICOLA Lucius :
| Citer : VALERIUS PUBLICOLA Lucius | Porte parole d'une nouvelle génération... Porte parole d'une génération de ratés oui...
Rome est donc qu'une chienne que l'on baise jusqu'à la moelle pour entendre pareilles conneries... |
Jeune sénateur, cesse de faire ton numéro. Le latin n'est pas fait pour prononcé les mots que tu viens de prononcé. Tu fais honte aux romains.
Enfin, je te ferais remarquer plusieurs point.
Premier point : Ce n'est pas avec la Perse que nous souhaitons améliorer nos relations mais avec Carthage. La Perse est bien trop loin à l'est pour que nous y prêtions vraiment attention. Carthage est du sud à l'ouest. Révise ta géographie.
Deuxième point : Cesse de dire des bêtises, tu bégayes. Et de toute façon, Romulus ne pouvait pas le gracié. On ne peut pas gracié un mort. Rémus n'avait pas accepté le quadriallage de son frère alors celui-ci la tuer. Révise ton histoire.
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Caius AETIUS Mamercus des AETII-Janus. Le Légaliste, the One !
 Praetor : 376-379  Aedilis : 369-370  Quaestor : 366-367
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 Senator ab : 365  Historicus Reipublicae : 365-367-369 Scriniarii Reipublicae : 373-374-375 |
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VALERIUS PUBLICOLA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 53
Inscrit le : Dim 03 Jan 2010
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Mon latin n'a rien à t'envier : je disais juste qu'à ce prix là autant vous prosternez devant le Grand Perse. Romulus aurait pu le gracier avant de le tuer...
Bref des arguments pareils sont ridicules.
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SERVIUS LAECA Alexus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 289
Inscrit le : Jeu 14 Jan 2010
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Sourit et dit
Le sénateur Caius a bien raison. Sénateurs il faudrait un temps soit peu nous mettre d'accord parce que nous palabrons depuis un certains temps et les solutions ne sont pas encore là.
Valerius Publicola vous ne devriez point vous exprimer de la sorte, vous êtes sénateur et non pas un pilier de bar !
Je soutiens le sénateur Caius dans son intervention, tournons nous vers Carthage mais tachons aussi d'y mettre deux poids deux mesures. C'es à dire ce tourner vers Carthage et ne pas non plus se laisser impressionner ! Rome à besoin d'allié et je soutiens aussi le sénateur Laudanum lorqu'il penche pour la création d'une colonie romaine en Cyrénaique.
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Chef de la gens SERVIUS LAECA
Sénateur depuis 365
Questeur 367
Archiviste 367
Envoyé consulaire en Perse jusqu'en 379.
Surnommé le Sénateur Persan |
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VALERIUS PUBLICOLA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 53
Inscrit le : Dim 03 Jan 2010
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Au passage ma géographie m'apprend que Massalia et la Gaule c'est la route de l'étain... Alors que Carthage....
Les piliers de comptoir ont plus d'honneur que vous...
Prend son anneau sénatorial et le jette dans la foule.
Qu'un d'entre vous vienne siéger dans cet auguste assemblée.
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MJ Bellone
Autorisation : Modérateur global
Nb de messages : 3823
Inscrit le : Dim 14 Jan 2007
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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La foule se tend comme une étoffe sèche lorsque les débats passionnés reprennent de plus belle, au gré des participants. Les colosses du consul Poussinus se relâchent lorsque celui-ci prend la parole, ce qui a pour effet de calmer toute l'assemblée à leurs côtés, presque bon enfant. Puis, le bal des vigiles reprend ses droits: les sénateurs les plus proches de la ligne des premiers défenseurs de l'ordre public sont évacués, manu militari. Ensuite les édiles s'approchent des rostres et du censeur, avec un cordon d'hommes sous leurs ordres... Mais ceci toute la foule ne l'a pas vu, écoutant les prises de paroles successives... qui continuent à parcourir les rostres d'un souffle rauque.
Les discours du préteur Justus et le sénateur Plinius sont parcourus de sifflets, et de quelques noms d'oiseaux, tandis que l'autre frange du public imite la première lorsque le flamine Marcellus reprend les thèmes consulaires. Ensuite, la foule perd le fil: le jeune sénateur n'est pas encore connu et déchaîne les passions dans les deux camps, toute les interventions successives ayant perdu l'attention de la foule, en dehors des quelques secondes de paroles du consulaire Fugitivus, apaisantes pour tous.
Quand le censeur parle, le silence reprendrait presque ses droits, et on en oublierait la nervosité ambiante... Si tant est que les débats repartent sur des bases techniques ou polémiques, aptes à retourner une fois de plus l'esprit de l'assistance...
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Censeur,
Tu as raison. Il faut reprendre ce débat dans le calme.
Nous sommes dans une situation de tension telle que les partisans du POUR ou du CONTRE sont prêts à s'entre-déchirer.
Or nous devons absolument éviter cela.
Il faut que le débat redevienne serein.
Je ne cherche pas à prôner la paix avec l'extérieur pour avoir la guerre à l'intérieur.
Dès lors, Censeur, comme tu l'as si bien fait remarquer, afin de ramener la sérénité de cette problématique, il faut expliquer par des débats.
Et ces débats où tant des partisans que des adversaires du traité iraient défendre leur point de vue et débattre, permettraient à tous les citoyens de se faire une bonne idée des tenants et aboutissants du sujet.
Ainsi, chaque citoyen, qui sera amené à se prononcer sur le sujet, pourra voter en connaissance de cause et prendre une décision réfléchie.
Qu'en penses-tu, Censeur ?
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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ORLENUS Arturus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1917
Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Dim 07 Fév 2010 |
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Regardant le senateur Valerius Publicola
Les dieux ont aussi validé le traité d'alliance avec Carthage jeune senateur.
Effectivement, ils doivent bien se moquer de vous que ne pouvez respecter un debat devant le peuple sans vous quereller.
Mais bon, puisque tu qualifies mes propos de gemissement, tu avais d'ailleur plutot insinué que notre Rome , notre tres chere Rome etait une chienne, apres avoir insulté les partisans de la rupture, tu ne fais qu'illustré mes propos, tu te discredites toi et ta gens et le senat par la meme.
Ne t'inquietes pas la censure sera se souvenir de tes propos!!
Plutot que de brasser de l'air en agitant le peuple Romains par ton verbiage, laisses donc ceux qui sont de ton coté et non du mien comme le peuple l'a compris defendre convenablement comme il se doit le traité par un debat en bonne intelligence, pour un vote juste.
Pour n'en citer qu'un comme le Pretorien Vanstenus
Regardant le pretorien
Je suis entierement d'accord avec toi pretorien Vanstenus,
Nous nous devons d'etre clair et structuré pour que le vote puisse se faire dans les meilleurs conditions possible.
Ainsi, chacun des senateurs qui s'exprimera à partir de maintenant se verra sanctionné par la censure si ses propos contiennnent des insultes ou des attaques personnelles ce qui en plus d'etre indigne de vos charge ne fait que nuire au debat aussi bien dans les propos qui deviennent difficiles à dechiffrer mais aussi sur l'influence que cela à sur l'auditoire.
Etes vous d'accord en montrant l'ensemble de l'auditoire que le debat en re devienne un?
Pour l'avenir de Rome!!
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Officier de l’Ordre de Cincinnatus
Censeur 363-364-365-366-367- 368-371-372
Consul 358-359-360-362-369-370
Preteur 353-376
Edile 352-373
Questeur 351 |
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