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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Loi sur les Sénats Provinciaux
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Loi sur les Sénats Provinciaux
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SEVERUS Licius
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372 – Des Sénats Provinciaux

Lex Petronia:


La Lex Petronia – Des Sénats Provinciaux, adoptée en 360 après la fondation de Rome, sous l’égide des consuls Severus et Marcellus, sur proposition du Consulaire Petronius Sabinus Publius, est applicable à partir de maintenant sur tout le territoire de la République romaine.

Article 1 – De l’abrogation de la Loi Colomba de L’administration des provinces de l’an 360

Suivant la Lex Drobrasia de 350 de l’administration des provinces, les provinces de droit Latin et les alliés conservant tous pouvoirs sur leur politique interne, les vassaux ayant leur statut décidé et précisé dans la loi de vassalisation, est abrogé la Loi Colombia de l’Administration des Provinces de l’année 360, rendu sans objet par l’usage et la Loi présente.

Titre I- Création d’une administration locale dans les Provinces


Article 2 – Composition du Sénat Provincial


Est crée dans chaque province de Droit Romain à l’exclusion du Latium, un Sénat provincial.

Le sénat de la Province est composé de 200 citoyens romains dans chaque province.

Sont intégré au Sénat les membres des Assemblés provinciales dissoutes, défini dans la loi Colomba – De l’administration des provinces de 360, habitant de façon permanente dans la province concernée et complété, si besoin, des plus fortunés des citoyens romains recensé dans cette province au dernier cens de 371.

Le renouvellement se fait lorsqu’une place est vacante parmi les citoyens romains ayant le cens le plus élevé de chaque province.

Article 3 – Membres, Dénomination, signes honorifiques

Les membres de Sénat provincial sont regroupés au sein de l’ordre décurial et sont nommés décurions.

Les Décurions possèdent des signes de reconnaissance, le port d’un anneau d’argent, et le port d’une tunique bordée d’un liseret de pourpre, ne pouvant en aucun cas être identique à la Toge prétexte ou à la Toge de l’Ordre Equestre.

Article 4 – de l’Album Décurial


Les préfets sont responsables de la constitution des albums sénatoriaux lors de la mise en place des Sénats provinciaux, la mise à jour de l’Album Décurial sera ensuite une prérogative des Duumvirs

Article 5 - Subrogation

Le Sénat Provincial est le relai nécessaire du Sénat Romain de la République dans la gestion des affaires locales à ce titre il lui est subordonné.

Le Sénat provincial et les magistrats provinciaux sont subordonnés à l’éventuel gouverneur, aux questeurs de Rome pour les affaires fiscales, aux édiles de Rome pour les affaires de voirie et d’ordre public, aux préteurs de Rome pour les affaires de Justice.

Article 6 – Contribution financière


De part l’article 2 sur le Loi de Reforme du Tributum de 361, ayant été reconnu comme principe légal par le Sénat et le Peuple Romain que « bénéficiant du droit sacré de diriger les affaires politiques romaines, leurs devoirs envers la république sont d’autant plus importants. », les Décurions sont soumis à une contribution égale au montant de leur tributum perçu par les Questeurs provinciaux et intégré au Trésor Provincial.

Article 7 - Cursus Honorum provincial


Le Cursus Honorum Provincial se compose de trois magistratures annuelles, à l’exemple de Rome, ce sont la questure, l’édilité et une magistrature particulière le Duumvirat. Pour chaque magistrature, deux magistrats seront élus :

1- Duumvirs
Condition d’élection : Avoir 35ans, avoir rempli la magistrature d’édile

2- Edile Provincial
Condition d’élection : Avoir 32ans, avoir rempli la magistrature de questeur

3- Questeur Provincial
Condition d’élection : Avoir 30ans

Les Citoyens romains ayant terminé leur Cursus Honorum provincial peuvent demander au Censeur de Rome d’être reconnu équivalent en mérite et vertus aux Equites.

Sur approbation du Censeur et, à son libre jugement, après enquête et avis de l’Ordre Equestre, ils pourront de ce fait bénéficier de l’article 10 de la Lex Laudanum – De la Création de l’Ordre Equestre – dans la limite géographique de la province où ils ont effectués leur cursus honorum provincial. [HJ : ainsi ils pourront être nommé juge provincial ou Préfet dans leur province]

Article 8 - Les charges locales
Dans le cadre de l’administration des provinces, deux charges sont créées :

Tribun de la Plèbe Provinciale
Condition d’élection : 30ans
Durée : Annuelle
Responsabilité : Défenseur des intérêts de la plèbe de la Province

Flamine Provincial
Condition d’élection : 30ans
Durée : A vie, après confirmation par le Pontife de Rome et par les Auspices.
Responsabilité : organisation du culte du Genie provincial, Divinité ou Triade du panthéon romain, sous la protection duquel est placé la Province dès constitution du Sénat Provincial et des célébrations des fêtes annuelles le concernant, les Paganalia.

Article 9 – de l’Administration provinciale


Les fonctionnaires préfectoraux employés ultérieurement dans les provinces concernés par la mise en place des Sénat provinciaux, deviennent de facto fonctionnaires de ces Sénats sans changement de traitement ou de degré hiérarchique. Les charges financières de ces fonctionnaires sont désormais à la charge des questeurs provinciaux.
Toute embauche de nouveaux fonctionnaires donnera lieu à une priorité aux fonctionnaires de l’Urbs voulant s’établir en province.

Article 10 – Du détachement des fonctionnaires de l’Urbs

Chaque année sur demande des Sénats, une partie des fonctionnaires de l’Urbs est détaché dans les provinces au titre d’aide à la gestion de la province. Les charges financières habituelles (salaires et logements) de ces fonctionnaires détachés sont aux charges des questures provinciales.

Titre III- Droits et responsabilités du Sénat et des Magistrats provinciaux

Article 11 - Responsabilités Duumvirales

Les Duumviri sont responsables de l’organisation des élections des magistrats par les comices de la province, du recensement, de la tenue de l’album décurial après sa création, et de la répartition de la population de la province en centuries.

Article 12 - Responsabilités Edilitaires


Les Ediles de la Province exercent, pour leur province, la juridiction de police avec le droit de prononcer des amendes et surveillent les travaux d’intérêts publics.

Ils sont responsables du bon entretien de la voirie, des cités et des bâtiments publics, sur les fonds financiers de la Province.

Ils sont responsables des constructions ordonnées par le Sénat Provincial ou par le Sénat de Rome.

Ils sont responsables du registre cadastral de la Province.

Les Ediles sont responsables de la surveillance des poids et mesures, des marchés, des denrées que l’on y vend, de la mise en valeur des terres non défrichées de la Province, de l’entretien et de la construction de greniers nécessaires au stockage du blé annonaire et concessionnaire.

Article 13 - Responsabilités Questoriales

Les Questeurs sont responsables de la bonne gestion du trésor de la Province, ils procèdent aux encaissements, aux payements et à la tenue exacte des registres financiers, veille aux intérêts matériels de la Province.

Les Questeurs sont responsables de la perception, du Tributum, de l’As des Dieux et des taxes dues aux Questeurs de Rome. Toutes ces perceptions sont centralisées par le Préfet pour contrôle avant envoi à Rome.

Article 14 - Droits Financiers

Le Sénat d’une Province a le droit de lever des taxes et de créer des corvées, a l’exception de taxes douanières, attaché à la diplomatie, domaine de compétences des Consuls de Rome, ou de taxe dans le domaine religieux, domaine de compétence du Pontife de Rome, sur la population inscrite sur les registres du cens de la province ou sur tous êtres humains, libres ou non traversant la Province.
La Province peut recevoir des legs et des donations.

Article 15 - Droit Législatifs


Le Sénat Provincial peut légiférer sur un problème ponctuel ou structurel sans en référer au Sénat de Rome mais en respectant les lois de la République. Il prend des décisions ayant force de loi sur l’étendu de la province :

Provincia Decreto
Décision du Sénat promulguée par les Duumvirs pour la résolution d’un problème ponctuelle. Il n’a de valeur que durant l’année de sa promulgation.

Ex Lege Provincia
Règle établie par le Sénat pour résoudre un problème structurelle ou organiser l’administration dans les limites géographique de la Province.
Tout Décurion peut proposer un projet de loi qui est discuté par le Sénat et amendé éventuellement. Les Duumvirs soumettent le projet de loi au Sénat Provincial qui l’adopte ou le rejette, à la majorité des voix, dans un délai maximum de deux saisons à partir de l’ouverture du vote.


Titre IV - Statut, droits et devoirs des Préfets de province

Article 16 – Nomination


Chaque province de droit Romain à l’exclusion de Rome et du Latium, est dirigée par un préfet. Le préfet est nommé par les consuls pour une durée de un an renouvelable. Il ne peut exercer plus de 5 ans dans une même province.

Article 17 – Délégation et Subordination


Le préfet est le représentant des consuls dans une province à ce titre il leur est subordonné. Il est précédé de 10 vigiles
Les pouvoirs des Préfets s’étendent à l’ensemble de la province qui leur est affecté mais il est subordonné à l’éventuel gouverneur de la Province, aux questeurs pour les affaires fiscales, aux édiles pour les affaires de voirie et d’ordre public, aux préteurs pour les affaires de Justice.

Article18 – Statut
Le préfet est toujours membre de l’ordre équestre. Un préfet appartient au cursus public plébéien au rang extraordinaire. Le préfet est logé gratuitement dans la préfecture. Il est révocable en cas de faute grave (trahison, détournement de fond, impiété, abus de position, incompétence).

[url]Article 19 - Financement[/url]

Le financement des Préfectures, Salaires, entretiens des bâtiments, frais divers, est à la charge de la Province et sera soldé par une contribution définie par le Préfet.

Article 20 - Attributions


Le Préfet, délégué des Consuls de Rome en province, assiste, contrôle et dirige les débats et activités du Sénat provincial.

Le Préfet soumet au Sénat Provincial les sujets, proposition de lois et décrets provincial pour qu’il en débatte.

Article 21 - Prohibitio, Veto et Indictio

Pour assurer le contrôle de Rome dans les provinces, le Préfet possède trois droits, par délégation des Consuls de Rome :

Prohibitio

Le Préfet possède le droit de prohibition sur les Sénats provinciaux, c'est-à-dire le droit de défendre aux Sénats, Décurions et magistrats provinciaux l’utilisation de leurs pouvoirs. Ce droit est un attribut préventif du Préfet permettant de limiter l’action des Sénat dans le cadre des lois de Rome, soit de manière générale soit sur un point précis.

L’exercice de ce droit n’a aucune influence sur la validité de l’acte accompli au mépris de la prohibition, cependant le Sénat Provincial contrevenant s’expose à un Véto et à une sanction, voire une mise en accusation des contrevenants.

Veto


Le Préfet possède un droit de veto sur les décisions des Sénat provinciaux, empêchant ainsi l’application des décrets et Lois prises par ce dernier.

Le Sénat Provincial peut porter une réclamation auprès des Consuls de Rome qui sont seuls juges, aptes à briser le veto préfectoral

Indictio

Le droit d’Indictio permet au Préfet de réquisitionner toutes les ressources nécessaires (hommes, marchandises, argents, etc..) pour assurer le maintien de l’ordre public et assurer la satisfaction des intérêts de Rome dans la province sous son administration.

Titre V- Statut, droits et devoirs des Juges Provinciaux

Article 23 – Des Juges provinciaux


Un juge provincial (au minimum) est nommé dans chaque province, à l’exception de Rome et du Latium, par les prêteurs. Il est nommé pour une durée d’un an renouvelable. Il doit faire la preuve d’une moralité exemplaire. Le censeur contrôle cette moralité.

Article 24 – Statut


Un juge provincial est de rang majeur dans le cursus public plébéien. Le juge provincial doit être membre de l’ordre équestre. Il peut être révoqué par les prêteurs en cas de faute grave

Article 25 – Attributions

Un juge provincial est compétent pour juger les délits commis dans sa province.

Il a pouvoir de police pour faire appliquer ses jugements.

Une procédure d’appel devant les prêteurs est toujours possible à la demande des plaignants.

Le Juge Provincial, délégué des Préteurs de Rome en province, assiste et participe aux débats et activités du Sénat provincial.

En cas d’absence du Préfet, le Juge Provincial, pour exercer la continuité du pouvoir du Sénat et des Magistrats de Rome, est habilité à exercer les prérogatives du Préfet sous le contrôle des Duumvirs. En cas de litige, les Duumvirs peuvent demander l’arbitrage des Consuls de Rome.

Article 26 - Financement

Le financement des juges provinciaux, salaires et frais divers, est à la charge de la Province et sera soldé par une contribution définie par le Préfet.







Je laisse le soin au Consulaire Pétronius d'exposer le sens de sa loi.

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Roma Est Imperare Orbi Universo.

Pas de liberté du peuple, sans souveraineté du peuple, c'est à dire sans république- Marc Bloch.

Pro- Préteur au Samnium en 365.
Primatus Legatus en 364.
Préteur absent en 363.
Edile- 347, 357, 358, 359.
Questeur- 343, 344 et 362.

Mail: severuslicius@yahoo.fr
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Mer 26 Jan 2011    

Merci Consul Severus,

je dois premièrement remercier le Consulaire Junius qui m'a, en presentant son projet de loi, offert l'opportunité de finaliser mon propore projet sur lequel je travail depuis quelques temps deja.

Pourquoi presenter un deuxieme prochain touchant à la reforme de l'administration des provinces ? En cela Patrès je suis du même avis que le Consulaire, par ce que cela est necessaire. Aujourd'hui la République ne se resume plus à Rome ou même au Latium et il est necessaire d'adapter notre administration.

Mais c'est là ou je me porte, non pas en concurrence ou en opposition, mais en alternative au projet de Loi du Consulaire, car aux nouvelles notions d'etat ou de provinces sénatoriales, d'intervention dans les affaires internes des provinces latines et alliées, de domaine de compétences des Provinces et donc finalement sur le fonds et la forme, je prefère rester fonder sur la base de nos institutions existantes dans les provinces de droit romain.

Je ne presente pas un projet visant à faire table presque rase du passé, mais un projet qui s'appui sur notre Tradition et propose quelques solutions à deux problèmes qui sont inhérant à notre République à son stade de developpement : Sa lourdeur administrative et la Dualité des devoirs de citoyens romains.

La lourdeur administrative est visible dans le fait que la République et le Sénat sont devenu réactifs, au sens ou un evenement doit se produire pour qu'il reagise et non plus pro-actifs avec des projets à long terme dans ses provinces saud si un Sénateur ou magistrat de bonne volonté n'a pas le courage et la pugnacité de si atteler durant plusieurs années comme le Gouverneur Barrezus par exemple.
Elle est visible dans la mauvaise communication avec nos provinces, une famine sevit en Etrurie, il a fallu plus de trois ans pour s'apercevoir de sa gravité, les rapports annuels des provinces dûs depuis la Lex Labiena de 317 ne sont jamais exposer au Sénat, je suis sûr que nombre d'entre vous sont au courant de problème touchant tel ou tel province ou tel ou tel cité mais dans l'ensemble le Sénat est peu informer de ses provinces.
Elle est perceptible dans la perte d'energie et de temps qui oblige des allers et retours constant de fonds entre Rome et les provinces, le Tributum et les taxes sont envoyées de province à Rome puis les Ediles payent les entretiens de batiments et de cité en renvoyant ces fonds vers les provinces...

La dualité de laquelle est prisonnier le citoyen romain de province est dûe à la très grande générosité du Sénat et du peuple de Rome qui a acceuilli comme ses frères au sein de la République diverses populations dans toute l'Italie. Il n'est pas question de remettre en cause l'attribution de la citoyenneté mais il est clair pour moi qu'il est difficile de remplir son devoir de Romain, tout à l'intérêt de Rome, mais aussi de vivre correctement et donc pour cela de developper la province où il vit, tout à l'intérêt local donc. Où se situe-t-on ? Le débat succité par le projet de Loi du Sénateur Dobrasus sur l'Archontat prouve bien que legalement de Droit Romain, la province de Calabre n'est pas tournée uniquement vers Rome et sa population recèle un firt intérêt pour sa grandeur passée. Le developpement des provinces par Rome, au travers d'une responsabilisation de ses élites est une chose possible et posera le Sénat et les Magistrats de Rome comme arbitre des propres choix fait localement.
Finalement n'est ce pas l'intérêt de la République de voir ses provinces se developper, se romaniser, s'enrichir pour payer le Tributum, pour former des citoyens devenant legionnaires et unifier sous des institutions modelé et intégré sur celle de l'Urbs ?

Le texte que je presente, n'est pas parfait, vous aurez tous selon vos idées, preferences et conceptions, des commentaires et des remarques a faire qui l'enrichiront j'en suis sûr, mais il permet, à mon sens, une avancée en donnant une large autonomie aux provinces romaines en les dotant d'institutions sur le modèle de Rome et sous son contrôle constant dans tous les domaines de compétences qui lui sont delégués afin de faire face efficacement et rapidement aux evenements et problèmes qui ne manque pas de survenir partout dans la République.

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Jeu 27 Jan 2011    

/ Le Pontifex Maximus est un des premiers dans la salle, et le premier à intervenir, en se levant lentement./

A l'adresse de Petronius: "- Bon, que cela soit dit une fois pour toute: nos province méritent que l'on s'intéressent à elles et en ce sens les projets présentés par le consulaire Junius ou par toi sont une bonne chose. Pourtant, malgré la volonté affichée de rendre à nos provinces une part de responsabilité dans la gestion de leur territoire, vos deux textes semblent créés ex nihilo, sur le fondement de vos simples constats.

Alors consulaire Petronius à toi aussi je demanderais ceci: qui as tu rencontré pour fonder ce constat, en quel nombre et de quelle qualité, en quelle province?

Ensuite, et c'est une remarque qui ne toucha pas à la forme - cela viendra- nous voilà avec deux débats sur les provinces où nous risquons de soulever les même lièvres. Pourquoi ne pas regrouper le tout en un seul débat, long certes, mais de qualité et de rigueur, qui pourrait nous permettre de souligner ce qui oppose vos textes aussi bien que ce qui les rassemble.

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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FUGITIVUS Felix
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Hum...

Avant que le débat ne commence vraiment j'aimerais revenir à l'article 8

" - Les charges locales
Dans le cadre de l’administration des provinces, deux charges sont créées :

Tribun de la Plèbe Provinciale
Condition d’élection : 30ans
Durée : Annuelle
Responsabilité : Défenseur des intérêts de la plèbe de la Province

Flamine Provincial
Condition d’élection : 30ans
Durée : A vie, après confirmation par le Pontife de Rome et par les Auspices.
Responsabilité : organisation du culte du Genie provincial, Divinité ou Triade du panthéon romain, sous la protection duquel est placé la Province dès constitution du Sénat Provincial et des célébrations des fêtes annuelles le concernant, les Paganalia."

En tant que Pontifex Maximus, je te demande de ne pas faire mention dans ton texte de la charge de flamine provincial, de même qu'il n'en sera pas fait mention durant ce débat. Je t'invite par contre à soulever la question au prochain conseil des flamines.

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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MJ Ganymede
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Posté le : Jeu 27 Jan 2011    

Felix Crassinius


"Cette loi a-t-elle vocation à changer l'organisation de chaque cité de province ou ne fait-elle que modifier l'échelon provincial ? Encore que de modifications, je vois moi une complexification qui ne se justifie pas. Le Pontife a raison : quel est le problème qui menace la République pour que ce projet de loi nous soit soumis ?"


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Le hasard. Il n’y a que le hasard qui compte. C’est lui qui règne sur le monde, il décide de la vie et de la mort, du bien et du mal. Nous ne sommes qu’un pion sur l’échiquier. Le monde est cruel et la seule morale dans un monde cruel est le hasard.
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Jeu 27 Jan 2011    


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Pourtant, malgré la volonté affichée de rendre à nos provinces une part de responsabilité dans la gestion de leur territoire, vos deux textes semblent créés ex nihilo, sur le fondement de vos simples constats.



Pontife, je ne pense pas que mon projet ne soit une création ex nihilo, la réflexion qui est la mienne s’appui sur la loi existante, les institutions républicaines existantes sont maintenu et élargit en un sens pour parvenir à satisfaire des objectifs d’efficacité, de responsabilisation, d’intégration et finalement, même si j’aime peu ce terme de part l’emploi qu’il en fait régulièrement à la Curie, de romanisation.
Les Préfets sont maintenus, les juges provinciaux sont maintenus, les assemblés provinciales sont modifiés pour voir leurs responsabilités accrues et approfondis.


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Alors consulaire Petronius à toi aussi je demanderais ceci: qui as tu rencontré pour fonder ce constat, en quel nombre et de quelle qualité, en quelle province?



Le constat, Pontife, est celui d’une vie de service à Rome, ici à la Curie mais aussi en province et hors de la République. C’est un constat qui n’est pas uniquement basé sur une vision depuis Rome mais aussi par un regard sur la République. Pour être plus précis je vais citer quelques exemples significatifs.

- Lors de la Révolte du Rei, le Tributum fut prit par les rebelles et permis de payer en partir des mercenaires gaulois. même si l’impact fut moindre qu’espéré par le Rei grâce à l’action efficace du Roi Fraderix sur son propre territoire contre ces mercenaires. Cela est symptomatique du risque encouru à faire traverser une multitude de fois des sommes monétaires importantes, des questeurs locaux gérant un trésor protégé dans une cité, des édiles locaux recrutant des vigiles localement auraient pu permettre de mettre ces sommes à l’abri hors des mains des révoltés.
- Lors de mon Consulat en 368 et de l’Epidemie, le consulaire Vanstenus et moi-même avions déployé une grande activité pour être tenu au courant des événements, j’ai personnellement fait partir des courriers à chaque préfet au regard de la Loi Labiena 317 pour obtenir les rapports des préfets sur leur province…a ce jour vous pouvez voir le résultat de cette démarche dans la salle des rapports. Deux Préfets ont répondus, non pas que la chose soit impossible car les deux préfets ayant répondus étaient les plus éloigné de Rome, ceux de Calabre et du Bruttium…
Ainsi sans information précise que les rumeurs et quelques courriers de sénateurs en province comment gérer efficacement les crises en provinces sans un relai, autonome localement, pourvu des possibilités d’action légales et financières dans ces provinces. Le lien entre province et Sénat, même restaurer par des magistrats de bonne volontés et efficacement soutenu n’est pas fiable au jour d’aujourd’hui.
- Plus proche de nous, vous n’êtes pas sans savoir que je reviens des provinces étrusques où une famine sévit depuis plusieurs années, sur l’avis de la population en générale, romains comme Pérégrins je vous renvoie à mon rapport. Défiance, Désespoir, sentiment d’abandon sont présent plus que de raison dans les réflexions même des citoyens romains. Cela aurait-il été le cas si les élites locales regroupées et dotés de moyen d’action avaient pu réagir plus rapidement au nom de Rome à cette crise ? Je ne le pense pas, nous aurions pu éviter l’assassinat d’un Préfet et l’économie de d’au moins une commande de blé aux Egyptiens en relançant la culture des terres et en restaurant l’ordre plus rapidement par la proximité et l’intérêts de décideurs appartenant à la population locale et à l’appareil gouvernementale romain chapoté par le Sénat de Rome.
- Un autre exemple est le projet de Loi du Sénateur Dobrasus sur l’archontat de Tarente, non qu’il soit mauvais en soit, d’ailleurs je dois avouer qu’il a nourri ma propre réflexion, mais c’est la résurgence d’éléments hellénophiles, alors même que le sénat et le peuple romain ont attribué le droit romain à la Province, qui pose problème. Serait ce arrivé dans une province où les élites locales sont incorporé dans un système de gouvernement inspiré de Rome, fusionnant les intérêts locaux et Républicains, instituant un cursus précis clairement issue des magistratures romaines et reconnaissant et valorisant la valeur des meilleurs des calabrais à l’égal de l’élite de Rome…car somme toute ils sont romains eux aussi.
Ces quatre exemples ne sont pas les seuls cas qui montrent des disfonctionnements ou des lentes intégrations, d’autre pullulent dans les rumeurs qui arrivent à Rome.
Autant je loue la gens Tubbsarius d’avoir conjuré la dernière hausse de prix du blé au Bruttium autant je me demande pourquoi le Préfet sur place n’a pas agit et prévenu le Sénat ou les Ediles.
Le Fait que le Consulaire Vanstenus soit parvenu a restauré la situation en Etrurie au printemps 371 et que mon envoi fut nécessaire en été 372 avec là encore une situation déplorable, montre indubitablement l’effet de l’absence d’envoyés de Rome. Doit-on rejeter la faute sur les Préfets ? Au regard des demandes de moyens et de vigiles qui sont récurrentes, je ne le pense pas mais cela prouve qu’un changement est nécessaire.


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Ensuite, et c'est une remarque qui ne toucha pas à la forme - cela viendra- nous voilà avec deux débats sur les provinces où nous risquons de soulever les même lièvres. Pourquoi ne pas regrouper le tout en un seul débat, long certes, mais de qualité et de rigueur, qui pourrait nous permettre de souligner ce qui oppose vos textes aussi bien que ce qui les rassemble.



Je ne suis pas opposé, Pontife, à discuter des points de divergence entre les deux projets mais, pour en avoir parlé avec le Consul Severus, je préfère la clarté d’un exposé qui n’empêche pas un échange enrichissant, et mon projet présenté ici viendra enrichir les questionnements sur le projet du Consulaire Junius et ce dernier ne manquera pas de faire de même, plutôt qu’un débat long et complexe car mêlant des domaines différents, les provinces de droits romaines pour le mien, toutes les provinces pour celle du Consulaire Junius, et toutes une suite d’argument et de contre arguments que dans l’intensité des débats l’on pourrait perdre de vue.


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En tant que Pontifex Maximus, je te demande de ne pas faire mention dans ton texte de la charge de flamine provincial, de même qu'il n'en sera pas fait mention durant ce débat. Je t'invite par contre à soulever la question au prochain conseil des flamines.

J’en ferais selon ta volonté Pontife, je m’étonne juste que tu n’ai pas mentionner ce point lorsque je t’ai présenté mon avant projet dotant que le rassemblement de la population d’une province autour d’un culte à la faveur des Dieux de notre Panthéon ne peut qu’être un élément favorable à la romanisation.

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Jeu 27 Jan 2011    


Citer : MJ Ganymede
Felix Crassinius


"Cette loi a-t-elle vocation à changer l'organisation de chaque cité de province ou ne fait-elle que modifier l'échelon provincial ? Encore que de modifications, je vois moi une complexification qui ne se justifie pas. Le Pontife a raison : quel est le problème qui menace la République pour que ce projet de loi nous soit soumis ?"



humm, je crois que les mots "province" et "provincial" est mentionné suffissament de fois pour que le niveau d'application de ce texte soit comprehensive.

Ensuite, doté de pouvoirs legislatifs, les senats provinciaux pourront débattre et legiferer sur l'organisation a donné à chaque cité et village selon leur tradition d'organisation et conformement au droit romain grace au contrôle du Prefet et du juge provincial.

Il n'est evident à mon sens que cela soit une complexification inutile, une participation des elites locales permettant une meilleur reactivité sur des problèmes locaux et une meilleur integration de ces elites à la République certes et delà à dire que c'est complexe, je dois avouer que toute reforme est complexe mais ce projet se pose dans la contituité de cette volonté de gerer au mieux localement les provinces romaines qui avait vu naitre les assemblés provinciales.

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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FUGITIVUS Felix
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- Consulaire, je te remercie de répondre à mes questions et je vais de même répondre à tes interrogations concernant les "flamines provinciaux".

Si des modifications doivent avoir lieu dans le corpus de nos fonctionnement religieux, je souhaite en premier lieu que cela se fasse sur une réflexion globale et concertée au préalable. non seulement entre flamines, mais également avec l'ensemble des grands Prêtres, mais aussi de nos frères de provinces.
Ici tu as fait part d'un nouvel échelon, là de dotation de terres à différents clergé. Ce sont des pistes en soit qu'il faut développer afin soit de les intégrer à la loi Tubbsarius existante, soit d'en créer une nouvelle pour tenir compte d'un certain nombre d'éléments nouveaux.

Maintenant concernant les dysfonctionnements dont tu nous as fait part... Que montrent-ils? Que l'éloignement entre Rome et ses provinces n'est pas l'élément décisif qui à conduit à ces errements puisque tu soulignes qu'en 368 "les deux préfets ayant répondus étaient les plus éloigné de Rome, ceux de Calabre et du Bruttium". Donc l'éloignement de Rome n'est pas une cause suffisante, d'autant plus que les services du "Tullius express" ou de poste fonctionnent en général assez bien, où que nous nous trouvions dans la République. L'effet d'éloignement pourrait même être réduit par l'emploi de pigeons voyageurs, et chaque préfecture pourrait être dotée d'un colombier.

Une autre chose est le manque de rapport de nos préfets qui font que depuis de très nombreuses années cet article de loi est devenu de fait caduque. En effet nous devons faire le constat que la plupart du temps les informations sur nos provinces nous parviennent sous la forme de rumeurs colportées par les marchands ou par des rapports ponctuels lorsque des sénateurs sont envoyés en mission pour telle ou telle raison.

Il y à donc un silence pour le moins inquiétant et qui n'est pas du seul fait de nos préfets. Hé quoi? Les assemblées provinciales pourraient également donner l'alarme, ou le conseil préfectoral, ou même les juges provinciaux, quiconque se rendant compte qu'une situation devenant extraordinaire nécessite de disposer de moyens appropriés. Cela s'est passé ainsi lors de l'affaire qui à conduit à intervenir en Samnium, lorsque le préfet des Vosques demanda l'aide de l'édilité pour lutter contre des faits de brigandages.

Mais au delà des responsabilités qui mettent en cause la capacité de ces corps à prendre une décision "vitale" il entre également en cause la relation que nous avons avec nos clients, le lien qui nous unit. oui le "patronage" induit une fonction de protection et de confiance. mais si nos clients ne nous alertent pas, comment pouvons nous intervenir?

Mais ce constat n'empêche pas un mea-culpa de notre part au regard de la lenteur de notre processus d'intervention, des errements et ratés de celui-ci et effectivement nous devrions avoir à rendre des comptes nous aussi afin d'une part d'envoyer un signe aux citoyens de nos provinces, et d'autre part dans le but de rendre nos moyens d'actions plus performant.

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Ven 28 Jan 2011    

Maintenant, si j'ai bien compris l'essence des différents projets de réorganisation de compétences territoriales, l'idée centrale est de rapprocher les moyens d'actions des provinces afin de réduire le temps d'intervention et de prévenir les dégâts que pourrait causer une lenteur de la séquence Action/Réaction décidée à Rome.

Je le comprend. En disposant de compétences élargies et d'un budget en soit conséquent, une province serait à même de se gérer elle-même, au plus près de ses besoins. Soit.

Cependant, cela ne règle pas le problème crucial de la confiance que j'ai posé en préalable, et de celui de l'information qui est une des clefs de la prévention. Si aujourd'hui nul ne prévient Rome lorsque de graves périls se font jours, qui le fera demain? Si aujourd'hui lorsque nous avons connaissance d'une situation problématique c'est que l'infection est bien développée, que se passera-t-il quand Rome sera le dernier maillon à devoir être averti? Que se passera-t-il lorsque l'intervention de Rome signifiera la défaillance des autorités locales? La gangrène sera-t-elle implantée au point qu'il faudra amputer?

Consulaire Petronius, ne prend pas contre toi le ton que j'emploie et les arguments que je présente. C'est une réflexion qui s'adresse à tous et puisque peu ici prennent la parole je parle pour les silencieux!

Encore une chose. Nous avons dressé le constat d'un échec, mais à l'opposé nous pouvons également démontrer ce qui - dans une histoire en Rome et ses provinces- à fonctionné et fait montre d'efficacité: je veux parler des gouverneurs ou, dans une mesure moindre, de légature.

Et j'en prendrais pour témoins le travail effectué par le gouverneur Barrezus au Samnium, ou encore par les gouverneurs Varus et Vanstenus dans nos provinces du Sud, ou encore dans un passé plus lointain du gouverneur d'Etrurie dans les années 320. Chacun sut à sa manière développer les provinces dont il avait la charge et les rendre plus prospères qu'auparavant.

Qui à regardé les cadastres des provinces étrusques peu se rendre compte qu'il y eut un avant et un après, et qu'autrefois ces provinces étaient sous développées! Qui à participé à la campagne de Tarente sait que les nombreuses routes qui traversent le Sud étaient avant la victoire de nos aigles des chemins de terre, et que le ravitaillement de nos légions se faisait à dos de mules! Et qui à connu le Samnium confirmera qu'il n'y existait ni de culture ni d'élevage digne de ce nom!

Ce que Rome à apporté à ces provinces, avec maladresse parfois et un certain nombre d'erreurs, c'est une vision, une logique de dépassement des frontières, comme nous le faisons actuellement en direction des territoires gaulois. Et alors que j'entends souvent dans ces débats que la République d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier, qu'elle à dépassé les frontières du Latium pour se développer et se transmettre aux autres provinces, nous serions sur le point d'en revenir à une logique de territoires clos, fermés sur eux mêmes.

lorsque feu le consulaire Labienus avait conçu sa loi sur les provinces, il avait pensé dans sa première mouture- outre les conseils et budgets provinciaux- aux développements inter-provinciaux avec la création des préfets maximii. Certes cela n'était pas parfait, et peu parmi ceux qui occupèrent ce poste en comprirent la fonction. Mais pour ceux qui les premiers occupèrent le poste, pour autant qu'ils surent résister aux sirènes du pouvoirs, ce fut un outil qui permit de faire des avancées significatives, tout en luttant contre certains intérêts particuliers.

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Ven 28 Jan 2011    

Je te remercie Pontife d'elargir le débat, je vais cependant me permettre de rappeler que mon projet ce fait dans le continuité des institions existantes.

Tu cites l'action des Gouverneurs qui ont permis le developement des provinces placés sous leur responsabilité. Je ne pretends pas faire disparaitre les gouverneurs, d'aillers l'article 5 de ce texte laisse les sénats provinciaux subordonnés au Gouverneur...


Citer
Article 5 - Subrogation

Le Sénat Provincial est le relai nécessaire du Sénat Romain de la République dans la gestion des affaires locales à ce titre il lui est subordonné.

Le Sénat provincial et les magistrats provinciaux sont subordonnés à l’éventuel gouverneur, aux questeurs de Rome pour les affaires fiscales, aux édiles de Rome pour les affaires de voirie et d’ordre public, aux préteurs de Rome pour les affaires de Justice.



après un court temps de reflexion

Ce n'est pas mon projet en temps que tel mais il est vrai que cela est consevable car la Loi autorise déjà la création d'une supervision entre plusieurs provinces à l'exemple des gouverneur que tu cites, et l'on pourrait imaginé que les Consuls peuvent trouver assez de sénateurs de rang Prétorien pour forme trois gouvernorat, l'Etrurie, le Sud et l'Adriatique par exemple.

Mais nous dépassons là le cadre propre de ce projet dont le sujet est, comme tu as su si bien le dire,
Citer
de rapprocher les moyens d'actions des provinces afin de réduire le temps d'intervention et de prévenir les dégâts que pourrait causer une lenteur de la séquence Action/Réaction décidée à Rome.



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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Sam 29 Jan 2011    

/Souriant, tel un vieux renard./

- Ha consulaire, j'ai l'impression de rajeunir! J'apprécie de débattre avec toi car c'est de ce genre de discussion, argumentée et constructive, que peut naître une loi importante et intelligente!

Pourtant tout comme moi tu ne peux que constater le silence du sénat, que l'on peut qualifier d'atterrant! L'on propose de toucher à un des fondements de notre conception de la fonction gouvernementale, et nul ne trouve rien à dire! Dis moi!Veux tu sérieusement créer des sénats provinciaux qui vont prendre exemple sur nous? Alors au lieu d'arranger la situation tu ne fera que l'empirer! Car lorsqu'il interviendra des discussions sérieuses, touchant à des intérêts fondamentaux de la province, nul n'osera prendre de décision, et lorsqu'il faudra décider d'actions évidente le débat se perdra dans des discussions sans fin, à l'égal de ce que nous connaissons ici! Et au final, l'action nécessaire sera retardée plus qu'accélérée, et c'est de Rome que n'ayant pu d'elles même intervenir, les provinces attendront la solution à leurs problèmes!

Crois moi consulaire Petronius. Si le véritable objet de cette loi consiste principalement à réduire nos délais d'intervention pour une meilleure prévention, alors elle est trop compliquée. Il suffirait d'élargir les responsabilités des préfets, des conseils préfectoraux et provinciaux, et de décider de la création d'un budget provincial qui serait issu de la collecte du tributum local. Cela fonctionne bien lorsque nos gouverneur en font la demande, et nous pourrions nous fonder sur cette expérience.

Oui, en substance je demande de revenir à la loi pensée par Titus Labienus dans sa première version puisque tout était dit. Et la démonstration sera faite qu'il était un penseur en avance sur son époque.

Hé quoi? Une province aurait les moyens financiers et décisionnels pour gérer son territoire et prévenir les troubles, et ce dans la continuité de notre histoire, du rôle de Rome envers ses provinces.

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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Sam 29 Jan 2011    

Pontife, le silence du Sénat sur mon projet montre bien l'éloignement des préoccupations provinciales.

Alors certes il serait surement plus efficient de grouper dans des gouvernerats, regroupant plusieurs provinces et reposant sur l'administration des Préfets, plusieurs sénateurs avec des fonctions de Gouverneurs, proquesteurs et proediles par exemple...cela assurerait un développement efficace des provinces, réactifs et communiquant avec le Sénat régulièrement mais cela élimine un pan important du projet que je présente.

La fédération autour de notre mode de gouvernement, qui même imparfait reste notre Tradition, et de notre mode de pensée et de vie, des élites locales dans les provinces. Car il faut certes pensé aux provinces actuelles mais aussi a celles qui seront intégré à notre République dans le futur.

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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VANSTENUS Julius
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Vanstenus se lève et prend la parole.

Dire qu'on n'aime pas les provinces et qu'on ne s'en préoccupe pas est un bien grand mot.

Il est fréquent qu'un sénateur ait une province de prédilection qu'il soutient et aide à se développer. Je l'ai fait pour ma province natale de Pérouse. Je l'ai fait pour le Bruttium et la Calabre lorsque j'étais gouverneur.

Le projet est complexe en effet.
Mais il a le mérite d'essayer de créer dans chaque province l'approche de Rome. Chaque province sera ainsi plus proche de Rome par la similitude de son fonctionnement.

Par ailleurs, Rome gardera un certain contrôle par le préfet.

Je comprends l'approche du Consulaire. Etant donné les distances toujours de plus en plus grandes entre Rome et ses cités, il est difficile de maintenir en place un Etat fort centralisé.
J'étais, plus jeune, pour le maintien de la plus forte centralisation possible de nos provinces. Mais je me rends compte que c'est difficile.

Donc pour continuer à renforcer l'attractivité de Rome, j'ai toujours la faiblesse de croire qu'il faut inciter les provinces à vouloir copier Rome. En voulant s'approcher du modèle, on ne s'oppose pas à lui.

Par conséquent, je pense que c'est en cela que ce projet peut apparaître intéressant. Les provinces romaines seraient dotées d'institutions similaires à celles de Rome.
Les provinces s'identifieraient ainsi à Rome.
Elles seraient Rome...

C'est pour cela je pense que le projet global du Consulaire Petronius est intéressant et mérite qu'on s'y attarde.

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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FUGITIVUS Felix
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/Hochant la tête, fronçant les sourcils./

Oui oui, le projet est intéressant. Ai-je dis le contraire? je le soumet juste à une critique raisonnée!

Donc, si je reprend vos raisonnements, en plus de répondre à un soucis de gestion de territoire, ce projet de loi aurait également pour vocation de doter les provinces d'un cadre institutionnel calqué sur Rome afin de créer n processus d'identification.

Bon bon... Consulaire Vanstenus, tu es natif de Pérouse non? Et ta gens est issue de cette terre non? Tu es pourtant Flamine de Junon et tu fus plusieurs fois consul de Rome! Que dois-je dire d'autre?

Citer la loi sur la citoyenneté? Hum...

"LES CITOYENS

Art. VI : Les cives optimo jure, ou citoyens de plein droit, sont les citoyens de Droit Romain disposant d’un Cens supérieur a 1.000 as.

Ils possèdent :

a) des Droit Publics :

- Droit de vote aux Comices

- Droit de faire appel au peuple (aux Comices) dans les procès publics

b) des Droits Prives :

- Droit de contracter un mariage reconnu par la Loi

- Droit de propriété, reconnue et protégé par la République

- Droit de saisir la Préture, et faire valoir ses droits en justice

En contrepartie, les cives optimo jure ont des Devoirs Publics :

- Devoir de se présenter au recensement effectue par le Censeur

- Devoir de servir dans les Légions

- Devoir de payer le Tributum."


A cela, si les citoyens sont dotés d'un cens d'au moins 10000 as et qu'ils font preuve d'une moralité exemplaire, ils peuvent faire la demande au censeur d'entrer au sénat de Rome!! Et par la force des choses, par la démonstration de leurs capacités, ils peuvent intégrer les magistratures du Cursus Honorum. Par l'entrée au sénat ils peuvent voter les lois de la République, et par leur participation peser, chacun à leur manière, sur la politique de Rome!!

C'est cela que j'appelle gouverner et être responsable! Pourquoi copier Rome alors que de droit ils sont à l'égal de nos citoyens et qu'ils peuvent, pour certains, être nos égaux?

Puis-je invoquer ici la mémoire de feu le sénateur et légat Sarkos de Siris, natif de Lucanie, et mort des suites de ses blessures acquises lors de la guerre contre le Samnium?

Lui avait compris cela: la République transcende les appartenances!

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
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FUGITIVUS Felix
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Ainsi, en intégrant le sénat, le sénateur Sarkos de Siris savait qu'il pouvait peser dans les débats, et lorsqu'ici même nous parlions des provinces du Sud, sa parole était écoutée.

N'est-ce pas le chemin que nous devrions donner en exemple aux élites de nos provinces, n'est-ce pas la voie qu'il devraient appeler de leur vœux? N'est-ce pas également le choix qu'à entreprit le sénateur Eschylles de Croto?

Je vais exprimer mes craintes autrement:
En octroyant à nos province le droit de se gérer elles mêmes, en instaurant un système basé sur le mimétisme de nos institutions, nous espérons créer les conditions d'un rapprochement avec Rome.
Or, ce faisant, nous prenons le risque d'éloigner encore plus profondément Rome de ses provinces puisque nous nous serons recentrés sur les frontières du Latium. Certains ici rêvent de recréer cette illusion où l'on pourrait rejouer tous les soirs à la République de nos ancêtres en regardant avec hauteur tout ce qui ne viendrait pas de Rome. J'entends déjà appeler sur les rostres la voix des populistes haranguer la plèbe à l'encontre de telle province qui ne mériterait pas notre bon droit...

Oui, ma génération à bien faillit...

Pourtant, nous qui avons intégré le sénat dans les années qui suivirent la défaite de Rome contre l'Hégémonie de la Grande Grèce, nous avions la conscience aiguë que la survie de la République passerait par la capacité de Rome à unifier l'ensemble de son territoire en le dotant d'une colonne vertébrale, d'une ossature. Ce n'est pas pour rien que nous sommes sorti vainqueur de cette guerre contre la Grande Grèce, contre Tarente qui avait brisé notre honneur bien des années plus tôt!

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