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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Loi sur les Sénats Provinciaux
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Loi sur les Sénats Provinciaux
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TUBBSARIUS Julius flavius
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Inscrit le : Ven 16 Juil 2010
Posté le : Jeu 22 Sep 2011    

allons, consulaire...

la quote part d'un dixieme des revenus n'était qu'une approximation, un exemple de ma part, et au final, je n'étais pas "si loin".

en bref... et toujours pour éviter de rentrer dans des détails mouvants... car, ton évaluation est vraie à un instant précis... elle ne le sera plus des une nouvelle construction effectuée, etc... la question va au dela du simple entretien.

ma proposition repose sur le fait du cout à rome de la gestion d'une province. car tu parles de payer les fonctionnaires locaux... je n'y accederais que si l'on parle aussi de démettre des fonctionnaires distants. et le gain pour la république repose aussi sur le fait qu'un fonctionnaire local travaillera mieux et plus car plus proche du besoin et des actions à mener qu'un fonctionnaire distant ne sachant qu'à peine épeler le nom de la province distante.

en bref, ce que nous constatons, c'est qu'en moyenne, 20% du tributum total percu sert à payer les batiments "locaux" hors catégories républicaines.
si à ceci nous ajoutons le cout pour rome des fonctionnaires à rome gérant les aspects distants, dont rome peut se séparer en déléguant aux provinces leur gestion locale... nous devrions arriver à quoi... 25%? 30%?

disons 30% afin de ne pas prendre certaines provinces au dépourvu... bien, ce qu'il faut vérifier, de ce fait, c'est bien qu'à rome, nous avons une baisse des frais de 30% du tributum à minima... et dans ce cas... le ratio global est trouvé.
charge alors à chaque questure de répartir selon les provinces... /HJ ca peut etre "automatisé" par les mjs/ sans que nous n'ayons à devenirs des calculateurs en sus de politiciens, élites, et législateurs.

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376-377-378
Rector provinciarum Populonia, Volterra, Tarquini, Cosa, Perouse, Vetulonia, Saturniae, Arrezo 374-375
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Julius et la gens Tubbsarius
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Inscrit le : Dim 01 Avr 2007
Posté le : Jeu 22 Sep 2011    

médite un instant

Entendons nous bien, tu parles de 3 dixièmes du Tributum issue des provinces seules restant aux Sénats locaux, avec en corrolaire la baisse du nombre de fonctionnaires, donc des salaires, ici a Rome, et la posibilité pour les sénats provinciaux de recourir à l'Evergetisme et à la création d'une fiscalité locale pour completer ses recettes et ainsi avoir les moyens d'une politique locale ?

[HJ : une simple écriture des questeurs genre Budgets provinciaux ou une repercution directe sur le montant du tributum par les MJs est possible, reste a modifier la base de données des batiments pour que ceux considerer comme locaux aient un coûts d'entretien à 0 sur le bureau des Ediles]

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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TUBBSARIUS Julius flavius
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Posté le : Jeu 22 Sep 2011    

oui,
dans nos comptes nous aurions alors


Citer
recettes
- tributum provincial (70% du tributum provincial actuel)
- tributum latium (100% du tributum actuel)

charges
- entretiens républicains provinces (batiments des provinces pris en charge par l'édilité romaine)
- entretiens Latium/Rome
- salaires des fonctionnaires (sous entendu romains, car les autres sont payés via les budgets locaux)



si le bilan de ces poles reste le meme ou s'améliore par rapport à l'actuel qui doit etre


Citer
recettes
- tributum (total, provinces + latium)

charges
- entretien des cités (toutes)
- entretien des batiments (tous via l'édilité)
- salaire des fonctionnaires (tous, car tous sont romains)



alors rome y gagnera.

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VANSTENUS Julius
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Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
Posté le : Jeu 22 Sep 2011    

Personnellement, je pense que les bâtiments décidés par Rome doivent rester à charge de Rome. Ainsi, les provinces ne pourront pas reprocher à Rome de les accabler de bâtiments qu'elles n'auraient pas voulu.

Par contre, il faut que Rome garde les moyens de les payer.

Au lieu de 30% du tributum laissé aux provinces, cela veut dire qu'on leur laisse 20% (puisqu'en moyenne le coût de l'entretien local tourne autour des 10%).

(HJ : n'est-ce pas plus simple de laisser tous les bâtiments de l'édilité à la charge de Rome comme la V2 le prévoit. ? )

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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TUBBSARIUS Julius flavius
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Nb de messages : 1960
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Posté le : Jeu 22 Sep 2011    

ma foi censeur, si j'ai le choix, j'opterais pour la meme option que toi. cela laisse les mains libres à rome.

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Julius et la gens Tubbsarius
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Ven 23 Sep 2011    

a un fuguasse geste d’agacements


Citer : VANSTENUS Julius
Personnellement, je pense que les bâtiments décidés par Rome doivent rester à charge de Rome. Ainsi, les provinces ne pourront pas reprocher à Rome de les accabler de bâtiments qu'elles n'auraient pas voulu.



Il y a là une flagrante contradiction dans tes paroles Censeur…Tu penses que parce qu’un bâtiment est construit et entretenu par Rome, il n’est pas ressenti comme imposé ou non souhaité ?

La seule façon d’éviter les reproches et d’accabler les provinces comme tu le dit est de leur laisser le choix d’une gestion locale, au mieux ils feront l’usage qu’ils souhaitent des bâtiments reconnus d’utilité locale, ne les entretiendront pas ou au pire les détruiront…mais cela sera leur choix…

Je consens à la vue du Consul Tubbsarius sur les bâtiments d’ordre « stratégique », tel que les greniers de l’annone ou les constructions de types militaire, et celle d’ordre religieuse.

Il reste aussi que tu sembles t’attache a un point « technique » particulier pour en oublier le pourquoi de ce projet.

A t’entendre, Censeur, pourquoi changer de façon de faire ? Pourquoi changer d’organisation et de structures au sein de Rome ? Irais-tu jusqu'à dire que celle-ci est parfaite et convient totalement à la République d’aujourd’hui ?

Réfutes-tu tous les constats qui ont été fait par le Sénat et les magistrats sur les manquements et l’inefficacité globale des Préfets, quel que soit la raison de celles-ci d’ailleurs ? Réfutes-tu l’accroissement de la République et l’attribution de la citoyenneté par nos prédécesseurs ? Réfutes-tu les erreurs des fonctionnaires installés ici à Rome quand à la gestion dans les provinces ? Réfutes-tu la lenteur et l’inaction qui plombe les relations avec les provinces ? Réfutes-tu que la Lex donne plus d’autonomie et donc de responsabilité aux Provinces de Droit Latine, ce qui est un comble car leur citoyens ne possède pas le droit de vote au sein de la République ? ….Je pourrais, Patrès, continuer ainsi à pointer du doigt les disfonctionnements et les problèmes issus de cette volonté de contrôle totale par le Sénat et les magistrats de Rome qui disperse nos énergies et notre attention, et cela, en mécontentant ceux des citoyens romains installés en provinces car elle ne laisse aucune place à la confiance entre Rome et ses citoyens !!! Confiance Patrès qui est une des valeurs même de nos ancêtres ! FIDES ! Voilà Patrès en quoi nous devons croire et qui doit être le renouveau de Rome !

Nous devons avoir confiance, Patrès, en la capacité aux élites romaines de gérer la vie locale et de ne pas a avoir à attendre que la moindre décision sur le moindre problème soit issue de Rome, vous avez autre chose à penser, Patrès, que de savoir si les aqueducs de Volterra sont bien curés ou que les sièges du Théatre de Saturniae soient bien briqués ?

prends une pose interrogative

Mais le savez-vous, Patrès ?

Non bien sûr, vous ne le savez pas et cela pour deux raisons évidentes, premièrement et de la façon la plus évidente par ce que cela ne vous intéresse pas ! Qui se soucis des travaux de charpentes dans les casernes de vigiles d’une province éloignée ? Personne car nous savons que les fonctionnaires sont là pour s’en occuper, même les Ediles, à l’aveu de l’Edile Ovatorius et à ma propre expérience, se repose sur les fonctionnaires pour cela….et voici pointer sournoisement la deuxième raison et la plus importante…ces informations, ces rapports sont dilués, digérés et perdu dans les méandres et les rouages d’un ensemble de fonctionnaires attentifs, certes, a leur travail mais n’ayant comme réalité de leur décisions qu’un bout de volumen ou un tablette entre les mains…des routines si automatique que l’on paye encore l’entretien de cité rebelle et de province occupé par l’ennemis !!! Quand sera-t-il cette année ? Payerons-nous pour l’arsenal illyrien ? L’aqueduc Lucanien ? Alors même que nous ne percevons pas le Tributum de ces provinces ?

Tu le vois Censeur, les reproches et l’accablement ne naissent pas en province ou à Rome du fait de l’entretien ou de la construction de bâtiments par tel magistrat ou tel élite locale mais du manque de confiance entre citoyens et Sénat qui fait qu’une administration fut bâtie pour un contrôle totale et devient source d’aberration et de perte financière…

Le fait que tu buttes sur une notion « technique » ne doit pas faire oublier les long débats qui ont était fait sur ce projet et le pourquoi de cette reforme : Intégrer au mieux les citoyens romains des provinces dans la gestion de la République qui ne se limite plus au Latium, en améliorant la gestion administrative, en témoignant de la confiance en nos plus capables citoyens en province, et en assurant une contrôle et une pacification indirecte issue d’une politique de récompense et de sanction déjà mise en œuvre en Etrurie par le Consul Tubbsarius…

Car si cette idée de quote-part du Tributum laissé à une gestion locale te fait douter, que penseras-tu alors d’une variable d’ajustement nécessaire pour sanctionner ou valoriser le comportement des provinces ?

Si nous prenons comme base non plus une quote-part globale mais par province, constatant que globalement les salaires des fonctionnaires représente ¾ des frais d’entretien, nous obtiendrons, et je me désole de revenir a un débat de chiffre, en augmentant mes estimations précédentes de la même valeur :

Aesium 15%
Arezzo 21%
Bruttium 19%
Calabre 19%
Campanie 6%
Cosa 11%
Latium 32%
Marses 52%
Perouse 18%
Populonia 23%
Sabine 18%
Saturniae 13%
Spoletium 33%
Tarquini 23%
Vetulonia 5%
Volterra 7%
Vosques 10%

Donc Patrès, des situations de base différentes selon les provinces. Auquel il est nécessaire de réfléchir à cette variation sanction/valorisation non plus de façon global mais bien au cas par cas, car quel point commun existe-t-il entre la province de Tarquini récemment révolté dont la quote-part d’équilibre, avec leur responsabilité édilitaire locale, serait de 23% du Tributum et la provinces des Marses, fidèle et sans troubles depuis des années dont la quote-part est au minimum de 52% nécessaires ?

regard interrogateur

Mais aucune, Patrès, il n’y a aucune commune mesure entre ces deux provinces et les élites qui y vivent et sont appelé par le présent projet à gérer la politique locale. Devrions-nous leur attribuer la quote-part de 3 dixièmes auquel le Consul consent ? Laissant plus que nécessaire à Tarquini et bien moins que ce qu’il leur faut au Marses….et ceci en faisant fit de l’attachement, la fidélité et la stabilité de ceux deux provinces…encore une preuve du manque de confiance, de vision claire, réaliste et de l’iniquité qui caractérise une administration centrale.

Maintenant regardons le cas des Marses, l’importance de leur entretien édilitaire est dû à un marché et un aqueduc, deux structures qui ne serait être abandonné au vu de leur utilité, les salaires nécessaires à l’administration locales viendront grever des recettes déjà maigres d’une de nos provinces les plus pauvre mais des plus fidèles…comment dès lors Patrès montrer notre Confiance, notre Volonté de valoriser les plus fidèles de nos élites citoyennes si nous ne leur donnons pas les moyens de gérer les responsabilités que le bons sens nous dicte de leur accordé ?

Et si nous établissons que cette quote-part corresponds au besoin des constructions que Rome leur a imposé de supporter, où sont les moyens de distinguer le capable de l’incapable, le fidèle du rebelle, l’industrieux du saboteur ? Devront-ils, par ce que, bien que fidèles à Rome depuis les pères de leurs pères, ils ont eu l’avantage de constructions nécessaires à l’expression de leur romanité, devront-ils donc payé sur leur deniers par un évergétisme obligatoire écrasant ou dépeupler leur province par la levé de taxes et de corvées nécessaires mais insupportable ?

A cette question, Patrès, bien loin des considérations « technique » du Censeur et de la globalisation indistincte du Consul, il est nécessaire de répondre, non pas avec vos esprits rationnels, non pas avec votre cœur affectif mais avec le respect des valeurs de vos pères : La confiance issue de la Fidès, le sens du devoir issue de la Pietas, l’appartenance à un peuple issue de la Majestas, le courage des décisions politique issue de la Virtus et avec l’autorité et dans le respect des Traditions issue de la Gravitas…

Et cette réflexion sur l’attitude et l’attachement des provinces, c’est à vous Patrès, de la faire dans l’intérêts de chaque province, au cas par cas, et de la République dans son ensemble, en récompensant ceux qui le mérite par une confiance accrue et en sanctionnant ceux qui ont fauté, comme le Consul l’a bien montré par son action afin qu’aucun reproche ne soit fait de Rome vers les Provinces ou d’elles vers Rome mais que l’émulation et une répartition efficace des responsabilité fortifie l’ensemble de la République.

En un mot, Patrès, qui voyez vous de plus fidèles, de plus stables, de meilleurs soutiens, de plus méritant parmi toutes les provinces romaines qui compose notre République et êtes vous prêt a faire de leur élites le relais d’une gouvernance efficace en leur attribuant ce qu’il leur est nécessaire mais aussi ce qu’il mérite en confiance ou en sanction, non pas pour trois ou deux dixième mais pour ce qu’elles méritent réellement ?

fait un geste d'encouragement pour obtenir une reponse de la majorité silencieuse

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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TUBBSARIUS Julius flavius
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Posté le : Ven 23 Sep 2011    

Consulaire...

je n'ai pas dit qu'il fallait laisser 30% à toutes... j'ai parlé de quote part globale de 30% du tributum total provincial répartie non par la lex entre les provinces selon les chiffres variants d'un an sur l'autre... mais répartie par la questure selon les besoins connus.


lorsque tu dis, consulaire qu'il y a différence entre tarquini et Marses... je dis oui... mais je dis oui parce que dans ce calcul, nous incluons ces fameux "batiments" décidés par rome et non par les localités.

un simple regard sur les constructions existantes sur place et une question toute naturelle se pose:

pourquoi un temple dans chaque cité? alors que les populations sont loin d'etre les memes... pourquoi pas trois temples à tarquini?

mais les temples ne sont pas pris en compte... alors comptons... des greniers, en nombre sensiblement égal dans les deux provinces...
est ce normal?
un marché dans chacune des provinces...
est ce qu'un meme marché de taille égale entre les deux cités est necessaire? alors que Tarquini est une cité industrieuse... et marses une province quasi désertée?

bref, si je dois faire un choix, je ferais en sorte que les batiments construits par rome, décidés par rome, soient estampillés "républicains"... et donc dépendants du budget de la république.

tu semblais vouloir à un certain moment que tous les batiments soient assumés par la province... à cela je ne peux me résoudre.

maintenant, que des distinctions soient faites... c'est un pis allé...

mais dans l'absolu, si rome décide, si rome finance, rome assure l'entretien, quite à ce qu'il soit délégué... mais il reste imputé aux fonds républicains.

de cette façon, Rome peut choisir de mettre l'accent sur le développement commercial de telle ou telle province... en y construisant des batiments que les provinces ne sont pas en mesure ni de construire, ni d'entretenir avec leurs budgets propres...

si cela est fait ainsi... le débat sort du calcul trop détaillé et valide aussi peu longtemps qu'il est exact au moment de sa diffusion.

en bref, je prends le sujet par l'autre bout, consulaire.
tu regardes ce que coute l'entretien que tu veux donner à chaque province, et calcule pour chaque province le taux du tributum qui resterait alloué à celle ci.

dans ma vision... sans rentrer dans le détail, j'estime que le tributum est une imposition sur la richesse moyenne de la province. j'estime que Rome doit disposer d'une quote part de ce tributum... le restant allant à la gestion locale.
si le montant allant à la gestion locale est insuffisant, c'est que la gestion locale a été mauvaise... et il faudra soit augmenter la richesse globale de la province, afin d'augmenter le budget local (et donc celui de rome) soit réduire les couts... et supprimer ce qui n'a pas de raison d'etre...
ce qui globalement va dans le sens de l'optimisation de la gestion locale et des revenus de la république.
ce sera le cas pour les marses.

si le montant est trop important... c'est que la province est suffisament riche pour se parer de facilités locales supplémentaires... et je fais confiance aux élites locales pour que ces facilités aident la province, et donc sa richesse, et donc les retombées pour rome.

enfin bref...
ce que je ne souhaite pas, c'est tomber dans ce travail de fourmi visant à établir des chiffres trop stricts. les fonctionnaires chaque année peuvent "réguler"... établissons un texte général et viable pour toutes les provinces... évitons le particularisme qui rend ingérable notre république, consulaire...

voilà mon avis le plus à nu.

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VANSTENUS Julius
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Posté le : Ven 23 Sep 2011    

Le Censeur écoute la longue tirade du Consulaire et la réplique du Consul.


Citer : PETRONIUS
Je consens à la vue du Consul Tubbsarius sur les bâtiments d’ordre « stratégique », tel que les greniers de l’annone ou les constructions de types militaire, et celle d’ordre religieuse.



Et les aqueducs, cela n'est pas stratégique ? S'assurer que les populations ont à boire...
Et s'assurer que le commerce fonctionne. Ce n'est pas stratégique ? Les marchés et les auberges relais pour faciliter le commerce ?
Si Rome a fait construire des bâtiments sur place, Consulaire, c'est qu'il y avait une raison. C'est parce qu'elle estimait nécessaire au développement de la province.

Par conséquent, personellement, je ne démors pas de l'idée que si Rome construit quelque chose. Elle l'entretient.
Rome acceptera-t-elle de voir se déteriorer des bâtiments qu'elle a fait construire et entretenu pendant des années parce que tel ordre des décurions localement estime que dorénavant l'aqueduc ou le marché qui sont ici ne sont plus intéressants et qu'il faut en construire un nouveau là...

Par ailleurs, cela voudrait-il dire que Rome n'a plus le droit de faire construire quelque chose dans une de ses provinces ?

Mais, finalement, ceci n'est qu'accessoire dans le débat.


Citer : PETRONIUS
Tu le vois Censeur, les reproches et l’accablement ne naissent pas en province ou à Rome du fait de l’entretien ou de la construction de bâtiments par tel magistrat ou tel élite locale mais du manque de confiance entre citoyens et Sénat qui fait qu’une administration fut bâtie pour un contrôle totale et devient source d’aberration et de perte financière…

Le fait que tu buttes sur une notion « technique » ne doit pas faire oublier les long débats qui ont était fait sur ce projet et le pourquoi de cette reforme : Intégrer au mieux les citoyens romains des provinces dans la gestion de la République qui ne se limite plus au Latium, en améliorant la gestion administrative, en témoignant de la confiance en nos plus capables citoyens en province, et en assurant une contrôle et une pacification indirecte issue d’une politique de récompense et de sanction déjà mise en œuvre en Etrurie par le Consul Tubbsarius…



Mais je suis d'accord avec toi, que le but de ce projet de loi est de rendre confiance à nos citoyens de province.
Je n'ai jamais dit le contraire.
Et le fait que Rome s'occupe de ses bâtiments n'est en rien contradictoire avec le projet.
Ce point technique est un point de détail de ce projet.

Mais je ne peux m'empêcher de penser, Consulaire, qu'il ne faut pas oublier une chose, c'est que ces territoires sont quand même encore romains. Ce n'est pas Rome qui doit se trouver en situation de devoir demander des autorisations pour faire ci ou ça dans la province. Rome doit rester maîtresse du jeu.
Ramener la confiance localement, rendre une partie du pouvoir localement pour que cela conduise à une meilleure gestion financière, oui d'accord, mais cela reste un territoire romain.

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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AQUILIUS SCAEVA Lucius
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Posté le : Mer 28 Sep 2011    

On peut voir le Questeur Aquilius prendre des notes, réfléchir, se gratter la tête puis prend la parole :

"J'ai plusieurs questions : pourquoi la province de Marses est déserté alors qu'elle possède de nombreuses installations comme un marché, un aqueduc, des réseaux routiers ? Cela ne suffit-il pas a développer le commerce ? A élever le niveaux de vie des citoyens ?

Maintenant je constate que la construction et l'entretien des bâtiments pose un problème. Est-ce que la République ne peut pas garder l'entretien de tout les bâtiments sur le territoire romain ? Est-on obligé de décentraliser toutes les dépenses ?"

----------------------
Age: 35 ans
Localisation: Rome

Membre du conseil Tarquiniote
Administrateur des travaux: 373-377-378

Questeur: 374-375-376

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PETRONIUS SABINUS Publius
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Inscrit le : Dim 01 Avr 2007
Posté le : Jeu 29 Sep 2011    


Citer : Tubbsarius
sans rentrer dans le détail, j'estime que le tributum est une imposition sur la richesse moyenne de la province. j'estime que Rome doit disposer d'une quote part de ce tributum... le restant allant à la gestion locale.
si le montant allant à la gestion locale est insuffisant, c'est que la gestion locale a été mauvaise... et il faudra soit augmenter la richesse globale de la province, afin d'augmenter le budget local (et donc celui de rome) soit réduire les couts... et supprimer ce qui n'a pas de raison d'être...
ce qui globalement va dans le sens de l'optimisation de la gestion locale et des revenus de la république. ce sera le cas pour les marses.



Et c’est Consul, là aussi ma vision.


Citer : Tubbsarius
en bref, je prends le sujet par l'autre bout, consulaire.
tu regardes ce que coute l'entretien que tu veux donner à chaque province, et calcule pour chaque province le taux du tributum qui resterait alloué à celle ci.



Mais c’est le sujet du débat Consul car si le point n’est pas explicité ici alors comme magistrats et Sénats provinciaux pourraient être sûrs de leur responsabilité respective et de la limite de leur compétence.

Le fait est que la position que j’adopte soustrait a priori plus de ressources de la perception du Tributum à destination de Rome mais ne devrait influer que de façon limité sur la fiscalité locale.
De ton point de vue, si le besoin de financement des responsabilités locales dépasse le montant de la quote-part fixé, les sénats provinciaux créeront une fiscalité locale pour compenser ou abandonnerons certains des bâtiments dont le Censeur Vanstenus affirme, et avec raison, qu’ils sont nécessaire à la province.


Citer : Vanstenus
Et les aqueducs, cela n'est pas stratégique ? S'assurer que les populations ont à boire...
Et s'assurer que le commerce fonctionne. Ce n'est pas stratégique ? Les marchés et les auberges relais pour faciliter le commerce ?
Si Rome a fait construire des bâtiments sur place, Consulaire, c'est qu'il y avait une raison. C'est parce qu'elle estimait nécessaire au développement de la province.



Car Censeur, loin de moins l’idée d’enlever l’aspect nécessaire et l’utilité des constructions entreprissent par nos Ediles en province, où même le droit de bâtir dans le futur ce que le Sénat et les Ediles de Rome jugent nécessaire.

Responsabiliser les Elites locales ce n’est pas seulement leur dire a partir d’aujourd’hui vous avez le droit de gérer la vie locale de votre province et de tout ce que vous y ferez car ce serait un commencement un départ depuis rien et donc une simple superposition de structure étatique…le Sénat fait ce qu’il veut dans son coin et les sénats provinciaux font de même sans que personne n’échange ou que la République ne s’enrichisse politiquement et socialement par l’intégration des Elites locales aux processus décisionnaire.
La Responsabilisation et l’Intégration se bâtissent sur un socle commun, tout autant d’histoire parfois difficile que de vécu et d’héritage…lorsqu’un fils devient pater familiae il hérite de l’histoire, de la mémoire, des cultes de sa gens, mais aussi des devoirs de son père, des obligations fiscales et commerciales et des bâtiments élevés avant même sa naissance…

Il en est de même pour ce projet, les Elites locales hériteront d’une part des droits et des pouvoirs dont Rome jouit sur leurs provinces mais en contrepartie, il est nécessaire que les responsabilités et les obligations leur soit dévoué…sinon techniquement l’attribution d’une quote-part est vide de sens, autant accorder une remise sur le Tributum si l’on souhaite juste leur faire cadeau d’un budget.

La Confiance et l’Estime de soi ne vient pas du fait qu’un tiers nous ait fait l’aumône ou consent à vous considérez comme un peu meilleur que ce que vous êtes, non, la confiance et l’estime car nous réagissons de manière adéquate et complète aux responsabilités qui sont les nôtre et que cela se reflète dans le respect acquis envers vous par vos pairs.


Citer : Vanstenus
Ce n'est pas Rome qui doit se trouver en situation de devoir demander des autorisations pour faire ci ou ça dans la province. Rome doit rester maîtresse du jeu.
Ramener la confiance localement, rendre une partie du pouvoir localement pour que cela conduise à une meilleure gestion financière, oui d'accord, mais cela reste un territoire romain.



Interprèterais-je mal tes paroles Censeur en comprenant que bien que province romaine ce sont aux élites de demander des autorisations pour faire ci ou ça dans leur province à Rome ?

C’est bien le système actuel ? Et Patrès, n’avez-vous pas déjà eu a lutter contre le manque de communication, l’absence de réponse des préfets et des disfonctionnements dans nous avons déjà maintes fois débattu ?

Dois-je rappeler que, par la Loi, les provinces latines et alliés ont plus d’autonomie, de facilité et toute l’attitude en matière de taxes, impôts et de constructions que non pas les provinces romaines ?

Dois-je dire que Rome n’entretien aucune fortification ou murailles en Lucanie, cependant nos légions buttent sur plusieurs cités fortifiés ? Dans un domaine si stratégique la lex est claire : « Ces cités ont toutes latitudes concernant leur politique intérieure » !!!! A des provinces que le Sénat n’a pas jugée digne de recevoir de droits politiques complet cela est un fait légalement reconnu mais ce droit est refusé à des provinces ROMAINES comme tu le rappel si bien Censeur.

Est-ce par ce qu’elles sont romaines que cette centralisation de chaque aspect de leur vie est faites ? Est-ce à dire que le Sénat et les Magistrats doivent s’occuper de tout et tout le temps ? Lorsque je donne une tâche à mes intendants, je ne la fais pas moi-même, je contrôle au final leur exécution et félicite ou sanctionne en fonction. Je délègue, je fais confiance en ses capacités et ne passe pas mon temps a courir de greniers en étables et de champs en vergers pour vérifier que tout est fait car cela est impossible….

Et Patrès vous avez vu que cela est impossible, de la naisse disfonctionnement et récrimination alors qu’il serait si simple d’user de confiance envers vos concitoyens ROMAIN comme le dit le Censeur.

Et cette confiance commence par l’attribution de responsabilité dans tous les domaines de compétence nécessaire à la vie locale, car quand un ou plusieurs aspect de cette vie locale
est abandonnée à la tutelle directe d’une administration basé à Rome, loin des préoccupations et réalités locales, et que la réparation d’une partie d’un marché requiert deux mouvements de flux financiers, et les ordres de deux administrations questoriales et edilitaires, les citoyens ne peuvent qu’être en état de gâtisme !

Quand Le Sénat dirige lui-même ou entrave, pour s’être imposer comme organe centralisateur mais en s’interdisant de s’intéressé aux réalités locales autrement que par l’intermédiaire de quelques sénateurs dévoués, les affaires des villages marses ou calabrais, ce ne sont plus des citoyens romains car ils sont moins valorisé que des latins ou des alliés !


Citer : AQUILIUS SCAEVA Lucius
Est-ce que la République ne peut pas garder l'entretien de tous les bâtiments sur le territoire romain ? Est-on obligé de décentraliser toutes les dépenses ?"



Comme je l’ai dis questeur, je pense que la meilleure intégration des élites locales à la gouvernance de la République passe par leur responsabilisation en montrant notre confiance et en leur déléguant la part des responsabilités qui, gérées localement, permettront en outre une plus efficace gestion en relation avec les réalités locales.

Maintenant ta question est intéressante d’un autre point de vue, est ce que République veut dire Edilité de Rome ? Car des Décurions, citoyens romains parmi les meilleurs, ne seraient-ils la République eux aussi ? Comme le dit le Censeur les romains doivent garder le contrôle mais de quels romains parle-t-on ? Ne devrions-nous pas plus avouer le Sénat et les Magistrats de Rome doivent garder le contrôle ?

Et cela n’est pas une vision fausse, Le Sénat doit garder le contrôle de la République mais au regard des révoltes et des difficultés que rencontre chaque jours les Magistrats, je me permets de remettre en doute le bien fonder de ce contrôle total et absolu qui s’est perdu dans le labyrinthe des taches quotidiennes, multiples, récurrentes, quasi-automatiques qui ont endormi la capacité d’un réel contrôle, effectif, précis, constant, par le temps et l’énergie qu’elles nécessitent…

Et a ce titre laisser l’administration et l’entretien de bâtiments construit en province à des élites locales placé sous la surveillance du Sénat et des magistrats romains ne me parait qu’un des aspects nécessaire à une meilleur gouvernance, responsabilisation et intégration pour les Elites locales, mais ce détail, s’il en est, est symptomatique. Patrès ne voue caché pas le fait que la République c’est Rome, ici entre ces sept collines mais aussi là où porta le pilum du légionnaire, le soc du colon et le prestige de notre cité, là ou nous avons étendu le droit romain et qu’a mesure de l’agrandissement il est nécessaire de posé des jalons locaux pour s’assurer de la cohérence de cette République...

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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TUBBSARIUS Julius flavius
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Consulaire..

afin de satisfaire tous les avis, ou du moins la majorité, ne peut on envisager d'avancer progressivement?
à savoir, dans un premier temps délocaliser le role de la questure (perception, tenue des comptes locaux et remontée de ce qui est du à Rome), de l'édilité (composition des forces de maintien de l'ordre civil, de lutte contre le feu, etc...) hors constructions et donc entretiens des batiments à ce jour à la charge de rome...
ainsi que le rendu de la justice locale selon les loies de Rome, bien entendu.

nous aurions ainsi un premier "jet" de cette réorganisation que nous pourrions par la suite enrichir...

des échos que j'ai à l'heure actuelle concernant populonia et les quelques autres provinces appliquant mon édit, pour l'instant, cela "fonctionne"... généralisons cela à toutes les provinces romaines ou latines... et faisons un bilan dans quelques années... afin de savoir si un gain peut etre obtenu en agissant sur les constructions aujourd'hui de l'ordre du républicain...

cette lex est discutée depuis des années, trouvons le consensus minimal, appliquons là, et voyons.

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Rector provinciarum Populonia, Volterra, Tarquini, Cosa, Perouse, Vetulonia, Saturniae, Arrezo 374-375
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Julius et la gens Tubbsarius
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AQUILIUS SCAEVA Lucius
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Posté le : Jeu 29 Sep 2011    

"Je suis d'accord avec le Consul."

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Questeur: 374-375-376

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PETRONIUS SABINUS Publius
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prends son temps pour approuver les paroles du Consul

Il va de soit qu'en l'état d'une avancé progressive, nous perdrions la quote-part provinciale sans avoir de contrepartie de baisse de dépenses dans le budget de Rome.

Le Texte revu à ce titre serait de cette teneur :


Citer
La Lex Petronia – Des Sénats Provinciaux, adoptée en 374 après la fondation de Rome, sous l’égide des consuls Petronius Sabinus Publius et Barezzus Patronus Collegius, sur proposition du Consulaire Petronius Sabinus Publius, est applicable à partir de maintenant sur tout le territoire de la République romaine.

Titre I- Création de Sénat provinciaux dans les Provinces

Article 1 – De l’abrogation de la Loi Colomba de L’administration des provinces de l’an 360

Suivant la Lex de Drobrasus de 350 de l’organisation des Territoires, les provinces de droit Latin et les alliés conservant tous pouvoirs sur leur politique interne, les vassaux ayant leur statut décidé et précisé dans la loi de vassalisation, est abrogé la Loi Colombia de l’Administration des Provinces de l’année 360, rendu sans objet par l’usage et la Loi présente.

Article 2 – Composition du Sénat Provincial

Est crée dans chaque province de Droit Romain un Sénat provincial, à l’exclusion du Latium, dont la Capitale Rome est doté du Sénat Romain, compétent pour cette province et l’ensemble de la République.

Le sénat provincial est limité aux 200 citoyens ayant le cens le plus élevé au dernier recensement dans chaque province de droit romain [HJ : les sénateurs de Rome sont recensés à Rome et ne peuvent donc pas cumulés les deux fonctions]

Le renouvellement se fait lorsqu’une place est vacante parmi les citoyens ayant le cens le plus élevé de chaque province.

Article 3 – Membres, Dénomination, Album, signes honorifiques

Les membres des Sénat provinciaux, afin d’être reconnu dans l’ensemble de la République, sont regroupés au sein de l’ordre décurial et sont nommés décurions.

Les Sénats provinciaux et les magistrats provinciaux concernés sont responsables de la constitution des albums décuriaux lors de la mise en place des Sénats provinciaux et de leur suivi continu et exacte.

Les Décurions possèdent des signes de reconnaissance, le port d’un anneau d’argent, et le port d’une tunique bordée d’un liseret de pourpre, ne pouvant en aucun cas être identique à la Toge prétexte ou à la Toge de l’Ordre Equestre.

Des places d’honneurs leur seront attribué aux Cérémonies, Jeux et Théâtres à la suite de l’Ordre Sénatorial et de l’Ordre Equestre.

Article 4 - Subrogation

Le Sénat Provincial est le relai nécessaire du Sénat Romain de la République dans la gestion des affaires locales à ce titre il lui est subordonné.

Le Sénat provincial et les magistrats provinciaux sont subordonnés au Sénat de Rome et à ses Sénateurs, a un éventuel gouverneur, aux questeurs de Rome pour les affaires fiscales, aux édiles de Rome pour les affaires de voirie et d’ordre public, aux préteurs de Rome pour les affaires de Justice et aux décisions et Lois en émanant.

Article 5 - Cursus Honorum provincial

Lors de la première cession du Sénat provincial, seront définit les magistratures provinciales et Cursus Honorum Décurial.

Le Cursus Honorum Décurial doit être présenté au Censeur pour approbation puis au Sénat de Rome pour information.

Titre II- Droits et responsabilités du Sénat et des Magistrats provinciaux

Article 6 - Responsabilités censitaires

Les Sénats provinciaux et les magistrats désignés à cette tache, sont responsables de l’organisation des élections des magistrats par les comices de la province, du recensement, de la tenue de l’album décurial après sa création, et de la répartition de la population de la province en centuries.

Article 7 - Responsabilités Edilitaires

Les Sénat provinciaux confient par élection aux magistrats désignés pour ces taches, la juridiction de police avec le droit de prononcer des amendes et surveillent les travaux d’intérêts publics.

La responsabilité de la surveillance du bon entretien de la voirie, des cités et des bâtiments publics construits et entretenus par les Ediles de Rome.

La responsabilité des constructions, et de leur entretien, ordonnées par le Sénat Provincial sur le Budget du Sénat Provincial


La responsabilité du registre cadastral de la Province.

La responsabilité de la surveillance des poids et mesures, des marchés, des denrées que l’on y vend, de la mise en valeur des terres non défrichées de la Province, de l’entretien et de la construction de greniers nécessaires au stockage du blé annonaire et concessionnaire.

Article 8 - Responsabilités Questoriales

Les Sénat provinciaux confient par élection aux magistrats désignés pour ces taches, la responsabilité de la bonne gestion du trésor de la Province, des encaissements, des payements et à la tenue exacte des registres financiers, de veiller aux intérêts matériels de la Province.

La responsabilité de la perception, du Tributum, de l’As des Dieux et des taxes dues aux Questeurs de Rome.

Le Sénat de Rome fixe une quote-part de 3 dixième du Tributum de la province que chaque sénat provincial est autorisé à gérer directement.

Cet répartition ne dépend que de la volonté du Sénat Romain et peut être modifié sur simple vote d’un Senatus Consulte.

Article 9 - Droits Financiers

Les Sénats provinciaux ont le droit de lever des taxes et de créer des corvées, a l’exception de taxes douanières, attaché à la diplomatie, domaine de compétences des Consuls de Rome, ou de taxe dans le domaine religieux, domaine de compétence du Pontife de Rome, sur la population inscrite sur les registres du cens de la province ou sur tous êtres humains, libres ou non traversant la Province.

Les Sénats provinciaux peuvent recevoir des legs et des donations.

Article 10 - Droit Législatifs

Le Sénat Provincial peut légiférer sur un problème ponctuel ou structurel sans en référer au Sénat de Rome mais en respectant les lois de la République. Il prend des décisions ayant force de loi sur l’étendu de la province

Titre III- Statut, droits et devoirs des Juges Provinciaux

Article 11 – Des Juges provinciaux

Un juge provincial au minimum est élu dans chaque province, à l’exception de Rome et du Latium, par les sénats provinciaux constitués. Il est nommé pour une durée de cinq ans renouvelables. Il doit faire la preuve d’une moralité exemplaire contrôlé par le Censeur de Rome [HJ : nomination par les MJ, le censeur a juste une approbation a donner].

Article 12 – Statut

Un juge provincial est de rang majeur dans le cursus public plébéien. Le juge provincial doit être membre de l’ordre équestre. Il peut être révoqué par les prêteurs en cas de faute grave

Article 13 – Attributions

Un juge provincial est compétent pour juger les délits commis dans sa province.

Il peut requérir les vigiles provinciaux ou avoir recours aux Ediles de Rome pour faire appliquer ses jugements.

Une procédure d’appel devant les prêteurs est toujours possible à la demande des plaignants.

Le Juge Provincial, délégué des Préteurs de Rome en province, assiste et participe aux débats et activités du Sénat provincial.

Article 14 - Financement

Le financement des juges provinciaux, salaires et frais divers, est à la charge de la Province.

Titre IV – De l’abrogation des autres lois et articles de lois existantes

Article 15 – De la Lex Junia De l’Administration de l’Etat Romain, adoptée en l’année 354

Est abrogé le présent Titre V - Des Effectifs de l’Administration de l’Etat Romain, et les articles en découlant, de la susdite loi, limitant les effectifs des fonctionnaires sans relation avec les besoins réels des sénats provinciaux.



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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
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Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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TUBBSARIUS Julius flavius
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je ne te rejoins pas, consulaire...

en avancée progressive, nous diminuons le nombre de fonctionnaires à rome, et en créons en province.
attendu que ces fonctionnaires sont locaux et connaissent le milieu dans lequel ils évoluent, au pire, nous ne ferons pas d'économies et nous gagnerons en efficience... au mieux, nous aurons un léger gain.

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TUBBSARIUS Julius flavius
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Posté le : Jeu 06 Oct 2011    


Citer
La responsabilité de la surveillance du bon entretien de la voirie, des cités et des bâtiments publics construits et entretenus par les Ediles de Rome.



je ne comprends pas... cette responsabilité est déléguée? ou non... il me semblait que dans un premier temps, nous avions dit non pour les batiments publics construits par rome...

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