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| Rapport 372 - Flavius Urbanis Iustus | |||
| Auteur | Message | ||
URBANIS IUSTUS Flavius
Autorisation : Membre Nb de messages : 1517 Inscrit le : Mer 18 Nov 2009 |
 Posté le : Ven 11 Mar 2011 |
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Rapport de prêture 372 Pour cette troisième et dernière année consécutive, la prêture s’est attachée à poursuivre ses efforts entâmés trois ans auparavant sur différents points. Elle a poursuivi les enquêtes et procès en cours avec de maigres avancées mais sans abandonner pour autant. Les exercices militaires : Le visage des exercices militaires s’est modifié voici trois années pour dépasser le statut de simples entraînements armés et s’élargir vers des apprentissages et des exercices spécifiques autant que périphériques. Un bon romain devant garder sa forme pour la guerre, les exercices habituels de simulation de combat, de marches ou de manœuvres ont été poursuivis avec sagesse tandis que de nouveaux exercices se sont pérénisés au cours des trois années passées. Parmi ces nouveautés passées dans les mœurs des légionnaires ont a retrouvé des apprentissages de l’encadrement pour les chefs de tout niveau y compris des sénateurs sans experience qui ont eu l’opportunité de venir suer et peiner avec les légionnaires mais aussi des chefs vétérans accueillis pour entretenir leurs compétences ; des entraînements à l’entente et à la solidarité entre cavaliers et entre fantassins avec des résultats en sérieuses amélioration mais encore mitigés notamment pour les cavaliers ; des exercices de stratégies et de coordination entre légion enfin avec l’intégration de la légion Quirinus aux exercices. Sur ce point, la prêture conseille la prudence aux prochains prêteurs vu l’animosité qui a rêgné entre les « professionnels » de Quirinus et les « citoyens-soldats » mobilisés. Les actions entreprises voila plusieurs années ont tout de même produits des effets bénéfiques tout à l’honneur des citoyens qui ont su produire des efforts et s’adapter aux besoins et volontés de leurs chefs. La prêture recommande donc vivement la poursuite de cette politique volontariste et appelle les prochains prêteurs à ne pas tomber dans le piège du laisser aller. Les légions ne fourniront leurs plus grands exploits qu’avec des commandants motivés et dynamiques qui sauront trouver les faiblesses et les forces de leurs troupes pour en tirer avantage. Les journées prétoriennes : Entâmées voila trois ans également, elles ont connues des débuts mitigés puis ont gagné en popularité et en crédibilité pour connaître un véritable succès cette année. Etalées sur tous les quartiers de Rome à raison d’une journée par mois, elles visent à conseiller et répondre aux questionnements juridiques des citoyens romains en prévention des litiges juridiques. Pensées comme une aide aux citoyens démunis (que ce soit en moyen ou en capacités juridiques), elles s’inscrivent dans la lancée des procédures judiciaires et se placent avant la saisie des autorités par les justiciables. Progressivement, elles se sont étoffées avec l’appui et la coordination de différentes magistratures et notamment de l’édilité puis du tribunat. Ainsi, les citoyens ont-ils un accès complet aux autorités et intervenants judiciaires dont le juge, l’édile accusateur publique et le tribun défenseur des intérêts de la Plèbe. La prêture a souhaité une coordination transparente en laissant à chaque magistrature la possibilité d’intéragir de manière autonome vis-à-vis des justiciables. Le Sénat et les futurs prêteurs noteront la nécessité de poursuivre également cette politique de rapprochement et d’interaction importants entre la prêture et le peuple romain. La prêture est effectivement la seconde magistrature en importance du cursus honorem, les prêteurs détenant l’impérium, et paradoxalement, l’une des plus éloignées du peuple lui-même. Sans transiger sur les principes de justice, la prêture gagne en crédibilité et en transparence à offrir son expertise aux citoyens. Une prêture connue et reconnue sera plus respectée et la justice y gagnera forcément. La prêture appelle donc ses prochains magistrats à continuer cette œuvre et à développer l’idée de justice et de respect des lois et des procédures pour le peuple. Dans la foulée des journées prétoriennes à Rome, la prêture a étendu le mouvement aux provinces en ordonnant aux juges provinciaux d’organiser des rencontres comparables dans leur juridiction. Aidés par les prêfets à qui la collaboration a été demandé, ils auront eu pour mission de propager la justice romaine par la communication avec les justiciables. Les rapports parviendront probablement l’année prochaine aux prêteurs qui jugeront de l’opportunité de poursuivre l’action ou pas. Il est évident que ce rapport conseille la poursuite, sachant par expérience que des résultats mitigés peuvent être améliorés en apportant quelques modifications ou simplement en poursuivant jusqu’à ce que l’évenement soit accepté et intégré. Le cahier des jurisprudence : Etabli comme l’accomplissement de la loi qui établit la jurisprudence des prêteurs comme norme légale, ce cahier vise à compulser les verdicts des prêteurs et à les diffuser à tous les juges provinciaux afin qu’ils leur servent de normes d’encadrements pour leurs propres jugements. En effet, il est inconcevable qu’un jugement provincial contrevienne à un jugement prétorien déjà établi mais sans diffuser l’information, on ne peut pas en vouloir aux juges provinciaux de ne se réferer qu’à leur âme et conscience. Le cahier des jurisprudences vise donc à rapprocher les juges provinciaux des prêteurs et par là même, à uniformiser le droit romain jusque dans les verdicts rendus afin que la loi qui doit évidemment être interprêtée, ne le soit que d’une seule manière. Ce cahier n’a pas pu être rempli pendant cette prêture vu l’absence de verdict rendu. Ce rapport enjoint les prochains prêteurs à le faire aussitôt que les jugements seront disponibles, notamment concernant le procès de l’édilité de 370 ou concernant les saisies sur mauvais payeurs actuellement mis à l’acceptation des augures. Le prêteur Flavius Verus Philippus a très généreusement lancé le financement, sur ses fonds personnels, des tablettes de marbres nécessaires à l’écriture et à l’archivage de ces cahiers. La prêture l’en remercie vivement. Les procès : Le procès de l’édilité de 370 est toujours en cours, la prêture ne communique donc pas dessus. Un jugement a été rendu sur saisine de l’édilité concernant une plainte portée par la sodalité de Minerve à l’encontre de débiteurs en retard de paiement. Le jugement a été soumis aux augures et attend une réponse des Dieux pour être appliqué ou rejugé. La prêture de l’an prochain en sera probablement chargée. Les enquêtes : L’enquête sur l’affaire Tacitus n’a avancé que fort peu depuis son ouverture, ceci en raison des retards pris entre le moments des faits et le début de l’enquête. Très peu d’élements sont venus enrichir le dossier notamment en raison de la crainte de nombreux témoins voir victimes dans cette affaire. Aucune pression n’a pu être établie mais une peur certaine empêche les informations de parvenir jusqu’à la prêture. Rappelons que la veuve du défunt Tacitus est toujours convoquée à la prêture mais qu’elle est portée disparue tandis que les anciens voisins, clients et amis du sénateur sont requis pour témoigner. Jusqu’ à ce jour, aucun ne s’est manifesté et tous semblent avoir quitté les environs … La politique prétorienne : Comme les années précédentes, la prêture que j’ai dirigé avec mon collègue Flavius Verus Philippus comme avec mes précédents collègues l’a été dans le souci de rendre et assurer la justice romaine en respectant les lois et les procédures. Persuadé que la justice ne sera forte et respectée que tant qu’elle sera droite et inébranlable, j’ai attaché de l’importance à suivre les lois même en dépit de pressions politiques concernant certains dossiers. Ainsi le procès de l’édilité a-t-il suivi une véritable procédure légale comprenant l’audition des parties, la rédaction des plaintes et la tentative de médiation précédant le procès en lui-même. Le but étant d’assurer à chacun un verdict aussi impartial que possible et une vraie possibilité de se faire entendre. Concernant la plainte de la sodalité de Minerve, la procédure a été sensiblement égale. La plainte a été dirigée vers l’édilité qui est chargée par la loi de la recevoir ou de la rejeter puis est parvenue jusqu’ à la prêture qui a laissé à chacun le soin de payer le du ou de le contester. Personne ne s’étant manifesté et n’ayant payé, le verdict a été rendu et est soumis aux augures. Les sénateurs doivent comprendre que la justice ne se manie pas comme la politique ; qu’elle n’est pas un moyen de gouverner mais la sanction des violations de la loi romaine et qu’à ce titre, elle doit échapper au maximum à l’arbitraire du juge comme à la pression des gouvernants pour ne plus être que la stricte application des lois et des normes. Faire de la justice un élément politique et politisé c’est la rendre injuste et la décrédibiliser aux yeux du peuple et, par là même, la rendre inéfficace voir dangereuse. Celui qui ne sait pas différencier ce qu’il veut faire et ce qu’il doit faire ne peut pas se réclamer juge. Ainsi, une première étape pour les prêteurs doit être de se différencier de la procédure judiciaire et de l’appliquer sans la modifier à leur avantage ou à l’avantage d’une des parties, chose que je me suis attaché à faire durant ces trois années passées à la prêture. L’établissement de la jurisprudence, que je regrette de n’avoir pu mener, en est une seconde et la troisième interviendra quand la justice sera admise comme soumise uniquement aux lois. ---------------------- Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées ! ______________________________ Questeur 366 Edile 367 ; 368 Prêteur 370; 371; 372 Tribun 374 Légat en Apulie 374-375 Consul 378; 379 |
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