| Citer | Consuls,
Je ne sais si l’hiver permettra d’autres rapports… aussi, je vous fais à nouveau un rapport partiel mais extremement important.
A ce jour, j’attends encore les retours des diverses cités etrusques vers lesquelles j’ai mandé des détachements afin de m’enquérir de leur fidelité envers Rome.
Néanmoins, l’enquete avance.
Si rien ne permet de confirmer que des brigands, anciens légionnaires, subsistent dans les collines alentours, nos investigations au sein de l’ancien camp de la légion etrusque nous affirme les faits suivants :
Lé légion Etrusque a effectivement été touchée par une épidémie dont nous n’avons pas encore identifié la source : en hiver 373, environ 800 légionnaires étaient morts, et autant présentaient les symptomes de l’épidémie, selon le dernier rapport fait au légat Nemesia.
Le légat lui-même a été touché par l’épidémie qui, si elle ne l’a pas tué, l’a au moins incapacité.
D’autres écrits nous permettent d’identifier que la légion, ou du moins ce que l’épidémie n’avait pas emporté, s’est scindée. En effet, quelques tribuns ont été à l’initiative du pillage du temple etrusque. Le meneur a été puni par une portion digne de la légion… mais il semble que cela ait jeté de l’huile sur le feu, et que le dit meneur et ses souteneurs soient à l’origine du champs de bataille qu’est devenu l’ancien camp de la légion. Nous y avons en effet observé les traces évidentes d’un affrontement global, semble t il, entre légionnaires.
Cependant, il est peu probable que cela se soit achevé par le déces de tous… en effet, les portes étant fermées, il n’y aurait alors aucune explication quant au manque de la plupart du bétail, et je doute que des voleurs de bétail aient pensé à refermer les portes.
J’ai fait organiser un rituel par les pretres de junon saturniotes afin que les légionnaires de la légion etrusque morts au cours de ce sanglant combat soient jugés par nos dieux.
Cependant, et c’est là que je pense que la situation se complique, les etrusques que l’on m’a livré en tant que prisonniers ont tous eu auparavant les mains et la langue coupée. Ceci rend difficile l’interrogatoire. Néanmoins, majoritairement, j’obtiens d’eux des réponses qui me font croire que les dirigeants actuels de Saturniae ont tenté de me leurrer, et par ce biais, de leurrer rome. En effet, quand j’ai parlé de poursuivre les brigands, les saturniotes ont semblé inquiets et m’ont affirmé qu’ils s’en occuperaient eux-mêmes. Ce qui m’a rendu suspicieux, aujourd’hui, la centaine de prisonniers m’affirme ne pas etre informée de ces brigands… ce qui est pour le moins étonnant, si ces brigands font des ravages…. Ces prisonniers m’affirment que ceux qui ont assiégé le préfet ne sont autres que ceux qui les ont amputés, à savoir, les dirigeants de saturniae…ils m’affirment aussi pour la plupart que d’autres saturniotes pourront confirmer leurs dires… enfin, vous comprendrez mon embarras dans cette affaire, mais il va me falloir prendre Saturniae, et faire le clair sur cette affaire. Car des lors que le témoignage de saturniae se révelle faible sur certains points, nous sommes en mesure de le remettre en doute sur son ensemble… et qui sait, peut etre les derniers légionnaires, apres le combat mené dans le camps, ont-ils été massacrés par ce qui semble de plus en plus etre des rebelles etrusques ?
Je serai juste… mais je crains que lors du prochain rapport, Rome n’ait des morts à pleurer.
Julius Flavius Tubbsarius
Saturniae – Automne Hiver 373 |
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familiae civitatis terram
Pro-Consul à Bovianum 366-367
Sénateur Romain Depuis 344
Ambassadeur Lingon 345-346
Ambassadeur chez les Anares 349-354
En Campagne chez les Anares en 354-355
Questeur 358-359
Edile 360-368-369
Préteur 361-362-372
Consul 363-364-365-373-377
Navarque Maximus 377-386
Vainqueur à Gallipoli 384
Mort à la bataille de Salona en 386 |
Posté le : Dim 01 Mai 2011
