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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Harangue du consulat, et d'autres...
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Harangue du consulat, et d'autres...
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ACTAE Lucius titus
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Inscrit le : Jeu 28 Avr 2011
Posté le : Jeu 09 Jui 2011    

[Fort, du bas des Rostres, puis monte sur ]

Droneos ! Je suis l'un des rares à avoir dit haut et fort au Sénat que l'Illyrie n'était pas Rome ! Que les terres illyriennes étaient les terres d'Actarus Poussinus et de ses amis. J'ai été moqué, j'ai été vilipendé ! Mais je le redis ici, devant tous : La guerre en Illyrie est une absurdité ! Cela est vrai, Droneos, et, cela, tu as raison de le dire au peuple.

Mais tu mens lorsque tu dis que c'est pour l'Illyrie que nous allons nous battre. Nous n'allons pas combattre pour l'Illyrie. Nous allons combattre parce que les Grecs, désormais, ont pénétré sur le territoire de la République. Ils nous ont attaqués, Droneos, ils nous ont envahis, et ils ne nous ont pas demandé notre avis. Désormais, c'est notre vie que nous allons devoir défendre, et la vie de nos familles. Ils sont sur nos terres, ils sont à nos portes, et nous n'avons plus le choix, à moins d'accepter dès maintenant la réduction en esclavage.
Qui rêve d'une vie d'esclave sur les terres d'un riche Athénien ? Qui rêve de prostituer sa fille dans les bordels de Corinthe ? Celui-là qu'il lève la main, qu'il rassemble sa famille, et qu'il prenne dès maintenant la route vers le Sud : Les Grecs l'attendent. Tous les autres, tous les citoyens libres de Rome, qu'ils se préparent au combat. Car désormais, l'ennemi est sur nous, et il est trop tard pour tergiverser.

Et Droneos, encore un mot. Tu as de nouveau fait allusion à cette histoire de torture. Ce ne sont là que des mensonges. Ce ne sont que des histoires que des calomniateurs ont répandues dans les rues de Rome, sans qu'il y ait le moindre début de preuve. Cela ne peut plus durer ! Tu ne peux continuer à injurier ainsi un magistrat de Rome ! Droneos, moi, Lucius Titus Actae, héritier de l'une des plus illustres familles de Rome, je prends le peuple et les dieux à témoin : Apporte les preuves de tes accusations, ou tais-toi à jamais !

Vois, peuple de Rome, ce que sont tes Tribuns ! Des menteurs et des calomniateurs, qui usent de leur magistrature pour répandre le discrédit sur d'autres magistrats. Et ce, à un moment où plus que jamais, nous avons besoin d'unité et de discipline. Face aux Grecs, notre volonté doit être ferme et résolue, notre conviction inébranlable. Mais toi, Droneos, tu répands la calomnie et le doute aussi bien que si tu jetais des billes sous nos pas.
Ce comportement est parfaitement irresponsable ! Aussi, écoute-moi bien : Si cette guerre se solde par une défaite, Rome saura se souvenir des noms de ceux qui l'ont menée vers le gouffre. Et je te le dis à toi, Droneos, toi qui souffles le vent de la désunion, comme je le dis à chaque magistrat ici présent, que tous l'entendent et le sachent : Si cette guerre est une défaite, la colère de Rome sera terrible ! Car les dieux qui voient tout ne peuvent supporter la médiocrité et la vanité ! Car le peuple a besoin d'avoir pour chefs des hommes d'intelligence ! Car Rome ne peut vaincre si elle n'est menée par des hommes vertueux et responsables ! Si le sang d'un seul romain est versé en pure perte, je te le dis Droneos, comme je le dis à chaque magistrat, devant le peuple et les dieux réunis : Il ne sera plus temps d'implorer notre clémence.
Nous citoyens, allons combattre, patriciens et plébéiens ensemble ! Vous, Magistrats et Tribuns : Menez-nous à la victoire !

Pour Rome !

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BARREZUS Patronus Collegius
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Inscrit le : Mar 12 Jui 2007
Posté le : Ven 10 Jui 2011    

Collegius ne semble guère surpris par la réponse du sénateur Droneos.

Mais alors qu'il allait répondre, celle du sénateur Actae le surprend légèrement, et il faut le temps que ce dernier parle pour que le consul soit de nouveau en position grave, prêt à parler.

Il reprend sa place, et, déterminé, reprend la parole.


Sénateur Droneos,

Cesse de te poser en défenseur du peuple outragé par des magistrats ignobles que tu assimiles à des démons malfaisants.

Toi-même qu'as-tu fait pour ton peuple ? Tu t'es fait élire Tribun, tu as utilisé quelques véto, tu as proposé des plébiscites, tu as agité le bâton de la discorde sous couvert de protéger ton peuple.

Et aujourd'hui tu m'accuses de demander au peuple de mourir pour Rome, tandis que je resterais là à regarder.

Il tourne la tête en signe de négation, et d'un ton las.

Pas à moi, sénateur, pas à moi.

Puis reprend un voix grave et déterminée.

La république n'a jamais eu de meilleur serviteur que moi. Rome n'a jamais eu de meilleur serviteur que moi. Et j'ai versé maintes fois mon sang et ma sueur pour le peuple que tu souhaites manipuler. Peux-tu en dire de même ?

Lorsque les enfants romains étaient massacrés, j'ai poursuivi leur criminel jusque dans les caves de l'imperator Dobrasus, j'y ai pris un couteau dans une jambe. Mais les enfants romains étaient enfin à l'abri.

Il découvre l'attelle faites par Crochetus qui maintient régulièrement sa jambe droite.

J'ai affronté le concasseur seul, une nuit, armé de mon bâton d'édile et manquant d'y perdre un bras, j'ai attendu les renforts. Cette rixe passée inaperçue a permis de débarrasser Rome de l'organisation criminelle de Rupitus permettant aux habitant de Rome de souffler un peu face au crime.

Et quelques années plus tard, j'aurais pu être empoisonné par son successeur parce qu'il voyait en moi un protecteur de ceux qu'ils souhaitaient abuser.

J'ai pris une hache dans l'épaule, pour avoir affronté des brigands.

J'ai veillé à ne perdre aucun de mes hommes quand j'étais légat au Samnium.

C'est ainsi qu'il m'ont appelé Patronus, le protecteur !

Il marque une pause.

Et aujourd'hui, tu m'accuses de demander au peuple de se battre pour mon seul profit personnel, moi qui ai maintes fois combattu pour la sécurité de ce peuple.

Tu remets, en ces jours de dangers pour Rome, le débat sur la torture. Mais dis-moi : où étais-tu lorsque j'ai proposé une réflexion sur des édiles plébéiens ? m'as-tu soutenu ? Non, tu as préféré me laisser conspuer par certains sénateurs, parce que je ne suis qu'un patricien. Tu peux accuser le sénat, les patriciens de vouloir se construire au dépend du peuple, mais tu ne vaux guère mieux puisque tu te construis au dépend du sénat et des patriciens.

Puis il se tourne vers le peuple pour une envolée passionnée.


Quirites,

dix mille soldats romains m'ont surnommé le patronus, le protecteur. Parce que je les avais conduits à la victoire en préservant leurs vies.

Ce surnom, je ne l'ai jamais considéré comme un titre de gloire, mais comme un devoir envers ceux qui me l'avaient donné, envers Rome, envers le peuple romain, envers nos dieux.

J'ai toujours honoré mes devoirs, j'ai toujours honoré notre cité, j'ai toujours honoré nos dieux.

Et j'ai Je ne me suis toujours dressé contre les dangers qui menaçaient Rome, à raison sans que cela ne soit justifié.

Si aujourd'hui, je me lance dans une guerre, contre Alexandre, contre les épirotes, contre leurs alliés, c'est que je pressens au plus profond de mon être que ce qui se passe est un danger pour Rome. Alors, oui, je demande que les citoyens fassent leur devoir, mais je ferai le mien et serai le premier à combattre, pour nos provinces du sud, pour leur sécurité, pour nos marins, pour Rome et son peuple.

Mais écoutez cette fable :

Un jour, les membres du corps humain, voyant que l'estomac restait oisif, séparèrent leur cause de la sienne, et lui refusèrent leur office. Mais cette conspiration les fit bientôt tomber eux-mêmes en langueur ; ils comprirent alors que l'estomac distribuait à chacun d'eux la nourriture qu'il avait reçue, et rentrèrent en grâce avec lui. Ainsi le sénat et le peuple, qui sont comme un seul corps, périssent par la désunion, et vivent pleins de force par la concorde.

Il sert sa toge dans son poing.

Aujourd'hui nos marins combattent pour nous, aujourd'hui nos alliés apuliens, napolitains, ombriens, samnites, bovianites et gaulois viennent se battre à nos côtés, et qu'allons-nous leur dire ? Que Rome ne souhaitent pas se battre, que Rome ne souhaite pas se défendre et que c'est à eux de le faire. Non !

Nous devons combattre ensemble avec nos alliés et nos marins, pour que Rome soit sereine et grande.

Nous devons combattre pour la grandeur de Rome, pour honorer les dieux qui nous protègent !

Il s'arrête sans pour autant se retirer.

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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359.
Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
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SERGIUS AHENOBARBUS Appius
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/Restant à sa place, ne cherchant pas à monter sur les rostres, Appius Sergius parla fort, même si il savait, par pure logique, qu'il ne serai entendu que part une petite partie de la foule, celle proche de lui.

Droneos et Actae ont néanmoins raisons sur certains points. Nos légions doivent aller combattre dans le Sud de la péninsule afin de défendre notre république et nos terres. Il serai trop risqué de voir s'installer si près de nous, des garnisons grecques hostiles à Rome. Surtout quand on sait que des Grecs vivant sur nos terres ne sont pas fiables, nous risquons de les voir prendre les armes contre nous. Par contre, je m'oppose à voir nos légions franchir la Mare Hadriaticum et mourir sur des terres lointaines et barbares, et ce, dans l'unique intérêt que d'une poignée de riches sénateurs.

/Se mettant bien droit afin de gonfler ses poumons afin de dire bien fort:

Mourir pour Rome, oui ! Mourir pour la bourse de rapaces, non !

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ARIUS SAXA Lucius
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Arrivé en même temps que les consuls, l'édile et désormais tribun Arius Saxa monte avec eux sur les rostres. Il garde sa réserve, mais on le voit peiné lors de l'intervention du tribun, et il secoue encore la tête de gauche à droite lorsque parlent les sénateurs Actae et Ahenobrabus.

Il prend la parole, détachant ses mots afin de se faire entendre, s'adressant au tribun.


Ainsi donc, nous sommes tous citoyens, du plus noble latin au dernier criminel grecs de Tarente, lorsqu'il s'agit pour toi, ex-tribun, de fustiger l'action des magistrats. Mais lorsque l'ennemi marche sur nous, lorsqu'il ravage les terres romaines et qu'il tue des hommes qui sont tout aussi citoyens que toi, tout aussi romains que ceux dont on dit qu'ils furent torturés... Lorsqu'on tue des citoyens romains un peu trop loin de Rome, ils cessent de mériter la protection de la République. Est-ce ce que l'on doit comprendre, tribun, de tes mots ?

Est-ce que pour toi les seuls citoyens romains qui valent d'être protégés par la République sont ceux qui pourraient voter pour toi ? Est-ce qu'un Romain qui vit au-delà d'une mer ne vaut plus rien pour toi ?

Il y a plus de 15 000 citoyens vivant en Illyrie, ainsi que deux légions menées par le légat Bustos. Doit-on les abandonner ? Après tout, il n'y a aucun moyen pour toi d'obtenir leur soutien, puisqu'ils vivent trop loin de Rome. Ils ne valent donc pas que la République se préoccupe de leur sort, si je te suis.

A l'adresse des deux sénateurs également :

Est-ce que le loup recule quand le chien montre les crocs ? Est-ce que la louve abandonne ses petits à la racaille ?

A l'ensemble de l'auditoire :

La malice d'Alexandre l'ogre de Macédoine est immense. Il a évité les Perses, qui même sans leur chef, continuent de lui faire peur. Il a assujetti les cités grecques en jouant sur leur désunion. Il a retourné nos alliés lucaniens en alimentant l'orgueil de leur archonte.

Mais il croit qu'avec Rome il n'est point besoin de malice. Il croit que Rome se fait la guerre à elle-même et qu'il suffit de lui faire peur pour qu'elle tourne les talons, pour qu'elle plie le genoux.

Peut-être a-t-il raison
. Sans doute lui a-t-on rapporté que sur cette place, il suffit de parler de guerre pour que les cœurs se glacent, pour que les mollets tremblent, et que de gorges faibles s'élève une supplique bancale : "N'y allons pas ! Nous n'avons pas envie ! Si l'ennemi veut nous amputer, amputons-nous nous-même et servons-lui notre bras pour apaiser sa faim !"

Moi, je veux croire que Rome sait faire face, qu'elle n'écoute pas la voix discordante de défaitistes sans honneur. Je veux croire que la République défend ses enfants, où qu'ils se trouvent. Je veux croire que lorsque 60 000 pieds grecs traversent mers et montagnes pour écraser nos champs, nos maisons, nos enfants, 60 000 bras romains se lèvent pour les arrêter, pour les tuer et pour les renvoyer à leurs dieux.

Gonflant la voix, levant les deux bras, serrant les poings bien haut sous le zénith, tadadam !

Ces deux bras en seront !

Nombre de bras romains y seront !

Ils y seront pour Rome, pour la République, pour nous tous !


Où que nous nous trouvions. Car telle est la solidarité, la fraternité qui unit tous les citoyens de Rome, celle qui leur fera vaincre, avec l'aide de Mars, les armées d'esclaves que nous envoie Alexandre, le despote de Macédoine.

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Pacta sunt servanda !
Consul 386
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Ven 10 Jui 2011    

Le Censeur gonfle la voix.

Le Consul Barrezus vous a-t-il jamais trahi ? Ses actions tout au long de sa carrière politique n'ont-elles pas démontré qu'il prenait à coeur les intérêts de tous les Romains ?

Allez-vous écouter les paroles d'un ancien tribun qui n'a pour lui que de n'être que le fils d'un vrai grand homme, le tribun Droneos son père, et qui, lui, le sénateur Droneos, n'a jamais rien fait dans ses années de tribunat pour Rome.

Allez-vous comparer les propos remplis de vérité que le Consul Barrezus vous affirme aux paroles insensées et raccourcies qu'assène de manière totalement éhontée le sénateur Droneos.

Quirites,

En ces jours sombres où les armées grecques veulent venir conquérir Rome, nous devons rester unis et défendre notre sol.

Nous n'allons pas nous battre pour la gloriole de quelques'uns ou pour les quelques arpents des autres.

Nous allons nous battre pour SURVIVRE !

Si vous ne devez retenir qu'une chose de mon discours :
Si les Grecs gagnent, Rome sera détruite ! Vous serez détruit ! Je serai détruit ! Nous serons détruits !

Nous devons empêcher cela !

VIVE ROME !
QUE MARS NOUS PROTEGE !

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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AQUILIUS SCAEVA Lucius
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Posté le : Ven 10 Jui 2011    

On peut voir le Questeur acquiescer durant les dernières interventions. Il dit à son voisin :

"Je pense que tout le monde est d'accord sur ce point, l'heure n'est point à la discorde mais il faut unir nos forces et nos actions pour protéger la République. Je place toute ma confiance dans le peuple romain car ce peuple a vécu bien des catastrophes par le passé, de tout type quelles soient, et il a toujours su s'en sortir encore plus fort. Que Mars nous protège et guide les pas de nos Consuls."

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MJ Mars
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Posté le : Ven 10 Jui 2011    

Lorsque le sénateur Actae réponds à la suite de l'ancien Tribun Dronéos , c'est très rapidement des huées vives qui l'acclament , on le bouscule , le pousse , lui et ses clients pour l'empêcher de monter sur les rostres. Et c'est la toge défaite qu'il parvient à monter et donner son discours au peuple. Mais le peuple lui préfère le huer et lui répondre par des << C'toi l'menteur ! Le Censeur a avoué! Le Censeur à avoué ! Bouhouuu!! >> , un chou vole vers le visage du tout jeune actae mais le projectile manque sa cible et va se loger derrière les rostres. On cris à l'assassin , au tyran parfois et bientot plusieurs citoyens crient << Le Tribun Dronéos a raison ! Nous n'irons pas mourir en esclave du Sénat ! >>. Et les huées s'intensifient. Les insultes sont lancées comme des javelots.


Il faudra un bon moment pour qu'elles se calment , lorsque , notamment , le Consul prend la parole. Le peuple romain , respectueux des insignes du Consulat fini par se taire pour écouter le haut magistrat. Il écoute mais il n'exprime pas d'enthousiasme et n'ose pas non plus s'opposer vivement au Consul.

Et quand le sénateur Ahenobarbus parle lui aussi de sa place , les citoyens aux alentours lui répondent << Oui ! On se battra dans l'Sud mais pas l'Illyrie ! On mourra pas pour Poussinus ! >>. Cette phrase trouve un écho autour du sénateur et un peu plus loin.

Le sénateur Saxa intervient alors et le peuple , l'écoute , vacille , son opinion semblant osciller entre sa répulsion temporaire du sénat "bourreau" et le sens du devoir.

Mais l'intervention du Censeur vient bouleverser cette hésitation. Le peuple reprend le parti de Dronéos et les huées reprennent , bien moins forte cependant qu'au début.

<< Bourreau ! Bourreau !>> scande une partie de la foule , << Nous n'irons pas nous battre sous la torture >> , << Nous n'avons plus de sang , Sénat , tu as déja tout versé ! >> crient d'autres. Bien que ça ne soit pas toutes les rostres réunient , il y a suffisamment de crieurs pour que l'on ne s'entendent plus.

Devant les rostres , bon nombre de sénateurs assistent au spectacle , atterrés...


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BARREZUS Patronus Collegius
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Posté le : Sam 11 Jui 2011    

Collegius fait un signe à un esclave, lui glisse deux trois mots et l’esclave s’en va en direction du Trastévère.

Collegius pose sa bague de sénateur, se défait de sa toge pour n’apparaître qu’en tunique rouge et avec son attelle.

Il descend des rostres.
Il demande à ses licteurs de poser les faisceau et de ne rien faire.


Puis il attend le silence.
Quand il l’obtient, il se met à parler d’une voix désabusée et triste !


Alors on en est là ?

Tous, vous êtes persuadés que nous n’agissons que par rapport à des privilèges que nous nous octroyons, et qu’à notre place vous feriez mieux pour Rome !

Soit, il prend sa bague et la tend vers les premiers rangs devant lui.

Cette bague n’octroie aucun privilège, seulement des devoirs, vous êtes prêts à les assumer, eh bien prenez là !

Sa voix redevient grave.

Il la tend vers un citoyen.

Tu es prêt à annoncer au préfet de Calabre, du Bruttium, de Campanie, Du Samnium, d’Illyrie qu’ils peuvent annoncer à nos frères romains que nous ne viendrons pas les défendre.

Vers un autre.

Tu es prêt à annoncer au navarque Orlenus et à tous ses seconds que ces marins peuvent continuer à se battre pour Rome seuls, à mourir pour elle mais que nous ne viendrons pas les aider !

A un troisième,

Tu es prêt à annoncer à tous ceux qui ont des proches déjà engagés vers les combats ou morts lors d’escarmouche en mer, que nous ne ferons rien pour eux,

Vers le sénateur Droneos,

Tu es prêt à écrire à Alexandre qu’il peut prendre l’Illyrie, le sud de l’Italie que nous le lui laissons et que pendant qu’il y est, il peut venir jusqu’à Rome avec ses 120 000 guerrier sans risquer la mort d’un seul puisque Rome ne veut pas se défendre.

Il tend la bague avec insistance, eh bien vas-y prend la, et fais le… et assume devant notre peuple et nos dieux…

Si personne n’a pris la bague, il la remet, sinon, il remet juste sa toge.
Sa voix devient déterminée.

Personnellement, je préfère être déjà mort en défendant Rome plutôt que de voir ça !

Alors, si aucun romain ne veut m’aider, j’irai seul en Calabre m’opposer aux armées d’Epire, de Corinthe et d’Alexandre, mais j’irai.

Que tout romain qui partage mon sens du devoir me rejoigne sur le champ de Mars, je laisse le temps des cérémonies religieuses et des rites, je prononcerai mon sacramentum, puis après je partirai.

Il part vers le temple de Mars, puis vers le champ de Mars.

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SERGIUS AHENOBARBUS Appius
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Posté le : Sam 11 Jui 2011    

/Restant toujours à sa place parmi la foule, ne cherchant nullement à rejoindre les Rostres et à y monter dessus; Appius Sergius reprend la parole en utilisant une forte voix afin de se faire entendre clairement par ceux qui se trouvaient pas trop loin de lui et de ses clients.

Regardez le, oh fils de Rome. Regardez comment ce personnage a transformé notre haute magistrature en une tragédie grecque. Vous l'aviez élus pour qu'il dirige notre république, et voilà comment il se comporte. On dirai qu'il pense sincèrement que c'est vous qui lui deviez une faveur, alors que c'est grâce à vous, et pour vous, qu'il a réussi à atteindre cette haute magistrature.

/Alors qu'il fixait jusque là le consul Collegius Barrezus, voilà que Appius Sergius parle en regardant un à un les gens qui l'entourent et qui l'écoutent.

On nous parle ici de nos frères d'Illyrie. Mais sont ils vraiment nos frères ? Sont ils des Romains installés là en tant que colons ... Ou ce sont pour la plupart, comme je le pense, des barbares à qui on a donné la citoyenneté comme on donne une pièce à mendiant ? Car tout le problème est là. A force de donner notre prestigieuse citoyenneté au premier barbare qui sait payer quelques as, on se retrouve avec des territoires lointains à défendre, à avoir des villes aussi fiables qu'une petite embarcation lorsque Neptune déchaine sa colère. Sans parler que cela pousse certains magistrats à dire qu'il est tout a fait normal d'utiliser la torture sur un simple citoyen. Rien que cela, ca vous montre l'estime que certains sénateurs portent à la citoyenneté romaine.

/Marquant une courte, très courte pause.

Je pense qu'il est préférable de rappeler nos rares concitoyens perdus dans l'immensité de l'Illyrie. D'ailleurs, nous manquons de bras ici. Des centaines et des centaines de jugères sont laissées au vent et à la mauvaise herbe. Certains de ceux là, sur les rostres, se plaignent qu'il manque de citoyens pour payer les taxes et cultiver le blé, des suites de la famine et des spéculations. Et voilà que ces mêmes personnages, osent dire qu'on est en état d'aller défendre des montagnes remplies de barbares, montagnes qu'on appel l'Illyrie. Ils nous prennent vraiment pour des idiots.

/Levant le bras et faisant un signe de la main.

Moi, Appius des Sergii Ahenobarbi, je jure devant vous, et prenant nos dieux pour témoins, que je ferai tout pour empêcher certains rapaces de sacrifier votre sang sur des terres lointaines afin de défendre leurs intérêts personnels. L'ILLYRIE N'EST PAS ROME. Je vous jure aussi que si je savais Rome en péril, je serai l'un des premiers à rentrer chez moi mettre mon armure et partir au devant de l'ennemi, avec le gladius à la main, pour lui arracher la tête.

/Arretant de tourner son regard, Appius Sergius fixe à présent les rostres.

J'aimerai savoir ce que pense Felix Crassinius, le tribun de la plèbe.

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ARIUS SAXA Lucius
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Sur un coup d'humeur, au sénateur Ahenobarbus :

Tu ferais tout, dis-tu ? Mais tout ce que tu as fait jusqu'à présent, c'est semer le trouble et la zizanie sur cette place. Depuis combien de temps discutons-nous de cela, depuis combien de temps pesons-nous le pour et le contre au Sénat ? Combien de fois tu aurais pu prendre la parole ! Sans doute le Sénat n'était-il pas un endroit assez digne de toi. La taverne d'où tu sembles sortir, est-ce là l'endroit d'où tu défends les Romains ?

Crois-tu que la parole d'un Romain ne vaut pas plus qu'une pièce de charité ? Crois-tu que ce que dit un Romain un jour ne vaut plus le lendemain ? Le Sénat et le Peuple de Rome ont voté, nous avons reconnu ensemble la citoyenneté de ces gens, qu'ils soient colons ou barbares. Nous les avons accueillis dans la communauté citoyenne que nous formons. Est-ce pour les recracher aux pieds du premier envahisseur venu ? Est-ce là ta conception de la fides ?

Toi qui renie ton frère, toi qui renie ta parole, toi qui renie Rome et la République, tu t'es fait au moins un ennemi aujourd'hui, Sergius Ahenobarbus. Car en dénigrant tes frères romains, non seulement tu fais injure à la tunique laticlave, mais en plus tu mènes Rome à sa perte. Quand bien même l'Illyrie te paraitrait lointaine et méprisable, tu oublies que la Lucanie est déjà parcourue par les armées ennemies, et qu'elles n'attendront pas pour fondre sur notre riche Campanie... et sur Rome !

Attendras-tu qu'une lance ennemie traverse la porte de ta maison pour enfiler ton armure ?

Maintenant, j'ai un devoir à accomplir, et il n'est pas dans ma nature de m'y soustraire. Que les vrais Romains nous suivent et que les autres retournent à la taverne.

Descend des rostres et suit le consul Barrezus.

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Pacta sunt servanda !
Consul 386
En mission consulaire chez les Gaulois 383-385
Consul 380, 381, 382
Préteur 377, 379
Légat en Lucanie 374-376
Edile 373, 374
Ambassadeur à Rhegium 370-372
Questeur 368, 369
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SERGIUS AHENOBARBUS Appius
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/Ne regardant pas Lucius Arius, mais les citoyens qui l'entourent, lui, Appius Sergius.

Il a bien raison d'en parler. Rappelez vous, oh fils de Rome, que certains rapaces ont dépensés des fortunes pour acheter des voix en ma défaveur. Certains rapaces ont systématiquement repoussés mes idées, ont empêches mes candidatures. Et qui font ils maintenant ? Ils m'en font le reproche alors que ce sont eux qui ont produits ces résultats. Rappelez vous que l'un d'eux à dépenser plus d'argent pour me nuire lors des dernières élections, que vous n'en aurez vu passés entre vos mains et ce, même en ayant une vie longue et prospère. Ce même rapace, par l'intermédiaire de ses amis, vous pousse à présent à prendre les armes afin d'aller défendre ses terres illyriennes.

/Indiquant d'une main la curie qui sert de lieu de réunion du sénat.

Je donnerai ma vie pour défendre ce lieu sacré, mais je ne donnerai pas un sextans d'as pour défendre les rapaces qui salissent notre sénat et notre république. Oui je passe plus de temps auprès de vous, autour d'une coupe de vin à la taverne, qu'auprès de ces cupides et vénales créatures qui rôdent au sénat et qui prétendent être de bons romains. Pourquoi ? Car j'estime qu'un simple et honnête vendeur de poissons Romain vaut mille fois mieux que l'un d'entre eux.

/Souriant.

Attention, je ne mets pas tout les sénateurs dans le même panier. Bon nombre d'entre eux méritent le respect et l'estime de tous, car ils font correctement leur devoir de sénateur et agissent pour le bien de la république. Mais tout comme il suffit qu'un épis de blés soit touché par la rouille pour contaminer tout un lot, je préfère me tenir loin de ces rapaces et rester auprès de vous, honnêtes et dignes fils de Rome. Est ce honteux d'être en votre compagnie ? Est ce infamant de partager la même amphore avec vous ? Est ce grotesque de discuter avec vous du quotidien ? Est ce fou que de manger un bout de pain en votre compagnie ?

/Se tournant enfin vers Lucius Arius.

A en croire certains, oui, il est honteux de se tenir près de vous...

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APPIVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 339
Mort: 376 (Gangrène)
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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BARREZUS Patronus Collegius
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Inscrit le : Mar 12 Jui 2007
Posté le : Dim 12 Jui 2011    

Collegius n'écoûte pas, il semble qu'il n'ait qu'un objectif et ne s'en détourne pas.

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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359.
Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
Retraité 377-380.
Pontife 381-
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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Dim 12 Jui 2011    

/ Le pontife précédé par ses licteurs l'annonçant et par son porte enseigne approche des rostres, lentement, s'aidant de son bâton. Il semble déterminé et tant bien que mal, monte sur l'estrade./

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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APERLAUTENUS STIVARIUS Manius
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Inscrit le : Lun 30 Aoû 2010
Posté le : Dim 12 Jui 2011    

Alors qu'il allait partir, le sénateur Aperlautenus s'arrête et attend l'intervention du pontife.

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ARIUS SAXA Lucius
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Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010
Posté le : Dim 12 Jui 2011    

Arius Saxa avait déjà quitté le forum d'un bon pas, n'hésitant pas à s'ouvrir un passage à force d'invectives, quand on lui apprend que le Pontife est sur le point de parler. Il fait alors demi-tour et revient, avec ceux qui l'auront suivi. Il reste cependant en lisière du forum.

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