Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Harangue du consulat, et d'autres...

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Harangue du consulat, et d'autres...
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AQUILIUS SCAEVA Lucius Autorisation : Membre Nb de messages : 715 Inscrit le : Lun 21 Mar 2011	Posté le : Dim 12 Jui 2011
	Cette situation paraît un peu irréaliste pour le jeune Questeur, il écoute les paroles du Consul Barrezus, de l'Edile Arius Saxa puis celle du sénateur Ahénobarbus. Cette situation le laisse paralysé et il ne sait quoi faire ou quoi dire. A la vue des licteurs du grand Pontife sont cœur s'apaise, il sait qu'un homme sage va prendre la parole. ---------------------- Age: 35 ans Localisation: Rome Membre du conseil Tarquiniote Administrateur des travaux: 373-377-378 Questeur: 374-375-376 gens.aquilii@gmail.com


MJ Ganymede Autorisation : Modérateur global Nb de messages : 967 Inscrit le : Sam 04 Déc 2010	Posté le : Dim 12 Jui 2011
	L'ancien Tribun Droneos ne prend pas la peine de répondre au Sénateur Actae, se contentant de pointer la foule indiquant que les faits sont connus de tous, parfaitement établis, et reconnus par le Censeur lui-même. Il reprend à la suite des différents intervenants, en indiquant : "Le peuple sait ce que j'ai fait pour lui lors de mon Tribunat ! Le peuple sait que je suis quelqu'un en qui il peut avoir confiance pour défendre ses intérêts ! Ceux-là même qui aujourd'hui m'accusent de semer la discorde dans les rangs de Rome continuent de se voiler la face ! Depuis toujours, je vous ai dit que votre attitude concernant la torture était inique et impardonnable, et que le statut de citoyen romain était un réel cadeau des dieux !" "Vous avez voulu le vider de sa substance, vous êtes responsables de cette situation ! Vous avez voulu rabaisser le citoyen romain au niveau de l'étranger, et vous vous étonnez aujourd'hui qu'il refuse de se battre pour vous ? VOUS, Sénateurs, êtes responsables de cette désunion ! Vous avez refusé d'écouter la plèbe ! Vous avez refusé de considérer que torturer un citoyen était une atteinte infamante, fut-elle commise par un homme qu'on avait appelé "Sanctus" ! Les dieux eux-même lui ont retiré leur confiance en lui enlevant son Flaminat, mais vous avez toujours fermé les yeux ! Je le dis, la plèbe ne se battra pas pour un Sénat se comportant comme un ramassis de satrapes perses !" Puis, alors que le Sénateur Ahenobarbus et l'Édile Arius échangent quelques amabilités, le Tribun Crassinius monte à son tour sur les rostres, comme s'il répondait à l'appel du Sénateur Ahenobarbus, à moins qu'il ne décidât simplement de rejoindre l'ancien Tribun Droneos. Son air fatigué et ses longs soupirs ne l'ont pas quitté. Il lève les bras pour tenter d'obtenir le calme ou au moins moins de bruit pour pouvoir parler. "J'ai tenté de vous protéger... J'ai tenté de rappeler au Sénat à quel point un citoyen romain n'était pas et ne pouvait pas être un pérégrin, ou un esclave. Qu'un citoyen romain avait le droit à la protection de son corps. J'ai tenté tout cela et je dois reconnaître que j'ai échoué. Même mon collègue propose un projet qui n'empêcherait pas la situation produite de recommencer, allant jusqu'à écrire clairement que les Édiles peuvent torturer des citoyens romains." Le Tribun soupire. "Le Sénat, je dois l'admettre, est buté. Il refuse d'écouter la plèbe inquiète, et sème lui-même les germes de la discorde. Les citoyens romains demandaient une chose, une chose simple : que leur statut signifie quelque chose, quelque chose de plus grand qu'être sujet du Roi des Rois perse ou de la République de Carthage. Les Sénateurs, et le Censeur en premier, ont sans cesse refusé cela, ont toujours voulu personnaliser le débat. J'ai tenté de faire comprendre tout cela au Sénat, mais rien, et je dirais même que le Censeur a menacé de faire complètement obstruction à mes projets de plébiscite protégeant au moins la plèbe de la torture, faisant mine de croire que cela créerait une différence de traitement entre plébéiens et sénateurs. Alors que nous savons tous ici qu'un Sénateur ne sera jamais traité comme un plébéien." "Puisque cette idée de "République" ne vous protège pas, je comprends les motivations de votre ancien Tribun. Vous n'avez pas à protéger une République qui refuse de vous considérer comme des êtres à part, des êtres différents et supérieurs aux autres nations nous entourant..." Le tribun soupire encore une fois, marque une pause, semble réfléchir, puis annonce : "C'est pourquoi je soutiens ses propos. Cette guerre ne peut pas être la vôtre. Le Sénat a choisi de se couper de la plèbe. Qu'il en assume les conséquences. Ou alors, qu'il reconnaisse enfin que la torture est un acte ne pouvant toucher les citoyens romains !" "Qu'il interdise immédiatement, sur l'heure, la torture sur les citoyens romains !" "Et alors, cette idée de République ayant enfin retrouvé son sens, nous pourrons la défendre et prendre les armes !" ---------------------- Le hasard. Il n’y a que le hasard qui compte. C’est lui qui règne sur le monde, il décide de la vie et de la mort, du bien et du mal. Nous ne sommes qu’un pion sur l’échiquier. Le monde est cruel et la seule morale dans un monde cruel est le hasard.


VANSTENUS Julius Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007	Posté le : Dim 12 Jui 2011
	Au tribun Crassinus, VANSTENUS reprend. Tribun, ce que je t'ai dit c'est que tant que le sénat n'a pas tranché ton projet ne servirait qu'à créer de nouvelles dissensions entre les romains. Et est cela que tu veux en cette période ou Rome risque d'etre envahie par les guerriers d'Alexandre. Les romains ne veulent plus se battre pour défendre des citoyens romains. Ce serait bien la première et probablement la dernière fois puisque dans ce cas Rome sera une cité greque. Et d'ailleurs les dieux nous envoient des signes. Des trous dans le sol de Rome qui apparaissent seraient-ils le signe que pluton nous appellera a lui si nous ne réagissons pas pour défendre nos concitoyens. On me reproche tant de choses comme si je devenais le mal incarné alors que j'ai fait plus de choses pour défendre Rome et ses citoyens que les derniers tribuns. Mais en tous cas on ne pourra me reprocher d'avoir voulu sauver Rome même contre la volonté de ceux qui la conduisent au désastre. Hj :dps i phone dsl pour le mauvais texte. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.


FORESTUS Shudus Autorisation : Membre Nb de messages : 782 Inscrit le : Mer 27 Mai 2009	Posté le : Dim 12 Jui 2011
	/ proprement scandalisé ! / Quirites, êtes-vous tombés sur la tête ? Nos frères, des CITOYENS ROMAINS, sont actuellement en grand danger de mort devant l'attaque des forces grecques et vous négociez l'abolition de ce que vos tribuns démagogiques appellent la torture ! Est-ce vraiment cela que vous soutenez ? / pointe un gus au hasard / Toi, là , seras tu fier de raconter à tes enfants que tu as laissé périr 20000 citoyens romains mais que désormais si tu es arrêté, tu seras traité comme une princesse ?? /reprend/ REVEILLEZ VOUS, ROMAINS ! REVEILLEZ VOUS ! Les tribuns Droneos et Crassinus devraient avoir honte de se montrer sus cet aspect ! DIGNITAS ! Eux qui prônent la dignité du citoyen et QUI EN LAISSERAIENT CREVER DES MILLIERS ! Elle est belle, la dignité !! / hurle vers les tribuns / HONTE A VOUS ! HONTE A VOUS ! Quand les grecs seront à nos portes, qu'ils auront exterminé tous nons frères, qu'ils auront franchi nos porte, allez vous demander à Alexndre: /prend une voix efféminée/ " oh, prenez tout mais ne nous torturez pas, ca fait bobo..." / vers le peuple / Romains, si vous vous estimez encore Romains, vous savez exactement ce que vous avez à faire ! PRENDRE LES ARMES ET DEFENDRE NOTRE PEUPLE ! ---------------------- Ambassadeur en Ligurie 390 Retour au sénat en 389 à 59 ans Malade 370-389 Navarque de la zone Ouest 368-369 Navarque-Aspirant de la zone Ouest 365-366-367


ACTAE Lucius titus Autorisation : Membre Nb de messages : 316 Inscrit le : Jeu 28 Avr 2011	Posté le : Dim 12 Jui 2011
	[Une fois le mouvement de foule passé :] Je ne peux pas croire que le Censeur ait avoué quoique ce soit en la matière. Qui vous a dit qu'il avait avoué ? Rien n'a été dit au Sénat, rien ! Aucun procès, aucun discours, rien ! Les Tribuns se sont succédés pour proposer des réformes, mais sur la base d'aucune preuve ! Personne ne va m'apprendre ce qu'est un citoyen romain, par Jupiter, et le respect qui lui est dû, c'est mon propre père qui a fait voter la loi qui donne à chaun d'entre vous ce titre ! Mais nous n'avons jamais rien entendu que des racontars ! Quelques rumeurs, quelques palabres dans les rues et les Tribuns prétendent modifier les institutions que nous avons héritées de nos Pères ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Auriez-vous donc tous oublié ce qu'est Rome ? Si le Censeur a torturé un citoyen romain, qu'il le dise ici, devant tous ! Et qu'il assume la responsabilité de ses actes, en véritable patricien ! Sinon, ces calomnies détestables doivent cesser, elles sont une offense aux dieux ! ---------------------- 46 ans


Caius AETIUS Mamercus Autorisation : Membre Nb de messages : 1221 Inscrit le : Mar 29 Déc 2009	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	Le sénateur écoute avec beaucoup d'attention les discours des uns et des autres... Il salue le discours du Consul BARREZUS qui a eu le courage de venir devant la Plèbe, mais ne l'applaudit pas certains de ces clients si... La nouvelle qu'il annonce n'est pas à applaudir selon lui. Lorsque les sénateurs DRONEOS et CRASSANIUS commencent à parler, le sénateur fronce les sourcils. Quelle honte ! Rome a élu des démagogues capable de dire n'importe quoi pour quelques voix ! dira-t-il à ces clients. Il dira la même chose lorsque le sénateur Appius SERGIUS Ahenobarbus prendra la parole pour cracher sur l'Illyrie. Il ajoutera : Je suis content que Rome ne l'élève pas au rang de magistrat... Juste après, deux clients du sénateur chuchoteront derrière lui : - Voilà qu'il a un nouvel ennemi. - Il remplacera le Navarque CARNEUS... En tout cas, celui-ci sera moins coriace. - On dit que Caius est profondément attristé par la mort du Navarque... - Oui, VORENUS l'aurait même entendu dire qu'il comptait proposé son nom pour recevoir la médaille de Cincinnatus... Au moment de son retour, un an après le procès. - Quel dommage... encore un a qui Rome rendra hommage après sa mort... Lorsque le Pontife passe, le sénateur salue le Pontife en abaissant son buste en signe de respect. Le sénateur regarde la foule... Puis, il se dirige au pied des marches des rostres. Ces clients le regardent sans savoir ce qu'il compte faire. Puis Caius se tourne face à la foule. Il commence un discours assez fort pour être entendu par une grande partie de la foule. Quirites, citoyens de Rome ! En ce jour, les Dieux nous regardent. Sachons nous montrez digne devant eux. Aujourd'hui, Rome a été séparé en deux par Pluton. Rome est aujourd'hui doublement divisée ! Divisée par les politiciens et divisée par les Dieux. Mais est-ce ainsi que Rome va avancer ? Ne pensez-vous pas que Rome doit être unie ? Je pense que oui. Je suis convaincu qu’il ne devrait plus y avoir d’ennemi à Rome ! Car l’ennemi est à nos frontières ! Le Consul BARREZUS est venu devant Rome annoncé que Rome était en guerre contre un ancien de nos alliés ! Croyez-vous qu'il l'a fait avec un grand plaisir ? Ne pensez-vous pas que lui aussi aurait aimé rester à Rome auprès de sa famille, de ses amis ? Pensez-vous qu’il est allez avec le sourire dire à une femme que son Navarque de mari de reviendra plus… On peut sentir un brin d’émotion dans sa voix. Oui, le Navarque CARNEUS serait mort ! Et certains veulent rendre sa mort inutile ! Vous souvenez tous de mon procès. Depuis cette date, le Navarque CARNEUS a été un de mes ennemis. L’Histoire ne retiendra pas de lui qu’il a été l’accusateur dans un procès contre l’Édilité. Elle retiendra qu’il a surtout été un des hommes les plus valeureux qu’aura eu la République ! Le réformateur de la flotte romaine et le meilleur Navarque qu’elle aurait pu avoir ! En ardent défenseur de la Plèbe, il avait partagé son butin de guerre avec les hommes qu’il a guidé… Maintenant qu’il est mort, je regrette que les Dieux ne me donnent pas l’occasion de partager un repas ou une coupe avec lui. Aujourd’hui, je pleure sa mort… Oui, je n’ai pas honte de le dire devant vous, Quirites ! Je pleure la mort d’un ancien de mes ennemis ne voyant que trop tardivement la valeur de l’homme qu’il a été. Et l’erreur que j’ai faite avec le Navarque CARNEUS, je ne la ferais avec aucun autre grand homme de la République. Aujourd’hui, je prie pour le retour en vie du Consulaire BUSTOS, qui lui aussi a été un de mes ennemis. Comme j’ai prié pour le retour du Consul et Flamine PETRONIUS. Je passe une partie de mes journées à prier les Dieux pour le retour de nos valeureux et la victoire de la République. Ici et maintenant, je constate avec tristesse que certains veulent rendre inutile la mort du Navarque et laissez tomber un Flamine. Mais qu’il sache que je ne me ferais pas leur défenseur lorsque Mars jugeras les coupable de la mort de son Flamine. Je ne me ferais pas leur défenseur lorsque Neptune voudra punir les impies qui n’honorons pas la mémoire d’un des ses plus fidèles serviteur. Car je suis devenu un défenseur de la République et de ceux qui la défendent ! Je suis le frère de tous ces romains ! Qu’ils soient illyriens ou tarentais. Et que si leur sang coule sur la terre républicaine, alors mon sang devra se mêler au leur. Je serais le défenseur de l’Illyrie qui n’est pas à POUSSINUS. Je serais le défenseur de la Calabre qui n’est pas à DOBRASUS. Je serais le défenseur de la République qui appartient à tous les romains ! Il se tourne en direction du Capitole et lève la tête et les bras en direction du ciel. Il s’agenouille. Ô Dieux qui nous regardez. Je m’agenouille devant vous. En ce jour et devant le peuple de Rome, je vous adresse cette prière. C’est sur cette terre qui depuis 374 années que Vous avez bénit lorsqu’elle s’est montrée vertueuse, que avez punie lorsqu’elle s’était montrée indigne de vous, je vous demande un signe. Dois-je oui ou non rejoindre les valeureux qui sont au front ? Dois-je partir en direction de l’Illyrie pour défendre la République au côté du Flamine BUSTOS ? Dois-je partir en direction du sud pour défendre la République au côté du Consul BARREZUS ? Ou dois-je resté à Rome proche de vos Temples à prier pour la victoire de ces valeureux ? Je vous prie de m’envoyer un signe clair. Le sénateur regarde le ciel en vue d'un signe. ---------------------- Caius AETIUS Mamercus des AETII-Janus. Le Légaliste, the One ! Praetor : 376-379 Aedilis : 369-370 Quaestor : 366-367 ---------------------- Senator ab : 365 Historicus Reipublicae : 365-367-369 Scriniarii Reipublicae : 373-374-375


FUGITIVUS Felix Autorisation : Membre Nb de messages : 2342 Inscrit le : Sam 26 Aoû 2006	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	/ le Pontifex Maximus à longuement écouté les derniers intervenants, puis, le sénateur Actae ayant parlé, il lève un bras au ciel pour obtenir l'attention de chacun. Il parle d'une voix claire./ - Alors Romains, nous en sommes là? Chacun à rejeter la faute sur l'autre? Chacun accusant l'autre des pires maux? N'est-ce pas le pire moment pour ce banquet de discorde quand la République est en danger? Ho, vous pouvez dire que cette guerre n'est pas la votre,qu'elle ne vous regarde pas. Oui, vous pouvez dire que vous ne prendrez pas les armes pour le sénat, pour un "ramassis de satrapes perses"... Se battre pour la République, n'y pensons pas... Elle n'existe plus! Oui, vous le pouvez, mais de grâce, passons les marchandages! Oui, la guerre est à nos portes, qui l'ignore encore? Est-ce la lointaine guerre d'Illyrie dont je parle?? NON! Car la guerre à frappée dans le golfe de Tarente! Oui, des navires de guerres corinthiens ont attaqué les nôtres et(la voix du Pontife se casse)... Et le navire du Navarque Carneus à succombé à la trahison! Il semble que le Navarque n'a pas survécu... (baisse la tête, les plus près de l'estrade peuvent voir qu'il ferme les yeux. Il semble accuser le coup...) Celui-là manquera à Rome, dont il à toujours défendu l'honneur. J'espère que tu pensera à lui rendre hommage, peuple de Rome, car lui il t'a toujours défendu, comme il à toujours défendu la République. Car c'est un soldat, c'... était un citoyen... un Homme comme il en est encore peu. Quand la République l'appelait alors il venait, peu importe son état, et il se battait contre ses ennemis. Mais après, tu peux être sûr qu'il demandait des comptes! Oui Romain, tu as le choix. Pendant que ton frère ramène l'ordre dans les proches provinces d'étrurie, que ton fils se bat avec le mien dans la lointaine Illyrie, tu as le choix de ne pas répondre à l'appel aux armes. Quand les uns reviendront, que les autres seront morts, j'espère que tu pourra soutenir leur regard et leur mémoire, et que tu exprimeras alors ta solidarité. Ceux qui ont encore de la mémoire savent ce qui va arriver, cela s'est déjà produit autrefois quand d'autres envahisseurs ont foulé le sol de notre République; quand 75000 hoplites ont fait trembler nos légions, quand certains de nos frères n'ont pas répondu à l'appel de la Louve. Alors de nouveau nous perdront Tarente, et Croto suivra, la Grande Grèce sera rétablie. Crois tu qu'ils s'arrêteront avant Rome? (Signe négatif de la tête, air très triste) Il n'y à pas de choix facile, Quirites, celui-là moins qu'un autre. Je sais que nul ici ne refusera de se battre si l'ennemi arrive devant Rome; mais il sera trop tard et le courage ne suffira plus. Je ne demande à personne de renoncer à ce qu'il croit juste. Oui, être citoyen romain est une dignité, et cette dignité doit être préservée et défendue, même si pour cela il faut parfois donner de la voix. Mais la dignité ne se marchande pas, encore moins à l'heure du danger. Alors je vais rejoindre le consul Barrezus qui est allé recueillir les augures. Puis, avec les prêtres, nous nous rendrons au Champ de Mars. Et chacun agira selon ce qu'il doit faire, car tel est son devoir. Sois à mes côtés, Lucius Titus ACTAE, et toi aussi Shudus FORESTUS! Car les anciennes familles doivent montrer l'exemple! Viens avec moi Appius Sergius Ahenobarbus, car l'heure de vérité approche. / Puis le Pontife se rapproche de Crassinius et lui tend la main./ - Tribun Crassinius...Rome est une maîtresse exigeante et nous sommes, chacun à notre façon, ses serviteurs dévoués. Viens! Viens avec moi! Si l'idée de République à encore un sens, c'est maintenant qu'il doit s'exprimer, sinon à quoi bon? ---------------------- 81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376. 5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.


MJ Uranus Autorisation : Modérateur global Nb de messages : 512 Inscrit le : Dim 04 Avr 2010	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	Soudain des oiseaux se rassemblent au dessus des participants. Ces derniers tournent tournent et partent ensuite chacun dans des directions différentes... Certains au nord, mais on scrute surtout les oiseaux allant vers le sud. Certains individus disent qu'ils étaient plus nombreux à aller vers le sud, d'autres sont plus perplexes. En tout cas, il semble qu'il y ait eu un signe des dieux.


FUGITIVUS Felix Autorisation : Membre Nb de messages : 2342 Inscrit le : Sam 26 Aoû 2006	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	/ levant les yeux au ciel, le Pontife semble ébranlé par l'émotion. Il se tourne vers le tribun Crassinius./ - Allons voir les augures tribuns. Ecoutons le choix des dieux! /Puis, levant son bâton pour rappeler son escorte, il descend de l'estrade. En bas il se rapproche du sénateur Aperlautenus Stivarius, et s'appuie sur son bras./ - Viens avec moi, toi aussi. / il donne son bâton à un licteur. Puis, naturellement, il pose son bras sur l'épaule d'un plébéien, peut être un artisan./ - Et toi? / A tous les deux./ - Soyez mes piliers! ---------------------- 81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376. 5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.


MJ Ganymede Autorisation : Modérateur global Nb de messages : 967 Inscrit le : Sam 04 Déc 2010	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	Le Tribun Crassinius fait un léger pas en arrière pour s'éloigner du Pontife, lui indiquant : "Pontife, avec tout le respect que j'ai pour toi, l'idée de République a été gâchée par ceux-là même qui aujourd'hui voudraient que les choses continuent comme d'habitude... Comme si rien ne s'était passé... Le Sénat a gâché l'unité par son inaction et voudrait que la plèbe ressoude cette unité. Crassinius soupire : Et je regrette de devoir te dire que mon expérience me montre qu'apparemment, il n'y a que comme ça que le Sénat rendra à la plèbe sa dignité..." Mais déjà, le regard du Tribun s'est retourné vers la foule, semblant attendre une décision. ---------------------- Le hasard. Il n’y a que le hasard qui compte. C’est lui qui règne sur le monde, il décide de la vie et de la mort, du bien et du mal. Nous ne sommes qu’un pion sur l’échiquier. Le monde est cruel et la seule morale dans un monde cruel est le hasard.


APERLAUTENUS STIVARIUS Manius Autorisation : Membre Nb de messages : 110 Inscrit le : Lun 30 Aoû 2010	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	Le sénateur Aperlautenus s'éxécute. Tu peux compter sur moi Pontife Fugitivus, Observant le plébéien et l'interrogeant du regard: Tu peux compter sur nous et sur Rome. Tout comme Rome peut compter sur nous et sur son peuple. Le sénateur n'essaie pas de s'adresser à toute l'assemblée mais s'exprime suffisamment fort pour que ceux qui les entourrent l'entendent, essayant ainsi d'encourager un mouvement de foule à leur suite. ----------------------


BARREZUS Patronus Collegius Autorisation : Membre Nb de messages : 1846 Inscrit le : Mar 12 Jui 2007	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	Collegius finalement revient sur le forum. Il crie mais en restant grave. Les dieux nous parlent, écoutons les, ou acceptons et criagnons leur colère. Il se dirige vers la tribune. Il s'y hisse. Il se penche vers le pontife, puis semble l'embrasser avec respect. Il lui tend sa main pour l'aider à marcher et lui propose de venir avec lui devant le peuple. Quirites, Vous avez vu passer les oiseaux comme moi ! Vous avez vu que ces oiseaux ne sont pas décidés : certains partent vers le sud, d'autre vers le nord, et quel serait l'homme assez fou pour dire de quel côté part le plus grand nombre. Par ailleurs, les augures m'ont déclaré que les dieux ne s'opposaient à une guerre contre la coalition d'Epire, de Macédoine et de Corinthe, mais ils m'ont bien dit : ne s'y opposent pas, ils n'ont pas dit favorables... Or en revenant du collège, j'ai entendu dire que Pluton avait ouvert une faille sur le Capitole... J'y vois un symbole, citoyen, le symbole de la scission entre les romains. Si nous voulons que les dieux soient avec nous : nous devons régler le sujet de discorde avant qu'il ne soit trop tard. Nous devons régler nos différents rapidement, pour parvenir à aider aux plus vite nos frères du sud, de la marine et d'Illyrie, car ce sont de nos frères que j'ai toujours parlé. Je n'ai que trop longtemps ignoré le sujet qui vous fache aujourd'hui, et maintenant devant vous, face aux signes des dieux, je comprends qu'il faut que, moi consul, je me penche là dessus. Il marque une pause. ---------------------- Inexpérimenté jusqu'en 350. Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355. Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359. Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur. Aedilis 360, 361, 362. Légat en Samnium 364, surnommé Patronus. Préteur 366, 367, surnommé la Mule. Gouverneur du Samnium 368, 369, 371. Consul 374, 375, 376. Retraité 377-380. Pontife 381-


SERGIUS AHENOBARBUS Appius Autorisation : Membre Nb de messages : 720 Inscrit le : Sam 18 Sep 2010	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	/Alors que le discours de Mamercus Caius Aetius venait tout juste de finir, un as tomba pas loin de ses pieds. Arriva une voix au loin. Voilà pour l'artiste. Je ne suis pas admirateur des tragédies grecques mais je sais reconnaitre un bon acteur quand j'en vois un. J'ai presque failli couler une petite larme, mon cher Mamercus. /Se mettant à nouveau à regarder les gens présents autour de lui. Quand je vous disais que certains sénateurs transforment nos augustes assemblées en jeu de théâtre afin d'assouvir leurs petits intérêts au détriment de la république. Il ne manque plus que les masques et des musiciens, et la pièce serai digne d'être jouée à Athènes auprès de ces petits Grecs. /Alors qu'il riait, il remarqua, comme beaucoup, l'arrivée du grand pontife Felix Fugitivus. Dès qu'il l'aperçu, il arrêta de rire et demanda à ses proches et clients de garder le silence afin d'écouter ce que cet homme pieux avait à dire. Et il l'écouta avec sérieux, foudroyant du regard ceux qui osaient pousser un cri ou faire un commentaire désobligeant au sujet du vieux pontife. /Regardant le silence, Appius Sergius observa les oiseaux dans le ciel et fin un geste de la main. Geste qu'il avait appris auprès de sa vieille nourrisse, du temps où il vivait sur le domaine familiale. Les gens de la campagne gardait encore en eux les traces de croyances aussi anciennes, voir plus, que la fondation de Rome. /Après avoir reprit ses esprits, il regarda autour lui. Il parla d'abord d'une voix douce et calme, avant de parler de plus en plus fort. Il est clair que les Dieux nous mettent en garde. Un grand danger arrive. Mais ne vous y trompez pas. Ne succombez pas aux discours des rapaces qui veulent vous faire culpabiliser en vous parlant de notre devoir envers nos frères et concitoyens. Ils vous reprochent de laisser tomber des Romains, alors que depuis le début, je vous entend dire l'inverse, que comme moi, vous sortirez vos armes pour défendre vos familles et celles de nos voisins, que vous défendrez la vraie république. Encore une fois, ils confondent leurs petits intérêts à ceux du peuple de Rome. Combattons nos ennemis, mais ne les combattons pas aveuglement comme le veulent ces rapaces rôdant au sénat. Les dieux viennent de nous en donner un signe. Ce qui se passera dans le sud influencera à jamais notre avenir. Nous sommes arrivés à la croisée des chemins, prenons celui qui garantira à tous une vie digne et une république forte, ne nous faisons pas pousser par ces rapaces vers un chemin qui nous conduira vers une république d'esclaves aux mains de quelques riches privilégiés. /Levant les bras en l'air et hurlant presque. Fils et filles de Rome, prenaient garde à ne pas subir une fois de plus la néfaste influence des rapaces qui gangrènent notre vénérable république. Nos dieux nous ont envoyés un message, écoutons les ! ---------------------- APPIVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort. Naissance : 339 Mort: 376 (Gangrène) Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).


BARREZUS Patronus Collegius Autorisation : Membre Nb de messages : 1846 Inscrit le : Mar 12 Jui 2007	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	Ignorant totalement le sénteur qui parle. Il attend un moment puis dès que le silence se fait il reprend la parole. Aujourd'hui, il est maintes sujets qui doivent nous préoccuper tous ! Seulement j'en vois trois qui me semblent d'une importance capitale pour Rome, pour son peuple (que l'on soit patricien ou plébéien) et pour ses dieux. La coalition armée qui frappent en mer dans le golfe de Tarente et qui débarque en Lucanie. Les droits et devoirs de tout citoyen romain. La concorde à montrer au dieux. Si nous ne voulons pas sombrer dans le chaos, aujourd'hui, il nous faut faire corps sur ces trois sujets et montrer que Rome au delà du sénat, de ces magistrats, est une grande cité. Il nous faut agir vite, mais sans précipitation, agir posément mais avec efficacité que nos frères en danger ne sentent pas le poids de nos indécisions et de nos discordes. Il s'arrête à nouveau. ---------------------- Inexpérimenté jusqu'en 350. Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355. Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359. Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur. Aedilis 360, 361, 362. Légat en Samnium 364, surnommé Patronus. Préteur 366, 367, surnommé la Mule. Gouverneur du Samnium 368, 369, 371. Consul 374, 375, 376. Retraité 377-380. Pontife 381-


APERLAUTENUS STIVARIUS Manius Autorisation : Membre Nb de messages : 110 Inscrit le : Lun 30 Aoû 2010	Posté le : Lun 13 Jui 2011
	Sénateur Sergius, tu parles beaucoup de rapaces, laisse-moi te demander ceci : Quand le loup attaque un troupeau, crois-tu qu’il s’inquiète que l’agneau qu’il va dévorer faisait les vues d’un aigle dans le ciel ? Et presque dans la gueule du loup, crois-tu que l’agneau se préoccupe encore de ce même aigle ou plutôt d’échapper aux crocs acérés ? Tu parles de prendre le chemin qui mène vers la dignité de tous et vers une république forte, crois-tu que les épiriotes et les corinthiens nous apporteront cela? Au contraire, si nous ne voulons pas voir disparaître nos valeurs et notre espoir en Rome, il nous faut travailler à la concorde et repousser l'ennemi comme un seul homme, comme un peuple uni, comme la puissante Rome auquelle nous appartenons tous et que nous ne voulons pas perdre. Travaillons ensemble comme nous y invite le Consul Barrezus. Le veux-tu? Préfères-tu voir les grecs mener ici la politique dont ils rêvent pour Rome et pour nous tous? ----------------------

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