| De la guerre avec la Grèce |
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GAIUS Julius
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 Posté le : Lun 08 Avr 2013 |
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A l'annonce des résultats des élections et de la défaite de la flotte, le Consul convoque une assemblée extraordinaire. Un messager s'est rendu auprès de chacun des sénateurs, même les moins présents, pour les inviter à venir. Julius GAIUS prend la parole l'air grave.
Patres
Notre nation a été agressée. Comme nous le savions depuis un certain temps, l'Epire nous menace, finance et protège les pirates qui ruinent nos côtes. Aujourd'hui, c'est la flotte épirote qui a détruit pour eux notre seul défense navale sur les côtes de l'Aesium. Une fois de plus, la Grèce a rompu ses promesses, et transgressé l'armistice signé depuis la perte de la Lucanie. Une fois de plus, le Régent tente de nous ridiculiser. Et une fois de plus, des sénateurs lui tendent leur croupe en demandant un règlement diplomatique à cette crise.
Se tourne vers les rangs Populares et s'énerve brusquement
Mais bon sang, si vous ne vous défendez pas maintenant, quand le ferez vous ? Quand ils seront devant votre Domus ? C'est ça, être populares ? C'est ça, se préoccuper du peuple ? Et le peuple d'Aesium ? Et celui des autres provinces qui brûleront bientôt du même incendie ?
Se calme, regarde l'ensemble du Sénat.
Je ne suis pas Populares. Je ne suis d'aucune faction qui se vante de ne représenter qu'une partie de notre société. Vous l'avez vu lors des élections. Je n'ai pas été élu par les équestres, ni par le petit peuple. J'ai été élu par l'ensemble de Rome, mes partisans comme mes détracteurs comptent autant de riches que de pauvres, de commerçants que d'artisans.
Ma famille est riche, parmi les plus riches de Rome. Je n'ai rien a gagné à mener une guerre, d'autant plus quand elle s'annonce difficile. Je n'ai que mon honneur à perdre, ainsi que ma vie, si tant est qu'elle ait une valeur. Mais je perdrais mon honneur à coup sûr si je ne défendais pas la patrie qui m'a élu face à une telle agression.
Mais le Sénat est plus prompt à trouver des responsables dans ses rangs qu'a rejeter la faute sur un agresseur extérieur. Si je venais à faillir à cette tâche, j'assumerais l'entière responsabilité de mes décisions, car c'est mon rôle. C'est le pendant de mon pouvoir.
Rome est en guerre contre l'Epire, en guerre subie. Je vais organiser la levée de plusieurs légions.
Une première armée composée de 4 légions, soit 20 000 hommes, sera levée dans nos provinces du nord. Aux ordres du Légat Septime Fugitivus, elle devra se rendre en Istrie, pour assurer le rétablissement de l'ordre dans ce royaume et s'assurer qu'il reste dans notre camp. De cette position, l'Armée du Nord protégera l'Italie, et sera en position favorable si nous devions entrer en Illyrie. Nous avons dors et déjà acquis un droit de passage et du ravitaillement de la part des Boiens. Concernant les Vénètes, les négociations étaient encore en cours mais ne devraient pas poser de problème. Le Roi nous propose un traité d'alliance, il serait malvenu de sa part de nous refuser en même temps un droit de passage.
Parallèlement, une armée de deux légions sera levée dans le Latium. Elle ira en Aesium renforcer les troupes qui subissent actuellement les agressions des pirates. Cette Armée du Levant se répartira ensuite sur la côte, par cohortes, afin de pouvoir intervenir et se regrouper facilement en cas de débarquement ou de nouvelle attaque de pirates.
Enfin, l'Armée du Sud, qui compte pour l'instant deux légions levée l'été dernier, sera renforcée de deux légions non activées, prêtes à être activée en cas de débarquement au sud.
En fonction des informations qui arriveront concernant notre flotte et la flotte grecque, ainsi que la situation en Istrie, je quitterais peut être Rome pour rejoindre soit le Sud, soit le Nord, confiant alors la défense de la cité à un Légat, et le pouvoir consulaire à la Préture tel que le prévoit la loi.
Afin d'effectuer les levées de légion et l'entretien de celle déjà levées, je demande à la Questure de me verser 10 millions d'as, plus les 5 millions habituels pour la légion Quirinus. Je demande au Sénat la plus grande prudence budgétaire en bloquant toute sortie d'argent non vitale. Je demande aux Tribuns de porter une attention particulière à l'Aide à la Plèbe. Cette dernière a été fortement augmentée l'an dernier il me semble, il serait bon je pense de revenir à un niveau plus habituel.
Si des sénateurs ou magistrats ici présent s'opposent à ces mesures, je les invite à consulter le codex qui leur indiquera les moyens dont ils disposent pour agir, qu'il le fasse à leur guise. Je me concentre sur ma mission de défense de la République, je n'ai ni de temps ni d'énergie à dépenser à écouter les pleurnicheries et péroraisons de trouillards préférant parler dans le vide plutôt qu'agir.
Si par contre des sénateurs ou magistrats ici présent sont de bonnes volontés, j'écouterais avec plaisir leurs propositions constructives et cohérentes.
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Lun 08 Avr 2013 |
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/Se levant.
/Regardant les sénateurs.
Tous ici, savent à quel point j'aime me tenir en compagnie de notre consul. L'idée de le voir éloigner de moi, ne pourra me faire qu'un grand bien au moral et aux nerfs. Mais ! Mais ... Cela veut dire que Rome sera sans consul. Et cette idée me déplait encore plus. Rome ne peut pas se permettre d'être sans chef à sa tête.
De plus, même si je reconnais les exceptionnels dons militaire de Septimus Fugitivus Pertinax que peu parmi nous, peuvent ne serai ce qu'égaler ... Il n'en reste pas moins qu'un simple sénateur n'ayant jamais obtenu la questure. Comment pouvons nous autoriser à lui confier une armée constituée de quatre légions ? Si le cursus honorum est là, ce n'est pas pour rien. L'honorable Septimus Fugitivus fait et fera un très bon second, mais nullement un chef de guerre.
/Levant le parchemin qu'il tenait en main depuis le début.
J'ai ici les mots de l'auguste Philippus Flavius Verus. Ses paroles sont inquiétantes. Le Sud de la péninsule est au bord de l'implosion, principalement à cause de l’effondrement de l'économie et des échanges avec l'Orient. Il n'a aucune nouvelle du vice-navarque et de sa flotte. Pas plus qu'il n'a de nouvelle de notre consul.
/Se tournant vers Julius Gaius avant de regarder à nouveau les sénateurs.
La priorité serai à mes yeux, le Sud. Si il faut envoyer des légions et le gros de nos forces, c'est à Tarente. Déjà, nous montrerons à ces habitants qu'il vaut mieux rester du coté de Rome, voir de les rassurer quand à notre capacité à les défendre.
Je recommande donc d'envoyer nos légions dans le Sud, de laisser notre consul à Rome et de confier la conduite de la guerre à Philippus Flavius Verus. C'est un homme d'expérience. C'est un homme à qui on a confié la reconstruction de notre flotte. Il gérer les opérations sur le terrain depuis plusieurs années. C'est un homme ayant été honoré du consulat à cinq reprises. Je pense sincèrement, que c'est l'homme de la situation.
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Cursus Honorum :  Quaestor : 377 - 378  Aedilis : 379 - 382  Praetor : 383 - 384  Consul : 386  Censeur : 394 - 395
Cursus Officium :  Rerum gestarum scriptor : 378 - 379  Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins)  Flamen: 385 à 393 (Vesta)  Magister Equitum : 387  Pro Consul : 388 - 389
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GAIUS Julius
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Posté le : Lun 08 Avr 2013 |
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Las aux premiers mots du Préteur, le consul semble soudain surpris à l'évocation du navarque.
Préteur, tu as donc une lettre du Navarque ? Fort bien, car je n'ai pas eu beaucoup de ses nouvelles. Et c'est un peu fort de sa part de se plaindre d'être sans nouvelles, moi qui n'ai pas cessé de lui en demander.
En revanche Préteur, le Sénat n'a aucune autorité quant à la nomination des légats. Le navarque restera navarque avec pour l'instant la responsabilité en plus de la flotte des légions présentes à Tarente.
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
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Posté le : Lun 08 Avr 2013 |
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/Se tournant vers Julius Gaius.
Philippus Flavius m'a écrit, ainsi qu'au censeur d'après ce qu'il m'en dit dans sa brève lettre, justement parce qu'il n'a aucun signe de ta part. Et j'ai plus tendance à le croire, que toi qui nous informe le plus souvent une fois les faits accomplis.
/S'éloignant des chaises consulaires pour aller plus au centre de la Curie.
Comme tu le dis, nous sommes le sénat. Et en tant que telle, il est normal qu'un magistrat comme moi, sénateur depuis un certains temps, descendant d'hommes libres et de citoyens de notre belle république, je me perd de donner mon avis sur la question militaire.
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FUGITIVUS PERTINAX Septime
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Inscrit le : Dim 11 Mar 2012
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Posté le : Lun 08 Avr 2013 |
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/Sourire grimaçant à l'encontre de Sergius./
- Je suis fort aise de l'éloge que tu m'accorde, je l'apprendrais par cœur. Et je chanterais le tiens quand tout cela sera fini, en bon compère que je suis.
Et si nous en venons à parler expertise, je pourrais m'accorder sur deux points avec toi. En premier lieu celui d'accorder la priorité au territoire de la République, en portant un regard accru non seulement sur Tarente, mais également sur le Sud dans son entier, la charmante Apulie laissant planer sa tiédeur. Cependant éluder l'Aesium serait un tort car c'est notre province la plus étendue, et la plus désertée.
Et comme il serait malvenu de délester la République de ses forces vives à ce moment crucial, comme il revient de rassurer et protéger en premier lieu nos citoyens, tous nos citoyens,
Comme il apparait aussi que notre soutien en Istrie ne saurait être qu'une action de stabilisation se limitant à ce territoire propre,
Et puisqu'il apparait, comme le souligne notre illustre préteur, que mon âge encore jeune ne m'apporte pas une stature de commandement aussi importante que mon ambition démesurée le voudrait,
oui en fonction de cela il serait raisonnable de n'envoyer en Istrie que deux légions pour un temps déterminé.
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Consul suffect |
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SEVERUS LONGUS Clodius
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Nb de messages : 295
Inscrit le : Mar 05 Fév 2013
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Posté le : Lun 08 Avr 2013 |
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| Citer | | Notre nation a été agressée. Comme nous le savions depuis un certain temps, l'Epire nous menace, finance et protège les pirates qui ruinent nos côtes. Aujourd'hui, c'est la flotte épirote qui a détruit pour eux notre seul défense navale sur les côtes de l'Aesium. Une fois de plus, la Grèce a rompu ses promesses, et transgressé l'armistice signé depuis la perte de la Lucanie. |
Nous avions bien signé une trêve avec la Lucanie, mais jamais avec l'Epire. De quel armistice parles-tu Consul ? Encore un traité secret sur lequel nous n'avons jamais été informé ? N'est-ce pas plutôt une réponse à la provocation dont tu es responsable en condamnant à mort le Roi d'Epire ? Tu savais très bien quel serait le résultat d'un tel acte.
Ta responsabilité est grande dans cette affaire Consul, et si jamais Rome subit une défaite dans ce conflit, tu seras le premier coupable de celà.
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Fils du Consulaire SEVERUS Licius.
mail:severuslicius@yahoo.fr |
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BADINUS AGRICOLA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1644
Inscrit le : Jeu 12 Avr 2012
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Posté le : Mar 09 Avr 2013 |
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En entendant les sommes demandées par le Consul, le Questeur Badinus envoie un esclave faire le transfert de fond.
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Lucius Badinus Gallicus 46 ans - membre de la force modérée
RP (airlines13@gmail.com) |
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GAIUS Julius
Autorisation : Membre
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Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
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Posté le : Mar 09 Avr 2013 |
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L'arrêt des hostilités épirote était sous entendu par l'armistice avec la Lucanie. Cessez de voir des traités secrets partout et n'importe où ! Te souviens tu qu'il n'y avait pas eu non plus de déclaration de guerre de la part de l'Epire ? Encore un traité secret sûrement ! Sais tu que je ne suis consul que depuis un an ? Quand l'invasion de l'illyrie a-t-elle eu lieu ? Quand la piraterie a-t-elle repris ? Sous mon consulat ? J'assume la responsabilité de mes actes, mais ne me mettez pas sur le dos dix ans de politique extérieure désastreuse.
Comme le Légat Fugitivus semble le vouloir, et comme il connaît bien la situation istriote, nous ne leverons que 2 légions pour le nord.
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3890
Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
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Posté le : Mar 09 Avr 2013 |
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Il est comique de constater ton deux poids, deux mesures. D'un coté, lorsqu'on a rapporté une possible proposition de paix avec les Grecs, tu nous réponds que c'était juste du blabla, que cela ne comptait pas et c'est pour cela que tu n'as pas donné suite, ni informé le sénat. Et de l'autre, tu nous expliques parce qu'on a traité avec la Lucanie, par "sous entendu", cela devait devenir aussi solide qu'un traité signé par deux parties, sous le regard des Dieux. D'un coté, des paroles deviennent du vent, de l'autre, du vent devient un traité de paix.
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PAULLUS AEMILIUS Marcus
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Inscrit le : Sam 09 Mar 2013
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Posté le : Mar 09 Avr 2013 |
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Voilà un plan qui à le mérite d'être claire.
Pour ma part je le soutien, pour ce que ca vaut, et si je peux être d'une utilité on n'a qu'à faire signe.
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Sénateur 383
Archiviste 384 et 385
Légat en Istrie 384 |
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GAIUS Julius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 790
Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
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Posté le : Mar 09 Avr 2013 |
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| Citer : SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus | | Il est comique de constater ton deux poids, deux mesures. D'un coté, lorsqu'on a rapporté une possible proposition de paix avec les Grecs, tu nous réponds que c'était juste du blabla, que cela ne comptait pas et c'est pour cela que tu n'as pas donné suite, ni informé le sénat. Et de l'autre, tu nous expliques parce qu'on a traité avec la Lucanie, par "sous entendu", cela devait devenir aussi solide qu'un traité signé par deux parties, sous le regard des Dieux. D'un coté, des paroles deviennent du vent, de l'autre, du vent devient un traité de paix. |
Tu n'entends que ce que tu veux entendre, Préteur. Je l'ai dit, et je l'ai toujours répété, nous n'avons jamais eu aucun traité de paix de quelque sorte que ce soit avec l'Epire. Je répondais à l'interrogation du sénateur Severus qui me demandait de quel armistice je parlais. Et je le répète, je parlais de la cessation des hostilités qui avait implicitement suivi l'armistice avec la Lucanie.
Je remercie la questure de sa diligence.
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FUGITIVUS PERTINAX Septime
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1163
Inscrit le : Dim 11 Mar 2012
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Posté le : Mar 09 Avr 2013 |
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- Préteur,
Puisque nous attendons tous des nouvelles du Navarque, pourquoi ne lis tu pas sa lettre plutôt que de nous l'agiter devant les yeux? Cela nous permettra à tous de faire un point sur la situation de la Calabre.
Ensuite consul, je me permet ici de relayer les propositions du sénateur Proyas, qui à le mérite de construire sa pensée et de la mettre en action:
"En l'an 384 ab urbe condita, sous le consulat du sénateur Gaius, sur proposition du sénateur Proyas,
Etant donné
- les premiers signes de déterioration de la situation militaire entre Rome et l'Epire, la Macédoine et leurs alliés,
- la nécessité de prévenir toute situation de guerre qui ne pourrait que conduire à de la destruction sur le territoire de la République,
- la nécessité de pouvoir lutter efficacement contre la piraterie qui sévit aux portes de notre province d'Aesium,
sur base de l'article IX de la loi Cornelia de 313 permettant au Sénat de donner une injonction à un magistrat,
le Sénat décide :
Article 1 :
Avant d'entreprendre toute démarche militaire, belliqueuse ou agressive vis-à-vis de la Macédoine, de l'Epire ou de leurs alliés, le Sénat somme les Consuls d'entreprendre toutes les démarches nécessaires afin de maintenir la paix avec la Macédoine, l'Epire ou leurs alliés.
A cette fin, le Consul dépêchera notre ambassadeur en Grèce en vue de proposer une rencontre avec le Roi d'Epire.
Article 2 :
Le Sénat somme les Consuls de ne pas entamer de démarche belliqueuse, militaire ou agressive à l'encontre de la Macédoine, de l'Epire ou de leurs alliés tant qu'ils n'ont pas rendu compte au Sénat qu'aucune démarche ne pouvait aboutir. Le Sénat devra entériner cette situation de non-aboutissement.
Article 3
Ce Senatus-Consulte est mis au vote pour 2 mois."
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Consul suffect |
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FUGITIVUS PERTINAX Septime
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1163
Inscrit le : Dim 11 Mar 2012
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Posté le : Mar 09 Avr 2013 |
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Maintenant, ici devant tous, je voudrais affirmer une chose. Nous ne devons pas nous tromper d'ennemi!
Devant la tâche d'envergure qui nous attend, il vaudrait mieux éviter de faire du sénat un champ de bataille. Si le consul Gaius a, par son jugement prétorien, attisé les braises qui couvaient entre nous et l'Epire, il n'en reste pas moins que le régent d'Epire - et non le roi- a fait adopté par la ligue de Corinthe une motion déclarant Rome ennemi de la Grèce,
que depuis il a emprisonné des citoyens romains qui commerçaient sur son territoire,
et que, par un acte des plus honteux, il s'est emparé des hommes que la Lucanie s'apprêtait à nous remettre.
Avons nous réagis d'une manière quelconque à ces agressions qui toutes constituent des casus beli?
Non!
Si tu ajoutes à cela le blocus contre nos ports du Sud, et la piraterie encouragée, le tableau est suffisamment élogieux pour désigner qui cherche clairement l'affrontement.
Et maintenant, il nous faudrait courber l'échine?
Pardonnes moi, sénateur Proyas, mais cela je ne peux!
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Consul suffect |
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GAIUS Julius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 790
Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
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Posté le : Mer 10 Avr 2013 |
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Si le sénat adopte ce Senatus Consulte, je n'aurais d'autre choix que de le respecter ou démissionner. Étant seul consul, la démission serait une trahison. Mais je préviens le Sénat : la recherche d'une solution diplomatique avec le Régent est une perte de temps. D'autres romains mourront avant que l'ont ait une réponse, et, en admettant qu'on en reçoive une, elle sera soit négative, soit humiliante.
Je pense que certains ici ne se rendent pas bien compte de qui joue en face de nous. Le Régent n'a pas brusquement décidé de nous chercher des noises après que je l'ai condamné. Il nous menace depuis des années, tout comme Theon avant lui. Il a profité de nos déboires en Lucanie pour récupérer l'illyrie, que lui et son prédécesseur convoitent depuis avant même qu'on s'y installe. Son action en Istrie pour déstabiliser nos partisans a commencé il y a des années. Vous semblez croire que cette crise nous tombe dessus brusquement depuis un an. Mais où étiez vous depuis 10 ans ? Depuis 20 ans ? Il y a dans l'action de Perseus d'Epire moins de vengeance personnelle à mon égard que dans le propos de beaucoup d'entre vous. C'est un fin politicien, qui arrive à regrouper ses alliés et à diviser ses ennemis. Nos consuls successifs ont tenter la voie diplomatique, voyez où ça nous a mené.
Donc si le Sénat décide de s'écraser une nouvelle fois, qu'il vote ce SC, et en assume toutes les conséquences. En attendant, ce SC n'est pas voté, et je continue les actions que j'ai annoncé.
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Mer 10 Avr 2013 |
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Depuis bien plus longtemps Consul, Alexandre de Macedoine lui même reclamait deja unilateralement que Rome lui remette l'illyrie car il en avait l'envie...en contre partie il nous laissait la main libre sur les grecs d'italie, en Lucanie et au Reghium alors même qu'il ne contrôle pas le Reghium et que la Lucanie acceuillait deja derrière le trône de l'Archonte Quintius ses conseillers et des espions epirotes en violation du traité qui nous liait à la Lucanie.
Rome, la Curie, n'est pas exempte de torts, mais notre situation est dû a des ennemis intelligents qui connaissent le Sénat et ses alternoiments perpetuels et qui savent très bien en jouer.
Ce que dit le Sénateur Fugitivus est des plus juste, j'y ajouterais les brigands d'etrurie qui ont enlevé un magistrat de Rome en la personne de l'ancien Questeur Laeca.
On nous accusse d'avoir tué des Lucaniens, n'y a-t-il pas eu de morts romains, de nos marins, de nos citoyens en aesium, des lucaniens qui voulaient rester fidèle à Rome !
La guerre, Patrès, est violente et meurtière par nature mais quand elle est si ouvertement voulu par d'autres, alors que faire d'autre que se defendre !
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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
 Lingons 357 à 360, Anares 361,  363, 364, 378, 365, 366,  368, 374, 375,  Etrurie 371, 379 - 384 , Mercure 369 - 386,  386 -
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Pro Consul : 388 - 389