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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Réforme militaire
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Réforme militaire
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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Jeu 20 Jui 2013    

Patrès, voici un projet de réforme militaire. Nous en avons parlé, souvent, avant et pendant mon consulat, que ce soit en séance du Sénat ou en dialoguant en privé avec certains d'entre vous.
Les changements sont parfois subtils, mais significatifs.


Citer
Art. 1 : Les consuls exercent de façon régulière le commandement militaire suprême de l'armée romaine. Le cas échéant et conformément à la loi, ce commandement militaire suprême peut revenir à d'autres magistrats à imperium.
L'armée romaine comprend :
La force Quirinus, force militaire offensive,
Les légions républicaines, force militaire defensive,
Les troupes auxiliaires, force militaire d'appoint,
La flotte romaine, force militaire navale.
Lorsque la situation le réclame, le commandement militaire peut également s'étendre, sur simple décision d'un consul, d'un dictateur, d'un pro-consul, d'un général, d'un navarque ou d'un légat, aux corps de sécurité municipale, aux milices, aux corps alliés présents sur le territoire.
Dans les situations de grande urgence militaire, l'ensemble des ressources civiles peuvent être placées sous commandement militaire. Aucune compensation ne pourra être demandée avant la fin de l'urgence militaire.

Art. 2 : Le territoire de la République est divisé en trois régions militaires en plus du Latium. Chaque région militaire dispose de son propre état-major et de ses propres structures défensives. Une garnison fortifiée est bâtie dans chaque région, elle accueillera les locaux permanents de l'état-major et les entrainements citoyens de la région.

Les régions seront organisées comme suit :
La région "Nord" : Voltera, Populonia, Vetulonia, Cosa, Tarquini, Saturnia, Arezzo, Perouse, Ombrie. La garnison se situera à Saturniae.
La région "Centre" : Spoletium, Sabine, Vosques, Marses, Aesium. La garnison se situera à Narnia.
La région "Sud" : Campanie, Samnium, Bovianum, Apulie, Calabre, Bruttium. La garnison se situera à Capoue.
Le nombre et la composition des régions militaires peut être modifiée sur simple décision conjointe des consuls.

Art. 3 : Chaque région militaire est placée sous le commandement d'un Tribun custodi désigné et révocable à tout moment par les consuls. Le Tribun custodi est choisi parmi les patriciens et chevaliers pouvant justifier de 15 années de service dont 5 années au grade d'officier de la force Quirinus, et ayant démontré de solides capacités de commandement et de gestion, ainsi qu'une fidélité sans faille à la République. En conséquence, la nomination au rang de Tribun custodi est un des plus grands honneurs militaires. Le grade de Tribun custodi ne peut être cumulé avec aucune fonction publique.

Le Tribun custodi est l'officier supérieur des légions républicaines levées dans la région dont il a la charge. Il est donc susceptible de les mener au combat et d'en assumer le commandement tactique en absence de magistrat à imperium ou de légat ayant reçu le commandement des légions républicaines de la part commandement militaire suprême.
Il organise la mobilisation dans sa région selon les directives des consuls.
Il a également la charge des infrastrucures défensives de sa région.
Il supervise l'entrainement des citoyens de sa région.
Il est assisté dans ses missions par l'état-major de région, composé des officiers supérieurs de la région. Ses missions l'amènent également à collaborer de façon régulière avec les Sénats provinciaux, notamment en tenant un compte régulier des capacités de mobilisation et du recensement en provinces. Enfin, il doit prendre en compte les spécificités régionales et provinciales dans le cadre de ses différentes missions.

Le Tribun custodi dispose de pouvoirs de mobilisation limités pour répondre à un besoin urgent concernant sa région : brigandage, piraterie, révolte, intrusion ennemie... Il ne peut lever plus de deux légions et doit au préalable consulter son état-major. Il doit en informer immédiatement les Consuls et le Sénat en précisant de façon la plus complète possible la nature et l'envergure de la menace justifiant la levée de légions dans sa région. Tout manquement peut être considéré comme de la haute trahison, l'état-major est alors doit alors démettre le Tribun custodi de son commandement et le mettre aux arrêts.


Titre I : la force Quirinus

Art. 4 : La force Quirinus est l'élite l'armée romaine. Elle est une force offensive.
Sa mission principale est d'engager et de détruire les ennemis de Rome, qu'ils se trouvent sur le territoire de la République, de ses alliés, en territoire neutre ou en territoire ennemi.
La force Quirinus a également les missions secondaires suivantes :
assurer la protection des représentants de la République et des convois publics hors de l'Urbs,
participer à des missions ponctuelles de sécurité de l'Urbs, en coordination avec les vigiles,
encadrer l'entrainement régulier des citoyens du Latium.
Ces missions secondaires sont réalisées sous le commandement des préteurs.

Art. 5 : La force Quirinus est constituée de 50 centuries permanentes rassemblées en une seule légion. Lorsque le commandement militaire suprême décide la mobilisation de légions du Latium, ces centuries sont réparties entre les légions levées. Ces légions prennent le nom de "Légions Quirinus".
Les centuries permanentes sont constituées des élites des corps suivants : Légions Quirinus au retour de campagne, Légions républicaines, Corps des Assesseurs Pretoriens, Corps des Vigiles, Corps des Vigiles du Feu. Les officiers de chacun de ces corps sélectionnent leurs éléments les plus valables. Chaque légionnaire des centuries permanentes reçoit une solde annuelle de 150 as, ainsi qu'une part supplémentaire sur le butin.
Les centuries permanentes sont stationnés dans le Travestère afin de pouvoir disposer de leur équipement sans souiller le Pommerium. Un camp permanent et un arsenal est bâti pour les accueillir.
L’équipement standard des centuries permanentes est celui des fantassins lourds. Ils disposent aussi de chevaux afin de remplir des missions de patrouille, d'escorte et de convoyage.
Si pour des missions ponctuelles ils viennent à entrer dans le Pommerium en dehors d’une période de siège, ils sont équipés comme le sont les Vigiles.


Art. 6 : Tout citoyen romain de 17 à 50 ans, recensé au Latium, est mobilisable au sein des Légions Quirinus, par tirage au sort parmi les classes censitaires à l’exception de la dernière, jusqu’à complétion du nombre nécessaire, selon la volonté du commandement militaire suprême.
Chaque classe fournira cavaliers, fantassins lourds et légers, troupes du génie et musiciens selon sa fortune.
Peut être dispensé de service tout citoyen reconnu inapte pour raison physique ou mentale par un conseil de révision.
Le service militaire régulier dure une année entière, en principe de mars à février. Cependant les Légions Quirinus peuvent être mobilisées à n'importe quel moment de l'année et pour n'importe quelle durée, selon les besoins circonstanciels de la République.
La solde d’un légionnaire de la Quirinus est de 120 as pour 12 mois de service. Pour chaque nouvelle année complète de service en plus de la première, les légionnaires reçoivent une prime de 60 as.
La première fois qu’il est mobilisé, un citoyen se voit remettre un équipement et un armement dont il est désormais responsable et qu’il doit entretenir jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge limite de mobilisation. Hors des périodes de mobilisation et d'entrainement, cet équipement est placé à l'Arsenal bâti au camp de la Quirinus, sur le Trastevère. Il est placé sous la surveillance du service des Fournitures aux armées.


Titre II : Des légions républicaines

Art. 7 : Les légions républicainessont l'élément de base de l'armée romaine. Leur vocation est défensive.
Leur mission principale est la surveillance des frontières, des côtes et l'interception de toute force armée ennemie entrant sur le territoire de la République. Elles sont également en charge du maintien de l'ordre républicain contre toute entreprise séditieuse et de la lutte contre les actes criminels, les pirates et tout acte requérant la force militaire dans les provinces.

Art. 8 : Tout citoyen romain de 17 à 50 ans est mobilisable au sein des légions républicaines de sa région militaire de référence, par tirage au sort parmi les classes censitaires à l’exception de la dernière, jusqu’à complétion du nombre nécessaire, selon la volonté du commandement militaire régional et les directives du commandement militaire suprême.
Chaque classe fournira cavaliers, fantassins lourds et légers, troupes du génie et musiciens selon sa fortune.
Peut être dispensé de service tout citoyen reconnu inapte pour raison physique ou mentale par un conseil de révision.
Le service militaire régulier dure une année entière, en principe de mars à février. Au même titre que les Légions Quirinus, les légions régulières peuvent cependant être mobilisées à n'importe quel moment de l'année et pour n'importe quelle période.
La solde d’un légionnaire républicain est de 100 as pour 12 mois de service. Pour chaque nouvelle année complète de service en plus de la première, les légionnaires reçoivent une prime de 50 as.
La première fois qu’il est mobilisé, un citoyen se voit remettre un équipement et un armement dont il est désormais responsable et qu’il doit entretenir jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge limite de mobilisation. Hors des périodes de mobilisation et d'entrainement, cet équipement est placé à l'Arsenal de la garnison, sous la surveillance du service des Fournitures aux armées.

Art. 9 : Les légions républucaines sont levées au sein d'une région militaire et ne peuvent sortir de cette région. La seule exception à cette règle est la poursuite d'un ennemi en fuite. La poursuite peut alors amener les légions républicaines à effectuer une incursion sur un territoire romain, sur un territoire allié, sur un territoire neutre ou sur un territoire ennemi. Dans ces cas (à l'exception du dernier), l'officier au commandement des légions devra, autant que possible, rechercher l'assentiment des autorités du territoire dans lequel il prénètre avant de mener la poursuite. Celle-ci ne peut excéder 10 jours, et les consuls doivent en être tenus informés dans les plus brefs délais.


Titre III : De l'entrainement citoyen

Art. 10 : Tout citoyen romain de 17 à 50 ans est astreint à consacrer une demi-journée par semaine à un entraînement. Ces entrainements sont encadrés par l'état-major de région qui peuvent s'appuyer sur les vétérans des légions républicaines. Dans le Latium, ces entrainements sont encadrés par les centuries permanentes de la force Quirinus.
Cet entraînement a pour but d’entretenir les préceptes enseignés, de renforcer la cohésion et la solidarité de la légion et de vérifier l’état du matériel.
Trois fois par an de mars à octobre, chaque citoyen effectue une période de trois jours complets au sein d’une légion d'entrainement pour se livrer à des manoeuvres. Il se présentera muni de son équipement et des provisions de bouche nécessaires pour la durée des manoeuvres.
Les citoyens de la dernière classe censitaire de 17 à 50 ans non soumis au service militaire, ainsi que les citoyens des autres classes censitaires mais n'ayant pas encore été mobilisés, doivent effectuer ces demi-journées d’entraînement, en les consacrant au maniement de la fronde. Ils sont cependant dispensés des trois jours de manoeuvres.
L’entraînement au sein des réserves est un devoir civique n’entraînant aucune rétribution.


Titre IV : Des troupes auxiliaires

Art. 11 : Les troupes auxiliaires sont des contingents spécialisés, levés dans les territoires alliés et vassaux de la République. Chaque territoire doit pouvoir assurer la levée d’au moins 15% de sa population mâle agé de 17 à 50 ans, comprenant l’entrainement et l’équipement de ces hommes. Les troupes auxiliaires sont levées sur décision des consuls et associées soit aux Légions Quirinus, soit aux Légions républicaines.
Ces troupes auxiliaires viennent armées et équipées de leurs chevaux. Elles sont placées sous le commandement romain, mais l'encadrement en est confié à l'aristocratie alliée ou vassale. Celle-ci a notamment la responsabilité d'organiser des entrainements annuels et de renforcer la spécialisation dans leur art de la guerre.
Une fois tous les trois ans au minimum, des manoeuvres sont organisées conjointement avec les légions d'entrainement. Les troupes auxiliaires sont alors solennellement passées en revue par le Tribun custodi de la région, qui doit en évaluer les capacité militaires et les tactiques propres. Il a le devoir d'en informer régulièrement les services consulaires.



Mon expérience de près de 7 années au commandement des légions, que ce soit en tant que légat, préteur ou consul, m'a amené au constat que nous avions un outil militaire en contradiction totale avec nos besoin, avec nos ambitions, et avec le monde dans lequel nous vivons. J'ai donc souhaité, par cette réforme, redonner à l'armée romaine toute sa capacité à devenir un outil central de notre politique, dans une cohérence avec la taille et la composition de la République.

Deux éléments principaux marquent cette réforme : le découpage régionale des légions républicaines et la transformation radicale de la Légion Quirinus. Le découpage régional répond à plusieurs besoins : celui d'étendre la tradition militaire jusque dans nos provinces, comme je l'ai initié durant mes consulats ; celui de permettre une réponse rapide aux besoins perçus dans ces provinces également. Par cette réforme, non seulement les entrainements en provinces seront systématiques, mais en plus un commandement militaire local pourra immédiatement répondre à des agressions de type piraterie ou brigandage en levant des légions, faisant ainsi une économie de moyens et de délais. Ces troupes levées dans nos provinces ayant une finalité essentiellement défensive, les légionnaires seront d'autant plus motivés à défendre leurs propres terres.
C'est dans la Légion Quirinus que l'on trouve le changement le plus radical : alors que la présente loi en fait une élite, certes, mais une élite cantonnée dans les limites d'une défense municipale, mon projet vise à en faire un réel instrument de notre politique étrangère, avec la capacité de porter le combat chez nos ennemis. D'autre part, l'excellence développée au sein de la légion Quirinus unique, telle que nous la connaissons actuellement, sera diffusée dans l'ensemble des légions que nous lèveront au sein du Latium. Ainsi, nous n'aurons plus 1 légion Quirinus cantonnée à réprimer une rébellion en Etrurie, mais potentiellement 5 ou 10 légions Quirinus simultanément, à même de tenir l'Illyrie face au Macédonien, de ravager la Lucanie voire d'envahir l'Epire.
La loi comporte d'autres changements, notamment en rendant plus pratique le service militaire, afin que les consuls puissent lever des légions à n'importe quel moment, pour répondre à n'importe quel besoin. La continuité de l'engagement sur plusieurs années est aussi simplifié, afin de permettre des campagnes plus longues. Au plan civil, le rôle de la Quirinus pour la sécurité de l'Urbs est également normalisé, devenant une force d'appoint aux vigiles sous le commandement des préteurs, lorsqu'une affaire judiciaire ou de sécurité publique le réclame. En couplant l'entrainement des citoyens avec celui des légionnaires de la Quirinus, je compte également qu'à l'avenir les interventions de police de la Quirinus soient mieux perçues de la population que lors de l'année 379.

Cette réforme n'est pour l'instant qu'une ébauche. Je suis tout à fait disposer à en discuter chaque point, à faire valoir mes choix et à prendre en compte les propositions qui pourraient provenir de mes pairs.

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Appius MARIUS Postumus
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Consulaire, tu n'as pas le droit stricto sensu de proposer une loi sans passer par les Consuls. Tu as une amende d'1 as pour le principe.

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: 379. : 380. : 381. : 382. : 385, 386, 387, ....
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ARIUS SAXA Lucius
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Tu évoques la loi de mise à l'ordre du jour, censeur ?
Cette loi s'est effondrée sur elle-même dans le choc retentissant des émeutes de 379. Je lui ai moi-même donné le coup de grâce.
Elle n'a jamais effectivement abrogée. Cependant, la loi sur le Codex, votée en 381, dispose ainsi :

Citer
Art. 18 : Tout sénateur peut proposer un projet de loi qui est discuté par le Sénat et amendé éventuellement.


Toute nouvelle disposition légale prend le pas sur les précédentes, mêmes lorsqu'elles ne sont pas explicitement abrogées. C'est un des principes législatifs les plus courants et les plus évidents.
Enfin, la loi récente sur le consulat ne reprend aucune disposition concernant la mise en débat de projets de lois.

Je conteste donc cette amende, si modérée qu'elle soit... pour le principe, justement.

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Appius MARIUS Postumus
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Montre du doigt l'inscription sur un des murs de l'assemblée


Citer
Seuls les Consuls et le Censeur peuvent mettre une loi en débat.(hj:forum)



Consulaire, Sénateur, je fais référence à une vielle tradition qui n'a jamais posée problème.

Tous les Sénateurs peuvent convoquer le Sénat pour proposer un projet de Loi, si le Sénat se montre intéressé, il rédige un projet de Loi formelle qui est ensuite débattu avant un vote.

Je fais référence à la procédure législative édictée par le vénérable Antonicus


Citer


Sénateurs

Je viens ici vous rappeller étape par étape la procédure legislatvie telle qu'elle a toujours été pratiquée en nos murs par nos pères et les pères de nos pères.

1ère étape :

le sénateur ayant un projet de loi à proposer doit d'abord vérifier de la pertinence de son projet. Il est ainsi inutile de lancer la lourde procédure législative sur un projet qui n'a pas de sens. Pour en vérifier la pertinence donc, l'auteur du projet doit présenter dans les grande ligne son texte dans la salle de politique intérieure : le but de son texte, la raison qui le pousse à faire un tel texte et les éventuels renseignements qu'il pourrait ajouter pour donner du crédit à son projet.

En aucun cas, il ne doit lors de cette étape détailler article par article sa loi.

2nde étape :

Si après la première étape, il s'avère que le projet ne fait pas l'unanimité, l'auteur peut choisir d'abandonner purement et simplement son texte. Si par contre, le projet semble pertinent alors, l'auteur du projet saisit les consuls et leur demande de faire passer son texte, cette fois ci article par article, dans la salle des débats sur les projets de loi. Là, la loi sera décortiquée et épluchée article par article et étudiée par tous.

3ème étape :

lorsque les consuls estiment que les débats sont terminés, ils mettent alors la loi aux votes. La loi suit alors la procédure habituelle : vote des sénateurs, prises des augures et vote des comices.

4ème étape :

si les 2 premières étapes se sont bien passées, le Censeur est content.

ANTONICUS Cornelius



La loi sur l'ordre du jour, empêché les Sénateurs sans en référer à un Consul de :

- Prendre librement la parole,
- Apostropher en liberté un magistrat,
- Soumettre des idées au Sénat.

Ce n'est pas une Loi que je défend mais une tradition ancestrale qui a fait ses preuves.

De plus, mettre une Loi au débat est un acte sacrée qui suppose de pouvoir agir avec le Peuple et le Sénat. C'est donc l'Imperium qui donne le pouvoir aux Consuls de mettre une Loi au débat. La Loi me donne ce droit mais je le trouve anti-traditionnelle, je ne l'userais donc pas.

Et je demande à tous les Sénateurs de respecter cette tradition.

Je rappelle au Sénat que ce sont les Consuls qui conduisent la politique de la cité avec les conseils du Sénat... c'est rare, mais si un projet de Loi était en contradiction avec la politique des Consuls, ils pourraient le repousser.

Tu peux contester Consulaire... tu peux. goutte.gif

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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Jeu 20 Jui 2013    

Agacé.

La loi me donne raison, contre la tradition. Mais je ne tiens pas à polluer ce débat. Je paierai cette amende, et qu'on en finisse.

As-tu une contribution à apporter à la réforme de nos armées, censeur ?

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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Ven 21 Jui 2013    

Consulaire Arius, je sais que ton projet muri depuis de nombreuses années et est le fruit de l’expérience mais j’ai plusieurs commentaires sur ce texte que j’espère constructif.

Premièrement la forme, comme vous le savez la reforme avorté du Codex avait pour but plus de clarté, plus de simplicité, moins de contradictions dans nos textes législatives et force est de constaté que ton texte en manque.

Je me permets donc de faire plusieurs propositions afin d’en améliorer la compréhension et l’efficacité :

-Article 1 : La hiérarchie des commandement et des délégations est déjà définit dans d’autre loi, loi sur le consulat, sur les pro magistratures, sur la dictature etc. Je ne vois pas l’utilité de la repréciser ici, au risque de créer des ambiguïtés ou des contradictions car tu ne reprends pas les mêmes termes pour parler de ces commandements.

Figer l’organisation des différentes composantes de nos forces armées alors qu’elles sont elles aussi définies dans des textes législatifs me semble contre-productif et là encore sources de contradictions. Surtout cela ne permet pas de flexibilité organisationnelle qui ne doit dépendre que des Consuls, de ses légats, navarques et promagistrats.

Globalement un simple article amendant la lex sur la legion quirinus pour permettre qu’elle devienne une unité d’Elite offensive plutôt que défensive me parait beaucoup plus simple et clair, cet article peut être inséré dans le Titre I de ton présent projet.

Le caractère d’exception permettant l’usage des ressources civiles me parait correct mais a mon sens, il peut être placer dans l’article 3 sur les tribuns Custodi.

En conclusion je dirai que cet article est inutile et ne ferait que complexifié et brouiller la compréhension de notre outil militaire. A la place, ce projet étant la revision de notre organisation militaire, je propose qu’il permette l’annulation de la loi précédente :


Citer
article 1 : La présente Loi abroge la Loi Ecritus de 306 sur l’Organisation des armées de la République ainsi que toutes dispositions légales antérieures, explicites ou implicites, contradictoires ou contraires.




-Article 2 : Là encore un manque de clarté apparait, il y a trois ou quatre régions ?
De plus l’importance de Tarente et de la Calabre me parait sous-évaluée. Il me semble que 5 régions devraient être définit :


Citer
Article 2 : Le territoire de la République est divisé en 5 régions militaires possédant une lieu de garnison définit

Région Urbs : Rome et le Latium
Région Sud : Garnison à Tarente, provinces : Calabre, Samnium, Bovianum, Apulie.
Région Est : Garnison à Narnia, provinces : Spoletium, Sabine, Vosques, Marses, Aesium, Istrie
Région Ouest : Garnison à Capoue, provinces : Campanie, Bruttium, Naples
Région Nord : Garnison à Saturniae, provinces : Voltera, Populonia, Vetulonia, Cosa, Tarquini, Saturnia, Arezzo, Perouse, Ombrie, Nicaea.

Chaque Garnison sera fortifiée et accueillera les locaux permanents de l'état-major et les entrainements citoyens de la Région.



-Article 3 : la fonction de tribun Custodi me parait nécessaire mais tu crées une distinction spécifique par rapport au pouvoir de delegatio des consuls de leur imperium militiae. Il me parait plus simple de nommer un légat attendu que la mission est définit ici même et qu’un légat a beaucoup plus de flexibilité et de légitimité pour assurer les actions nécessaires à la défense de la Région en plus de sa mission particulière.

La composition de l’état-major régional me parait étonnant, ne possédant pas d’armée de métier je comprends mal la dénomination d’officier supérieur d’une région, je me permets de définir un peu plus ce concept.


Citer
Article 3 : Chaque Région, à l’exception de la région Urbs, est placé sous le commandement d’un Légat nommé par les consuls.
Les missions de ce légat couvrent :

-Le Commandement et l’organisation des légions dans sa Région si un magistrat a imperium n’en assure pas le commandement direct.

-La mobilisation des légions et troupes auxiliaires dans sa région selon les directives des Consuls ou en réponse à une menace directe sur sa Région.

-La supervision des infrastructures défensives de sa région.

-L'entrainement des citoyens de sa région.

Il est assisté dans ses missions par l'état-major de région, composé des décurions, équites, tribuns militaires et centurions habitant dans la région militaire, ayant servi dans la légion et ayant le statut de vétérans.

Les missions du Légat l'amènent également à collaborer de façon régulière avec les Sénats provinciaux, notamment en tenant un compte régulier des capacités de mobilisation et du recensement en provinces. A ce titre il a droit de siéger dans les sénats provinciaux de sa Région, son avis y est consultatif.

Enfin, il doit prendre en compte les spécificités régionales et provinciales dans le cadre de ses différentes missions.



-Article 4 et 5 : il y a là pas mal de changement de concept et d’utilisation de la légion Quirinus, je suis d’avis qu’un article amendant la loi de 366 est la meilleurs solution pour ne pas créer de contradiction et d’incompréhension.
L’incorporation de citoyens ayant servi dans la légion au côté des légionnaires de la Quirinus me parait difficile a incorporé à une force « Quirinus » de par la nature même des levées temporaires étant le fait du sort et de la permanence de la légion Quirinus. Cela me semble incompatible, je propose une révision de ces articles assouplissant certains aspects de ton projet au sein d’un seul article :


Citer
Article 4 : Le présent article amende les articles 2 et 4 de la Loi de défense de l’urbs de 366 tel que suit :

Article 2 : La force Quirinus est constituée de 50 centuries permanentes rassemblées en une seule légion. Lorsque le commandement militaire suprême décide la mobilisation de légions du Latium, ces centuries sont réparties entre les légions levées. Ces légions prennent le nom de "Légions Quirinus".

Article 4 : La Légion Quirinus a pour mission principale d'engager et de détruire les ennemis de Rome, qu'ils se trouvent sur le territoire de la République, de ses alliés, en territoire neutre ou en territoire ennemi.

La légion Quirinus a pour mission secondaire la Défense de Rome en cas d’évènements particuliers, notamment de siège.

La Légion Quirinus a pour missions auxiliaires d’assurer la protection des représentants de la République et des convois publics hors de l'Urbs, de participer à des missions ponctuelles de sécurité de l'Urbs, en coordination avec les vigiles, d’encadrer l'entrainement régulier des citoyens du Latium.

Les membres de la Légion Quirinus seront stationnés dans le Travestère en permanence afin de pouvoir disposer de leur équipement sans souiller le Pommerium.

L’équipement standard des Légionnaires de Quirinus sera celui des fantassins lourds de la Légion régulière. Si pour les missions auxiliaires, ils viennent à entrer dans le Pommerium en dehors d’une période de siège, ils sont équipés comme le sont les Vigiles.

Ils disposent aussi de chevaux afin de remplir des missions de patrouille, d'escorte et de convoyage.



-Article 6 : je n’ai rien à dire sur cet article qui me semble reprendre les dispositions legales existante actuellement…quoique le passage sur le stipendium me pose problème , il faudrait abroger la lex Gordianum de 316 sur le Stipendium qui le fixait à 100as par ans, puis 25ans de plus par tranche de 4années de service actif…mais la loi Loi Ecritus de 306 sur l’Organisation des armées de la République précise que le stipendium est de 200ans par an et 250 à partir de la troisième année de service continu. Je propose que l’on en reste à cette disposition de 200/250as.

Sur le Titre II – des légions républicaines, j’ai aussi quelques remarques mais moins détaillé :

Pour moi, le service dans les légions est le même pour chaque citoyen qui fait là son devoir, il me parait juste que le stipendium soit le même 200/250as en fonction de la durée [Hj : je ne suis pas sûr que Pat puisse coder deux légions différentes sur le bureau des Consuls].

De même l’article 9 me paraît trop peu flexible quant aux renforts a apporté aux régions voisines où à nos alliés. Je proposerais un article alternatif :


Citer
Art. 9 : Les légions républicaines sont levées au sein d'une région militaire et ne peuvent sortir de cette région qu’en cas exceptionnel :

-La poursuite d'un ennemi en fuite qui amener les légions républicaines à effectuer une incursion sur un territoire romain, sur un territoire allié, sur un territoire neutre ou sur un territoire ennemi.

-Le renfort de légions d’une autre région militaire, sur ordre des Consuls, magistrats à imperium ou demande des légats.

Dans ces cas, le Legat au commandement des légions devra, autant que possible, rechercher l'assentiment des autorités romaines ou alliés dans lequel il pénètre avant de mener la poursuite ou de fournir des renforts. Les Consuls doivent en être tenus informés dans les plus brefs délais.



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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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ARIUS SAXA Lucius
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Merci de tes remarques consul. Elles sont avisées.
Quelques remarques, à mon tour, pour répondre à tes remarques.

D'abord, je ne l'ai pas précisé dans les articles de ce projet, mais cette loi doit, effectivement, remplacer - et donc abroger - un certain nombre de nos lois portant sur la chose militaire. Ces lois actuelles, justement, sont pléthoriques, contradictoires. La version finale comportera des dispositions transitoires d'abrogation.

Concernant le stipendium, je n'y accorde qu'une importance très secondaire. Je n'ai aucune difficulté à en modifier le montant. J'estime que cet aspect doit être négocié, notamment avec les tribuns, pour permettre une juste indemnité des légionnaires sans plomber nos finances.

Au sujet de l'article 1 : j'ai longuement hésité entre indiquer de façon exhaustive la ligne de commandement de nos armées, ou de ne mentionner que le "commandement militaire suprême" comme formule générique. A la réflexion, je suis parfaitement d'accord avec toi, et je modifierai la version finale de cet article selon tes recommandations.

Cependant, je maintiendrai la mention des composantes de nos armées. D'abord, parce que cet article ne fige rien, elle constate seulement. Ensuite, parce que cette mention permet par la suite de structurer la loi.
La flexibilité organisationnelle est maintenue, elle est même augmentée par les articles suivants.

Cet article doit être compris comme introductif à la loi. Il entérine des dispositions de lois antérieures - qui seront abrogées - et présente l'organisation de nos armées de façon synthétique. Peut-être en ferai-je un préambule, finalement.

Au sujet de l'article 2, il n'y a pas d'ambigüité. L'Urbs n'est PAS une région. Les régions sont soumises au commandement d'un Tribun custodi et on y lève des légions républicaines. L'Urbs est sous le commandement direct des consuls et on y lève des légions Quirinus. La confusion n'est pas possible.

J'ai délibérément choisi de ne pas donner à Tarente un statut de garnison et de rattacher la Calabre à une vaste région "Sud" qui aurait sa garnison à Capoue. Pour plusieurs raisons :
- d'abord, Tarente est loin de Rome, et peuplée de Grecs. Les garnisons doivent être proches de Rome, pour des raisons logistiques, mais aussi politiques.
- Tarente est exposée à chacune de nos guerres. Nous le constatons aujourd'hui même. On ne peut pas se permettre de perdre un commandement militaire si facilement.
- Tarente est un grand port. J'estime que son potentiel maritime doit prévaloir. Même si cette loi n'évoque pas l'organisation de notre flotte, parce que j'ai trop peu d'éléments dans ce domaine. Nous pouvons y remédier dès maintenant, si certains sénateurs veulent travailler là-dessus.
- Nous devons aussi considérer la portée civique de l'emplacement de ces garnisons. Elles seront le lieu où se retrouvent aussi bien des citoyens romains de longue ascendance que de nouveaux citoyens romains comme les Tarentais. Symboliquement, je préfère que les Tarentais s'entraînent en Campanie, fille aînée de Rome, plutôt qu'en Calabre, où ils resteront entre Grecs.

Si un débat s'engage sur cette question, je suis parfaitement disposé à faire évoluer ma position.

Ceci étant dit, les consuls pourront modifier la configuration des régions militaires à leur convenance. J'espère simplement qu'ils ne joueront pas à changer la carte à chaque consulat au mépris de la pérennité de nos structures de commandement et d'organisation militaire.

Au sujet de l'article 3 : je tiens à ce que le commandant de la région soit un militaire de carrière et non un légat. Il ne s'agit pas d'une délégation de l'imperium : le Tribun custodi n'a pas l'imperium. Il s'agit d'une promotion, de la récompense d'années de service dans la légion, et non d'une nomination qui pourrait être politique, de convenance, ou encore trop temporaire.
En outre, la nomination d'un légat répond traditionnellement à une situation particulière, pour une mission spécifique. Ces Tribuns custodi sont appelés à prendre en charge la gestion quotidienne de notre organisation militaire.
D'ailleurs, je suis dubitatif sur l'intérêt de le faire siéger au Sénat provincial... enfin, là encore, je suis prêt à y réfléchir.

Pour la composition de l'état-major, il s'agit exactement de ce que j'avais en tête. En revanche, les décurions et équites ne sont pas des officiers supérieurs.

Au sujet de la force Quirinus... comme je le disais, je pense que la loi de 366 doit être abrogée. La Quirinus telle que je l'envisage est radicalement différente de celle de 366. Un amendement ne serait pas un acte législatif assez fort, sans parler du problème de disperser nos lois militaires.

Je ne vois pas le problème que tu trouves à incorporer des légionnaires levés dans la Quirinus au sein des centuries permanentes, s'ils ont fait leur preuve durant la campagne... peux-tu expliciter ton point de vue ?

Au sujet de la défense de Rome en cas de siège... je vais être ferme : ce n'est pas la mission de la force Quirinus. Je refuserai d'incorporer toute disposition de ce genre. Nous n'avons pas à perpétrer l'erreur originelle des premiers concepteurs de la Quirinus, qui ont réagi sous la panique consécutive au siège de Rome.
Rome est la plus grande de nos cités. Elle est peuplée de Romains, de citoyens-soldats. Une levée en masse au sein de l'Urbs placera sous les Aigles la plus formidable armée de l'Italie. Nous n'avons pas besoin, en plus, d'une force permanente pour la défense de la cité.
C'est un changement radical de notre vision stratégique. Je l'assume. C'est l'un des éléments essentiels de cette réforme, et je ne peux pas revenir dessus sans la vider de toute consistance.

L'idée de renforts apporté aux régions voisines est intéressant... j'inclurai ta proposition à la version finale de la loi.

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PETRONIUS SABINUS Publius
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Citer : Arius Saxa
Au sujet de l'article 2, il n'y a pas d'ambigüité. L'Urbs n'est PAS une région. Les régions sont soumises au commandement d'un Tribun custodi et on y lève des légions républicaines. L'Urbs est sous le commandement direct des consuls et on y lève des légions Quirinus. La confusion n'est pas possible.



Par défaut Consulaire, le Latium est définit par le reste du territoire, lorsque tu coupes en cinq un gâteau et que tu en distribue 4 parts, ce qui reste est par définition une part aussi.

La simple mention que le Latium reste une région directement sous le contrôle direct des Consuls devrait suffire.

Pour ma part, tes arguments sur Tarente sont tout à fait acceptable mais démontre la nécessité de garder un contrôle proche de la cité, que la garnison soit fixé à Metaponte ou à Carmapolis dans ces conditions.

Pour l’article 3, les pouvoirs dont le tribun Custodi est revêtu dépende de la delegatio de l’imperium. C’est aux consuls de savoir s’ils veulent des hommes d’expérience, des diplomates ou des gestionnaires a ces postes. Une certaine ancienneté dans la légion peut être imposé mais 15ans c’est vraiment trop long…aucun citoyen n’a 15 années de campagnes militaires a son actifs, nous n'avons pas de legions de metiers.

La possibilité de siéger au Sénat et de comprendre et connaitre les spécificités des provinces et les ressources civiles qui y existent, ce n’est pas une obligation, juste un plus à mon sens.


Citer : Arius Saxa
Je ne vois pas le problème que tu trouves à incorporer des légionnaires levés dans la Quirinus au sein des centuries permanentes, s'ils ont fait leur preuve durant la campagne... peux-tu expliciter ton point de vue ?



Comme je le comprends, un citoyen romain appelé a servir dans une légion levée au latium sera incorporé avec des légionnaires de l’actuel légion permanente « Quirinus ». A son retour de campagne, il sera jugé expérimenté, ayant côtoyé les vétérans et les légionnaires de la Quirinus et sera donc incorporé à cette « force Quirinus »…mais par nature la levée est ponctuelle et fait au hasard, ce citoyen ne sera probablement plus rappeler dans les légions durant quelques années…il retournera a sa terre, son commerce ou son industrie, dès lors comme être pour lui un légionnaire « permanent » ?

Pour ce qui est de la défense de Rome, j’avoue que ta contradiction me frappe, tu refuses que la Latium soit une « Région » permettant de lever des légions républicaines « defensives » et tu refuses que les légions Quirinus levées au Latium aient mission de défendre…Comment faire dès lors ? Qui est en charge de défendre Rome ?

Tes levées en masse de citoyens de Rome et du Latium créeront légalement des légions « Quirinus » selon ton article 6…c’est un problème rhétorique peut être mais juridiquement cela peut créer un blocage. Le rôle de défense de la République n’oblitère pas le caractère prioritairement offensif de ces légions.

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BADINUS AGRICOLA Lucius
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"Consulaire ton expérience militaire est incontestable et je ne peux que m'incliner.

J'ai tout de même quelques remarques :
- tout d'abord tu annonce une réforme militaire et je vois que dans l'article 1 tu cite les différentes composantes de notre armée dont notre flotte et les troupes auxiliaires mais tu n'en parle plus dans ta loi. Vois-tu leur organisation dans d'autres lois où est-ce que cela sera dans ton projet finale ?
- d'après moi la région sud est comme tu le dit "vaste" moi je dirais "trop vaste". Pourrait-on envisager d'intégrer la Campanie ou/et le Samnium ou/et le Bovianum à la région centre. Je partage aussi le point de vue du Consul Petronius quant au positionnement de la garnison."

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CORNELIUS SCIPIO Publius
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Après avoir lu le texte proposé par le consulaire, le sénateur Publius Scipio intervient :

Consulaire, d'après ton texte, nous n'aurions qu'une seule légion destinée à l'offensive, la légion Quirinus, et plusieurs forces défensives, les légions régionales.
Je partage l'avis du censeur qui pense que ces légions régionales puissent intervenir dans d'autres régions, pour porter secours à une autre en difficulté.
Mais ne pourrions-nous pas aussi envisager de leur permettre de sortir du territoire de la République pour mener des actions offensives. Parce que si nous n'avons qu’une légion, la Quirinus, pour cela, nous n'irons pas bien loin.
Actuellement, le légat Septime Fugitivus Pertinax a bien 4 légions sous ses ordres en Istrie. Cela montre que nous devons avoir plusieurs légions aptes à agir à l'extérieur, pour porter l'offensive sur le camp ennemi, et pas seulement une.

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ARIUS SAXA Lucius
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Par défaut Consulaire, le Latium est définit par le reste du territoire, lorsque tu coupes en cinq un gâteau et que tu en distribue 4 parts, ce qui reste est par définition une part aussi.



Hm... il y a un malentendu. Même si le terme "région" est ambivalent, il ne faut pas le prendre comme une circonscription couvrant la totalité de notre territoire. La région militaire, c'est le territoire placé sous le commandement d'un Tribun custodi. Ce n'est pas autre chose.
Ceci dit, pour faciliter la compréhension de cette loi, j'ajouterai une mention sur le cas particulier du Latium, "région" placée sous commandement des consuls.


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Pour l’article 3, les pouvoirs dont le tribun Custodi est revêtu dépende de la delegatio de l’imperium. C’est aux consuls de savoir s’ils veulent des hommes d’expérience, des diplomates ou des gestionnaires a ces postes. Une certaine ancienneté dans la légion peut être imposé mais 15ans c’est vraiment trop long…aucun citoyen n’a 15 années de campagnes militaires a son actifs, nous n'avons pas de legions de metiers.

La possibilité de siéger au Sénat et de comprendre et connaitre les spécificités des provinces et les ressources civiles qui y existent, ce n’est pas une obligation, juste un plus à mon sens.



Hm... non. Les Tribun custodi sont
15 ans peuvent effectivement paraître long. Je propose de passer à 10 années en tant qu'officier de la force Quirinus.
J'insiste sur le fait que les consuls doivent avoir moins de latitude pour choisir les Tribuns custodi que pour choisir leurs légats. C'est avant tout un militaire, un officier d'expérience capable d'assumer à la fois la gestion et le commandement d'une légion.

(Hj : là dessus j'ai un doute sur l'organisation de nos armées. J'avais retenu, il y a longtemps, que les légionnaires et sous-officiers du rang étaient levés de façon régulière, mais qu'il existait un corps permanent d'officiers supérieurs, non issus du rang, qui assuraient la "permanence" de la légion et son encadrement ; et au-dessus desquels se trouve le légat, nommé par les consuls)

Pour la présence aux Sénat locaux, je voudrais pas que le Tribun custodi soit pris pour une réinvention des préfets, comme une autorité civile, ou le relais des magistrats dans les provinces. Le Tribun custodi est uniquement un militaire et seul les aspects militaires du territoire l'intéressent.



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Comme je le comprends, un citoyen romain appelé a servir dans une légion levée au latium sera incorporé avec des légionnaires de l’actuel légion permanente « Quirinus ». A son retour de campagne, il sera jugé expérimenté, ayant côtoyé les vétérans et les légionnaires de la Quirinus et sera donc incorporé à cette « force Quirinus »…mais par nature la levée est ponctuelle et fait au hasard, ce citoyen ne sera probablement plus rappeler dans les légions durant quelques années…il retournera a sa terre, son commerce ou son industrie, dès lors comme être pour lui un légionnaire « permanent » ?



En fait, mon projet ne change rien au mode de recrutement actuel de la Quirinus. Lorsqu'il est nécessaire de remplir les effectifs, après un départ à la retraite, une exclusion, la mort ou toute autre raison pour laquelle un légionnaire de la Quirinus quitte la légion, les officiers de la Quirinus proposent aux meilleurs éléments de différents corps - vigiles, licteurs, légions - d'incorporer la légion Quirinus.
Seulement, à présent, il sera possible aussi de recruter un vétéran des légions Quirinus.


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Pour ce qui est de la défense de Rome, j’avoue que ta contradiction me frappe, tu refuses que la Latium soit une « Région » permettant de lever des légions républicaines « defensives » et tu refuses que les légions Quirinus levées au Latium aient mission de défendre…Comment faire dès lors ? Qui est en charge de défendre Rome ?

Tes levées en masse de citoyens de Rome et du Latium créeront légalement des légions « Quirinus » selon ton article 6…c’est un problème rhétorique peut être mais juridiquement cela peut créer un blocage. Le rôle de défense de la République n’oblitère pas le caractère prioritairement offensif de ces légions.



La mission de la force Quirinus est de détruire les ennemis de Rome. Où qu'ils se trouvent. S'ils se trouvent dans le Latium, alors la Quirinus les détruira dans le Latium.
Mais je ne veux pas voir la mention de "défense de Rome" inscrite dans la loi. Les Romains ne doivent pas compter sur la Quirinus pour les défendre, ils doivent compter sur eux-mêmes. Ainsi, nous ne risquons pas de voir un blocage comme actuellement, où on rechigne à envoyer la Quirinus à Tarente de peur de "dégarnir" le Latium.

Le dispositif de levée en masse, ou tumultus, existe dans l'ancienne loi, mais il n'est pas vraiment détaillé. Je propose de le reprendre, afin d'en faire un instrument pour appeler sous les Aigles de la moitié à la totalité des citoyens vivant à Rome, sans distinction de classe. Cela ne sera possible qu'en cas de menace directe sur le Latium.
Les légions ainsi levées ne devront pas obligatoirement inclure des centuries Quirinus. Il s'agira donc de légions "républicaines" dans la forme... levées au Latium. Elles ne pourront le quitter qu'exceptionnellement, et devront être démobilisées dès l'élimination de la menace
J'ajouterai donc un article pour cette levée en masse.


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J'ai tout de même quelques remarques :
- tout d'abord tu annonce une réforme militaire et je vois que dans l'article 1 tu cite les différentes composantes de notre armée dont notre flotte et les troupes auxiliaires mais tu n'en parle plus dans ta loi. Vois-tu leur organisation dans d'autres lois où est-ce que cela sera dans ton projet finale ?
- d'après moi la région sud est comme tu le dit "vaste" moi je dirais "trop vaste". Pourrait-on envisager d'intégrer la Campanie ou/et le Samnium ou/et le Bovianum à la région centre. Je partage aussi le point de vue du Consul Petronius quant au positionnement de la garnison."



Les troupes auxiliaires sont évoquées au titre IV de ce projet de loi.
Pour la flotte, je pense qu'il nous faudra nous pencher sur une réforme, effectivement. Soit cette réforme pourra être un amendement à cette loi que je vous propose, soit elle sera une loi autonome. Mais pour l'instant, je me suis concentré sur nos forces terrestres.

Je vais me pencher à nouveau sur la disposition des régions. Peut-être en créer une nouvelle en divisant la région "sud" en deux.


Citer
Consulaire, d'après ton texte, nous n'aurions qu'une seule légion destinée à l'offensive, la légion Quirinus, et plusieurs forces défensives, les légions régionales.
Je partage l'avis du censeur qui pense que ces légions régionales puissent intervenir dans d'autres régions, pour porter secours à une autre en difficulté.
Mais ne pourrions-nous pas aussi envisager de leur permettre de sortir du territoire de la République pour mener des actions offensives. Parce que si nous n'avons qu’une légion, la Quirinus, pour cela, nous n'irons pas bien loin.



Le propre des légions républicaines est de défendre leur territoire. Elles tireront d'ailleurs une partie de leur motivation du fait qu'elles combattront sur leurs terres, dans leurs propres cités.

Je t'invite à relire attentivement les premières lignes de l'article 5 :


Citer
Art. 5 : La force Quirinus est constituée de 50 centuries permanentes rassemblées en une seule légion. Lorsque le commandement militaire suprême décide la mobilisation de légions du Latium, ces centuries sont réparties entre les légions levées. Ces légions prennent le nom de "Légions Quirinus".



Nous aurons autant de légions offensives que nous voudrons, dans les limites du bassin de citoyens mobilisables au Latium. Ce que nous appelons aujourd'hui "la" Légion Quirinus disparaitra, sera remplacée par les 50 centuries permanentes. Et lorsque nous partirons en guerre, nous aurons finalement "les" Légions Quirinus, bâties à partir de ces centuries permanentes renforcées par la levée de citoyens du Latium.

Je me rends compte, cependant, que cela peut constituer une limite à notre capacité d'engagement à l'étranger. Peut-être peut-on envisager que des légions républicaines se voient adjoindre une centurie Quirinus, et qu'elles deviennent ainsi des Légions Quirinus offensives, le temps d'une campagne.

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Appius MARIUS Postumus
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Offensifs, défensifs ... et pourquoi pas des légionnaires équilibristes ? Cela ne va pas dans le sens de la simplicité, ce sont mêmes des foutaises qui nous éloigne de l'important.

Pour ma part, je juge ce projet contraire aux institutions et fondement de la République.

Nous devons revenir à l'essentiel, des citoyens soldats levés du printemps à l'automne et remplacés lors des campagnes. Nous devons même commencer à penser à démobiliser définitivement la Quirinus. Toute cette spécialisation assomme le citoyen.

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ARIUS SAXA Lucius
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De mauvaise humeur.

Nous devrions aussi abandonner les chevaux, et les frondes, c'est trop compliqué. Contentons-nous du pilum et du bouclier. Et puis, abandonnons aussi les navires, après tout, notre cité n'est pas un port, il n'est pas inscrit dans nos institutions que les Romains peuvent avoir le pied marin. C'est trop compliqué de naviguer, il vaut mieux que les légionnaires apprennent à nager. Nous aurons la plus puissante flotte de nageurs de combat pour défendre nos côtes contre les pirates grecs et illyriens. Faisons simple, oui...

Prendre les citoyens pour des imbéciles n'est pas très digne de ta charge, censeur.

L'essentiel, c'est que la légion soit un instrument efficace de notre politique, de nos ambitions, de la défense de nos intérêts. Et de notre sécurité, évidemment.

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PETRONIUS SABINUS Publius
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Consulaire arius Saxa, presentera tu un nouveau texte amendé par les commentaires et recommandations qui viennent d'être faites ?

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ARIUS SAXA Lucius
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S'il n'y a pas d'autre remarques sur ce projet, oui. Je te le ferai parvenir au plus tôt.

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