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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Réforme militaire
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Réforme militaire
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ARIUS SAXA Lucius
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Censeur ? Sénateur Antonicus ?
Aucune remarque à faire ?
Aucune contribution à la réforme militaire ?

Bien, dans ce cas je fournirai bientôt au consul la version ultime de cette loi.

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Pacta sunt servanda !
Consul 386
En mission consulaire chez les Gaulois 383-385
Consul 380, 381, 382
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Appius MARIUS Postumus
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Titre I : Des régions militaires

Art. 1 : Le territoire de la République est divisé entre quatre régions militaires. Ne faisant partie d'aucune région militaire, le Latium peut être considéré comme une région militaire spécificique sous commandement direct des consuls. Il n'est pas concerné par les dispositions de cet article ni du suivant.
Chaque région militaire dispose de son propre état-major et de ses propres structures défensives. Une garnison fortifiée est bâtie dans chaque région, elle accueillera les locaux permanents de l'état-major et les entrainements citoyens de la région.

Les régions seront organisées comme suit :
- La région "Nord-Ouest" : Voltera, Populonia, Vetulonia, Cosa, Tarquini, Saturnia, Arezzo, Perouse. La garnison se situera à Saturniae.
- La région "Nord-Est" : Spoletium, Sabine, Vosques, Aesium, Ombrie, Istrie. La garnison se situera à Nursia.
- La région "Centre" : Campanie, Samnium, Bovianum, Marses, Naples. La garnison se situera à Capoue.
- La région "Sud" : Apulie, Calabre, Bruttium. La garnison se situera à Metaponte.

Le nombre et la composition des régions militaires peut être modifiée sur simple décision conjointe des consuls. La construction de nouveaux bâtiments militaires, notamment de nouvelles garnisons, nécessite cependant un vote du Sénat.



Pour ma part, je ne vois pas l'intérêt des régions militaires. Mais si tu trouves cela utile et comme tu indiques que ce découpage peut-être modifié par simple décision des Consuls, il conviendrait de ne pas les indiquer dans la Loi ou en Annexe pour exemple afin de ne pas graver dans le marbre quelque chose qui peut rapidement évoluer. La Loi se doit d'être claire et concise. Au mieux les Consuls pourront, comme il est fait actuellement pour les ambassades, indiquer à chaque début de mandat le découpage des régions militaires.

Il est prévu des forts, je ne vois pas d'estimation du coût de la mesure, il faut peut-être indiquer que le coût sera supporté par les fonds Consulaires ou par le Trésor, dans ce dernier cas il faudrait donner un coût pour éviter la tenue d'un SC de déblocage des fonds.


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Art. 2 : Du Tribun custodi

a- Chaque région militaire est placée sous le commandement d'un Tribun custodi désigné et révocable à tout moment par les consuls. Le Tribun custodi est choisi parmi les patriciens et chevaliers pouvant justifier de 10 années de service au sein de la force la force Quirinus, dont 5 au grade d'officier, et ayant démontré de solides capacités de commandement et de gestion, ainsi qu'une fidélité sans faille à la République. En conséquence, la nomination au rang de Tribun custodi est un des plus grands honneurs militaires. Le grade de Tribun custodi ne peut être cumulé avec aucune fonction publique.

b- Le Tribun custodi est l'officier supérieur des légions républicaines levées dans la région dont il a la charge. Il est donc susceptible de les mener au combat et d'en assumer le commandement tactique en absence de magistrat à imperium ou de légat ayant reçu le commandement des légions républicaines.
Il organise la mobilisation dans sa région selon les directives des consuls.
Il protège l'ordre républicain et assure la défense de sa région. Pour cela, il a la responsabilité d'entretenir les infrastructures défensives.
Il supervise l'entrainement des citoyens de sa région.
Il est assisté dans ses missions par l'état-major de région, composé des officiers supérieurs de la région. Ses missions l'amènent également à collaborer de façon régulière avec les Sénats provinciaux, notamment en tenant un compte régulier des capacités de mobilisation et du recensement en provinces. Enfin, il doit prendre en compte les spécificités régionales et provinciales dans le cadre de ses différentes missions.
Il rend un rapport annuel aux consuls, aux premiers jours de l'hiver.

c- Le Tribun custodi dispose de pouvoirs de mobilisation limités pour répondre à un besoin urgent concernant sa région : brigandage, piraterie, révolte, intrusion ennemie... Dans ce cadre, il peut prendre le commandement des milices citoyennes et des gardes municipales présentes sur le territoire de la région. Il peut également Il peut également lever deux légions au maximum, et doit au préalable consulter son état-major. Il doit en informer immédiatement les Consuls et le Sénat en précisant de façon la plus complète possible la nature et l'envergure de la menace justifiant la levée de légions dans sa région. Tout manquement peut être considéré comme de la haute trahison, l'état-major est alors doit alors démettre le Tribun custodi de son commandement et le mettre aux arrêts.



Je ne suis pas certain que des Patriciens et des Chevaliers soient présents en nombre dans cette Légion Quirinus qui se veut le corps des anciens vigiles, assesseurs et vétérans. Le vivier de cadre le plus approprié pour ces tribuns, vu nos lois et notre tradition, est sans doute à chercher dans les plus hauts rangs du service public plébéien pour plus de simplicité. En l'état, il faudrait essayer de coller avec la réforme proposée par le Consul Petronius.

Qu'est-ce que l'état major de région ? Qu'est-ce que les spécificités régionales ? Au tant ne pas mettre dans la Loi ce genre d'article pour ne pas donner du grain à moudre aux gestionnaires à la petite semaine du Sénat...

Pour ce qui est des pouvoirs de mobilisation, il ne faut pas s'embarrasser de milices citoyennes ou de gardes municipales... soyons simples et indiquons que ce tribun peut lever de une à plusieurs centuries organisés comme il est de coutumes sur le modèle de la légion si des citoyens sont levés ou sur celui des troupes auxiliaires si ce sont des non-citoyens ou des citoyens incomplets qui sont levés.

Voilà mes premières remarques, d'autres suivront sur les articles suivants.

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: 379. : 380. : 381. : 382. : 385, 386, 387, ....
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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/Approuve les remarques du censeur.

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Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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ARIUS SAXA Lucius
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La répartition des région sera en effet renvoyée en annexe.
Les régions militaires ont pour principal intérêt de diffuser notre art de la guerre à nos régions, afin que le Latium ne supporte plus l'essentiel de l'effort de guerre, comme cela avait été le cas lors de la campagne en Lucanie.
Une garnison coûtera 80 000 as. Il est déjà indiqué dans la loi que le Sénat devra sanctionner par SC l'établissement d'une nouvelle garnison.

Les tribuns que j'ai rencontré dans mes divers rapports avec nos légions sont presque tous des nobles... j'ai même rencontré assez peu de chevaliers, finalement... et la légion Quirinus existe depuis 20 ans déjà. Je ne crois pas que nous aurons un problème de recrutement.

Hj : à cette époque les officiers militaires étaient effectivement des nobles.

L'état-major de région, c'est simplement l'ensemble des officiers qui font partie de l'état major d'une région. Je ne vois pas quelles difficultés il y a là.
La nécessité d'inclure les spécificités régionales dans nos légions est apparue comme une évidence au fil des débats qui ont eu lieu en séance, au Sénat.

Milices citoyennes et gardes municipales, selon ce projet, ne sont pas des troupes militaires levées par le tribun. Leur inclusion dans cette loi permet surtout que le tribun en prenne le contrôle en cas de besoin.

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Appius MARIUS Postumus
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Tu parlais, Consulaire, du danger à avoir des provinciaux qui en l'absence de Loi pouvait s'exonérer de leurs devoirs.

La Réponse la plus appropriée n'est-elle pas d'user de notre autorité envers eux plus tôt que de rédiger une Loi ?

ensuite, je voudrais discuter des Articles 4 et 5


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Art. 4 : De la force Quirinus

a- La force Quirinus est composée de 50 centuries permanentes rassemblées en une seule légion. Lorsque les consuls décident de mobiliser des Légions au Latium, chaque Légion reçoit une ou plusieurs centuries pemanentes. Ces Légions prennent dès lors le nom de Légions Quirinus.

b- La force Quirinus est l'élite l'armée romaine. Elle est une force offensive.
Sa mission principale est d'engager et de détruire les ennemis de Rome, qu'ils se trouvent sur le territoire de la République, de ses alliés, en territoire neutre ou en territoire ennemi.
La force Quirinus a également les missions secondaires suivantes :
- assurer la protection des représentants de la République et des convois publics hors de l'Urbs,
- participer à des missions ponctuelles de sécurité de l'Urbs, en coordination avec les vigiles,
- encadrer l'entrainement régulier des citoyens du Latium.
Ces missions secondaires sont réalisées sous le commandement des préteurs.

c- Les centuries permanentes sont constituées des élites des corps suivants : Légions Quirinus au retour de campagne, Légions républicaines, Corps des Assesseurs Pretoriens, Corps des Vigiles, Corps des Vigiles du Feu. Les officiers de chacun de ces corps sélectionnent leurs éléments les plus valables. Chaque légionnaire des centuries permanentes reçoit une solde annuelle de 250 as, ainsi qu'une part supplémentaire sur le butin.
Les centuries permanentes sont stationnés dans le Travestère afin de pouvoir disposer de leur équipement sans souiller le Pommerium. Un camp permanent et un arsenal est bâti pour les accueillir.
L’équipement standard des centuries permanentes est celui des fantassins lourds. Ils disposent aussi de chevaux afin de remplir des missions de patrouille, d'escorte et de convoyage.
Si pour des missions ponctuelles ils viennent à entrer dans le Pommerium en dehors d’une période de siège, ils sont équipés comme le sont les Vigiles.

Art. 5 : Des Légions républicaines

a- Les Légions républicaines sont l'élément de base de l'armée romaine. Leur vocation est défensive.
Leur mission principale est la surveillance des frontières, des côtes et l'interception de toute force armée ennemie entrant sur le territoire de la République. Elles sont également en charge du maintien de l'ordre républicain contre toute entreprise séditieuse et de la lutte contre les actes criminels, les pirates et tout acte requérant la force militaire dans les provinces.

b- Les Légions républicaines sont levées au sein d'une région militaire et ne peuvent sortir de cette région qu’en cas exceptionnel :
- La poursuite d'un ennemi en fuite amener les légions républicaines à effectuer une incursion sur un territoire romain, sur un territoire allié, sur un territoire neutre ou sur un territoire ennemi. Celle-ci ne peut excéder 10 jours, et les consuls doivent en être tenus informés dans les plus brefs délais. Dans ces cas (à l'exception du dernier), l'officier au commandement des légions devra, autant que possible, rechercher l'assentiment des autorités du territoire dans lequel il prénètre avant de mener la poursuite.
- Le renfort de légions d’une autre région militaire, sur ordre des Consuls, magistrats à imperium ou demande des légats.

c- Exceptionnellement, des Légions républicaines peuvent intégrer des centuries permanentes de la force Quirinus. Elles deviennent alors en tout point des Légions Quirinus et relève des dispositions de l'article 4 de la présente loi, et non plus de l'article 5. Une Légion républicaine ainsi promue au rang de Légion Quirinus ne peut plus être commandée par un Tribun custodi.



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: 379. : 380. : 381. : 382. : 385, 386, 387, ....
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PETRONIUS SABINUS Publius
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attends la suite

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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ARIUS SAXA Lucius
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Titre I : Des régions militaires

Art. 1 : Le territoire de la République est divisé entre quatre régions militaires. Le Latium ainsi que les provinces placées sous le commandement d'un gouverneur ou d'un pro-magistrat sont considérés comme des régions militaires spécifiques. Ils ne sont pas concernés par les dispositions de cet article ni du suivant.
Chaque région militaire dispose de son propre état-major et de ses propres structures défensives. Une garnison fortifiée est bâtie dans chaque région, elle accueillera les locaux permanents de l'état-major et les entrainements citoyens de la région.
Le nombre et la composition des régions militaires peut être modifiée sur simple décision conjointe des consuls. La construction de nouveaux bâtiments militaires, notamment de nouvelles garnisons, nécessite cependant un vote du Sénat.

Art. 2 : Du Tribun custodi

a- Chaque région militaire est placée sous le commandement d'un Tribun custodi désigné et révocable à tout moment par les consuls. Le Tribun custodi est choisi parmi les patriciens et chevaliers pouvant justifier de 10 années de service au sein de la force la force Quirinus, dont 5 au grade d'officier, et ayant démontré de solides capacités de commandement et de gestion, ainsi qu'une fidélité sans faille à la République. En conséquence, la nomination au rang de Tribun custodi est un des plus grands honneurs militaires. Le grade de Tribun custodi ne peut être cumulé avec aucune fonction publique.

b- Le Tribun custodi est l'officier supérieur des légions républicaines levées dans la région dont il a la charge. Il est donc susceptible de les mener au combat et d'en assumer le commandement tactique en absence de magistrat à imperium ou de légat ayant reçu le commandement des légions républicaines.
Il organise la mobilisation dans sa région selon les directives des consuls.
Il protège l'ordre républicain et assure la défense de sa région. Pour cela, il a la responsabilité d'entretenir les infrastructures défensives.
Il supervise l'entrainement des citoyens de sa région.
Il est assisté dans ses missions par l'état-major de région, composé des officiers supérieurs de la région. Ses missions l'amènent également à collaborer de façon régulière avec les Sénats provinciaux, notamment en tenant un compte régulier des capacités de mobilisation et du recensement en provinces. Enfin, il doit prendre en compte les spécificités régionales et provinciales dans le cadre de ses différentes missions.
Il rend un rapport annuel aux consuls, aux premiers jours de l'hiver.

c- Le Tribun custodi dispose de pouvoirs de mobilisation limités pour répondre à un besoin urgent concernant sa région : brigandage, piraterie, révolte, intrusion ennemie... Dans ce cadre, il peut
- prendre le commandement des milices citoyennes et des gardes municipales présentes sur le territoire de la région
- lever deux légions au maximum, et doit au préalable consulter son état-major. Il doit en informer immédiatement les Consuls et le Sénat en précisant de façon la plus complète possible la nature et l'envergure de la menace justifiant la levée de légions dans sa région. Tout manquement peut être considéré comme de la haute trahison, l'état-major doit alors démettre le Tribun custodi de son commandement et le mettre aux arrêts.


Titre II : De la Légion

Art. 3 : Tout citoyen romain de 17 à 50 ans est mobilisable au sein de la Légion, par tirage au sort parmi les classes censitaires à l’exception de la dernière, jusqu’à complétion du nombre nécessaire, selon la volonté des autorités militaires.
Chaque classe fournira cavaliers, fantassins lourds et légers, troupes du génie et musiciens selon sa fortune.
Peut être dispensé de service tout citoyen reconnu inapte pour raison physique ou mentale par un conseil de révision.
Le service militaire régulier dure une année entière, en principe de mars à février. Cependant la Légion peut être mobilisée à n'importe quel moment de l'année et pour n'importe quelle durée, selon les besoins circonstanciels de la République.
La solde d’un légionnaire est de 200 as pour 12 mois de service et 250 as à partir de la troisième année de service continu.
La première fois qu’il est mobilisé, un citoyen se voit remettre un équipement et un armement dont il est désormais responsable et qu’il doit entretenir jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge limite de mobilisation. Hors des périodes de mobilisation et d'entrainement, cet équipement est placé à l'Arsenal. Il est placé sous la surveillance du service des Fournitures aux armées.

Art. 4 : De la force Quirinus

a- La force Quirinus est composée de 50 centuries permanentes rassemblées en une seule légion. Lorsque les consuls décident de mobiliser des Légions au Latium, chaque Légion reçoit une ou plusieurs centuries pemanentes. Ces Légions prennent dès lors le nom de Légions Quirinus.

b- La force Quirinus est l'élite l'armée romaine. Elle est une force offensive.
Sa mission principale est d'engager et de détruire les ennemis de Rome, qu'ils se trouvent sur le territoire de la République, de ses alliés, en territoire neutre ou en territoire ennemi.
La force Quirinus a également les missions secondaires suivantes :
- assurer la protection des représentants de la République et des convois publics hors de l'Urbs,
- participer à des missions ponctuelles de sécurité de l'Urbs, en coordination avec les vigiles,
- encadrer l'entrainement régulier des citoyens du Latium.
Ces missions secondaires sont réalisées sous le commandement des préteurs.

c- Les centuries permanentes sont constituées des élites des corps suivants : Légions Quirinus au retour de campagne, Légions républicaines, Corps des Assesseurs Pretoriens, Corps des Vigiles, Corps des Vigiles du Feu. Les officiers de chacun de ces corps sélectionnent leurs éléments les plus valables. Chaque légionnaire des centuries permanentes reçoit une solde annuelle de 250 as, ainsi qu'une part supplémentaire sur le butin.
Les centuries permanentes sont stationnés dans le Travestère afin de pouvoir disposer de leur équipement sans souiller le Pommerium. Un camp permanent et un arsenal est bâti pour les accueillir.
L’équipement standard des centuries permanentes est celui des fantassins lourds. Ils disposent aussi de chevaux afin de remplir des missions de patrouille, d'escorte et de convoyage.
Si pour des missions ponctuelles ils viennent à entrer dans le Pommerium en dehors d’une période de siège, ils sont équipés comme le sont les Vigiles.

Art. 5 : Des Légions républicaines

a- Les Légions républicaines sont l'élément de base de l'armée romaine. Leur vocation est défensive.
Leur mission principale est la surveillance des frontières, des côtes et l'interception de toute force armée ennemie entrant sur le territoire de la République. Elles sont également en charge du maintien de l'ordre républicain contre toute entreprise séditieuse et de la lutte contre les actes criminels, les pirates et tout acte requérant la force militaire dans les provinces.

b- Les Légions républicaines sont levées au sein d'une région militaire et ne peuvent sortir de cette région qu’en cas exceptionnel :
- La poursuite d'un ennemi en fuite amener les légions républicaines à effectuer une incursion sur un territoire romain, sur un territoire allié, sur un territoire neutre ou sur un territoire ennemi. Celle-ci ne peut excéder 10 jours, et les consuls doivent en être tenus informés dans les plus brefs délais. Dans ces cas (à l'exception du dernier), l'officier au commandement des légions devra, autant que possible, rechercher l'assentiment des autorités du territoire dans lequel il prénètre avant de mener la poursuite.
- Le renfort de légions d’une autre région militaire, sur ordre des Consuls, magistrats à imperium ou demande des légats.

c- Exceptionnellement, des Légions républicaines peuvent intégrer des centuries permanentes de la force Quirinus. Elles deviennent alors en tout point des Légions Quirinus et relève des dispositions de l'article 4 de la présente loi, et non plus de l'article 5. Une Légion républicaine ainsi promue au rang de Légion Quirinus ne peut plus être commandée par un Tribun custodi.


Titre III : Des troupes auxiliaires

Art. 6 : Les troupes auxiliaires sont des contingents spécialisés, levés dans les territoires alliés et vassaux de la République. Chaque territoire doit pouvoir assurer la levée d’au moins 15% de sa population mâle agé de 17 à 50 ans, comprenant l’entrainement et l’équipement de ces hommes. Les troupes auxiliaires sont levées sur décision des consuls et associées soit aux Légions Quirinus, soit aux Légions républicaines.
Ces troupes auxiliaires viennent armées et équipées de leurs chevaux. Elles sont placées sous le commandement romain, mais l'encadrement en est confié à l'aristocratie alliée ou vassale. Celle-ci a notamment la responsabilité d'organiser des entrainements annuels et de renforcer la spécialisation dans leur art de la guerre.
Une fois tous les trois ans au minimum, des manoeuvres sont organisées conjointement avec les légions d'entrainement. Les troupes auxiliaires sont alors solennellement passées en revue par le Tribun custodi de la région, qui doit en évaluer les capacité militaires et les tactiques propres. Il a le devoir d'en informer régulièrement les consuls.


Titre IV : De la mobilisation hors du cadre de l'armée romaine

Art. 7 : Des entrainements citoyens : Tout citoyen romain et latin de 17 à 50 ans est astreint à consacrer une demi-journée par semaine à un entraînement. Ces entrainements sont encadrés par l'état-major de région qui peuvent s'appuyer sur les vétérans des légions républicaines. Dans le Latium, ces entrainements sont encadrés par les centuries permanentes de la force Quirinus.
Cet entraînement a pour but d’entretenir les préceptes enseignés, de renforcer la cohésion et la solidarité de la légion et de vérifier l’état du matériel.
Trois fois par an de mars à octobre, chaque citoyen effectue une période de trois jours complets au sein d’une légion d'entrainement pour se livrer à des manoeuvres. Il se présentera muni de son équipement et des provisions de bouche nécessaires pour la durée des manoeuvres.
Les citoyens de la dernière classe censitaire de 17 à 50 ans non soumis au service militaire, ainsi que les citoyens des autres classes censitaires mais n'ayant pas encore été mobilisés, doivent effectuer ces demi-journées d’entraînement, en les consacrant au maniement de la fronde. Ils sont cependant dispensés des trois jours de manoeuvres.
L’entraînement au sein des réserves est un devoir civique n’entraînant aucune rétribution.

Art. 8 : En cas de menace imminente pesant sur une cité ou un municipe, les autorités militaires peuvent appeler à la levée en masse, ou Tumultus. Les autorités civiles doivent collaborer. Tout homme libre de 17 à 50 ans doit répondre immédiatement à la levée en masse, bien que les autorités militaires puissent réserver le statut de combattant aux seuls citoyens. Elles ont par ailleurs toute latitude pour décider de la constitution de légions à partir des citoyens levés en masse, ou de décider d'un autre mode d'organisation militaire plus approprié à la menace présente.
Répondre au Tumultus est un devoir qui n'entraine aucune rémunération ou indemnisation. En revanche, dès que la menace a été éliminée, les autorités militaires ont l'obligation de procéder à la démobilisation.

Art. 9 : Face à une menace de violence, des groupes de citoyens peuvent constituer en milices citoyennes. Ces milices ne sont pas illégales, dès lors qu'ils se place sous le commandement d'institutions légales.
En aucun cas cet article ne peut permettre d'ignorer les principes légaux et sacrés qui interdisent le port d'une arme dans certains lieux, notamment le Pomerium.

Art. 10 : Un Sénat local peut ressentir le besoin de constituer un corps civil sur le modèle des vigiles romains, afin d'assurer l'ordre public et la sécurité.
Les autorités alliées peuvent également ressentir le besoin de conserver un corps militaire pour la défense de leurs murs, de leurs routes ou de leurs forteresses.
Le recrutement, la composition, l'équipement, le commandement et les missions de ces corps civils et militaires est laissé à la discrétion des autorités locales.
Ces corps, qu'ils soient civils ou militaires, sont qualifiés de "garde municipale" par la République, quelle que soit le nom qui leur est attribué par ailleurs.
En cas de menace militaire, la garde municipale doit être mise à disposition des autorités militaires de la République pour toute mission qu'elles pourraient juger bon de leur assigner. Elle doit également répondre aux sollicitations du Tribun custodi pour des missions ponctuelles de sécurité publique.



Voici la dernière version du projet de réforme militaire. J'ai essayé d'en réduire la taille, mais cela me semble très difficile. Un certain nombre d'article reprennent des lois précédente dans leur presque totalité.
Il sera proposé aux votes sous peu. C'est donc le moment d'émettre vos dernières remarques, vos dernières propositions pour améliorer ce texte.
Les critiques stériles et dénuées de proposition d'amélioration ne seront pas prises en compte.

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Le Censeur prend connaissance de la dernière copie du Consul

Je te demande pardon d'avance Consul, ne prends pas cela comme une opposition à ta personne ou une énième bataille entre nos personnes, mais la transformation que tu envisages pour la Légion Quirinus; je la trouve dangereuse.

La professionnalisation de nos légions ce fait à pas de loups. D'abord on construit une légion de défense de l'Urbs et ensuite on la transforme en fer de lance des légions levées.

Toi qui a étudié le sujet, tu sais ce que vont dire les prochains tribuns pour expliquer nos difficultés et nos échecs ! Moi je l'entends déjà, il y a dans les légions offensives (que tu nommes Quirinus) de bons éléments dont l'entraînement est très bon, mais les légionnaires citoyens ne sont pas assez bien entraînés, ils ne sont pas assez professionnels !

La voilà la prochaine réforme, la réforme qui est en marche. La professionnalisation de nos armées. J'y vois des avantages, nous y voyons tous. Mais il faut se rendre compte de l'effet pervers qui est lui aussi en marche. Alors que nous sommes en guerre, nous devrions entendre nos concitoyens nous alpaguer pour aller servir et pour défendre leurs terres. Non, ils ne se plaignent que du commerce moribond.

Il n'y a que le Commerce qui compte et il comptera encore plus, heureux qu'ils seront de pouvoir acquitter un Tributum et de laisser à des salariés le soin de faire la guerre.

Il y a des tenants et des aboutissants à cette réforme, c'est un pas de plus vers la profession de soldat. Alors, tu me diras que je suis un ``jeune'' sénateur qui ne comprend pas très bien le monde d'aujourd'hui. Que mes réflexes sont d'une autre époque mais autoriser une force républicaine de salariés pour protéger la ville est déjà bien suffisant. Il ne faudrait pas dépasser cette limite.

Force Quirinus, qui au passage, serait bien inutile si le cœur de ton projet était bien ficelé et appliqué : je parle de l'entraînement des citoyens.

Il faudra qu'on m'explique les difficultés qu'il y a à lever une troupe, je n'en ai pas eu lors de mon consulat. Et si l'entraînement régulier est bon, je ne vois pas le soucis à lever une ou deux légions de défense pour Rome.

Voilà ce que je te demande pour que ``nos institutions et les fondement de notre République'' soient saufs.

Rétrécis la Quirinus au minimum pour que les entraînements à Rome et dans les provinces soient efficaces, je ne vois pas d'inconvénients à ce qu'ensuite ils servent également comme officier ou sous-officier mais réduis ce nombre trop imposant de 50 centuries car il n'est pas envisageable qu'un embryon d'armée professionnelle soit si imposant.

Il ne faut pas privilégié comme pour les fonctionnaires le salariat qui nous empêtre dans la décadence et ramollit les liens entre les citoyens et ce qui fait notre force : Le citoyen-soldat. L'homme qui délaisse ses champs sans regarder en arrière pour gagner le droit pour lui ou pour ses fils de les cultiver l'année d'après. goutte.gif

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ARIUS SAXA Lucius
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Cette réforme n'augmente pas le nombre de légionnaires "professionnels" de la République. J'aurais tendance aussi à dire qu'elle réduit leur importance, non par le nombre, mais par leur emploi. Ils ne constituent plus une légion à part entière, autonome, mais des éléments à intégrer à des légions de citoyens levés régulièrement.

Cependant, j'avais moi-même voté contre le projet de création de la Quirinus, exactement parce que je considérais qu'il s'agissait d'une dangereuse dérive vers la professionnalisation. Aussi, je suis sensible à cet argument.
En outre, l'un des bilans à tirer de notre expérience avec la légion Quirinus est qu'elle coûte très cher, beaucoup trop par rapport à l'usage que l'on en a.

Aussi, je suis prêt à réduire de moitié le nombre de centuries Quirinus : 2500 hommes, dont 500 seront levés parmi les jeunes patriciens et équites et renouvelés tous les 5 ans. Ils seront les seuls cavaliers.

Qu'en dis-tu ?

Puisque tu demandes des explications quant à la levée d'une légion, il ne faut pas que tu oublies que ton consulat s'est déroulé dans un contexte relativement facile. Je te renvoie à l'année 374, lorsque la levée de nouvelles légions a été l'objet d'une lutte politique entre les consuls et les tribuns de la plèbe.

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Appius MARIUS Postumus
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Acquiesce

Pour ce qui est de l'engagement des équités et des patriciens, il faudrait voir à ce qu'ils soient nombreux pour encadrer les citoyens.

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ARIUS SAXA Lucius
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Il y a 1800 gens représentées à l'ordre equestre. Aucun recensement précis n'existe pour les gens patriciennes, mais on en compte sans doute suffisamment, étant donné les chiffres du Sénat lui-même. Donc je ne me fais pas trop de soucis.

Voici donc la version définitive du projet de loi. J'attire votre attention sur :
- la modification du nombre et de la qualité des centuries de la force Quirinus. Les cavaliers devront être intégralement financés par leurs gens, à titre de devoir civique. Ils seront formés à devenir officiers.
- la réduction de certaines lois pour plus de simplicité, en suivant les remarques malgré tout peu constructives du sénateur Antonicus.
- les différentes lois abrogées.


Citer
Titre I : Des régions militaires

Art. 1 : Le territoire de la République est divisé entre quatre régions militaires. Le Latium ainsi que les provinces placées sous le commandement d'un gouverneur ou d'un pro-magistrat sont considérés comme des régions militaires spécifiques. Ils ne sont pas concernés par les dispositions de cet article ni du suivant.
Chaque région militaire dispose de son propre état-major et de ses propres structures défensives. Une garnison fortifiée est bâtie dans chaque région, elle accueillera les locaux permanents de l'état-major et les entrainements citoyens de la région.
Le nombre et la composition des régions militaires peut être modifiée sur simple décision conjointe des consuls. La construction de nouveaux bâtiments militaires, notamment de nouvelles garnisons, nécessite cependant un vote du Sénat.

Art. 2 : Du Tribun custodi

a- Chaque région militaire est placée sous le commandement d'un Tribun custodi désigné et révocable à tout moment par les consuls. Le Tribun custodi est choisi parmi les patriciens et chevaliers pouvant justifier de 10 années de service au sein de la force la force Quirinus, dont 5 au grade d'officier, et ayant démontré de solides capacités de commandement et de gestion, ainsi qu'une fidélité sans faille à la République. En conséquence, la nomination au rang de Tribun custodi est un des plus grands honneurs militaires. Le grade de Tribun custodi ne peut être cumulé avec aucune fonction publique.

b- Le Tribun custodi est l'officier supérieur des légions républicaines levées dans la région dont il a la charge. Il est donc susceptible de les mener au combat et d'en assumer le commandement tactique en absence de magistrat à imperium ou de légat ayant reçu le commandement des légions républicaines.
Il organise la mobilisation dans sa région selon les directives des consuls.
Il protège l'ordre républicain et assure la défense de sa région. Pour cela, il a la responsabilité d'entretenir les infrastructures défensives.
Il supervise l'entrainement des citoyens de sa région.
Il est assisté dans ses missions par un état-major composé des officiers supérieurs de la région. Ses missions l'amènent également à collaborer de façon régulière avec les Sénats provinciaux, notamment en tenant un compte régulier des capacités de mobilisation et du recensement en provinces. Enfin, il doit prendre en compte les spécificités régionales et provinciales dans le cadre de ses différentes missions.
Il rend un rapport annuel aux consuls, aux premiers jours de l'hiver.

c- Le Tribun custodi dispose de pouvoirs de mobilisation limités pour répondre à un besoin urgent concernant sa région : brigandage, piraterie, révolte, intrusion ennemie... Dans ce cadre, il peut
- prendre le commandement des milices citoyennes et des gardes municipales présentes sur le territoire de la région
- lever deux légions au maximum, et doit au préalable consulter son état-major. Il doit en informer immédiatement les Consuls et le Sénat en précisant de façon la plus complète possible la nature et l'envergure de la menace justifiant la levée de légions dans sa région. Tout manquement peut être considéré comme de la haute trahison, l'état-major doit alors démettre le Tribun custodi de son commandement et le mettre aux arrêts.


Titre II : De la Légion

Art. 3 : Tout citoyen romain de 17 à 50 ans est mobilisable au sein de la Légion, par tirage au sort parmi les classes censitaires à l’exception de la dernière, jusqu’à complétion du nombre nécessaire, selon la volonté des autorités militaires.
Chaque classe fournira cavaliers, fantassins lourds et légers, troupes du génie et musiciens selon sa fortune.
Peut être dispensé de service tout citoyen reconnu inapte pour raison physique ou mentale par un conseil de révision.
Le service militaire régulier dure une année entière, en principe de mars à février. Cependant la Légion peut être mobilisée à n'importe quel moment de l'année et pour n'importe quelle durée, selon les besoins circonstanciels de la République.
La solde d’un légionnaire est de 200 as pour 12 mois de service et 250 as à partir de la troisième année de service continu.
La première fois qu’il est mobilisé, un citoyen se voit remettre un équipement et un armement dont il est désormais responsable et qu’il doit entretenir jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge limite de mobilisation. Hors des périodes de mobilisation et d'entrainement, cet équipement est placé à l'Arsenal. Il est placé sous la surveillance du service des Fournitures aux armées.

Art. 4 : De la force Quirinus

a- La force Quirinus est composée de 20 centuries permanentes de fantassins lourds et 5 centuries équestres. Lorsque les consuls décident de mobiliser des Légions au Latium, chaque Légion reçoit une ou plusieurs centuries pemanentes et équestres. Ces Légions prennent dès lors le nom de Légions Quirinus.

b- La force Quirinus est l'élite l'armée romaine. Elle est une force offensive.
Sa mission principale est d'engager et de détruire les ennemis de Rome, qu'ils se trouvent sur le territoire de la République, de ses alliés, en territoire neutre ou en territoire ennemi.
La force Quirinus a également les missions secondaires suivantes :
- assurer la protection des représentants de la République et des convois publics hors de l'Urbs,
- participer à des missions ponctuelles de sécurité de l'Urbs, en coordination avec les vigiles,
- encadrer l'entrainement régulier des citoyens du Latium.
Ces missions secondaires sont réalisées sous le commandement des préteurs.

c- Les centuries permanentes sont constituées des meilleurs éléments des corps civils et militaires de la République. Chaque légionnaire des centuries permanentes reçoit une solde annuelle de 250 as, ainsi qu'une part supplémentaire sur le butin.
Les centuries équestres sont composées de membres de gens patriciennes et équites, sélectionnées par les consuls pour un service de trois ans. Leur service au sein de la force Quirinus constitue un devoir civique qui n'appelle aucune rémunération. Ils reçoivent en retour une formation de sous-officier et peuvent immédiatement prétendre au rang mineur du cursus public plébéien. Les meilleurs d'entre eux sont appelés à devenir officiers de la force Quirinus.
La force Quirinus est stationnée dans le Travestère afin de pouvoir disposer de son équipement sans souiller le Pommerium.
L’équipement des centuries permanentes est celui des fantassins lourds. Si pour des missions ponctuelles ils viennent à entrer dans le Pommerium en dehors d’une période de siège, ils sont équipés comme le sont les Vigiles.
les légionnaires des centuries équestres doivent prendre en charge leur équipement et l'entretien de leurs chevaux.

Art. 5 : Des Légions républicaines

a- Les Légions républicaines sont l'élément de base de l'armée romaine. Leur vocation est défensive.
Leur mission principale est la surveillance des frontières, des côtes et l'interception de toute force armée ennemie entrant sur le territoire de la République. Elles sont également en charge du maintien de l'ordre républicain contre toute entreprise séditieuse et de la lutte contre les actes criminels, les pirates et tout acte requérant la force militaire dans les provinces.

b- Les Légions républicaines sont levées au sein d'une région militaire et ne peuvent sortir de cette région qu’en cas exceptionnel :
- La poursuite d'un ennemi en fuite amener les légions républicaines à effectuer une incursion sur un territoire romain, sur un territoire allié, sur un territoire neutre ou sur un territoire ennemi. Celle-ci ne peut excéder 10 jours, et les consuls doivent en être tenus informés dans les plus brefs délais. Dans ces cas (à l'exception du dernier), l'officier au commandement des légions devra, autant que possible, rechercher l'assentiment des autorités du territoire dans lequel il prénètre avant de mener la poursuite.
- Le renfort de légions d’une autre région militaire, sur ordre des Consuls, magistrats à imperium ou demande des légats.

c- Exceptionnellement, des Légions républicaines peuvent intégrer des centuries permanentes de la force Quirinus. Elles deviennent alors en tout point des Légions Quirinus et relève des dispositions de l'article 4 de la présente loi, et non plus de l'article 5. Une Légion républicaine ainsi promue au rang de Légion Quirinus ne peut plus être commandée par un Tribun custodi.


Titre III : Des troupes auxiliaires

Art. 6 : Les troupes auxiliaires sont des contingents spécialisés, levés dans les territoires alliés et vassaux de la République. Chaque territoire doit pouvoir assurer la levée d’au moins 15% de sa population mâle âgée de 17 à 50 ans, comprenant l’entrainement et l’équipement de ces hommes. Les troupes auxiliaires sont levées sur décision des consuls et associées soit aux Légions Quirinus, soit aux Légions républicaines.
Ces troupes auxiliaires viennent armées et équipées de leurs chevaux. Elles sont placées sous le commandement romain, mais l'encadrement en est confié à l'aristocratie alliée ou vassale. Celle-ci a notamment la responsabilité d'organiser des entrainements annuels et de renforcer la spécialisation dans leur art de la guerre.
Une fois tous les trois ans au minimum, des manoeuvres sont organisées conjointement avec les légions d'entrainement. Les troupes auxiliaires sont alors solennellement passées en revue par le Tribun custodi de la région, qui doit en évaluer les capacité militaires et les tactiques propres. Il a le devoir d'en informer régulièrement les consuls.


Titre IV : De la mobilisation hors du cadre de l'armée romaine

Art. 7 : Des entrainements citoyens : Tout citoyen romain et latin de 17 à 50 ans est astreint à consacrer une demi-journée par semaine à un entraînement physique et militaire.
Trois fois par an de mars à octobre, chaque citoyen effectue une période de trois jours complets au sein d’une légion d'entrainement pour se livrer à des manœuvres. Il se présentera muni de son équipement et des provisions de bouche nécessaires pour la durée des manœuvres, soit sur le champ de Mars, soit devant en un lieu défini pour chaque province par le Tribun custodi.
Les citoyens de la dernière classe censitaire de 17 à 50 ans non soumis au service militaire, ainsi que les citoyens des autres classes censitaires mais n'ayant pas encore été mobilisés, doivent effectuer ces demi-journées d’entraînement, en les consacrant au maniement de la fronde. Ils sont cependant dispensés des trois jours de manoeuvres.
L’entraînement au sein des réserves est un devoir civique n’entraînant aucune rétribution.

Art. 8 : En cas de menace imminente pesant sur une cité ou un municipe, les autorités militaires peuvent appeler à la levée en masse, ou Tumultus. Les autorités civiles doivent collaborer. Tout homme libre de 17 à 50 ans présent sur le territoire doit répondre immédiatement à la levée en masse. Les autorités militaires peuvent ensuite réserver le statut de combattant aux seuls citoyens. Elles ont par ailleurs toute latitude pour décider de la constitution de légions à partir des citoyens levés en masse, ou de décider d'un autre mode d'organisation militaire plus approprié à la menace présente.
Répondre au Tumultus est un devoir qui n'entraine aucune rémunération ou indemnisation. En revanche, dès que la menace a été éliminée, les autorités militaires ont l'obligation de procéder à la démobilisation.

Art. 9 : Des milices citoyennes : les groupements armés de citoyens ne sont pas illégaux dès lors qu'ils répondent à une menace contre l'ordre républicain, la sécurité civile ou une agression ennemie. Ces milices citoyennes doivent se placer sous le commandement des autorités militaires du territoire.
En aucun cas cet article ne peut permettre d'ignorer les principes légaux et sacrés qui interdisent le port d'une arme dans certains lieux, notamment le Pomerium.

Art. 10 : Des gardes municipales : afin d'assurer l'ordre public et la sécurité, un sénat local peut constituer un corps civil sur le modèle des vigiles romains, ou un corps militaire pour défendre les murs, routes et côtes.
En cas de menace militaire, la garde municipale doit être mise à disposition des autorités militaires de la République pour toute mission qu'elles pourraient juger bon de leur assigner. Elle doit également répondre aux sollicitations du Tribun custodi pour des missions ponctuelles de sécurité publique.

Art. 11 : dispositions transitoires :
Les lois suivantes sont abrogées :
- Loi d’Ecritus 306-Organisation des armées de la République
- Loi de Gordianus 316-Stipendium des soldats mobilisés
- Loi de Carmanovius 319-Organisation des troupes auxiliaires
- Loi de Bustos 366 - Loi de défense de l’Urbs



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ANTONICUS Quintus
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Pardonne moi consul, si mes remarques sont peu constructives.

Mais j'aimerai que vous vous rendiez compte que jamais - o grand jamais - une loi ne pourra tout prévoir et qu'essayer de le faire est voué à l'échec.

Ta tentative de loi est louable consul, mais je suis certain qu'avant la fin de l'année, quelqu'un va y trouver à redire et va proposer un amendement, une correction, une modification ou tout ce que tu veux et peut être même une réécriture complète qui du fait annulera ta loi !!!

Alors, je resterai fidèle à mon point de vue et je voterai contre cette loi.

La solution serait simple. Des lois courtes. Des lois courtes et claires....et forcément incomplètes. Mais de toute façon elles ne pourront jamais être complètes. Et pour combler ces manques, nous avons des magistrats élus qui s'appuieront sur l'esprit de la loi et sur leur jugement personnel et des magistrats qui trancheront, après tout, ils sont élus pour cela non ?

Lève la main comme pour s'excuser


Mais, pardonne moi consul, je m'éloigne du sujet.....nous aurons peut etre l'occasion d'y revenir...

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ARIUS SAXA Lucius
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Haussant les épaules.

Cette loi réduit déjà significativement le nombre d'articles qui traitent de la chose militaire. Elle simplifie un certain nombre de procédures et réduit le poids de l'écrit au profit de l'initiative et du bon sens des magistrats.

Tu peux voter contre, si tu y tiens. Mais alors, d'une certaine façon, tu voteras pour le maintien des quatre lois actuelles.

Dès lors, je trouve ta position plutôt incohérente.
Et je regrette que tu n'aies pas été capable de dire quels articles, quels passages en particulier te semblent superflus. Cela m'aurait aidé dans mon travail de réécriture.

Tant pis.
Cette loi sera donc présentée telle quelle au Sénat, sous peu.

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ARIUS SAXA Lucius
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On m'a soufflé que les membres des Sénat provinciaux pourraient aussi vouloir placer leurs fils au sein des centuries équestres. Je trouve que c'est une bonne idée, une façon de sociabiliser les élites locales et de renforcer la cohésion avec les élites de Rome. J'intégrerai donc cette possibilité.

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CORNELIUS SCIPIO Publius
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Comme je l'avais déjà fait remarquer, consul, je ne trouve guère pertinent le fait d'enfermer certaines troupes dans des tâches offensives et d'autres offensives.
Nul ne peut prévoir nos besoins dans une future guerre, et l'offensive peut parfois s'avérer la meilleure défense. J'aurai préféré qu'il n'y ait aucune indication à ce sujet, afin de laisser plus de souplesse aux magistrats en exercice en cas de situation exceptionnelle.

De même, n'autoriser les légions républicaines à sortir du territoire de la République pour une durée de seulement 10 jours me semble un autre frein important. Nus savons que, en temps de guerre, nous ne pouvons faire grand-chose en seulement 10 jours, à moins qu'une grande bataille décisive ne se produise.
Ne serait-il pas préférable de ne pas se prononcer sur ce sujet, et de laisser au Sénat et aux magistrats le soin de statuer sur l’opportunité ou non de faire sortir les légions républicaines du territoire de la République pour la durée qui s'avérerait nécessaire ?

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