Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport de l'envoyé consulaire Arius en Gaule - Eté 385
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Rapport de l'envoyé consulaire Arius en Gaule - Eté 385
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MJ Bacchus
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Citer : La LIGURIE
La tournée a commencé chez nos voisins Ligures, qui suscitent beaucoup d'intérêt. Ils se sont affirmés, ces deux dernières décennies, comme LA puissance gauloise de la région, imposant sa tutelle à un certain nombre de rois, mettant fin de façon brutale aux prétentions massaliotes le long du Rodanos, et s'imposant comme l'interface entre la Gaule chevelue et l'Italie romaine. La puissance ligure repose en effet sur cette position stratégique en matière commerciale et sur son aura diplomatique auprès des autres peuples gaulois.

Le roi Silvère s'est montré très intéressé par ma venue, et pressé de nous donner les gages d'une coopération fructueuse entre nos peuples. Une colonie est sur le point de voir le jour sur l'ancien territoire massaliote de Nikaea. Il faut à présent que Rome y envoie des hommes solides et travailleurs, le territoire de la colonie est étendu, et moyennant d'importants travaux, il serait sans doute possible de détourner la rivière qui le traverse et d'en assécher le delta, ce qui devrait donner des terres d'excellente qualité. Le reste est essentiellement composé de collines. Le roi Silvère s'est montré généreux, offrant des terres aux premiers colons qui se présenteront. Il attend beaucoup de cet établissement romain sur son territoire, à mi-chemin entre Segeste et Massalia.

Le roi Silvère porte son attention sur la cité de Massalia. Il ne veut pas que celle-ci se relève et devienne un concurrent qui remettrait en cause la puissance ligure. Rome apparait donc pour lui comme un partenaire de choix, d'autant plus que le sentiment anti-romain s'est développé chez nos anciens alliés. Il y a donc des opportunités commerciales à exploiter pour les marchands romains, mais également une ouverture culturelle : face à la langue grecque, le latin peut s'imposer comme langue du savoir, des échanges, de l'ouverture extérieur, de la noblesse, comme c'est le cas chez d'autres peuples gaulois. Il faut cependant, pour cela, que Rome fasse preuve de volontarisme.
Je préconise donc, pour la poursuite de nos bonnes relations avec ce royaume, de fonder au plus vite la colonie, et d'ouvrir à Segeste un centre du savoir latin, où nous enverrons des grammaticus pour former l'élite ligure et ses marchands à notre langue.

Par ailleurs, le roi Silvère veut également interdire aux navires massaliotes de remonter le Rodanos, et il a besoin pour cela d'une flotte de navires capable de contrôler à la fois les côtes et le fleuve. Il a demandé le soutien technique de Rome pour ce projet. J'y suis également favorable. Nous devons prendre acte qu'il se déroule, dans tout l'ouest de la Méditerranée, une lutte d'influence, lutte cordiale certes mais sans pitié, entre Rome et Carthage, et que nous perdons du terrain. Le rôle joué par Massalia est très important, et le roi Silvère peut être un allié de poids.



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MJ Bacchus
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Citer : LE ROYAUME ANARE
Ma tournée diplomatique s'est poursuivie chez nos alliés Anares, dans de tristes circonstances.
Le roi Dunmorix venait de rejoindre ses ancêtres, de même que notre ambassadeur Gaïus. J'ai donc assumé la représentation de Rome pendant cette période de transition, encadrée par le Dux Carlonix. J'ai rencontré les deux prétendants au trône, les frères Alcar et Solix, en veillant à une absolue neutralité. Je pense que cette position a été particulièrement appréciée. C'est finalement le Prince Alcar qui a été désigné pour devenir le nouveau roi des Anares, son frère devenant Grand Druide. J'ai eu l'honneur d'être invité à la cérémonie, ainsi qu'à la chasse pour Beltain, qui marque un moment de très grande importance dans les rites religieux gaulois. J'ai été le seul invité étranger, preuve de l'éminence de la position de Rome auprès des Anares. Nous sommes respectés, appréciés, et les Anares sont avides de renforcer les liens qui nous unissent.

Le Roi Alcar est un homme qui m'a semblé avisé et tempéré... mais c'est néanmoins un guerrier ! Il a combattu longtemps les Insubres et continue encore aujourd'hui de défendre le nord du royaume contre les incursions de ces voisins agressifs. Il ne parle pas latin mais n'en est pas moins favorable à Rome.

Le Grand Druide Solix a une personnalité plus ambivalente : il recherchera en toute chose l'intérêt du Anares, et il est très à la pointe des préoccupations commerciales du royaume.

A ce sujet, si notre présence est forte à Genoa, il y a Clastidium une importante communauté punique. Là encore on trouve la trace de l'influence de Carthage, qui a sur nous une supériorité commerciale indéniable. Cela est aussi dû, sans doute, à un certain attentisme des marchands romains, au peu de relations qui se sont nouées depuis que nous avons signé le traité d'alliance, et plus généralement au manque de projets romains pour porter cette alliance. Le peuple Anare est cependant ouvert à notre culture et j'y ai rencontré de nombreux gaulois parlant latin. Je pense que l'ouverture d'une maison du commerce à Clastidium, où les marchands romains viendraient construire des partenariats forts avec leurs homologues anares, doit être étudiée au plus vite. Lors de mon passage dans le royaume, les équites et marchands qui m'accompagnaient ont déjà fait un premier pas en ce sens.

Mes discussions avec le roi Alcar et le grand druide Solix m'ont amené à formuler trois projets distincts :
- d'une part, nous devrons un jour, lorsque notre République ira mieux, mener une campagne militaire avec nos alliés pour ouvrir définitivement le royaume insubre. Le roi Alcar s'est montré très intéressé par cette proposition.
- nous pouvons aussi faire du port de Genoa un chantier de construction pour des navires romains, un appoint à notre propre capacité de construction militaire. Le destin de Rome passe par une marine forte, et Genoa peut nous permettre d'accéder à ce destin. Il nous faudra cependant envoyer à Genoa des ingénieurs et architectes romains pour guider le travail des artisans gaulois.
- nous devons, enfin, dynamiser la voie commerciale qui unit Clastidium, capitale anare, et Placentia, capitale lingonne. Cette voie commerciale est une ouverture vers les royaumes cénomans et helvètes pleins de promesses. Si nos marchands y obtiennent des places importantes, nous aurons du coup une sérieuse avance sur les Puniques.
Ce dernier projet passe par un fort investissement sur les voies navigables. J'ai entendu que cette proposition, que j'avais soufflée au grand druide Solix, a été répétée à notre ambassadeur Sergius sur place. C'est une très bonne chose.

Pour conclure, je dirais que nous avons à Clastidium une partie de carte à jouer contre les Puniques. Nous avons de sérieux atouts, mais ils sont maîtres du terrain. A nous de bien jouer pour remporter la partie. Il est certain que si nous nous contentons d'attendre que les autres jouent à notre place, nous serons rapidement exclus de la table.



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MJ Bacchus
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Citer : LE ROYAUME LINGON
Enfin, mon voyage s'est terminé par le royaume lingon. J'ai peu de choses à dire sur cette étape, pour plusieurs raisons :

- d'abord, il y a sur place l'ambassadeur Petronius, qui fait un travail admirable.
- ensuite, la situation chez les Lingons est très liée à celle chez les Anares.
- enfin, plus encore que chez les Anares, j'ai trouvé chez les Lingons des amis de Rome sincères.

J'ai essentiellement rencontré le prince Cleos qui dirige le Conseil royal avec sagesse. C'est un homme bienveillant envers Rome. La position délicate du royaume face à son voisin boïen fait que les Lingons trouvent sans doute beaucoup d'intérêt à maintenir l'alliance romano-anare-lingonne au meilleur. Ils ont également profité de l'ouverture du commerce avec le peuple cénoman et, au-delà, avec les Helvètes. Je le répète, je pense que Rome doit investir sur cette nouvelle voie commerciale.

Un litige est né sur la question du port de Spezia : afin de défendre le développement de leur propre port de Genoa, les Anares ont demandé et obtenu la gestion de Spezia, qui était jusqu'à présent dévolue aux Romains de la gens Petronia. J'ai tenté d'apaiser le litige, je ne sais pas encore dans quelle mesure mes actions ont porté leurs fruits.

6 jeunes lingons de noble famille m'ont accompagné à mon retour à Rome. Ils seront placés chez des familles patriciennes intéressées à les accueillir et à leur faire découvrir la République pendant une année. Nous devons également envoyer quelques professeurs supplémentaires pour soutenir le développement du latin dans ce royaume. Ce type d'échange est capital vu l'état de nos relations avec les Lingons.

Enfin, le prince Cleos m'a rapporté que conformément à notre alliance, le royaume est disposé à fournir un contingent pour soutenir notre conflit contre les Grecs.



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