Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Les récits du Heraut de guerre : Campagne de 405 sud italien
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Les récits du Heraut de guerre : Campagne de 405 sud italien
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MJ Apollon
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Inscrit le : Lun 11 Jui 2018
Posté le : Jeu 14 Jui 2018    

HJ Ici apparait le rp collectif sur la campagne dans le sud de l'Italie, dans l'optique de faire vivre le forum. A vous de consulter, mais vous ne pouvez pas participer. Cf règles de transition : http://www.romejpem.wdmedia-hebergement.net/fsb/sujet.php?sujet=65952 I A 2


Citer
Date d'ouverture EJ du rp : Eté 405
Date de clôture EJ du rp :Hiver 405
Joueurs autorisés à participer : Le général de l'armée romaine Fugitivus Pertinax.
Lieu du rp : Sud de l'Italie, Bruttium





EJ : Premières étapes du combat


Venu de Campanie par la route la plus directe, les Legions sous le commandement du Preteur Fugitivus traverse la Lucanie : A Paestum, les colons romains, des vétérans installés là par le Consul Detritus, rapportent des raids de la part de petits groupes de cavaliers lucaniens :
Ils pillent les fermes isolés et les convois terrestres à la moindre occasion, de jour comme de nuit, assassinent les voyageurs et les personnes isolés avant de se replier rapidement dans les montagnes ou vers le Bruttium.

Cela a obligé les colons à rester grouper dans la plaine du Sélé, autour de Paestum, et le long de la frontière avec la Campanie, et à mettre en place des patrouilles importantes et régulières ce qui a largement diminuer le nombre de raids.

Les réfugiés bruttiens sont regroupés principalement à Siris, et sont eux aussi victimes de ses raids. Ils semblent que le large territoire montagneux entre les deux cités a été investi par des petits groupes de Lucaniens bien décidés à faire payer aux romains leurs victoires de l’année précédente mais rien ne laisse penser que les mercenaires reghiotes aient fait mouvement en Lucanie à l’heure où le Préteur et ses troupes font leur entrée dans le territoire.

Les Tribuns militaires ont collectés des renseignements et pensent avoir réussi à trouver les régions d’où les raids sont lancés. Il les indique sur la carte de l’état-major. La chasse va être lancée grâce à la Légion basée à Siris, ils demandent au préteur Fugitivus s'il a d’autres ordres à ce propos...


Pour la progression des légions, tes ordres sont suivis à la lettre et les légionnaires s’habituent à la discipline et aux manœuvres, entrainements et ordre de marche. Globalement les légions ont une bonne tenue, les vétérans apprenant aux novices et les officiers encadrant efficacement les troupes.

La Flotte était divisée pour l’hiver entre ses ports d’hivernage, principalement Ostie et Tarente. Le regroupement nécessaire des navires romains s’est fait dans le golfe de Tarente, obligeant l’escadre d’Ostie a longer les côtes du Bruttium et du Reghium apportant au Préteur Fugitivus plusieurs informations importantes :
- Tempsa, cité sans muraille a été complètement rasée, les marins ont pu observer que des ruines de la petite cité et il semble qu’aucune troupe ennemie n’y stationne.
- Sur la côte nord du Reghium, la seul cité fortifiée est Vibo Valentia, l’Hippnium des grecs. Dans ses deux ports , Navalia et Portus, les Romains n’ont remarqué aucun navire de guerre et peu de navires de commerce qui restent cachés sur la grève.
- Le détroit de Reghium était à l’arrivée de la flotte en pleine effervescence, nombre de navires traversait le détroit entre Reghium et Zancle situé en Sicile de l’autre côté du détroit. L’arrivé de la Flotte romaine a mis fin à cette activité et mis en alerte le port de Reghium qui dispose de fortification et d’un armement important, cependant là encore aucune trace de la flotte reghiote, à l’exception de plusieurs navires de guerre lourd qui ont fermé l’accès au port au moment du passage de la flotte romaine.
- Sur la côte sud, deux cités fortifiées d’importance sont :
Locre Epizephyri dont le port artificiel est collé aux murailles de la cité. Là encore pas trace de la flotte reghiote mais quelques navires locaux et probablement de commerce. La seconde cité fortifiée est Caulonia, cité riche en matière première venant de la montagne proche : bois, pierre, sel, or et plomb et possède un important port, Cocyntium, à double accostage sur le fleuve proche de la cité.

En continuant le long de la côte du Bruttium, les marins peuvent constater que rien n’a été épargné, les villages côtiers sont pillés, incendiés et vidés de leur population.
Quand a Croto elle-même, les fortifications de la cités ont été éventrés : deux portes ont été complétement détruites et il ne reste debout que les Temples et quelques bâtiments épars. Des troupes ont été repérer sur la côte qui surveille la mer, mais aucune troupe d’importance, visiblement des patrouilles uniquement.

Le fait ne peut être confirmé par les éclaireurs romains car à peine passé Thurii, la cité est elle aussi complément pillée, les éclaireurs tombent sur nombre de patrouilles qui contrôle la plaine vers l’intérieur du Bruttium. Du côté de la côte nord, les patrouilles sont tout aussi nombreuses dans les montagnes.
Les Tribuns pensent que les mercenaires reghiotes occupent les cités du centre, probablement Caprasia, Argentanum et Interamnium, ce qui leur permet de surveiller la frontière sans crainte un débarquement de la flotte romaine.



Le héraut fait une pause puis reprend, évoquant les décisions du préteur Fugitivus :

Concernant la Lucanie voilà ce qu'ordonne Septime Fugitivus Pertinax.
"La légion basée à Siris devra commencer à réduire les poches de résistances des montagnes proche de la frontières avec le Bruttium: donc entre Nerulum et Lagaria et Aprustum et Ninae. Le but est de couper tout repli vers le Bruttium, mais également le harcèlement de nos troupes à l'arrière. Il faut vraiment isoler les derniers résistants et les repousser dans leurs retranchements."


Septime Fugitivus Pertinax envoie un pré rapport au consul Detritus. Il fait aussi prévenir les décurions de Tarente, ainsi que le Navarque que l'on ne voit pas trace de la flotte du Rhégium. Qu'ils patrouillent le long des côtes. Si le navarque peut obtenir des informations cela pourrait être utile.

Pour le Bruttium il indique : "Notre objectif premier sera de diviser les forces adverses et de les forcer à se retrancher en limitant leur possibilité de mouvement.3


Il a sous ses ordres les légions III jusqu'à XI.
Septime demande à Felix Petronius si les villes d'Argentanum, Caprascia et Interamnium sont fortifiées (il lui semble que non). Il demande également à Felix Petronius et ses officiers s'il y à des cours d'eau sur lesquels ils peuvent s'appuyer pour dresser leurs plans.


"Interamnium et Caprascia font un bloc, Argentanum plus éloigné un autre bloc. Nous allons dans un premier temps concentrer nos forces sur Argentanum. En partant de la frontière très tôt le matin (environs 5h, bon rythme de marche) les légions III, IV, V et VI (Petronius)avancent vers Offugum et contournent Argentanum par l'Ouest. les légions VII, VIII, IX, X et XI contournent la cité par le Nord Est (Fugitivus). Sur les deux axes les cavaleries des légions sont employées pour agresser fortement les éclaireurs ennemis pour les forcer à se replier et les rendre aveugles. Les cavaliers sous les ordres de Fugitivus ont en plus la mission d'empêcher des messagers de partir vers Caprascia, et empêcher des éclaireurs de venir de Caprascia (gestion vraiment très agressive de la cavalerie). Le but est d'être vraiment très agressif et rapide pour les surprendre. Ensuite, du côté de Petronius 2 légions préparent des camps à environs 4-5 (km) de la cité tandis que 2 autres légions continuent leur progression. Du côté de Fugitivus on fait de même: 3 légions préparent des camps, 2 autres montent vers la cité.


Septime est disposé à écouter ses centurions et Petronius. L'idée est de réduire Argentanum afin que l'ouest soit libre (pour établir un pont de vivre sûr).

Lors de nos efforts sur les éclaireurs, Septime demande de faire si possible quelques prisonniers que l'on s'emploiera à faire parler pour obtenir des renseignements . Je sais que les hommes de base ne savent pas tout, mais ils peuvent nous renseigner sur les emplacements, sur qui commande. Une prime sera versée aux cavaliers qui arrivent à faire des prisonniers, une bonne prime en cas d'officier.

Le héraut de guerre regarde son auditoire, satisfait, puis reprend.

En Lucanie, la poursuite des rebelles donnent de bon résultat : les petits groupes épars de rebelles ou de membres de la société du Bouclier sont contraints à une fuite permanente pour échapper à la Légion qui quadrillent les collines du sud-ouest de la Lucanie.
Obliger de remonter vers le nord, les groupes fusionnent avec d'autres et s’émiettent dans les contrefort montagneux entre Velia et Semuncla. Malheureusement ainsi acculé, les rebelles doivent se ravitailler sur le dos des colons...Siris étant trop éloigné, ils se rabattent sur des raids vers la plaine du Sélé plus au Nord où ils se frottent aux patrouilles des colons de Paestum.


Les Decurions de Tarente te font savoir que des voiles ont été aperçu au large de la Calabre.
La nouvelle est confirmée par le Navarque qui patrouille dans le golfe de Tarente, du Detroit jusqu'à la pointe de la Calabre mais il va devoir s'aventurer vers l'est car il semble que ce soit la Flotte de la Ligue de Corinthe et ne peut garantir où se trouve la Flotte du Reghium.
Le Navarque n'a pas de nouvelles informations par rapport à la dernière fois, il semble que les troupes mercenaires restent cachés d'un observateur maritime...quand à la Flotte reghiote seules quelques unités défendent le port de Reghium mais impossible de savoir où se trouve le gros des navires ennemis.




Pour le Bruttium, le Légat Petronius apporte toute la connaissance qu'il a du terrain : Aucune des trois cités Argentanum, Caprascia et Interamnium n'est fortifiée.
Les Tribuns et Felix Petronius indiquent les cours d'eau d'importance qui peuvent être utile ou une contrainte.
Felix Petronius approuve le plan du général, en passant par le nord et Argentanum, les Légions éviteront de franchir les rivières et pourront acculer les troupes ennemies sur les rives d'une des rivières..si l'on peut les attaquer pendant qu'elle traverse, Les Légions les désorganiseront d'autant plus facilement.


Pour ce qui est de l'approche d'Argentanum, les cavaliers romains tombent sur un réseau de patrouilles fréquentes et bien élaborées, la rapidité et l'agressivité des Romains poussent rapidement les mercenaires dans leur retranchement mais paradoxalement l'alerte est tout aussi rapidement donnée.


L'encerclement de la cité montagnarde se fait donc efficacement, les tribuns estiment que 20 à 25 000 hommes sont regroupés là dans un camp fortifié durant l'hiver avec des palissades en bois au sein de la cité, mais ils s'attendent aussi à ce que les mercenaires se regroupent et viennent au secours de leur troupes.


L'option est soit de descendre les combattre dans la plaine, soit de prendre le camp ennemi d'assaut avant qu'ils tentent un sortie pour se regrouper.

Le héraut s'interrompt à nouveau et demande à boire...

Le général Fugitivus Pertinax parle avec autorité : "Il y a une autre option qui comporte des risques: c'est de bloquer ces mercenaires dans Argentanum pendant que nous attirons les troupes de secours pour les attaquer.
L'idée serait de forcer les troupes mercenaires à rester cantonner dans leurs fortifications en lançant un début d'assaut. Pendant ce temps là, nous établirions nos contre-fortifications (tout autour du camp grec) à quelques longueurs des portes avec deux objectifs: les empêcher de sortir, et pouvoir les contenir avec un minimum d'hommes (dans l'idéal, 2 légions, 3 au maximum, sans les cavaliers). Si nous avons des machines de siège, nous les plaçons de manières à tirer dans le camp, par dessus les fortifications, pour casser le moral, les forcer à se retrancher pour attendre les troupes de secours. Et s'ils tentent de sortir quand même le but est de leur faire le plus de dégâts possible pour les empêcher de manœuvrer afin qu'ils rentrent dans leur camp.
S'ils ont de la cavalerie et que les chevaux sont gardés hors du camp, nous tenterons de les faire fuir avant que les cavaliers aient pu se préparer.


Si cette phase là se déroule bien et rapidement, nous passons à l'étape suivante, c'est-à- dire pendant que 2-3 légions contiennent les grecs dans Argentanum, les autres légions s'avancent dans la plaine pour affronter les troupes de renforts (donc 6 ou 7 légions+ toutes les cavaleries, donc entre 27000-31500 infanterie et 3000-3500 cavaliers. )


Voici le plan de combat: en marron, les contrevallations autour de la cité d'Argentanum, + circonvallation à la base de la montagne (des défenses semblables à celles d'un camp romain tranchée, butte pieux). LIII à L XI pour les légions.
Les flèches indiquant les intentions de mouvement. Donc pour l'idée un mouvement de repli vers les hauteur pour la légion VI, la légion VII peut se replier sur les défenses, les légions VIII et IX résistent farouchement.
Dans ce premier temps, je veux donner l' impression que le flanc gauche cède pour déporter l'adversaire sur ce côté.
La légion X viendrait accentuer la pression sur le flanc droit des Grecs. Alors la grande cavalerie interviendrait pour les contourner par la droite et désorganiser les phalanges. Nos légions en réserves (la V et la XI) interviennent pour empêcher le débordement, et pour exercer une pression à la fin. L'idée étant l'idéal de les repousser vers le fleuve."


C'est l'idée que Septime Fugitivus soumet à Felix et Bauerus dans un premier temps, puis à ses centurions. Il écoute les avis des uns et des autres. Si les avis sont contre lui il est prêt à effectuer le siège d'Argentanum, avec des contrevallations et circonvallation pour contrer les renforts.


A nouveau le héraut s'interrompt avant de conclure : "Voici les premières étapes du conflit..."

Le général s'exprime, indiquant ses décisions
:
"Felix étant meilleur cavalier, et plus versé dans l'art de la cavalerie des gaulois, sera à la tête de notre grande cavalerie unifiée.
Le général veut servir à attirer les forces grecques sur le flanc gauche (à droite pour eux), donc il commandera la légion la plus exposée, légion VII (Bauerus reste avec lui. Le fils du censeur sera dans une des cavaleries de Felix petronius). Quand la légion VI se repliera sur les hauteurs, il fera s'abriter la sienne derrière les fortifications, comme si nous reculions.
L'esprit de la manœuvre étant d'attirer les convergences sur Septime Fugitivus Pertinax, pour que la surprise soit la plus forte quand Petronius sonnera la charge.


Felix Petronius approuve le plan osé de Fugitivus mais cependant il émet un doute :


Plutôt que de se charger de la cavalerie, Felix préférerais prendre en charge le siège du camp ennemi d'Argentanum et les fortifications nécessaires, car si jamais les assiégés arrivent à faire une sortie, les légions seront prises en tenaille.




La cavalerie peut être confiée à Bauerus qui est un vétéran expérimenté et dont il est nécessaire de reconnaître les qualités et à lui confier des responsabilités durant cette campagne.


Qu'en dis le Légat ?


Septime comprend la position de Felix Petronius, et c'est effectivement un des doutes qu'il se posait. Ce plan est tenable tant que l'on arrive à tenir les assiégés dans leur campement. Il valide le commandement du siège pour Felix Petronius. De la même manière, il délègue par droit de delegatio le commandement de la cavalerie à Bauerus (sauf si ce dernier émettait un veto absolu) en l'expliquant de cette manière:" Je ne peux pas être sur les deux front en même temps, et l'utilisation de la cavalerie de cette manière est novatrice. En engageant ce commandement, je reconnais ma pleine responsabilité, et nul autre que moi ne sera à blâmer. Nul ne devra porter ce fardeau sur ses épaules. Si ce plan réussi, il rejaillira sur l'ensemble du commandement, car je ne recherche nulle gloire. Cette victoire sera la nôtre, et pour cela il faut que chacun se projette dans la bataille ave la certitude qu'elle sera déjà décisive. Nous sommes des loups, libres comme des aigles, les grandes batailles sont faites pour des hommes tels que nous: libres et fiers. Me suivez-vous?" Et il parcours l'ensemble de ses officiers d'un regard franc et viril.


Le plan arrêté il est rapidement et efficacement mis en œuvre du fait de l'expérience militaire des commandants.


Le héraut s'interrompt, puis reprend plein d'emphase...


De son coté, Felix Petronius se porte sur Argentanum et le camp ennemi, il le fait entouré de bois par des travaux rapides et sous protection des Légions qui sont moins inquiétées par la cavalerie et par les archers de l'ennemi qui tentent quelques sorties, mais il laisse certains travaux dans la ligne de fortifications inachevés comme s'il ne pouvait défendre le retranchement qui entoure le camp des mercenaires reghiotes, parce qu'il a un trop vaste circuit.


Il donne cependant secrètement l'ordre de placer en embuscade quelques-unes des centuries de ses soldats dans un lieu convenablement choisi. Et lorsque les cors des secours résonnent dans la plaine, signe que les secours reghiotes arrivent, Felix Petronius fait ouvertement retraite du camp ennemi : par-là il fit croire aux ennemis qu'il éprouve des craintes et les attirent aisément en deçà de leur retranchement intérieur.


Soudainement fondant sur eux à l'improviste avec les embusqués, appuyé par le retournement des troupes en train de se replier, Felix et ses troupes portent le trouble et les ayant attirés où il désire, il en massacre un grand nombre dans la mêlée, contraignant les autres à se refugier entre les fortifications du camp d'Argentanum et de devoir s'y terrer sans espoir d'en sortir pour rejoindre l'armée de secours reghiote.


De coté de la plaine, l'armée de secours reghiote a fort à faire car elle s'avance face à 6 légions parfaitement rangées en bataille par Septime Fugitivus sur une hauteur convenable avec son infanterie tandis que la cavalerie est concentrée sur son flanc droit.


Les mercenaires reghiotes, pressés d'engager la bataille par le dédain qu'ils ont des Romains et leur assurance d'avoir vaincu l'an dernier les Romains qui ont du abandonné Croto à leur mains, s'engagent rapidement vers la hauteur, hoplites en première lignes, couvert par les archers et frondeurs crétois et sur les flancs par la cavalerie. Septime laisse l'ennemi progresser sur la hauteur et à mi-distance de la hauteur, les légions fondent subitement sur eux. L'ardeur des mercenaires, la longueur des sarisses reghiotes et le soutien de leur cavalerie sur le flanc gauche des Légions portent le trouble dans les rangs romains. Mais c'est là leur seul avantage : Septime ordonne à la cavalerie de Bauerus de charger le flanc de l'ennemi tout en marchant lui-même avec la grosse infanterie contre le centre des hoplites.


Balayant la cavalerie ennemie, Bauerus enfonce sans peine le flanc reghiote y jetant la panique, ce dont profite Septime Fugitivus pour relancer l'assaut sur tout le front, faisant ployer l'ennemi et les repoussant maintenant sans peine, comme cela arrive avec des troupes qui combattent d'un lieu élevé.


L'armée mercenaire se retire, et les généraux ennemis engagent leur réserve auprès de ses bagages et chariots, du haut desquels elles se défendent avec bravoure : Septime les poursuivit jusque-là et remporta une nouvelle victoire car les Hoplites mal disposés en un désordre terrible ne peuvent déployer leur puissance et se protéger mutuellement.
Acculé à une seconde fuite, les mercenaires sont acculés à une rivière, la cavalerie de Baeurus, bientôt rejointe par les Légions, tombe donc sur les troupes ennemies, qui traversent la rivière, et massacre ceux qui sont aux derniers rangs, pendant qu'ils passent cette rivière.

Ce n'est que le crépuscule qui vient sauver les Mercenaires, Septime hésitant à engager ses troupes de nuit dans la traversée de la rivière. Alors, de nuit, par des chemins de montagne, pour ne donner lieu à aucun engagement, les mercenaires se replient dans les montagnes et gagne Nova Narnia où une garnison ennemie gardait l'ancienne colonie romaine.


Les Romains ont perdu un peu moins d'une légion, les Mercenaires plus de 14 000 hommes sans compter ceux qui sont toujours assiégé dans Argentanum.


Le héraut regarde avec fierté son auditoire. Il laisse passer les acclamations et les cris de jubilation avant de poursuivre...


Alors qu'arrive le crépuscule, l'heure des loups, Septime Fugitivus fait sonner les cors de la victoire sur toute la plaine, afin que le désespoir atteigne les assiégés et gèle leur cœur. Car ils seront les prochains. Si la nuit approchante sonne la fin des combats, Septime Fugitivus veille à ce que cela soit ordonné.
Des centuries s'occupent des bagages ennemis et les rapatrient vers les positions des Romains pour être mis sous garde, les cavaliers sont chargés de regrouper les chevaux des ennemis; et l'on s'occupe aussi des blessés et des morts romains, conformément aux traditions militaires.

Une centurie est chargée de vérifier si parmi les ennemis il y a des officiers blessés, ou des chefs, et de faire des prisonniers qui seront interrogés plus tard. Septime aimerait identifier les stratèges et chefs qui dirigent cette expédition.


Pour la nuit, les hommes retournent dormir autour d'Argentanum, à l'abri de nos protections, et la nuit brillera des feux de veillée des hommes. Dès que Septime Fugitivus est assuré que la sécurité est optimale, que des tours de veille ont été mis en place, Il rejoindra ses amis avant de réunir ses officiers.


"Felix Petronius! Aujourd'hui nous étions les bras vengeurs de Mars! Cela ne s'arrêtera pas là. Ils apprendront à nous craindre davantage!
Bauerus! Tu as brisé leur flanc avec une telle fureur que la terre tremblait sous le galop de tes cavaliers!
C'est une victoire décisive pour nous. Nos hommes ont connu la victoire, et ils seront portés par cette force. Les prochains jours, nous libérerons Argentanum. Qui sait, la nuit portant conseil, leur chef demanderons peut-être à se rendre."


Quand tous les officiers sont présent, Septime les félicite, et les encourage à poursuivre en ce sens. Il dénote les mérites de chacun, les félicite pour leur bravoure. Il leur demande aussi de remonter les actes héroïques de leurs hommes, afin de les récompenser.


Ce soir là, après avoir bu avec ses officiers, et trinqué avec Felix et Bauerus, il parcourra le camp, s'assoira avec les hommes pour partager leurs discussions, et les encourager.




Plusieurs priorités sont à l'ordre du jour le lendemain. Avant tout, des sacrifices seront offert à Mars et Jupiter. Ensuite:


1/ Les légions engagés pour la prise d'Argentanum seront renforcées par 3 autres légions. On ne doit pas laisser d'ennemis derrière nous.


2/ une autre légion se chargera des morts, selon les rites militaires; Les noms son méticuleusement notés dans un registre.


3/ Des éclaireurs seront envoyés vers Caprasia et Interamnium pour vérifier s'il y a encore des forces armées dans ces cités, et la grande cavalerie traversera le fleuve afin de harceler les fuyards qui se seraient attardés (il y a au moins 70 km avant d'arriver à Nova Narnia, et cela ne peut se faire en une nuit). Leur mission est de harceler, pas d'engager le combat. S'il y avait une poche de résistance, Septime demande à être informer.


4/ les dernières légions installeront des camps près du fleuve, là où la route traverse, à environs 5 km de Caprasia.


Le héraut sourit, appréciateur de ces requêtes d'ordre stratégique soulignant les qualités de commandement. Puis, il continue d'une voix quasi extatique...


La prise d'Argentanum par six légions n'est qu'une sombre et fatale simplicité :


Saisis d'épouvante pour le premier assaut romain et la défaite de l'armée de secours, les mercenaires repliés dans Argentanum renforcent d'un second retranchement, fortifié lui-même d'un amas d'arbres renversés, pour fermer à l'ennemi l'accès des palissades.
À cette vue, les Romains mettent le feu à ce rempart de branchages; par hasard, le vent souffle avec violence du côté de l'ennemi, et la flamme a bientôt ouvert un chemin: l'incendie gagne le camp retranché; et la vapeur, la fumée, le pétillement même des arbres embrasés, tout effraye si bien l'ennemi, que les Romains ont moins de peine à forcer le retranchement pour pénétrer dans le camp des mercenaires, qu'ils n'en ont à franchir les amas d'arbres dévorés par l'incendie. La défaite sonne le glas des mercenaires qui n’échappent au massacre qu'en se rendant en masse.


Les cavaliers harcèlent les fuyards qui se regroupent à Nova Narnia. Dans les jours qui suivent les cavaliers romains remarquent un retrait générale des petites unités qui contrôlaient différents ponts de la province du Bruttium. Ils ne sont visiblement plus assez nombreux pour un affrontement directe et, après s'être réorganiser, se replient en bon ordre vers l'ouest.

Puis, plus sobre, le héraut termine son histoire...


Le général Fugitivus commande à ses troupes avec efficacité
: "La première tache des prisonniers sera de procéder à l'inhumation de leurs frères morts, sous le contrôle des légions." Il expose ensuite deux options possible à Felix Petronius. "Soit on les garde sur place en plusieurs camps de prisonniers afin qu'ils aident à reconstruire le Bruttium (gardés par 2 légions), soit on les envoie vers la Campanie, sous l'escorte de 2 légions, afin de les vendre comme esclaves (œil pour œil). Dans les 2 cas de figures, ils seront nourris sur leur ration que nous avons pris sur eux. Les vendre permet d'avoir du butin pour rétribuer les légionnaires, les garder permettrait au habitants du Bruttium d'avoir un sentiment de justice.
Tout ce qui est armes, chevaux, chariots capturés sera gardé en vue de les vendre, pour le butin final."

Septime Fugitivus fait en sorte qu'ils soient correctement traité. "Si nous décidons de les garder sur place, nous leur ferons construire des baraquements près de Caprascia (en plaine ) et établirions les légions de garde dans la cité."


"Il resterait environs 6 légions. là encore, 2 choses. Avec ces légions, nous marchons aussi vers Nova Narnia, et encerclons la zone. Des cavaliers sont envoyés à la frontière avec le Rhégium pour vérifier s'il y à des mouvements de troupe à la frontière, soit entrant en Rhégium (des fuyards qui seraient impitoyablement pourchassés sur leur arrière garde, mais on laisse passer) soit sortant (troupes de secours que l'on tente de prendre en embuscade): quoiqu'il en soit cela légitimerai une intervention ultérieure en Rhégium même.


Pour Nova Narnia, tant que le temps le permet, on porte le siège autour. Si nous pouvons l'emporter avant que le froid et la neige n'arrive, ce serait bien. De toute façon, on fait en sorte de brûler le maximum de chose chez eux afin de les démoraliser, et que l'hiver soit infernal. Septime Fugitivus est prêt à discuter de leur reddition, mais il aimerait entendre l'avis de Felix et de Bauerus.


De toute façon, ces 6 légions passerons l'hiver en Bruttium en s'installant dans les cités de Mesurgo, Tres Tabernae, Teura (2 légions), Ad Sabatum et Acheruntia. l'idée est de ne pas abandonner le terrain pour qu'au printemps les réfugiés puissent revenir et qu'on passe à la reconstruction. Pour passer l'hiver Septime fera acheter des vivres, vin, et négociera des vêtement chauds ( jusqu'à 500000 as). Les hommes feront la corvée du bois. Ainsi en restant, on pourra mettre la pression sur le Rhégium."

Le général Fugitivus termine avec une question à Felix Petronius : "l'un de nous doit rester, l'autre peut retourner sur Rome, avec un convoi de blessé."

Felix hoche gravement la tête. "Je reste pour organiser le siège et vendre les mercenaires comme esclaves... Tout cela exigera du temps et nous avons besoin de magistrats à Rome qui ont connaissances des faits militaires."

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