Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport final 341 - Préteurs SEPTIMUS & HELVETICIUS
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Rapport final 341 - Préteurs SEPTIMUS & HELVETICIUS
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HELVETICIUS Ptolemeo
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Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006
Posté le : Dim 29 Oct 2006    

Cette année 341 fut riche en événements et très mouvementée, mais surtout très éprouvante, tant pour Rome que pour la Préture. Alors qu’il se passait de tragiques événements au Sud, à l’occasion de la campagne militaire contre Tarente, de nombreuses affaires ont aussi secoué Rome.

Au vu de la difficulté et de la complexité du ravitaillement des légions sur le front, et du fait qu’il n’y avait qu’un seul édile pour mener toutes les activités liées à sa charge, la Préture a immédiatement décidé de nommer le très compétent sénateur Varus, édile sortant, à la charge de pro-édile. Il s’est avéré que le choix de ce dernier fut très judicieux, puisqu’il a accompli un brillant travail tant au niveau du ravitaillement qu’à la poursuite de certaines enquêtes. Il a donné à la Préture pleine et entière satisfaction.

L’année 341 fut aussi difficile pour la conduite des affaires de la République, puisqu’il n’y avait à Rome que le Consul Flaminius, son co-consul Dobrasus étant au Sud à la tête des Légions. La Préture fut aussi amenée pendant une certaine période à gérer les affaires de l’Etat, en l’absence des deux Consuls. Le retour du consul Flaminius permis heureusement un bref retour à la normale. Bref en effet, car la République a dû affronter dès le milieu de l’année une grave crise institutionnelle, pendant laquelle plus aucun respect ni considération n’était accordée aux magistrats en charge, qui se sont vu vertement critiquer sur toutes leurs actions, et ce petit à petit, d’une manière qui est devenue presque systématique. Certaines mesures ont dû être adoptées pour permettre à au Sénat et à Rome de sortir de cette crise institutionnelle, du moins temporairement. Mais à peine sorti de ces péripéties, Rome a dû déplorer la perte de bon nombre de ses archives dans un incendie, qui heureusement fut rapidement maîtrisé, ce qui l’empêcha de s’étendre à toute l’Urbs, comme cela s’est déjà produit par le passé. Comble du destin, peu de temps après a débuté une grave épidémie, touchant au début le quartier de Suburre pour s’étendre à toute la ville de Rome par la suite. La Préture a dû prendre de nombreuses mesures, en collaboration avec l’édilité et avec la bénédiction du Consulat, pour imposer la quarantaine aux quartiers touchés ainsi qu’à la ville en général. Une demi-légion placée sous mon commandement fut déployée autours de l’Urbs pour accomplir différentes tâches de soutien. Du blé a aussi été réquisitionné par les services de la Préture dans les greniers de la République pour nourrir les personnes touchées par la maladie et les réfugiés.

Parallèlement à toutes ces tâches extraordinaires qui ont passablement occupé la Préture, dans lesquelles nous avons dépensé beaucoup d’énergie, nous avons aussi eu à nous occuper de nombreuses affaires judiciaires : une plainte contre le sénateur Caro a été jugée recevable, concernant l’abandon de son poste de Primus Legatus, de même qu’une à l’encontre du sénateur Atreus, concernant l’aggression de l’ambassadeur Telamon, dont le procès va s’ouvrir en 342. Une plainte pour insulte du sénateur Pirus contre le sénateur Salazarius n’a pour sa part pas été jugée recevable.

La Préture s’est aussi occupée personnellement de l’instruction de certaines affaires judiciaires délicates : l’enquête concernant le sénateur Nobleeum et Sarkos de Siris par rapport à un détournement de fonds concernant le sénateur Pirus a dû être arrêtée contre la volonté de la Préture, au vu de la mort du sénateur Pirus, principal suspect et seule piste sérieuse dans cette affaire, qui se retrouve dès lors non résolue.
Une autre enquête a été poursuivie concernant la mort du sénateur Catilina, enquête menée par le pro-édile Varus, qui a débouché sur la conclusion que la mort n’était pas un suicide mais bel et bien un meurtre. Plusieurs pistes ont été suivies au cours de l’année, et qui ont débouché sur une descente massive des vigiles dans deux auberges de Rome : « Les Fils de Tasan » et le « Bouffi Bouffant », au cours de laquelle quatre suspects ont été arrêtés, et ensuite interrogés.
La Préture a aussi dépensé beaucoup d’énergie dans l’affaire Laudanum, en poursuivant les interrogatoires de ce dernier. De nombreuses zones d’ombres continuent à planer dans cette affaire, puisque le sénateur Laudanum est subitement mort d’un mystérieux mal, au début de l’épidémie. Il n’a hélas rien révélé de probant par rapport à toutes les conspirations qu’il menait contre la République : en effet, la Préture a d’elle-même poursuivi sur une piste qui l’a menée à Alba, en pays Marses, pour rechercher une mystérieuse organisation secrète. Mais au moment où l’on aurait dû s’y rendre avec une légion, après avoir planifié toute une opération spéciale, l’épidémie s’est déclarée à Rome et nous n’avons pas pu poursuivre cette affaire. Il était ensuite trop tard pour pouvoir valablement remettre cela sur pieds… Nous espérons néanmoins que de nouvelles pistes seront découvertes et permettront de reprendre l’affaire avec des éléments plus actuels…
A propos de l’affaire Laudanum, son fils Remus a porté plainte pour avoir été illégalement déshérité au profit du sénateur Pirus : la Préture a immédiatement gelé les avoirs et les transactions financières et foncières des Gens Pirus et Laudanum, dans l’attente de nouveaux éléments et d’une décision à ce sujet.

Pour conclure, je tiens à souligner la grande collégialité qui a prévalu à la Préture durant toute l’année. Je tiens aussi à remercier mon collègue le sénateur Septimus, avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler de par la très bonne collaboration que nous avons eu ensemble. Je tiens aussi à remercier le Consul Flaminius pour son soutien, sa confiance et sa collaboration avec la Préture.

Signé et validé par Marcus SEPTIMUS et Ptolemeo HELVETICIUS, Préteurs de Rome en 341.

S.P.Q.R.

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