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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Numéro 2 Automne 342
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Numéro 2 Automne 342
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MJ Vulcain
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Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
Posté le : Dim 29 Oct 2006    

EDITORIAL

342 semble être l’année de toutes les passions.
Rome est en guerre dans le sud avec Tarente. Rome est en guerre dans l’Illyrie contre les barbares daces et contre les grecs. Rome pratique une drôle de danse avec Carthage. Les mots doux s’alternent avec les menaces.

Le sénat est en feu !
Je ne parle pas des archives qui on brulées et dont le feu a été éteint par de l’eau souillée.

Les magistrats se déchirent. A commencer par les consuls. Dobrasus fait fi de la voie protocolaire et adresse ses courriers aux tribuns. Flaminius oppose à Dobrasus un veto sur des faits militaires ce déroulant à milles lieues de Rome.
La Questure semble bien confuse. Le temps ou l’inégalable Bellanius orchestrait la questure est révolu. Même l’édilité est devenue un champ de bataille depuis l’élection d’Aemilius le très rigide légaliste. Et la préture montre des fissures. La relation platonique entre Publicola et Helveticius devient volcanique.
Decimus et Verres s’aiment toujours autant.
Les censeurs se suivent et sont incapable de discipliner un sénat en pleine ébullition. Flaminius et son camps tente d’imposer avec une main de fer ses vues politiques. Les pirates Illyriens que sont Severus, Ovatorius, Flamininius et Agrippa tentent par tous les moyens de faire couler ce beau navire. Qui devrait continuer à se maintenir a flot a moins que les séparatistes Caro et Gaius ne provoque pas la dislocation de la coque. Est-ce que cela peut profiter aux archers embusqués que sont Varus et Atreus.
Pas étonnant que Detritus perde son latin et s’emmêle dans le codex. Pas étonnant qu’il quitte la vie politique dans le déshonneur. Il n’est pas étonnant non plus de voir Antonicus le juste perdre son calme et constater son impuissance.
Que va-t-il se passer quand Dobrasus reviendra victorieux ou non du front tarentais.
On se dirige vers un conflit a trois fange : Flaminius-Dobrasus-Atreus, les sénateurs choisissent leur camp. Peut-on s’attendre a une stabilisation ou a une guerre totale suite à cela ?

On en vient presque à regretter l’ordre imposé par les partis du temps de l’affrontement entre l’ARG et le POP.

L’hiver arrive. Sera-t-il doux ou glacial ?
Combien mourront cet hiver ?

Sergius Julius

GUERRE A TARENTE

S’ils avancent et qu'on recule, comment voulez vous?..........


Je ne compte plus les mois auprès des légions. Je commence à bien connaitre le terrain maintenant. Marches... contre marches... nos troupes ont tracé une véritable via romana par leurs simples pieds. Qu'il est difficile d'être auprès du légionnaire de base. Méprisé, voir humilié, je ne sais plus ou je vais, ni pour quoi, ni pour qui. Un consul veut une chose, on part, l'autre veut autre chose, on repart. Tout cela sous l'œil goguenard des tarentais médusés par nos capacités de manœuvre. En effet nos grands stratèges ont mis au point une nouvelle formation. Après la tortue, le carré et la ligne, voici la niqus totalus. Celle ci consiste à attirer l'ennemi en lui présentant notre arrière. Toute l'astuce consiste à se retourner suffisamment vite pour lui faire peur et ainsi inverser la situation. Ainsi tel est niqué qui croyait niquer.
Las! Cette stratégie, démoniaque, nécessite une capacité de coordination que nous avons du mal à atteindre. La question est donc... niquera ou niquera pas?
Au sein des légions les paris sont ouverts. Et si Flaminius semble avoir la meilleure cote de niqueur, celle de Dobrasus est depuis quelques jours en train de monter. De bonne âmes estiment que le niquage ne peut se faire qu'en phase ascendante.... allez savoir pourquoi....
Toujours est il que la crainte des grecs augmente, car si notre stratégie est innovante pour un peuple rural, force est de reconnaitre que les grecs sont des maitres en la matière.


Cupidon en direct du front

ELECTIONS 341

Les Magistratures

Consulat :

Enfin une année intéressante digne des Equirra, à l’époque ou les patriciens s’investissaient dans la vie des quartiers.
Nous avions trois candidats. Voilà une nouveauté. Et deux candidats controversés. Le Consul Dobrasus s’est présenté in absentia. Alors qu’il menait nos garçons contre les séides grecs et tarentais, il nous promettait une victoire rapide et un retour à Rome avant l’Automne. Les Consul Flaminius et le consulaire Atreus s’entendaient sur un point : Dobrasus ne reviendrait pas à temps et voulaient invalider son élection. L’histoire nous apprend qu’ils étaient dans le vrai. Nos troupes se préparent à un long siège hivernal et le Consul Dobrasus n’est pas revenu.
C’est bien le seul point sur lequel Atreus et Flaminius s’entendaient. Car une plainte contre Atreus posée par Pietrus Augustinus Caro planait au dessus de la tête d’Atreus.
Heureusement le censeur était bienveillant avec les consulaires. Nous avions trois candidats :
Un consul Sortant, un consul en campagne, et un consulaire sous le coup d’un procès.
Les votes du sénat s’abattirent sur deux hommes : pour Flaminius, qui représentait une sorte d’intégrité en comparaison de ces deux rivaux. Et Atreus, attirant les passions : Autant de vote « contre » et « pour ». Cela profita au consul Dobrasus, qui reçu moins de vote que ses rivaux mais davantage de vote « pour » que le consulaire Atreus.
Les comices les élirent dans cet ordre là. Les comices exprimèrent leur refus de voter pour Atreus malgré l’absence d’interprétation du résultat par le très drôle censeur Detritus.

Autres Magistratures :

Les autres Magistratures ne présentèrent que peu d’intérêt :
Deux candidats à la préture : Helveticius et Publicola. Ils ont été élus facilement.

A l’édilité : Un candidat Unique : Lucius Gaïus. Elu.

Et a la Questure trois candidat élus dans une presque indifférence générale.
Ovatorius la teigne a reçu quelques votes « contre », Vortex a été enfin élu, et Mairus Decinus fut élu sans que le sénat ne s’aperçoive qu’il était Plébéien.

Tribunat :

Que dire des éléctions concernant nos représentants…
Cela s’est résumé au traditionnel affrontement entre les fanges de Verrès et de Decimus. Ils avaient engagés leurs seconds dans la bataille. Porcus et Rupitus n’ont rien pu faire.
Verres et Decimus : Elu.

Election 343


Nous ne pouvons qu’espérer un changement dans les années à venir.

Elections tribuniciennes

Rupitus semble être revenu en pleine forme. Il a commencé sa campagne cet Automne. Il semble plus déterminé et plus fort que jamais.
Saura t’il profiter de l’erreur stratégique du tribun Decimus, qui a lâchement fuit les épidémies romaines ? A moins que cela ne profite à Porcus a qui on prête de nombreuses alliances avec des patriciens influent.
On parle d’un retour de Carmanovius.
Aurons-nous cette une réussite complète de la fange Verres ? Ou Decimus arrivera t’il a se maintenir une fois encore en place ?

Les Magistratures

Au consulat : Nous devrions assister à un bras de fer Flaminius – Atreus. A moins qu’Atreus ne soit bloqué par son procès contre Caro. D’autant que le préteur Helveticius pourrait avoir intérêt à faire trainer les choses pour faire profiter à son mentor de l’absence d’Atreus. Il se peut même qu’Helveticius ait des ambitions consulaires. A moins que Septimus, un autre sympathisant de Flaminius ne se présente lui aussi.
Dans la perspective d’un spectacle amusant, souhaitons un acquittement rapide du consulaire Atreus.

Préture : On peut parier sur un couple Publicola – Aemilius. Il est étonnant que l’ultra –légaliste n’ait pas effectué cette magistrature. Une chose est sur. Si c’est Sebastinius Aemilius qui est élu, on en aura pour trois ans de bons et loyaux services.

Edilité : On peut imaginer que Ovatorius la teigne va tenter de recupérer cette magistrature. Mais cela est loin d’être acquis. On parle aussi du retour possible du sénateur Aperlautenus.

Questure : Nous devrions voir tous les nouveaux sénateurs concourir pour cette magistrature hautement sous estimée : Severus, Aquae Flaviae, Machinus…
Ils devraient trouver sur leur chemin le sénateur Coldeeus Valens, frère du consulaire nicolaeus Coldeeus. Ou pourquoi pas ‘un des Questeur de cette année.

En définitive, c’est encore les élections à la questure qui sont les plus amusantes.

Sergius Julius

LES INDISCRETIONS DE SCRIBONIUS

Tristesse chez les éphèbes de Rome...


La guerre contre les grecs a porté un coup sévère au marché pourtant en plein développement des jeunes éphèbes de Rome. Venant le plus souvent de Grande Grèce et de Campanie, ces magnifiques jeunes hommes, beaux comme des dieux et cultivés comme la Campanie pouvaient, pour un prix modique, joyeusement animer une soirée privée, seul ou a plusieurs (client comme éphèbes).
Mais depuis que les Légions marchent sur le Sud, il ne fait pas bon afficher des moeurs trop proches des Héllènes, et rares sont les clients à encore s'adresser à eux. Et ils ne peuvent pour la plupart même plus rejoindre leur patrie, la guerre bloquant tout passage.
On raconte même que l'un d'entre eux s'est sucidé en se jetant dans le Tibre quand Varus a été envoyé en mission loin de Rome... La perte de son principal client et ami aurait été un coup trop dur pour le moral de ce fragile jeune homme.

Et pendant ce temps là, au Parti Légaliste...


Les voisins du nouveau Censeur Antonicus murmurent de plus en plus...
Il se passerait des choses pas nettes du tout chez le Censeur qui pourtant affiche la plus grande rigueur morale en publique.
Non seulement les réunions du PL on presque repris, ce qui a créer suffisamment d'agitation pour faire miauler le chat de la voisine, mais les apparitions "surprises" des mannes des plus ou moins glorieux anciens membres, qui avaient cessé depuis quelques années, sont de retour! Quand ils se content d'effrayer les esclaves du Censeur, ça fait déjà du bruit, mais voilà qu'en plus des apparitions ectoplasmiques de l'ancien Navarque Avitus ou de l'ancien Consul Carmanovius apparaissent en hurlant dans les maisons voisines à la nuit tombée!!!
Il va vraiment falloir que le Censeur sévisse!

La Guerre des Auberges...


L'ouverture à Rome de l'auberge "Chez Budus" a fait beaucoup de bruit, et pas que des heureux.
On raconte notamment que Titus Sanovius, Maître de la Sodalité de Bacchus, en aurait perdu le sommeil. Entre l'arrestation et l'infamie qui s'abat sur le Sénateur Aggripa, l'un de ses principaux soutiens Patriciens, et l'arrivée de ce Budus soutenu par les Dobrasii et qui ne manquera pas de se lancer dans la course à la Sodalité, il parait que le brave maître de la sodalité de Bacchus en est à hurler au complot dans son sommeil. Sa femme, déjà pas gâtée par la nature, n'embellit pas vraiment avec ces nuits blanches à répétition.
Du côté de l'Auberge de Bacchus, tenue par Servius Veneceeus, ancien maître de la Sodalité, on grince aussi des temps, ce nouveau concurrent ne va pas faciliter les affaires, alors que des dizaines de milliers de clients servent encore sous les Aigles au Sud. Cependant, le propriétaire et ses proches en rajoutent sur le créneau "haut de gamme", tant il est vrai que nul auberge à Rome (et même en Italie, d'après certains) ne peut rivaliser avec le luxe déployé dans certaines partie de ladite Auberge.

Scribonius Drusus


RELIGION



L’ENTRETIENS

Entretiens avec le Pontifex Maximus Tubbsarius


Quel rôle doit jouer le Pontifex Maximus dans notre société actuelle ?
Il doit être le meneur de Rome... sans les dieux que sommes-nous ? Sans les dieux, à quoi bon la politique ? Qui fait que nos actions sont couronnées de succès ou subissent l´affront de la défaite ? Qui ? Un magistrat reçoit la confiance des dieux pour un an... le Pontifex reçoit celle du roi des dieux, père de Rome, ad vitam... qui représente alors le mieux notre panthéon ? Qui en traduit le mieux la pensée ?
Oui, crois moi, jeune citoyen, s´il est un homme et un seul en qui la société actuelle doive placer sa confiance, un homme dont les paroles se doivent d´être bues sans retenue... un homme derrière lequel aucun dessein propre n´est trouvable, c´est le pontife, jeune homme... ce rôle lui est attribué pour son passé, son présent, et pour ce qu´il en fera... c´est l´image de ce vers quoi chaque citoyen se devrait d´aspirer à tendre. Voilà ce qu´est le rôle du pontife, jeune homme : être l´exemple suivi de chaque romain.


On raconte que tu as été assassiné, comment était le royaume de pluton que tu as connu juste avant de ressuciter ?
Aucunement je ne puis révéler cela, jeune homme, le royaume de pluton est le sien... chacun y trouve le résultat de sa loyauté envers nos dieux... le résultat de sa dévotion, de sa pi étude... pour ma part, j´y vis, comme qui dirait, une suite logique de mon quotidien... comme si rien n´avait changé, comme si je n´avais pas été assassiné... j´y vis comme si ma vie actuelle se poursuivait au royaume de pluton, sans différence, preuve de l´acceptation de celle-ci comme étant celle que nos dieux souhaitent que je mène, maintenant, et à jamais...

D après toi, qui est le citoyen le plus méritant vis à vis des dieux en ce moment ?
Est ce que cela importe réellement jeune homme ? le mérite vis-à-vis des dieux n´est pas affaire d´une action, d´un moment... mais bien de chaque instant... qu´importe qu´un jour, tel citoyen passe sa journée en pieuses prières auprès de Junon, si le lendemain, il l´oublie et déserte son foyer ? est celui là qui sera le plus méritant, mis en avant dans ton relevé, ou celui qui, non loin, chaque jour apporte au clergé de Cérès une part de son grain récolté, en remerciement à la déesse pour le don qu´elle fait à ses terres... faisant ainsi preuve d´une bien plus grande révérence envers notre panthéon...

Et le citoyen le moins respectueux des dieux ?
S´il en était un pointable du doigt, jeune homme, c´est que les dieux ne seraient pas les dieux... celui dont tu me demandes le nom, assurément, a rejoint pluton a l´instant même ou il put être pointé du doigt... tels sont nos dieux, aucun irrespect n´est toléré...

Combien de temps et combien de vies comptes tu rester Pontifex Maximus ?
Eh bien, ta question est bien mal posée, jeune homme... et tu frôles ainsi l´irrespect de Jupiter... nullement je ne puis ainsi choisir le temps que je passerai à servir le roi des dieux... lui seul saura quand il pourra être question de me remplacer. Pour ce qui est du nombre de vies que je serai amené à effectuer à son service... je dirai, autant que de fois pluton décidera qu´il me faut revenir vers les romains, pour les mener dans le droit chemin.

Quels cultes sont à développer en priorité ?

TOUS !!! as-tu pu entendre le manque latent de lieux de cultes au sein de nos provinces ? mes prédecesseurs se sont battus pour completer le pantheon à rome... au détriment de nos provinces... mais tous les romains sont ils à rome ? non... il nous faut développer les cultes dans nos provinces, en fonction de l´affection de nos dieux pour celles-ci... bien entendu, rome restera la chérie de tous, et devra etre choyée en ce sens, mais nous avons trop tardé à donner à la république une unité de religion, aujourd´hui, beaucoup reste à faire, Mais je suis certain que le clergé parviendra à rassembler l´ensemble des romains, et à offrir ainsi à chacun de nos dieux la dévotion qu´ils demandent...

Que penses tu de la liaison entre les sénateurs Varus et Helveticius ? Ressens tu de la jalousie ?

Non, jeune homme, je n´ai d´yeux que pour les vestales qui sont les partenaires parfaites présentées par nos dieux afin que nos épouses s´emploient à leur ressembler.

Si tu étais un dieu, lequel serais tu et que ferais-tu en premier ?
Je serais Jupiter, et j´irai défier moi-même ce Zeus grec qui se prétend mon égal...


Pourquoi répondre à ces questions ?
Parce que les jeunes hommes tels que toi ont beaucoup à apprendre de nos anciens, et qu´il me faut, comme je te l´ai dit, donner l´exemple.

Pour ou contre le triolisme au sénat ?Qu en penserait le censeur Antonicus, d après toi ?
le sénat, mon ami, est fait pour le triolisme et bien plus ! autant de fiers patriciens ensembles ne peut qu´amener à une jonction d´intérêts, jonction d´idées, jonction de motivations... et ce faisant, lier ceux-ci entre eux... assurément le censeur ne pourrait qu´apprécier pareille association, je doute d´ailleurs qu´il n´y prenne part.

Merci pour cet entretien, Pontifex Tubbsarius.


Propos recueillis par Lucius Papparazzus ( Vox Roma )

LA VIE DES SODALITES

Sodalité de Cérès


La guerre fait rage et la famine menace. Pour ce numéro nous mettons à l’honneur la sodalité de Cérès, ceux qui devront tant suer cette année pour nourrir Rome, les travailleurs de la terre.

Là la suprématie de Coreleeus Socratus règne :cela fait trois années qu’il est maître à présent. Riche propriétaire, déjà plusieurs fois maître par le passé, il a réussi à regagner en popularité par le biais d’une monumentale étude sur la ferme qu’il a put mené grâce à ses fonds conséquents. Il tient notamment sa domination de son alliance avec le jeune Quienzanus Crilinus qui monte et le vieux malade Numa Canius, anciennement maître, tout deux se disant défenseur des petits propriétaires et respectivement secrétaire et trésorier de la sodalité.

Conscient donc de la nécessité d’efficacité immédiate, le bureau de la sodalité est donc à l’ouvrage. On envoie toutes sortes de recommandations aux agriculteurs, pour rentabiliser les terres au mieux, pour leur donner accès aux meilleurs systèmes de conservation, pour les informer de la nécessité d’économiser. La sodalité a également lancé une campagne de recrutement des quelques forces actives restantes à Rome pour travailler aux champs et des rumeurs font même état de trafics d’esclaves illégaux. Interrogé à ce sujet, le flamine de Cérès Fabricius Lavius, chargé de la campagne de recrutement malgré la rivalité qu’il existe entre lui et Socratus, déclare n’avoir rien à déclarer.

Cependant, peuple romain, cette année l’abondance ne sera pas au rendez-vous. Toutes les légions partis au front ne nous permettront peut-être pas de manger à notre faim. Restez prudent et faites un maximum de réserves. C’est que les patriciens ne se privent pas de faire actuellement, alors qu’eux n’ont jamais connu la faim. Que ceux qui savent ce que sait se préparent alors d’autant mieux. Il est évident que tous les efforts mis en place par la sodalité ne suffiront pas à pallier le manque d’hommes.

Voilà, pour ne pas vous effrayer et vous désespérer plus longtemps, je vais à présent vous faire part d’un évènement récent concernant notre propos et dont la sodalité attend énormément. L’accession au sénat d’un de ses membres en tant que sénateur plébeien. Le tout validé par le censeur. Citoyen vous avez peut-être vous-même croisé Decimus Mairus aux environs du temple de Cérès, paré des attributs de la déesse. N’ayant pas encore abattu réellement ses cartes et ses ambitions, les avis sont mitigés pour le moment. Certains le voient comme un précurseur, il en effraie d’autres, qui le prennent pour un démagogue. Ne jugeons pas trop vite Une chose est sûre, c’est l’entrée au sénat la plus suivie depuis l’arrivée du fils du traitre, le jeune Poussinus.

Finalement, la sodalité connaît un moment important de son histoire à présent. Et bientôt connaitra peut-être un tournant. Socratus et son bureau vont forcément être jugés sur leur efficacité à contrer la famine, surtout que le maître a déjà été critiqué par le passé pour une mauvaise gestion d’une crise similaire. Le flamine de Cérès est à l’affut, bien que les rumeurs de magouilles avec les esclaves grandissent de jour en jour. Enfin, ce surprenant jeune sénateur qui parade pourrait permettre à la sodalité de faire entendre sa voix peut-être aussi forte que celle des marchands. Qui vivra verra.


Paulus Papirus

BREVES

Les brèves d'été 342 rapportées par Lucius Papparazzus :

Un certain Juliannus K. vend sa cave remplie de vin sabin, 173 malades.

Spencerus a ouvert sa taverne, ca me marche pas très fort, il casse plus de portes qu'il n'a de clients...

Un vieil homme a vu le sénateur Ovatorius lui sourire, il est mort sur le coup.

Rupitus est revenu, encore un rat de plus à Rome.

Le sénateur Tarantinus est vénéré par les vitriers, surtout quand il chante.

Réflexion du jour : Vous ne trouvez plus le sommeil ? Cherchez mieux.

Proverbe : Qui vole un œuf vole un œuf.

Proverbe II: Qui vole deux œufs peut se faire une omelette.

BONUS


Le numéro de 341 n’a pas pu sortir. L’épidémie avait rendu malade toute notre équipe.
Alors, nous vous proposons un Article qui, par son caractère, a gardé toute son actualité.
Ou comment nous en sommes arrivés là…
SJ
A pied de citoyen féru de culture politique, il est un temps ou la pauvreté est angoissante : aujourd’hui.

Il fut un temps en effet ou les figures emblématiques de l’Etat étaient autrement respectées comme ces grandes statues de cire qui ornent nos routes pavées. Tullius, Valerius, Ecritus Stilo autant de noms que jamais un sénateur n’a osé défier de face… Quelle gloire, pour nous citoyens, à accepter aujourd’hui des caractériels refoulés comme Dobrasus ou des illuminés impassibles comme Flaminius ?

Une nouvelle fois, notre sénat, pour peu encore une fois qu’un humble citoyen tel que moi s’y intéresse, est retombé dans une période d’infinie détresse, où personne ne trouve à contester ni redire quoi que ce soit sur la gouvernance exercée par des angoissés consuls qui percent jour après jours l’écorce que la magistrature suprême doit patiner sur leurs émotions.
Prenez Dobrasus, colérique reconnu, mouillé par notre frère Boulleurdecrus dans un des plus grands scandales politiques de l’histoire récente… Miraculeusement heureux de revenir sur cette fausse promesse qu’il avait faite un jour où personne fort heureusement ne s’intéressait encore à lui de ne pas revenir au sénat… Il a pu se parjurer avec joie pour prendre la place d’un futur grand tel qu’Atreus, figure de proue des grands personnages historiques que nous devrions connaître encore plus.

Atreus était le masque, Dobrasus ne le sera jamais. Là ou les grands laissent les petits parler dans le vent, notre humble caractériel ne tint pas 6 mois avant de se laisser aller a sa première explication de texte face au sénateur Droneos. « Citoyen » fut appelé ce dernier par notre consul, pour avoir été sceptique sur l’issue de la guerre confié à un hystérique reconnu. Ne sachant pas plus éteindre un feu que mener trois hommes, il pourrit une fois de plus ces débats qui sentaient encore la richesse lorsque les noms des Grands imperators résonnaient dans notre curie bien ébranlée…

Les débats ne font pas les imperators, les imperators font les débats. Notre pauvreté est telle qu’aujourd’hui encore personne ne peut prétendre approcher ces habits vides depuis des décennies.

Caius Tulaveuhaquaileparfumtachupachups (Eté 341)

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UN MJ JUSTE ET LIBERAL POUR UN JEU JUSTE ET LIBERAL.
et un peu faux cul aussi
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