Année 200 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat POMPEI Livius
image:MedPreteur.gif Préture SCIPIO Livinius
image:MedEdile.gif Edilité n/a
image:MedQuest.gif Questure n/a
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure SEMPRONIUS Lucius
image:popularite.png Autres n/a

Politique Intérieure

La cité de Rome était grande et bien animée. Les citoyens ne montraient aucune agitation flagrante. Rome développa de nombreuses voies commerciales avec les autres peuples de la Péninsule italienne, qui apportaient richesses aux commerçants romains. Les principaux clients étaient les plus riches : les Etrusques et les Samnites. Avec les Sabins, Rome avait aussi des relations commerciales, mais les profits réalisés stagnaient depuis plusieurs années du fait de leurs cités peu nombreuses.

Coté économie, en 200, les recettes ainsi que les dépenses s'élevèrent à 9 450 000 as, soit une solde de 0 as.


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Coté parti politique, le Sénat se divisa en plusieurs groupes dès le début des années 200. Un groupe majoritaire, celui des conservateurs, qui soutenaient la tradition, monopolisa le Sénat. Ses chefs étaient Caius VALERIUS, qui devint consul en 204, et Flavius BRITANNICUS qui disparaîtra mystérieusement, alors qu’il était Questeur. Le parti des conservateurs était puissant et soutenu par d’anciens magistrats, richissimes : Livinius SCIPIO et Livius POMPEI, consul de 200 à 202, puis censeur à partir de 206.

Face à ce puissant groupe, une autre formation se cristallisa autour d’un personnage ambigu : Julius CESAR, agitateur et populiste. Ses méthodes étaient parfois à la limite de la légalité, et ses motivations paraissaient plus personnelles que plébéiennes. Il dérangeait. Cependant, il arriva à arracher au Sénat l’adoption d’une loi créant des représentants plébéiens. Elle ne sera jamais appliquée. Ce groupe était également soutenu par d’influents magistrats, comme Lucius DRUSUS ou Karlus MARXIMUS, dont l’histoire reparlera.

Entre ces deux extrêmes, les moyens. Des Sénateurs n’ayant pas d’idée précise ou bien ne voulant adhérer à aucune idéologie partisane. Il s’agissait des Sénateurs sans parti, ayant peu de poids, mais dont l’influence grandira progressivement, au point même que les partis disparaîtront.

Politique Extérieure

Au niveau géographique, Rome était encerclée. Au Sud, la Grande Grèce regroupait, entre autres, les villes de Campanie, Syracuse et Tarente. A l’Est, c'était les Samnites, les Sabins, les Marses et les Ombriens qui la bordaient. Tout le Nord, enfin, était occupé par l’Etrurie. Les villes grecques, soeurs rivales, s’entre-déchiraient pour le contrôle du sud de l’Italie : Syracuse contre Naples, Naples contre Tarente, Samnites contre Campaniens, voilà les principaux conflits de ces années. A l’Est, Rome fortifia ses liens avec la Sabine. Elle signa avec elle un traité d’assistance mutuelle, en 201. Les Samnites étaient réticents. Ils ne voulaient pas de liens avec Rome. Leur coeur était plus au Nord, vers l’Etrurie, avec qui ils établissaient des accords commerciaux et militaires.

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Les principaux peuples présents en Italie proche de Rome :

Les Sabins étaient organisés en fédération de trois cités, Tibur, Nursia et Narnia. Leurs institutions ressemblaient aux nôtres. Les Sabins entretenaient avec nous de bonnes relations. Militairement organisés comme les Romains, ils pouvaient lever des Légions, mais ne furent jamais un peuple guerrier. Ils avaient des relations difficiles avec les Ombriens.

Les Marses étaient un peuple de montagnards. Ils vivaient en tribus, étaient essentiellement des agriculteurs, et, souvent en hiver, organisaient des razzias chez leurs voisins. Il s'agissait d'un des peuples les plus farouches de la péninsule. Leurs troupes armées étaient souvent insaisissables. Nombreuses guerres contre les Samnites

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Les Samnites étaient un des peuples principaux d'Italie. Ils étaient en contact avec les cités grecques du sud de la péninsule, et grâce à eux, surent développer une production artistique et artisanale qui leur apporta la richesse. Malgré cela, ils surent garder, voire développer leurs talents militaires, et disposaient de troupes lourdement armées. Nous entretenions avec eux des rapports polis mais distants. Un commerce lucratif s'était petit à petit organisé entre nos cités.

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Les Etrusques représentaient Le Peuple historique de l'Italie. En effet sans eux, la civilisation n'aurait jamais investi notre région. Notre Cité elle-même, est née par les Etrusques, avant de s'émanciper dans la douleur. Ils possédaient un art apprécié dans tout le bassin méditerranéen occidental, et même une grande cité lointaine qu'ils appelaient Carthage leur achetait leur production. Les Etrusques étaient un peuple riche, grandement civilisé et raffiné. Au fur et à mesure qu'ils amassaient des richesses, ils se ramollirent, perdant le goût de l'effort. Les Etrusques étaient nombreux, ils pouvaient lever une grande quantité de soldats. Mais le nombre n'est jamais garant de la victoire, et ils préfèrent payer la paix que la gagner par les armes. Ils étaient assez riches pour payer leurs alliances et il étaient déjà arrivé qu'ils louèrent les services de mercenaires Gaulois. Nous envoyâmes une ambassade en Saturnia, leur capitale, et continuâmes à entretenir de bonnes relations avec eux, même s'ils avaient tendance à considérer que nous faisons toujours partie de leur royaume.

Les Ombriens étaient un peuple d'agriculteurs et de pasteurs, habitués aux rudes conditions de vie de l'Appenin. Peuple rugueux, fier et belliqueux, leur proie de prédilection était le peuple Sabin. Ils étaient organisés en tribus mais n'étaient pas très nombreux.

Les Gaulois étaient un peuple venu du Nord. Ils vivaient en tribus et ils adoraient se battre entre eux. C'était un peuple guerrier par excellence, ils étaient appréciés des Etrusques qui louaient souvent leurs services. Ils possédaient une cavalerie redoutable. Rome n’avait aucune relation avec eux.

Divers

n/a


Années anté-200 AUCAnnée 200 AUCAnnée 201 AUC