Année 214 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat MARXIMUS Karlus

et TULLIUS Antonius Grollius

image:MedPreteur.gif Préture SCIPIO Livinius
image:MedEdile.gif Edilité CRASSIUS Defontis
image:MedQuest.gif Questure NARNUS Marcus,

ANTONIUS Crassus et

FORESTUS Thierus

Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure POMPEI Livius
image:popularite.png Autres n/a

Politique Intérieure

Dans les derniers jours du printemps 214, le sénateur Saturninus fut agressé en revenant du Sénat. Il fut sauvé de justesse. La plèbe fut outrée de voir un tel acte toucher un personnage qui défendait ses intérêts. La rumeur voulait que ce fut les adversaires politiques du populaire SATURNINUS, des conservateurs, qui commanditèrent cette agression. Des mesures drastiques fut prises pour retrouver les agresseurs.

Au sein de la Plèbe on se plaignait. L'émoi était toujours présent depuis l'agression de SATURNINUS, mais on n'appréciait guère les nouvelles mesures policières mises en place par les Ediles. Les hommes étaient fouillés, tout le monde était suspect aux yeux des patrouilles. L'entrée dans Rome était filtrée. Tout cela ne pouvait que nuire aux affaires. Le peuple murmurait, il se plaignait que lorsque le Sénat voulait se débarrasser de l’un des leurs, et qu’ils rataient leur affaire, c’était toujours le peuple qui trinquait.

Une délégation de marchands se présenta à l'Edile Defontis Crassius : ils dénonçaient les moyens de police employés pour retrouver deux hommes. En effet, on arrêtait les convois, on les fouillait, parfois les policiers maltraitaient les biens que les marchands souhaitaient vendre. Les routes étaient protégées certes, mais les marchands n'avançaient plus car les fouilles étaient systématiques. Les frontières entre province mais aussi entre les nations étaient fermées.

A l’automne 214, le sénateur VOVKUS Antonius fut arrêté par les Ediles Crassius et Claudius. Il était à la tête des hommes ayant traversé la frontière marse. Il ramena les deux fugitifs suspectés d'avoir agressé SATURNINUS. A Rome, la plèbe murmurait que c'était Eusèbe CLAUDIUS qui serait à l'origine de l'agression de SATURNINUS. La tension monta au sein de la population : de nombreux citoyens prônaient la libération du Héros VOVKUS. D'autres soutinrent le sénateur Marcorus qui porta plainte contre le sénateur VOVKUS. Des partisans du sénateur VOVKUS et de MARCORUS se battirent devant le Sénat : plusieurs blessés...

Le sénateur MARCORUS Quintus porta plainte et accusa le sénateur VOVKUS :

- D'avoir nuis et dégradé nos relations avec les Marses.

- D'avoir franchi la frontière marse, avec une troupe armée, sans accord du Sénat ou du Consul.

- D'être responsable de la mort de 34 romains dont 30 cavaliers et 4 citoyens

- D'avoir mit inutilement en danger la vie d'un Sénateur-Ambassadeur.

- De s'être moqué de nos institutions et du Sénat.

- D'être parti en pays Marses, même en connaissant le désastre que cela avait fait lors de la première incursion.

Après plusieurs procès houleux sur plusieurs saisons, le consul SCIPIO Aemilianus annonça, à la grande surprise du Sénat, stupéfait par ce retournement de situation, qu’il fermait le procès : le sénateur Marcorus avait retiré sa plainte !

En automne 214, le poste de Pontifex Maximus fut créé sur l’idée du sénateur JUNIUS. Le Pontifex Maximus était le représentant du Sénat de Rome chargé d'encadrer les affaires religieuses, auprès du peuple et des Dieux au sujet des affaires religieuses et manifestations divines. Le Pontifex Maximus avait pour tâche de consulter les augures et de recueillir les auspices concernant les affaires d'état préalablement aux débats du Sénat. Le Pontifex Maximus est désigné au sein du Sénat de Rome à vie ou jusqu'à révocation, et il était un magistrat de Rome.

Politique Extérieure

Au printemps 214, le Stratège de Naples avait bloqué le port de Pompéi et voulait faire de cette ville une vassale, car Pompéi avait profitée de la crise pour tenter de faire sécession. L’ambassadeur de Naples, Romanus PRIMUS, qui s'apprêtait à rentrer à Rome, après avoir envenimé la situation entre Rome, Pompéi et Naples, fut assassiné. Des hommes politiques napolitains le poignardèrent. Le sénateur ACTAE, qui se rendait à Syracuse, négocia avec Naples. Il posa les jalons du projet de Fédération Latine du Stratège de Naples, négocia les conditions de participation à l'enquête sur le meurtre de Primus Romanus, et obtint la levée et l'envoi de renforts napolitains aux légions romaines en Samnium. Un nouvel ambassadeur permanent à Naples fut élu par le Sénat, Alexius CORVINUS, et continua le travail du sénateur ACTAE, juste de passage.

Au printemps 214, levée de 2 750 hommes dont 200 cavaliers sur la demande du consul Karlus MARXIMUS pour les laisser en garnison à Arsenae.

A l’été 214, la légion au Nord de Rome se positionna le long de la Frontière Marse. 15.000 as furent débloqués pour renforcer les patrouilles de vigiles à la frontière. Cette frontière avec les peuples marses était fermée.

A l’automne 214, la légion stationnée au sud de Rome partit vers Taenum. Le but était de servir de réserve au Consul MARXIMUS afin qu'il puisse profiter de sa victoire ou qu'il puisse se renforcer s'il venait à perdre. La légion au Nord de Rome alla vers Spolétium. Là, elle remplaça la légion sur place qui vint prendre position au Nord de Rome.

A la fin de l’automne 214, des nouvelles arrivèrent du pays Marses et circulaient en ville : Il y eut un violent règlement de compte sur place et tous les représentants romains sur place furent massacrés.

Durant toute l’année 214, les sénateurs ACTAE et Satanus SCIPIO, à Syracuse commençaient les négociations avec la cité grecque. Le Stratège, en guerre ouverte, militaire et commerciale, contre Carthage, souhaitait obtenir de Rome le même type de traité que celui avec Naples : Nos légions contre sa grande flotte. Tout le reste, relations commerciales, échanges culturels et scientifiques, etc., était conditionné à cet accord militaire, et le Stratège n'en démordit pas. Les envoyés Satanus SCIPIO et Marcus Lucius ACTAE rentrèrent à Rome et proposèrent la création d'une ambassade permanente à Syracuse, mais refusèrent tout traité désavantageux pour Rome.

Divers

En automne 214, la loi sur l’exemption de Tributum accordée aux jeunes sénateurs lors de leur première année au sein du Sénat fut votée. En contre partie, le sénateur nouvellement nommé n’avait pas le droit lors de sa première année de fonction de voter les lois proposées au Sénat tout en gardant le droit de participer aux débats. Il lui était toutefois permis de voter pour les magistrats lors des élections et de se présenter à un poste du Cursus Honorum en fin de saison.

A la fin de l’automne 214, le sénateur TALARIUS, un grand homme, laissa certaines de ses terres libres à Antium pour que des citoyens, parmi les plus pauvres, vinrent les cultiver.


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