Année 247 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat FORESTUS Thierus et MARXIMUS Karlus
image:MedPreteur.gif Préture KARMHANOVIUS Juliannus
image:MedEdile.gif Edilité ACTAE Marcus Lucius
image:MedQuest.gif Questure ANDRONICUS Titus et ECRITUS Stilo
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure MARCORUS Quintus
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe n/a
image:MedPontifex.gif Pontificat n/a
image:MedNavarq.gif Navarquat SATURNINUS Lucius Appuleius
image:popularite.png Autres n/a

Sommaire

Politique Intérieure

De nombreux incendies criminels avaient eu lieu en Hiver 246, touchant des Magistrats, mais aucun suspect n'avait été interpellé. En ce début de printemps 247, ce fut cette fois la domus de l'ancien Consul Tullius Antonius Grollius qui brûla entièrement, malgré le dévouement de sa Gens et de ses voisins pour tenter d'enrayer l'incendie. Les graffitis du FRRR étaient de plus en plus rageurs, et le mécontentement de la Plèbe allait croissant. Une partie du peuple prétendait que les Dieux avaient abandonnées Rome à son triste sort. Quelques jours plus tard, toute une aile de la Domus de l'ex-Édile Talarius venait de brûler. Mais cette fois, une vingtaine d'hommes de l'Edilité étaient apparus quasi-instantanément pour circoncire le sinistre. Cet action rehaussa le prestige de cette institution un peu décriée ces derniers temps. Toutefois, ils n'étaient arrivés qu'après, et la Plèbe souriait toujours en évoquant leur inefficacité chronique. D'autant plus qu'une dizaine d'autres hommes de l'Édilité étaient apparus peu après en pleine rue, puant et recouverts de détritus, après avoir visité les égouts à la recherche des criminels ! Ils avaient du endurer les quolibets de la Plèbe jusqu'à leur retours dans leurs casernement. Les marchands ainsi que les citoyens les plus aisés étaient contrariés, dû aux barrages routiers placés aux entrées de Rome.

L’enquête de l’Edile Actae démontra que ces incendies étaient le crime des Etrusques. Les incendiaires furent retrouvés, mais ils s'immolèrent juste avant d'être arrêté. Pour les incendies des domus, ils s’étaient enfuit par les égouts avant que la domus ne s'écroula sur eux.

En ce début d'automne, les 3 dernières Galères d'Ostie étaient sorties du port pour arraisonner un navire commerçant Phénicien. Celui-ci voulut résister, mais après une brève bataille navale, il fut arraisonné puis coulé. Les membres de son équipage qui survécurent à l'attaque étaient maintenant prisonniers, et ils furent remis à l'Édilité de Rome.

Politique Extérieure

En automne, une imposante flotte fut vu au large de la Sicile. C'est l'armada campanienne qui desserra l'étau carthaginois autour de Syracuse avec 200 navires campaniens. Ainsi, 30 000 soldats campaniens débarquèrent en Sicile. Ces 30 000 soldats campaniens et les 25 000 soldats Syracusains repoussèrent les Carthaginois vers leurs positions fortifiées. Mais Carthage est encore assez riche pour contre-attaquer...

Au début de l'Hiver, une violente contre-attaque permit aux Carthaginois de reprendre l'essentiel des territoires perdus en Sicile, et de recommencer le blocus maritime et terrestre de Syracuse. Plus de 50 000 hommes déferlèrent sur les lignes Napolitaines et Syracusaines, suivis par une masse au moins aussi imposante de mercenaires pour faire sauter les derniers barrages. 150 Galères se lancèrent à l'assaut des navires qui défendaient le port, et elles gagnèrent rapidement la bataille, contraignant les unités Napolitaines à la fuite ou à la retraite dans le port de Syracuse.


A la fin de l'automne, le Sénat reçut cette missive du Consul FORESTUS, retranscrivant l'essentiel des négociations à Tarente, réunion de la Ligue Latine :

" Salutations chers Sénateurs, voilà la situation après la première soirée de discussion : Tout d'abord, pour ce qui nous concerne directement, j'ai obtenu la permission de construire une colonie en Sardaigne, Syracuse étant totalement contre l'établissement en Sicile. J'ai aussi obtenu la coupure d'un éventuel soutien Carthaginois si nous attaquons l'Etrurie. En échange, et pour montrer notre bonne volonté à la Ligue Latine, nous offrons une aide financière de 500 000 as à Syracuse. Voilà d’autres informations glanées au fur et à mesure : Naples a construit une importante flotte, environ 300 bateaux. J'estime les forces de Syracuse en présences à 30 000 à 50 000 hommes d'infanteries et 100 galères dont 40 pour le blocus. Il y a eu des pertes d'à peu près 30 galères. Tandis que Syracuse dispose de 25 000 soldats et 150 galères mais avec une perte de 50 galères. Mais les navires carthaginois sont beaucoup mieux que les nôtres. Consul FORESTUS. "

Puis, quelques jours plus tard, le Sénat en recevit une deuxième missive :

" Cher Consul, cher Préteur, il se trame quelque chose ici. Naples en veut toujours à Rome d’avoir annexé le nord de la Campanie, Naples veut relancer la Ligue Campanienne et d’après l’archonte de Pompéi, Naples va essayer de monter Syracuse et Tarente contre Rome. Tout cela pour vous dire d’être extrêmement méfiant si des galères Napolitaines s’approchent de Rome. Je conseille à mon collègue Consul :

- de commencer la mobilisation des légions de Rome, soit en prévision d’une attaque de Naples encore peu probable, soit en prévision de la guerre contre l’Etrurie, imminente car la flotte de Naples occupe celle de Carthage.

- de ramener le plus de galères possibles à Ostie en n'en laissant que quelques une pour patrouiller.

- de dégager un budget spécial au Navarque pour construire le plus vite possible au moins une cinquantaine de galères et de former le plus vite possible des amiraux quitte à monter en grade ceux qui ne le sont pas, mais qui ont l’expérience de la mer.

Consul Forestus. "

Au début de l'Hiver, il fut décidé de la levée immédiate de 2 légions complètes qui viendront renforcer les 2 situées au nord.

L'archonte de Pompéi fut tué. On retrouva sur les lieux du crime le sceau d'ambassadeur du Sénateur Talarius ainsi qu'un poignard romain. Le Sénateur Talarius fut arrêté et enfermé par la police locale. Il paraissait évident que l’Ambassadeur était victime d’un coup-monté ! Les Napolitains ? Les Etrusques ? Il parut évident que les Napolitains étaient derrière cela. Le Sénateur Talarius réussit à s'enfuire des geoles de Pompéi pour rejoindre Rome, avant de retourner en Campanie, à Cumes cette fois, pour continuer son travail d'Ambassadeur. Malgré son emprisonnement, la Curie, hors quelques Sénateurs, ne le croyait pas coupable et avait confiance.


Au milieu de l’Hiver, le Consul reçu cette lettre du Roi Etrusque Tarquin :

" Cher Consul Marximus, vous le plus grand des Soldats d'Italie, le plus brillant Général de nos contrées. De pacifiques marchands Étrusques revenant de Rome m'ont raconté qu'ils avaient vu vos armées, en grand nombre, se diriger vers le Nord de votre pays, fort proche de l'Étrurie. Ils auraient même vu quelques uns de vos soldats élever de puissantes fortifications, et s'entraîner durement, comme pour préparer une guerre. J'ai immédiatement fait emprisonner puis fouetter ces vils menteurs, mais à mon grand regret, je dois avouer qu'ils ont réussi à introduire le doute dans mon esprit. Après avoir longuement analysé la situation, j'en suis venu à penser que vos propres marchands avaient vu les innombrables armées Étrusques en manoeuvre dans le Sud de notre pays, et que vous vous en êtes légitimement inquiétés. Si tel était bien le cas, rassurez vous, nous sommes victimes d'un simple malentendu. Mes armées se sont en effet livrées à de grandes manoeuvres dans le Sud, mais ça n'était que pour mieux préparer notre défense au Nord. Mes services m'ont en effet informés que les Gaulois se rassemblaient en grand nombre dans les plaines du Nord de la Péninsule, ce qui ne peut signifier qu'une chose, c'est que ces barbares sanguinaires s'apprêtent, une fois encore, à fondre sur mon malheureux pays pour le piller de toutes richesses. J'ai donc tout naturellement pris les précautions qui s'imposaient. Vous pouvez donc vous rassurer, mes troupes font déjà route vers le Nord, nous craignions en effet l'invasion Gauloise au Printemps. Je vous serais donc gré de bien vouloir, vous aussi, éloigner vos propres troupes de notre frontière, afin d'écarter pour longtemps le sombre spectre d'une guerre entre nos deux puissantes nations. Je suis même prêt à laisser entrer des observateurs Romains sur notre territoire pour qu'ils puissent constater par eux même la véracité de mes dires. Amicalement et cordialement, Tarquin, Roi d'Étrurie ".

A quoi le Sénat, par l’intérmédiaire du Consul Marximus, répondit :

" Cher Tarquin, roi d'Etrurie. Je vous remercie de votre message, et constate que la main de fer avec laquelle vous régnez sur votre peuple est toujours en place. Frapper des personnes avant de vérifier leurs dires parait un peu barbare pour un romain. Mais passons ce point. Vous comprendrez que nous n'avons pas pris à la légère les récits de nos marchands qui nous annonçait une très forte mobilisation militaire dans votre pays. Nous avons de suite pense que l'Etrurie voulait attaquer Rome et nous avons appliqué de suite les mesures nécessaires. Cependant, nous n'enverrons a priori pas d'observateurs romains. J'ai encore en mémoire la fois où votre père avait tente de duper des romains exactement de la même manière. Si vous pensez que nous reconduirons l'erreur deux fois, vous vous trompez. Pour ce qui est de vos manoeuvres, je m'étonne que vous n'ayez pas prévu que cela nous étonnerait. Quand à des manoeuvres dans le Sud du pays, à quelques jours de marche de Rome, alors que la menace gauloise se situe au Nord, cela m'étonne grandement. En tout cas, le printemps approche a grands pas, vos troupes ne tarderont pas a aller au nord affronter les gaulois. Ce malentendu, comme vous le qualifiez, sera donc bientôt termine. Nous vous souhaitons de vaincre ces Gaulois. Karlus Marximus "

Le Sénat ne fut pas dupe de l’attitude de Tarquin qui préparait la guerre autant que Rome !

Principales lois

La Loi sur la reconnaisance du Code Civil par la République fut votée en l’an 247, sur la proposition du sénateur Talarius Felenis Grollius. Par cette loi, le Code Civil Talarius fut ratifié comme étant une compilation exacte et effectif de la Loi Romaine.

La Loi sur la réorganisation administrative portant création du corps des vigiles du feu, fut mise en application, sur proposition du sénateur Quintus ECRITUS. Cette loi réorganisa les services des vigiles du feu pour une plus grande efficacité, notamment après les incendies criminels, très mal gérés. Elle stipulait aussi la création des XIV régions, et augmenta les effectifs.

La Loi sur l'abaissement des âges minimums pour l'accès aux magistratures fut ratifiée, sur la proposition du sénateur Forestus Thierus. L’âge minimum pour l’accès à la Questure passa de 31 à 30 ans, celui de l’accès à l’Edilité passa de 37 à 33, celui de l’accès à la Préture passa de 40 à 36 ans et enfin celui du Consulat passa de 43 à 40 ans.

La Loi Navale, mise en application en l’an 247, sur proposition du sénateur Saturninus Lucius Appuleius fut votée. C’était la première loi navale de Rome, et la première fois que le Sénat s’intéressait à la flotte de guerre. Cette loi stipulait la création d’une flotte de guerre permanente à la charge de l’Etat. Le rôle de cette flotte en temps de paix était l’escorte des navires marchands qui en échange devaient payer une taxe qui finançait l’entretien de cette flotte de guerre en partie ou en totalité. La charge de navarque fut créée, il dirigeait la flotte de Rome.

Divers

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