Année 248 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat MARXIMUS Karlus (démission)
image:MedPreteur.gif Préture ACTAE Marcus Lucius
image:MedEdile.gif Edilité ECRITUS Stilo
image:MedQuest.gif Questure ANDRONICUS Titus et ARCANUS Moebius
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure MARCORUS Quintus
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe n/a
image:MedPontifex.gif Pontificat n/a
image:MedNavarq.gif Navarquat SATURNINUS Lucius Appuleius
image:popularite.png Autres MARXIMUS Karlus, Dictateur et FORESTUS Thierus, Pro-Consul à Syracuse

Sommaire

Politique Intérieure

L'Édile Quintus Ecritus Stilo fut arrêté par des gardes, sur ordre du Dictateur Marximus Karlus. Le motif était : Trouble de l'ordre public, et mise en danger de Rome par l'intermédiaire de propos subversif. Une partie du peuple loua la fermeté du Dictateur, mais la plupart des gens s'étonnèrent de cette arrestation alors que l’Edile Ecritus semblait bien faire son travail, et toute l'Edilité était sous le choc. Il fut libéré par pression du Sénat et le Dictateur assuma ses responsabilités. Il disait avoir fait arrêté l'Edile car l'enquête arrivait au mauvais moment, mais ne s'opposa pas à sa libération.

Devant le manque de Consuls au Sénat et le fait qu'il n'y ait qu'un seul Magistrat à imperium, l'Edile Ecritus demanda à ce que le Préteur Actae ait toutes les forces romaines sous son pouvoir, à égalité avec le Dictateur. Karlus Marximus devait faire face au Nord, le Préteur au Sud. Ce fut refusé.

Les pauvres, qui formaient l'écrasante majorité des habitants de Rome, étaient mécontents d'être maintenus à l'écart des batailles qui décidaient de leur avenir. Ils étaient de plus en plus nombreux à réclamer le droit de s'engager au moins dans un corps para-militaire, en espérant que les plus riches voudront bien les aider à s'équiper, pour défendre leurs maigres biens. Le Sénat réfléchit à la possibilité de mobilisation générale !

Politique Extérieure

Dans les premiers jours de l'été, les premiers courriers venaient d'arriver à Rome par la Tullius Express : Les Étrusques avaient attaqués à Graviscae avec une armée qui semblait innombrable, 30 000 hommes mal armés, l'armée Romaine était en difficulté, on compta les morts par centaines ! Les légions romaines s'étaient retranchées le long de la frontière, ce qui leur avait permis de repousser le premier assaut. Cependant, le général en charge des troupes commença la retraite. Ils perdirent Graviscae, l'armée s'est repliée sur Castrum Novum. La panique gagna déjà la population de Rome et de toute la République. Devant la menace étrusque, par un vote contesté par certains Sénateurs, le Sénat, ou plutôt 5 membres de la Curie votèrent pour que le sénateur Karlus MARXIMUS soit élu au poste de Dictateur. Il était le seul Consul à Rome. En devenant Dictateur et en partant à la tête des armées romaines, il ne restait à Rome qu'un seul magistrat ayant l'imperium militiae, mineur de surcroît : Le Préteur ACTAE Marcus Lucius.

L'Edile Quintus ECRITUS Stilo prit des mesures drastiques à Rome : ayant reçu un message du nouveau Dictateur lui demandant d'être à l'affût des espions étrusques, nombreux à Rome, l'Edile prit les mesures suivantes : le renforcement des patrouilles et la fermeture des portes de la Ville, ainsi qu'une récompense pour les délateurs. Ceci permit à l'Edile d'arrêter de nombreuses personnes appartenant au réseau étrusque à Rome.

Le Sénat, par un Décret, déclara la levée immédiate de deux légions supplémentaires. Elles furent levées soit pour renforcer le Dictateur s'il le demandait, soit pour rétablir la situation à la frontière campanienne, en révolte, notamment Cumes. La bataille contre l'armée étrusque s'annonça et allait bientôt commencer, entre Castrum Novum et Graviscae. Le Dictateur avait quatre légions, une en réserve près de Rome et une autre était au Sud avec des renforts sabins. Les troupes romaines remportèrent une victoire à Castrum Novum tandis qu'une autre fraction de l'armée étrusque, appuyée par les Ombriens, se dirigeait vers Spoletium, assiégée par une avant-garde de cette armée. La bataille qui eut lieu près de Castrum Novum fut une victoire écrasante, du Dictateur ainsi que du Légat Cnaeus Crassius. Les Etrusques étaient prêt de 20 000, il y eut 500 prisonniers indemnes ou presque, 2 500 morts, 3 000 blessés graves restèrent sur le champ de bataille. Le reste de l'armée se dispersa et fuit vers l'Étrurie. Les Romains, qui avaient 18 000 engagés, dénombrèrent 1 000 morts et blessés dans un état critique, 2 000 blessés assez gravement et 15 000 hommes indemnes et prêts au combat avec un moral de fer ! Mais le siège de Spoletium commençaient en même temps, où le centurion Bastius appela à l'aide : ses 1 000 hommes étaient assiégés par une force de 5 000 hommes mais il estimait qu'environ 20 000 ombriens et étrusques étaient dans les parages.


A la fin du printemps, à Cumes, plusieurs bagarres de rue, entre la garde de la ville et certains habitants, éclatèrent, on apprit plus tard que cette révolte était le fait de Naples. La ville fut fermée. La garde contenait la révolte avec difficultés et les mutins comptaient de plus en plus d'adeptes. Les raisons des mutineries étaient simples : ils ne voulaient plus des lourds impôts qu'ils devaient subir, la rudesse de la police ainsi que le manque de ressources du à la guerre. L'archonte de Cumes demanda la protection de Rome contre Naples. Il renta dans sa ville pour faire cesser l'insurrection, mais fit promettre au Consul Forestus que Rome enverrait des troupes en protection de sa ville contre Naples en échange de son ralliement à Rome, ou plutôt, de son intégration à la République.

L'ambassade fut attaquée par Cumes et ses révoltés. L'ambassadeur Talarius trouva refuge chez l'Archonte dans un petit bourg prêt de Cumes. Les révoltés n'étaient que 4 000 et l'Archonte jouissait encore d'un relatif soutien des populations autochtones. L'archonte voulait que Cumes garda une indépendance et prit les demandes de Rome pour une annexion de fait de Rome sur Cumes. De plus, Naples plaça 10 000 à 20 000 hommes sur la frontière et n'attendait qu'un signe de la part de Cumes pour intervenir. L'ambassadeur Felenis Talarius, à Cumes, fut revêtu de l'imperium par le Dictateur Marximus, prit la tête d'une colonne composée de 3 000 romains et 2 000 sabins pour aider l'archonte à mater la rébellion, dans l'objectif que Cumes intègre ensuite la République après cette aide. Ces hommes furent prélevés sur les troupes stationnant à la frontière sud.

Naples franchit traîtreusement la frontière sud avec 20 000 soldats venant de Syracuse et capturèrent Terracine. Cumes et Capoue condamnèrent cette incursion. De plus, les Marses de Sora attaquèrent Alba tuant notamment Astucius Marcorus. Tandis que les Marses de Caraioli traversèrent la frontière d'Antium afin d'effectuer des pillages. Naples finançait les Marses. Pendant ce temps, des saboteurs Samnites partirent pour Antium afin de faciliter l'avancée napolitaine. Heureusement, les renforts qui se dirigeaient vers Cumes s'arrêtèrent à Antium pour combattre. La légion au sud fut décimée mais plusieurs légionnaires affluèrent à Antium. Une autre légion romaine en direction de Cumes se heurta à des éléments Marses, tribu supposée alliée, en révolte près d'Antium.


Au milieu du printemps, le Sénat reçu une lettre de son ambassadeur à Syracuse : L'accueil fut cordial, Syracuse avait un besoin criant de nourriture et d'armes. L'ambassadeur obtint une rencontre avec le dictateur Héraclès. Le Consul promit 1 million d'as à Syracuse contre le droit pour Rome de s'installer en Sardaigne, d'envoyer des Légions : Syracuse en voulait trois et le Consul en promit sans s'engager deux en Sicile et le droit d'y bâtir un fort, qui serait une future ville. Naples força le blocus de Syracuse. Mais à la surprise de tous, y compris ses alliées, Naples retira ses troupes de Sicile, qui se montaient à 20 000 hommes, et les rapatria en Campanie, pour attaquer Rome ! Les forces alliées avaient à leur disposition plus de 200 navires et 80 000 hommes. Le Pro-Consul Forestus prit le commandement d'une flotte de bateaux volés à Carthage, mais non au nom de Rome, en son nom propre. Quelques critiques fusèrent au Sénat, peu nombreuses. De nombreux non-citoyens aisés de la république partirent à Tarente. D'énorme quantité d'or fut débloquées pour engager des mercenaires. Syracuse proposa la création d'une Ligue militaire. Une armée, flotte latine, ainsi qu'un fond spécial seraient créés. Avec un engagement préalable des forces mises à la disposition de cette Ligue, mobilisables sur demande d'un membre. Tarente semblait acquise à cette idée, Naples également qui semblait vouloir en prendre le contrôle naturellement, et voulait que Rome soit écartée.

Pompéi se prépara à la guerre et leva pleins de taxes. Les nobles de Pompéi pensaient que la guerre de Sicile était une affaire de grec et que Rome n'avait rien a voir l'a dedans. Par contre ils voulaient bien une aide financière de Rome et ils étaient prêts à rompre toutes relations commerciales avec Rome pour arriver à leur but. Les napolitains construisirent de nouveaux bateaux de guerre très puissants et solides. Le successeur de l'archonte de Pompéi fut un homme dévoué corps et âme à Naples, alors que le dernier était plus enclin à s'accorder avec Cumes et Rome.

Le général Lek-Ter parvint au pouvoir à Carthage par un coup de force. Il imposa une dictature militaire. La guerre contre la Sicile semblait faire l'objet d'une forte propagande auprès du petit peuple qui y adhéra. Par contre, les marchands trouvèrent évidemment que ce n'était guère bon pour le commerce. Il demanda clairement à l'Ambassadeur romain que la République choisisse entre les Grecs, de la Ligue latine, et les Carthaginois.

Principales lois

Une réforme de la location de l’Ager Publicus fut votée, loi du Sénateur Actae.

Divers

n/a


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