Année 249 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat ACTAE Marcus Lucius
image:MedPreteur.gif Préture ECRITUS Stilo
image:MedEdile.gif Edilité ARCANUS Moebius et ANDRONICUS Titus
image:MedQuest.gif Questure LEONUS Septimus
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure MARXIMUS Karlus
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe n/a
image:MedPontifex.gif Pontificat n/a
image:MedNavarq.gif Navarquat SATURNINUS Lucius Appuleius (décès), puis CAESAR Caius Julius
image:popularite.png Autres MARXIMUS Karlus, Dictateur (démission)

Sommaire

Politique Intérieure

Le Sénat romain et la ville de Rome se préparaient au printemps à un éventuel siège des Napolitains. Rome disposait de quoi équiper 37 000 hommes. Deux légions complètes, soit 10 000 hommes, étaient entraînées depuis l'appel aux volontaires lancé par le Consul Actae. Une troisième légion eut un entraînement que partiel. Il y avait aussi une cohorte de frondeurs entraînés et armés de billes de métal destructrices. Les murailles serviennes n'étaient que partiellement rénovées, le Préteur Ecritus procéda au creusement d'un fossé de 10 pieds de large et autant de profondeur dominé d'une levée de terre de même dimensions. Cette levée était palissée et des tours furent disposées à distance régulière pouvant chacune supporter 10 hommes. Les ingénieurs romains construisirent des armes de défense qui faisait la réputation de Rome et les catapultes sauront contrebattre les engins de siège adverses. Les volontaires furent redéployés par le Sénateur Iulius : 2 000 au nord, 8 000 à l’est, les 10 000 derniers restent au sud. Ce dernier prit aussi en charge l’évacuation de la ville des femmes et des enfants. La foudre s'abattit sur la maison du consul Actae et un incendie éclata. Cette pluie transforma les alentours de Rome en boue. Ainsi l'avancée de l'infanterie et des machines de guerre étrusques était plus difficile et cela les ralentira. Etait ce un simple orage ou l'aide de Jupiter ?

Le Dictateur Marximus rendit son pouvoir au printemps 249 après avoir mis à mal l'armée étrusques à Castrum Novum mais celle-ci était maintenant réunis autour de Spoletium. Le Légat Cnaeus Crassius resta sur place. L'Ex-Dictateur prit la charge de Censeur.

Malgré la brillante victoire des troupes du Dictateur à Castrum-Novum, toute l'armée étrusque restante était en territoire romain, à Spoletium. Le territoire étrusque était vide de troupe de défense, Tarquin ayant jeté ces dernières forces dans la bataille. A la fin du printemps, les premiers réfugiés, paysans des contreforts montagneux, affluèrent dans la capitale. Les Étrusques, après avoir pris Spolétium, marchèrent très rapidement sur Rome.

Par un décret consulaire, Marcus Lucius Actae ordonna la levée immédiate de quatre nouvelles légions : trois furent placées sous le commandement de Titus Andronicus et une sous le commandement de Titus Claudius, à laquelle s'ajoutèrent les deux autres légions dont la levée avait été approuvée l'année précédente.

La légion de renfort qui devait passer sous le commandement de Felenis Talarius fut arrêtée à Antium par les Napolitains. Elle défendit la ville. Titus Andronicus, avec deux nouvelles légions, le rallia. Felenis Talarius accomplit un travail intéressant à Cumes. Il réussit à négocier aussi bien avec l'Archonte en place, vieillissant, et les révoltés. Le changement de main du pouvoir s'acheva et Cumes devint une République, dirigée par Mericles, qui, secondé par le Sénateur Talarius, se porta au secours d'Antium, à la tête d'une grosse légion. L'arrivé attendue de la cavalerie Samnite dans la région tendit à faire croire à l'imminence d'une grande bataille, sans doute décisive.

A l'automne, 10 000 ennemis napolitains tombèrent, les pertes de Rome s'élevèrent tout de même à 5 000 hommes soit une légion complète. Il restait 13 000 soldats au Légat Andronicus lorsqu'il fut rejoint par les renforts conduits par Felenis Talarius. Il disposait donc désormais de 20 000 hommes et d'un embryon de cavalerie marse.

Après les événements de 248 et les grandes inondations, avec la disparition des archives, disparut aussi les comptes de Rome, qui durent être totalement recomptés. Le Consul Actae nomma une commission chargée exclusivement de rendre enfin un budget fiable. Celle-ci parvint à faire son travail et le budget fut établi en été. Le budget de la République en cette période de guerre était dangereusement faible, pas plus de 1,5 millions d'as.

Antonius Grollius Tullius, le vénérable, mourut ! Alors qu'il effectuait une de ses rares promenades en ville, un individu se précipita sur lui et le poignarda violemment, avant que les Vigiles ne le maîtrisent. Le coup n'était pas directement mortel, mais le corps fatigué du vénérable Patricien ne put résister au choc, et l'homme le plus respectable de Rome était mort dans l'heure qui a suivi. Tullius Antonius Grollius, âgé de 83 ans, s'était retiré du Sénat il y a une dizaine d'année, estimant ne plus pouvoir participer correctement à la Res Publica. Mais avant cela, il fut un nombre incalculable de fois Consul, Préteur, Edile et Questeur de Rome, ainsi qu'un infatigable Légiste, qui avait beaucoup fait pour donner des fondations solides à la République. Le service de poste, surnommé Tullius Express, l'intégration pacifique de la Sabine ou encore une action diplomatique permanente pour éviter une guerre en Sicile furent quelques unes de ses oeuvres les plus célèbres. Alors que Rome était directement menacé par les Grecs, la foule pleura un nouveau coup dur, qui arrachait à l'affection du peuple un Patricien si respecté et aimé, de la Plèbe comme de ses pairs, et ne pouvait s'empêcher d'y voire une coïncidence. L'assassin fut immédiatement conduit à l'Édilité pour interrogatoire, évitant de justesse d'être promptement exécuté par la foule en colère.

Politique Extérieure

La flotte de Rome effectua une attaque surprise contre la flotte étrusque dans le port de la colonie de Corse. La flotte Etrusque subit de lourdes pertes et une partie de ses galères brûlèrent. Le Sénateur Saturninus captura aussi 4 galères. Un seul bémol dans cette histoire. Le Sénateur Saturninus était Navarque en 248 mais il n'avait pas encore été renouvelé dans sa fonction, et n'avait pas prévenu le Consul Actae de cette mission. Les Marchands d'Ostie étaient extrêmement énervés contre le "Navarque". Celui-ci avait réquisitionné bon nombre de leurs navires marchands pour l'attaque, le manque à gagner était considérable, et les marchands se sentaient méprisés par le pouvoir Romain.


Au milieu de l'été, plus de 20 000 Etrusques se rassemblèrent à Tarquini, qui représentaient la principale armée de Tarquin sur ce front. Le Légat Cnaeus Crassius venait d'entrer dans Cosa afin de s'assurer le contrôle de l'un des principaux ports d'Etrurie. Le Consul Actae, avec Titus Claudius, remonta vers la ville fortifiée. C'était donc à Tarquini qu'ils rassemblèrent leurs forces. Il n'y eut pas de siège. Le Légat Crassius avait laissé une petite garnison sous les ordres du centurion Gradius, qui défendait vaillamment la citadelle, avec l'aide d'une révolte du peuple contre les étrusques, quand les troupes du Consul arrivèrent sous les remparts. L'assaut fut donné au moment où Gradius tentait une sortie. Désorganisant la défense étrusque de l'intérieur, il permit la prise de la ville avec des pertes relativement faibles pour nos Légions. 470 des 500 hommes que commandait Gradius y laissèrent la vie, mais leur sacrifice permit de limiter les pertes parmi les troupes du Consul et lui assura à la victoire ! Le Légat Cnaeus Crassius, à la tête de sa cavalerie, emporta définitivement la victoire par une charge audacieuse. Il chargea dans une minuscule brèche aux arrêtes tranchantes comme des lames de rasoirs à la tête de sa cavalerie composés des meilleurs cavaliers du Latium, et répandit mort et destruction sur tous les soldats Étrusques de la ville.5 000 Etrusques étaient morts, 10 000 prisonniers. Environ 6 000 déposèrent les armes en se rangeant aux côtés de Rome. Les troupes romaines ne déploraient 4 000 pertes.

A la fin de l'été, le tyran Tarquin se retrancha à Saturnae, la capitale de l'Etrurie. Une délégation d'une dizaine de notables pro-romains de la ville de Tarquini se rendit à Rome pour défendre leurs causes auprès du Sénat. La grande majorité de la population souhaitait en effet le rattachement à Rome, non sous un statut de ville conquise, mais en tant que cité de la République. L'Etrurie était largement fatigué de la guerre et de l'enrôlement de force que pratique le tyran.

Les représentants de Tarquini arrivèrent à Rome et le Sénat intégra la ville à la République, après que le Consul Actae ait renommée cette ville portant le nom de son tyran. Il la renomma Victoria, même si Tarquini est longtemps resté le nom usuel. Aujourd'hui, en mémoire de cette première victoire sur l'ennemi héréditaire, la porte Ouest de Rome porte le nom de Porta Victoria.

Saturnae tomba, le siège concernait plus que la forteresse où se réfugia Tarquin avec les dernières troupes qui lui étaient fidèles. Le Légat Titus Claudius en avait le commandement. Mais plus au Nord, les Gaulois attaquèrent. Ils avaient ainsi grandement facilité la victoire romaine, en fixant certaines troupes étrusques. Cette attaque était en partie l'oeuvre des émissaires que le Sénat avait envoyé en Gaule. Le Légat Crassius accomplit une mission de reconnaissance auprès des tribus gauloises, afin de déterminer leur nombre ainsi que leur avancée, plus du tout contrôlé par les émissaires. Tarquin réussit à s'enfuir en Corse en abandonnant la Citadelle de Saturniae et ses derniers défenseurs, celle-ci tomba aux mains des romains. Cnaeus Crassius et Claudius Titus usèrent de subterfuges qui déroutèrent l'ennemi, la citadelle fut enlevée. Il laissait derrière lui un pays riche aux caisses bien remplies. Le légat Crassius reçu alors le commandement de toutes les troupes sur le sol étrusque et devait gagner un maximum de territoire face aux gaulois qui arrivaient au nord. Des heurts avec les chevelus furent à déplorer mais c'est la paix qu'il lui fut donné de négocier entre les gaulois et Rome, alors aux prises au sud avec Naples. Il s'acquitta de sa tâche et négocia une paix jugée avantageuse pour Rome.

Le Navarque Saturninus poursuivit Tarquin en Corse, harcela de toutes parts les forces maritimes de Tarquin, endommagea et coula quantité de navires étrusques mais fut tué alors qu’il s’apprêtait à mettre la main au collet du pleutre fuyard. La Flotte de Rome revint en deuil à Ostie avec la dépouille de son premier Navarque. De mémorables funérailles furent célébrées par les marins de Rome en mémoire de leur chef.


L'ambassadeur romain Crassus à Carthage avait pour mission du Sénat de s'assurer de la neutralité de Carthage dans les conflits touchant Rome. Pour cela, le Sénat, par son ambassadeur, proposa à Carthage des ingénieurs en balistique contre sa neutralité. Le général Lek-Tèr accepta le marché, mais il était furieux car il apprit l'initiative du sénateur Thierus Forestus, à la tête des forces de Tarente. Thierus Forestus conduisit lui-même la mise à sac d'une cité carthaginoise en Sicile, qui fit l'objet d'un véritable massacre, y compris des civils. L'ambassadeur romain prit contact avec un réseau d'opposants à Lèk-Ter, animé par la famille Barca, dont le chef était Hamilcar. Ceux-ci oeuvraient au renversement de Lek-Tèr et souhaitaient la fin de la guerre en Sicile, décidément trop coûteuse. Ils étaient prêts à la paix avec les Grecs. La guerre servait essentiellement les intérêts de Lèk-Ter en lui permettant d'asseoir ainsi son pouvoir.

L'Archonte de Capoue restait fidèle à la Campanie, mais Naples n'était pas la Campanie. Il désapprouvait cette attaque. L'Archonte de Cumes fit de même, il désapprouva le comportement Napolitain. Mais pas d'aide concrète de la part des deux villes. L'Archonte de Syracuse trouva que c'était indigne d'un grec d'être aussi perfide. Syracuse coupa officiellement tout liens diplomatiques à l'égard de Naples. L'Archonte de Tarente Popadopolis était outré par l'attitude de Naples. Ils offrirent à Rome 2 000 caisses d'armes qui seront apportées sur 10 galères. Ces galères seront misent à votre disposition, contenant chacune 50 archers et 250 fantassins. 400 caisses contenaient 10 boucliers chacune, 400 autres contenaient 20 pilums, 400 caisses contenaient 30 glaives et enfin il y avait 800 caisses de matériel divers. Ces armes arrivèrent à Rome au début de l'été et une partie fut fondue pour en faire des armes plus contemporaines pour les romains. Les 3 000 soldats furent renvoyés à Tarente, craignant une traîtrise de leur part.

Les Galères carthaginoises brisèrent les défenses du port de Syracuse, avant qu'ils n'en obstruent la sortie avec des épaves et des débris de toute sorte. Plus aucun navire ne pouvait sortir de la ville. Sur terre, des dizaines de milliers de mercenaires repoussèrent les Grecs jusque dans l'extrême est de l'île, et au moins 50 000 hommes faisaient le siège de la ville, avec un grand nombre de machines de siège qui noyaient les défenseurs sous des trombes de pierres, et affaiblissaient rapidement les murailles de la ville.

A la fin de l'automne, Syracuse tomba aux mains des carthaginois. Plusieurs soldats et civils se réfugièrent sur le territoire Syracusain de la péninsule.

Principales lois

La loi fiscale complémentaire du Sénateur Ecritus Stilo fut votée, elle décrit le tributum, les successions, l’ager publicus, … tout ce qui est en rapport avec les versements à l’Etat.

La définition et le non cumul des mandats fut votée, proposée par le Sénateur Actae.

Enfin, une loi sur les sacrifices exceptionnels fut votée, du Sénateur Cornelius Scipio.

Divers

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