Année 310 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat CAECILIUS METELLUS Marcus et CORNELIUS SCIPIO Publius
image:MedPreteur.gif Préture CORNELIUS NERO Livius

et CICERO Marcus Tullius

image:MedEdile.gif Edilité SATURNINUS Paulus Drusus
image:MedQuest.gif Questure ROSSILIUS ludius,

Livius Scipio Fabius

et Sila Lucius Cornelio

Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure ECRITUS Stilo
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe VALERIUS Scipio
image:MedPontifex.gif Pontificat FORESTUS Tarentus
image:MedNavarq.gif Navarquat IULIUS Emilius
image:popularite.png Autres n/a

Sommaire

Politique Intérieure

Le Préteur Livius Cornelius Nero s'occupa durant son mandat du procés Talarius. Ce dernier était accusé primitivement de corruption de fonctionnaires et de complot contre l'Etat. Une accusation d'outrages répétés envers plusieurs magistrats fut rajoutée en cours de procés. Devant les témoignages contradictoires pour la corruption et l'absence de preuves probantes pour la trahison, le Préteur prononca un non-lieu pour ces deux accusations. Les outrages à répétition et le comportement indigne de ses fonctions dont à fait preuve le Sénateur Talarius amena le Préteur à prononcer des sanctions exemplaires contre lui, autant pour le punir de ses faits et gestes que pour servir d'exemple à tous ceux qui seraient enclins à confondre la Curie avec un bordel des bas-quartiers. Certains s'arrogèrent le droit de remettre en cause la sentence, malgré son approbation par les Dieux, et violèrent allégrement les lois et outrepassèrent leurs fonctions afin de tenter d'imposer leur point de vue au Sénat sous la menace et la coercition.

En raison de l'absence des Consuls en fin d'année, les Préteurs Cornelius Nero et Tullius Cicero, avec la collaboration du Censeur, se chargèrent des prérogatives consulaires tel que le prévoit la loi. Leur principale action fut d'initier la mise en place de l'aide aux sans-abris en raison de la vague de froid. Rome connut de graves problèmes de disette marquées notamment par l'augmentation du prix du grain qui doubla à Rome et tripla dans les provinces.

Une action conjointe fut mené entre les questeurs et les édiles pour mettre fin aux abus de certains sénateurs qui n'acquittaient pas leur tributum depuis deux ans.

Aucune des enquêtes débutées en 309 ne furent terminée par l'Edile Saturninus en 310. Ce dernier fut mis en accusation du chefs de divers crimes extrêment graves. Le Préteur Cicero, qui avait pris la charge des affaires Pompus, Actae et Paulus Detritus fut donc au chômage technique.

Politique Extérieure

Première Guerre de Tarente

En cette année 310, éclata une guerre entre Rome d’une part et Tarente et l’Epire d’autre part. Alors qu’un traité venait d’être conclu, Tarente n’en respecta jamais certaines clauses essentielles. Non seulement une nombreuse armée épirote continuait de stationner sur le sol de Tarente, mais en outre les commerçants romains étaient maltraités, frappés par les soldats grecs, volés et expulsés. Les Consuls demandèrent alors à Ophépias, alors archonte de Tarente, de respecter les clauses du traité dans les plus brefs délais. Aucune réponse de sa part. Finalement, Rome apprit qu’il fut déposé par l’assemblée de Tarente et que fut porté à l’archontat un certain Vandettas, qui semblait être en osmose complète avec les épirotes. Les Consuls lui firent à nouveau part d'une demande de respecter les clauses du traité en étant très clairs sur le fait que violer plus longtemps ce traité dont l’encre n’avait pas eu le temps de sécher serait un casus belli, mais que pourtant les Consuls firent valoir que Rome était prêts à pardonner ces errements à condition que Tarente respecte au plus vite les clauses du traité.

De prétendus bateaux romains attaquèrent des navires carthaginois et c fut à grand peine que Rome parvint à éviter le déclenchement d’une guerre entre Rome et Carthage. Sans preuves formelles pour le moment, tout laissa penser qu’il s’agissait de navires grecs déguisés en romains, des navires endommagés ayant été aperçus rentrant dans le port de Tarente pour réparation. Puis, en guise de réponse, les grecs dénoncèrent le traité, tortuèrent notre ambassadeur qui ne devra sa survie qu’à son incroyable courage et à la protection des dieux pour les justes et emprisonnèrent ceux des ressortissants romains qui n’avaient pas encore quitté le sol de Tarente. C’est donc par ces crimes et sacrilèges que la guerre fut déclenchée.

Rome mobilisa alors massivement et le Consul Publius Cornelius Scipio prit la tête de l’armée chargée de porter le fer contre les forces tarento-épirotes. Après de longues manœuvres et des escarmouches, le Consul trouva un terrain favorable et une première grande bataille s’engaga. Là les forces romaines eurent le dessus et remportèrent une victoire nette mais malheureusement pas décisive, les forces grecques ayant pu se retirer en bon ordre après avoir subi d’assez lourdes pertes. L'armée romaine avança donc en territoire ennemi afin d’y livrer la mère des batailles qui permettrait de rendre Justice à Rome et de soumettre Tarente.

Sur d’autres théâtres, alors que Rhegium était prête à se placer sous l’hégémonie de Rome, le déclenchement de la guerre entraîna chez elle un revirement qui illustra bien la versatilité et la fourberie des grecs.

De même du côté de Carthage, le déclenchement de la guerre contre les grecs entraîna une prudente marche arrière alors qu’un accord général était envisagé. Cependant, l’ambassadeur Harpax avança bien dans la précision de cet accord et semblait sur le point d’aboutir.

Pour ce qui concernait la Grèce, nos ambassadeurs semblaient aussi sur le point d’aboutir à des accords avec certains des principaux Etats de la région, accords essentiellement commerciaux pour d’évidentes raisons d’éloignement géographique.

Principales lois

Le Censeur proposa, avec le concours de Marcus Tullius Cicero, un projet de loi pour codifier et réformer le système électoral, dont les textes constitutifs étaient éparpillés en une foule de lois pas toujours concordantes. La loi Réforme et codification électorale fut votée et ajoutée au Codex.

Une loi rajoutant des Commissions d'enquête périodiques fut votée, rédigée par le Sénateur Forestus.

La loi organique du Consul Cornelius Scipio, Grands principes du droit, hiérarchie des normes et infractions fut votée.

10 autels furent prévues par une loi de construction religieuse du nouveau Pontife Forestus Tarentus, ils ne seront construits que 15 ans plus tard.

Divers

Honorius Marcorus, ex-Censeur de la République, décéda [Etrange, il meurt aussi en 329]


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