Année 311 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat CORNELIUS SCIPIO Publius

et CORNELIUS NERO Livius

image:MedPreteur.gif Préture CICERO Marcus Tullius
image:MedEdile.gif Edilité VALERIUS Scipio
image:MedQuest.gif Questure ROSSILIUS Ludius,

VALERIUS Quintus

et BRUTUS Marcus

Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure ECRITUS Stilo
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe n/a
image:MedPontifex.gif Pontificat FORESTUS Tarentus
image:MedNavarq.gif Navarquat IULIUS Emilius
image:popularite.png Autres n/a

Sommaire

Politique Intérieure

Une épidémie ravagea la ville en début d'année. Les mesures prises par le Consul Livius Cornelius Nero, en collaboration avec l'Edile Valerius et en complément des siennes, permirent de juguler l'épidémie et d'épargner la vie de nombres de citoyens. Leurs actions consistaient en une mise en quarantaine des quartiers touchés et l'organisation de leur ravitaillement ainsi qu'en la mise sous protection des sources d'eau et de nourriture. Une mesure decidée par l'Edile ne put être mise en oeuvre : la fermeture des portes de la ville. Cette decision n'avait pour but que de premunir la contagion du latium et l'exode incontrôlable de populations de l'Urbs. Mais le consul Livius Cornelius Nero s'opposa à cette décision. Cela permit de minimiser le bilan qui se solda par 3 000 morts dont une dizaine parmis les familles senatoriales.

Au niveau des constructions, l'Edile procéda au prolongement de l'action de ses prédecesseurs : à la poursuite de la construction des murailles et à la restauration de la route Rome-Ostie.

Les enquêtes avancèrent très peu, en grande partie en raison de la maladie de l'Edile Valerius Scipio mais aussi du fait de la mauvaise volonté des témoins et vigiles. L'affaire Spartacius trouva une conclusion brutale en fin d'annee avec le "suicide" supposé de ce dernier. Une nouvelle enquête débuta.

Concernant les anciens questeurs de 310 Cornelio Sila et Livius Scipio Fabius, ils restaient suspectés de detournement et d'abus de biens publics. Apres les avoir à plusieurs reprises mis en demeure de se presenter en vue de se faire interroger, l'Edile Valerius Scipio lança à leur encontre un mandat d'arrêt et mit leurs biens sous sequestre.

Le Censeur Ecritus Stilo, après trois ans de censure, en deux mandats, et deux recensements, déposa sur l'autel de la République son mandat. Il était las de devoir rappeler de façon incessante les sénateurs à leurs obligations fiscales, de demander des saisies ou des enquêtes sur des détournements ou des abus.

Le Préteur Tullius Cicero, en cette année 311, fut en charge des procès Saturninus et Ecritus/Actae. Ces deux affaires donnèrent l'occasion au Préteur Cicero de dire le droit sur certains points obscurs de nos lois. Tout d'abord, sur l'impossibilité pour l'accusation d'être représentée à un procès par un avocat. Ensuite, l'accusation peut être jugée par défaut si elle ne justifie pas, auprès du préteur, d'un motif légitime.

Le Navarque Emilius Iulius fut une nouvelle fois reconduit, après 5 ans de service. Il faisait toujours l'unaminité !

Politique Extérieure

La guerre Rome contre l'alliance entre Tarente et l'Epire reprit au début de l'année. Le Consul Cornelius Scipio fut reconduit. Les grecs continuaient à reculer, et ce fut aux environs de Metapontum que l'armée romaine remporta une victoire historique, écrasant l'armée tarento-épirote qui s'était reformée après avoir subi une première défaite. Sur 35 000 ennemis, il y eut 10 000 morts et 15 000 prisonniers, le reste étant en fuite.

Cette victoire, illustration de la supériorité tactique romaine, eut aussi des conséquences politiques et stratégiques et décisives. Tarente fit sa soumission et s'en était remise à la fides du peuple romain. Désormais, seules Rhegium et Naples échappaient encore à l'orbite romaine.

Il y eut l'arrivée d'un ambassadeur permanent de Carthage avec qui restait à régler la délimitation des zones d'influences des deux Etats et surtout l'épineux problème du détroit de Messine. L'ambassadeur à Carthage de Rome était toujours le Sénateur Harpax.

Principales lois

Aucune notables

Divers

Concernant le procès en diffamation Stilo/Actae, le sénateur Actae fut condamné à payer 50.000 as à raison de l’atteinte porté par ce dernier à l’honneur du plaignant.

Concernant le procès Saturninus, celui-ci était accusé d'atteinte à la majesté du Sénat et du peuple Romain en suspendant les pouvoirs des magistrats et en les détenant arbitrairement dans cet édifice, d'avoir outragé le préteur Nero en s'opposant ouvertement à son jugement et en refusant de déférer à ses ordres, d'avoir détenu arbitrairement des citoyens romains sans que cette privation de leur liberé soit justifiée par une mesure de police judiciaire ou administratative, d'avoir incité la plèbe à la seddition en l'invitant à se saisir des biens public en l'occurrence les grains entreposés dans les greniers de Rome. Le tribun Valerius accepta de se charger de l'accusation. Durant la prise d’otage, les vigiles de l'Edile Saturninus annoncèrent au peuple ceci :

Peuple de Rome ! Depuis longtemps tu donnes ton sang pour Rome ! Depuis longtemps tes victoires enrichissent l'état et le sénat! Depuis longtemps le sénat t'oublie dès la paix revenu ! Aujourd'hui il est temps que tu reçoivent ta récompense. Peuple de rome je t'offre le partage d'une grande part de l'ager publicus ! La plupart d'entre vous recevrons ces terres en récompense de leur amour pour Rome ! Pour les plus pauvres qu'ils se dirigent vers les greniers ! Des provisions leurs seront offertes ! Vive Rome !.

Saturninus reconnut qu’il donna l’ordre "de faire croire à une tentative des populares", mais que ses hommes "outrepassèrent ses instructions au point de répéter des bêtises". Sa version était peu crédible car il répéta à plusieurs reprises que les vigiles suivirent ses instructions, qu’il avait dû les payer pour ce faire et que l’altercation entre Saturninus et le chef des vigiles comme l’attitude de ces derniers tant lors des faits que durant l’audience, nous les fait appaître plus veules et timorés que bravaches et têtes brulés. Le Sénateur Saturninus tenut un discours dans Rome pour appeler la plèbe à la séddition, ce discrous ne trouvant rigoureusement aucune justification dans la prétendue irrégularité du procès Talarius. Le Préteur Marcus Tullius Cicero applica la sentence maximale : la peine de mort ! Il reconnaissait le Sénateur Saturninus coupable de tous les chefs d'accusation. En répression, il fut condamné à être passé par les verges et les haches des licteurs, son corps fut exposé dix jours sur le forum, l’intégralité de ses biens furent saisis et vendus à l’encan au profit de l’Aerarium.


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