Année 317 AUC

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Cursus Honorum
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image:MedPreteur.gif Préture LABIENUS Titus et VALERIUS Quintus
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Autres fonctions
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Sommaire

Politique Intérieure

Après l'attaque des pirates l'an dernier, Rome dut se préoccuper du sort des provinces d'Aesium et de Larinum ainsi que des réfugiés venus à Rome, de 50 000 à 60 000 réfugiés auxquels il fallut ajouter 1 500 romains sans toit du fait des incendies. Installation par l'édile Olecranus de camps sur le champ de Mars, assez bien organisés. Aucun incident ne fut à déplorer. En début d'année, l'Edile emmena en Aesium un cortège de vigiles avec des réfugiés d'Aesium qui purent être relogé précocement grâce au don privé de Publius Cornelius Scipio. Fin 317, il restait à peu près 1 000 familles à Rome soit 4 000 personnes, familles sinistrées à cause des incendies comprises.

En Aesium, la reconstruction avançait doucement, malgré l’aide significative des Légions des Légats Publicola et Lefevrius, mais seulement 20% de la province fut reconstruite à la fin de l'année 317, la population revint peu à peu, mais il subsista toujours un risque de famine. Les choses se passèrent mieux dans le Larinium, qui avait été moins touché et ainsi 50% de la province fut déjà reconstruite et les architectes de la République estimèrent la fin des travaux pour l’hiver 318.

Problème du blocage avec les augures pour les constructions d'infrastructures qui seraient financées par le trésor de JUPITER. Voici très longtemps que Rome était bloquée sur ce sujet pourtant crucial à long terme. La population de Rome s'échauffa car les gens apprirent que le Sénat voulait utiliser le trésor de JUPITER pour financer la construction des infrastructures des provinces. Beaucoup de monde s'insurgea contre cela et estimèrent que c'est un sacrilège contre JUPITER ! Son trésor ne pouvait être utilisé qu'en cas de très grand danger ou pour JUPITER, selon la population. Des manifestations d'hostilités se firent entendre à travers la ville et les vigiles durent faire attention à ne pas laisser dégénérer la situation en batailles de rues. Le rôle des prêtres ne fut pas très clair dans cette affaire.

En Campanie, la côte de Rome était en chute libre, et ce n’étaient plus seulement les élites locales qui renâclèrent, mais également le peuple à présent. Les élites de Campanie acceptaient toujours aussi mal l'ingérence de la capitale, et le peuple en avait marre de faire des guerres qu'il n'approuvait pas : risques d'émeutes.

La construction des murailles de Rome qui devait s’achever cette année à pris un retard considérable sur le suivi prévu des travaux, ainsi restait t-il encore 4 100 000 as à financer sur les 17 000 000 d’as prévu pour ce projet. On pouvait donc estimer la fin des travaux, si le rythme actuel de financement régulier se maintenait, ce qui ne fut pas le cas, pour l’été 320.

Création d’une commission sur les infrastructures pour étudier les acquits et les besoins des provinces vassales et alliées, et ainsi compléter le travail de la commission sur les infrastructures de 316 par une loi sur les besoins en infrastructures de ces provinces.

- Lancement des constructions du port d’Ostie conformément à la loi AETIUS de 317.

- Lancement des constructions de la colonie d’Apuli.

- Poursuite des reconstructions des régions sinistrées.

- Poursuite de la construction des murailles de Rome et, si possible, accélération de cette construction.

A Rome et dans plusieurs provinces, suite aux derniers événements, l'économie était en crise : chute de la production et explosion du prix de vente du blé. On rapportait qu'en province, des émeutes éclatèrent dans les marchés suite à la hausse brutale du prix du blé. A Rome, l'émeute grondait également, car les prix ne cessaient d'augmenter. On parlait d'une hausse de 200% à 300% de la jarre de blé.

On rapportait que certaines villes des provinces appelées à fournir des contingents pour servir dans les Légions n'avaient pas répondu à l'appel :

- A Capoue, les recruteurs furent bombardés d'ordures par la foule en colère.

- En Aesium, les quelques courageux qui osèrent parler de recrutement furent lynchés par la population.

- Les villes de la province de Lucéria fermèrent purement et simplement leurs portes devant les envoyés des Consuls.

- Les autorités de Larinum avaient annoncé que tous les hommes disponibles étaient déjà occupés à préparer la défense en cas de retour des Illyriens et que Rome est priée de s'adresser ailleurs pour aller se battre "au service des grecs".

Un peu partout, les hommes en âge de porter les armes commencèrent à se cacher afin d'échapper à l'enrôlement.

Politique Extérieure

Intervention à Massalia

Les Celtes qui assiégeaient Massalia furent vaincus par les troupes du Pro-Consul Andronicus et l'aide d'un contingent d'hoplites massaliotes, ce qui mena à l’anéantissement de l'armée celte faisant plus de 5 000 morts cotés ennemi et en perdant moins de 500. Mais de nouvelles vagues de Gaulois se levèrent, ce qui entraîna des pertes importantes qui ont rendu cette guerre coûteuse. Mais pourtant, Rome ne pouvait pas se désengager sans donner un signal désastreux. Il fallut donc entreprendre les actions nécessaires pour finir vite et bien cette guerre et sécuriser la situation de notre allié massaliote.

Le Légat Danateus était parti pour Massilia par la terre en longeant la cote, contrairement au proconsul Andronicus, qui avait joint Massilia par la mer en 316. Le Légat avait une Légion et des alliés Boïens, comme Cauderix. Le Légat eut un problème de ravitaillement, et ne pouvait plus négocier des vivres. Il attaqua donc simultanément les villages et la capitale. Pendant que l'infanterie pillait les villages en essayant d'épargner les vies, le Légat fit une attaque surprise sur la capitale avec 600 cavaliers et chariots de guerre. Ce fut un massacre : le Légat ne perdit que 4 hommes et tua environ 400 ennemis, dont le fils du chef, qu’il a tué de son propre glaive. Une fois les chariots de vivres pleins, le Légat Danateus reprit sa route, avant que son arrière-garde ne soit attaquée. Il perdit beaucoup d'hommes, mais surtout des alliés gaulois. Une partie de l’armée romaine partit en fuite. La victoire est due aux 300 cavaliers commandés par le Légat. Le Légat arriva enfin dans la région de Massalia, mais n’avait plus de vivres. Il fallut abattre les chevaux pour se nourrir...

Puis Andronicus l'envoya refortifier trois villes côtières. La campagne n'était pas terminée : une nouvelle armée ligure forte de 20 000 hommes assiégèrent le Légat Danateus dans l'un des ports qu'il était chargé de reconstruire. Le légat Danateus dut faire face à ces gaulois. Il fit évacuer la population ne pouvant pas combattre par mer avec des bateaux de pêche, et enrôla 500 hommes. Andronicus l'a fait évacuer par mer avec ses hommes.

Les Ligures semblaient très instables et auraient entrepris de faire mouvement vers le Sud. Le Consul Cornelius Scipio envisagea de partir à leur rencontre à la tête de Légions si ce mouvement se confirmait, mais ce ne fut pas été le cas. Rome fut cependant resté très prudent et prêt à réagir très vite.

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Certains paysans affirmèrent avoir vu certains Gaulois traverser en Etrurie. Sur le forum boarium, de nombreux marchands de bestiaux se plainrent de ne plus pouvoir commercer librement avec les Gaulois cisalpins. On fermait les portes aux Romains. Du côté du capitole, on entendait dire que la statue de MARS aurait été frappée par la foudre à Cosa. Les gens s'inquiétaient et se demandaient pourquoi personne ne leur disait rien sur ce qui passait à nos frontières. Les marchands du Tuscus Vicus (Quartier Estrusque de Rome), disaient que les Boïens installés en Etrurie auraient subi de nouveaux raids. Sur les quais du Tibre, les bateliers se frottaient les mains : les quelques routes commerciales qui transitaient par les pays boïen et ligure étaient coupées au Nord de l'Etrurie pro-romaine. Certains parlaient même de mouvements des barbares vers le Sud.

Principales lois

L’Amendement de la loi ECRITUS de la part du Sénateur OLECRANUS sur l’Ager Publicus fut ratifiée, baissant le coût de location pour les plus pauvres.

L’agrandissement civil et militaire du port d’Ostie fut votée en 317, sur proposition du Sénateur AETIUS.

Le sénateur Paulus LABIENUS fit voter une loi qui visait à renforcer les relations avec les différentes provinces de droit romain. De cette façon, les besoins des provinces seront mieux portés à la connaissance du Sénat.

Enfin, fut adoptée une loi qui conféra le droit latin aux territoires romains d'ex-Etrurie sous autorité de Rome : premier pas vers une meilleure intégration de ces régions qui permettra aussi de renforcer et d'élargir les fondements de la cité, du Sénateur CORNELIUS Scipio.

Divers

Marcus Caecilius Metellus, ex-pontifex maximus, décéda.

Un convoi de blé devait arriver à Croto et à Siris où la disette sévissait. Le Sénateur Vidrus, en charge de l'affaire, arriva à Picentia en avance, sur la côte au sud de Naples. Cet endroit était particulièrement bien positionnée et pouvait devenir un élément de développement du commerce dans le Sud de la Péninsule. Des bateaux locaux remplit de produits de la région quittèrent son petit port à destination de Naples et du Sud. Une fois les préparatifs terminés, le Sénateur Vidrus s'attela à améliorer les relations avec la population locale. En collaboration avec la guilde locale des marins et les prêtres de Picentia, il décida d'organiser des festivités : des joutes nautiques au premier jour, des cérémonies religieuses le second. Une invitation fut envoyée au responsable local, Hervius Pompée, le magistrat de Pompéi. La réussite des festivités semblait à l'ordre du jour, pas moins de 11 équipages s'étaient inscrits. Malheureusement, le départ de la course nautique fut gâché par le naufrage des embarcations. Celles-ci avaient pourtant été testées plusieurs jours auparavant comme Marcus Golus put le vérifier auprès des marins. Un examen plus précis des épaves montra des preuves évidentes de sabotage. Un certain Gaios fut suspecté, cet homme avait accueillit le convoi au nom de Pompée. Immédiatement, il fut décidé de faire part de ces constatations à Pompée pour faire progresser son enquête. Les deux Sénateurs ne purent capturer Gaios car les hommes de Pompée vinrent l'arrêter avant. Mais le prisonnier s'échappa. Soit ce Gaios était coupable et avait commis ces sabotages de sa propre initiative pour gâcher l'image de Rome, soit il perpétra le crime à la demande de Pompée. Finalement, les deux Sénateurs repartirent pour le Sud et la Lucanie avec le convoi qui était arrivé. Jamais lumière ne fut faire sur cette histoire.


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