Année 318 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat TULLIUS Antonicus Grollius et VALERIUS Quintus
image:MedPreteur.gif Préture LABIENUS Titus et HARPAX Bennitus
image:MedEdile.gif Edilité OLECRANUS Radius et AEGIDIUS Sirius Sextus
image:MedQuest.gif Questure ANTONICUS Cornelius, TIBERE Caius et ANTERUS Julius Lucius
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure CORNELIUS NERO Livius
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe LABIENUS Paulus
image:MedPontifex.gif Pontificat ATIUS BARNUM Octave
image:MedNavarq.gif Navarquat IULIUS Emilius
image:popularite.png Autres ANDRONICUS Titus, Pro-Consul en Ligurie

Sommaire

Politique Intérieure

Une menace persistait avec les pirates illyriens qui portaient atteintes au prestige de Rome et ravageaient les côtes.

De nouvelles pratiques se mirent en place : implication des sénateurs et redynamisation de la discussion des lois. Les préteurs prirent de l'importance et devinrent de véritables adjoints des consuls.

Toujours faute de crédits, les effectifs des vigiles n’avaient pas changé depuis le dernier recensement de 317. La loi d’amnistie étant votée, aucune sanction ne fut prise à l’encontre des vigiles déserteurs lors des événements de l’hiver 318.

Coté constructions, le grenier d'Ostie fut terminé. La statue de NEPTUNE fut également achevée.

Politique Extérieure

La menace ligure avait disparue et les tribus de Cisalpine étaient en passe d'être énergiquement boutées hors de nos territoires.

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Guerre gauloise en Etrurie

Des provinces vassales de Rome, mais gérées par des Gaulois, donc nos alliés, furent agressées par une horde de 22 000 hommes, dont 7 000 cavaliers. Nous ne savions pas encore si c'était une affaire entre Gaulois, et si Rome était visée, mais s’étaient nos alliés : nous étions obligés d'intervenir. De plus, le plus influent des chefs de ces provinces se battait avec notre proconsul. Envois des sénateurs Carmanovius et Domitius avec pour mission de galvaniser la résistance, de préparer l'arrivée de nos troupes, d'assurer la coopération entre nos forces et de nous renseigner sur l'état d'esprit général là bas.

Des Gaulois firent des pillages et des massacres. Dumonir était un chef d'une importante tribu gauloise de Cisalpine. Son fils fut tué l’année précédente, par Danateus, ce qui a provoqué cette fureur inexplicable. Les rares marchands étrusques ou gaulois alliés qui professaient là-bas rechignèrent à afficher une trop grande complicité avec nos services. Les Gaulois avaient pu réunir à la hâte 8 669 fantassins et 1 200 cavaliers. Ils convergèrent vers Arezzo mais ils ne feraient pas le poids si les barbares se rassemblaient. Ce grand danger menaçait directement Rome : les hordes gauloises pénétrèrent en Etrurie et menacèrent le Latium.

Les citoyens romains et leurs familles furent évacués de Voltera sans mot dire à l'approche des colonnes des Gaulois cisalpins. Ceci provoqua un mouvement de panique chez les locaux, d'autant que les 3 000 citoyens romains de la colonie, en âge de porter les armes, fuirent également les Gaulois. Voltera tomba, et la colonie fut probablement dévastée : un panache de fumée s'en élevant était visible à 50 km à la ronde. L’envoyé spécial du Sénat en Étrurie, devenu Légat, Carmanovius , était à Populonia, et avait pris contact avec les autorités étrusques de Populonia, Vetulonia et Saturniae pour connaître l'état de leurs troupes d'auxiliaires et leur recommander de les placer aux frontières. Il se renseigna sur Populonia, afin de savoir si la ville pourrait éventuellement subir un siège en attendant les renforts de Rome. Le Légat effectua un formidable travail de défense de Populonia avec l’aide des autochtones et des réfugiés de Voltera. Le Légat Carmanovius, avec des citoyens Sabins, alla partiellement reconnaître deux provinces, avec 25 cavaliers, pour localiser et évaluer le danger que représentait pour Tullius une armée ennemie de 7 000 cavaliers. Envoi de 3 cavaliers vers Arezzo pour avoir des nouvelles de l'armée du Légat Marcus Flavius Publicola et guider les réfugiés de la colonie vers Populonia ou Saturniae. Envoi de 3 cavaliers vers Pérouse pour organiser des patrouilles, en leur recommandant d'éviter tout engagement, avec les citoyens de la colonie, afin d'être averti au plus vite de l'avancée des barbares vers cette province. Le Légat Carmanovius se renseigna auprès des réfugiés de Voltera sur la situation de nos alliés Gaulois, et se prépara à partir les rejoindre pour tenter de coordonner une défense avec eux.

Demande est faite au légat Publicola de pénétrer en Etrurie avec la 6° Légion afin de tenter un endiguement en attendant des renforts d'Ombrie et peut être nos Légions. Les troupes barbares étaient bien plus nombreuses que prévues et nous surpassèrent complètement en cavaliers (500 contre 7 000). Retrait vers Arezzo du Légat Publicola afin de s'y protéger et laisser les Gaulois l'assiéger. Des Légions furent levées dans le Latium, qui était très proche du front. Elles furent dirigées vers Flavius Publicola qui en pris le commandement. Alors que le légat se rendait à Arezzo à marche forcée pour venir en aide à la population et y trouver quelques défenseurs, il tomba dans une embuscade alors qu'il traversait une forêt à quelques miles d'Arezzo. Les Gaulois profitèrent de leur écrasante supériorité en cavalerie pour empêcher nos propres cavaliers de reconnaître le terrain. Le combat qui s’engagea fut terrible. Le Légat réussit à contenir la situation. Le combat dura deux à trois heures. Les Gaulois finirent par lâcher prise et laissèrent plus de 5 000 morts sur le terrain. La Légion du Légat comptait 2 200 légionnaires morts ou blessés. Mais une seconde vague arriva, attaquant de plein front. La Légion réussit à conserver sa cohésion. Sur les 2 800 légionnaires restant après le 1er combat, seuls 1 500 réussirent à s'échapper et gagner la protection des murs d'Arezzo. Sur les 500 hommes de la cohorte, le Légat en avait plus que 80. Les Gaulois ont perdu environ 9 000 hommes dans ces deux attaques. Le légat et ses hommes furent emmenés comme prisonniers au camp gaulois. Le Légat réussi à s’échapper du camp gaulois laissant ses hommes derrière après concertation. Le Légat réussit à retrouver la route d'Arezzo et à retrouver ses hommes, qui avaient fortifiés comme ils avaient pu la ville, avec l'aide de 500 volontaires. Le légat se trouvait donc à Arezzo avec 1 500 légionnaires et 500 volontaires.

Deux légions de renfort sont parties, Septimus Leonus à leurs têtes.

Publicola résistait toujours. Leonus progressait lentement. Carmanovius avait rejoint Tullius à Pérouse. A la tête de 4 200 hommes (1 000 cavaliers, 2 000 citoyens romains en vélite, 1 000 vélites ombriens et 200 légionnaires), ils attendaient en ville l'arrivée du ravitaillement et des troupes de Populonia. Ils comptaient ensuite contourner Arezzo par le Nord avant de fondre sur l'ennemi et tenter de secourir Arezzo.

Principales lois

La loi Tibère sur la progammation de constructions d’infrastructures fut votée : la constructions de marchés, d’aqueducs, de routes, de greniers et de temples était prévue, pour un coût total de 15 000 000 d’as et 1 500 000 d’as d’entretien ! Cette loi nécessitait un emprunt du trésor de JUPITER mais ce fut reporté.

La loi Olecranus fut elle aussi ratifiée : elle prévoyait la construction de 14 villas de peuple.

Divers

En cette année de guerre, les dépenses furent importantes et conséquentes. Rome eut d'énormes dépenses militaires qui coïncidèrent avec de fortes dépenses de constructions. Des dépenses beaucoup plus importantes que d'habitude comparées aux recettes qui n'augmentèrent pas, contribuèrent à mettre les finances de Rome dans une situation fragile et plus qu'inconfortable. C'est ainsi que la Questure voulut lancer une réflexion sur une éventuelle utilisation du trésor de JUPITER à des fins militaires. De nombreux sénateurs réagirent assez violemment.

Signature d'un traité avec la Théssalie et mort de leur roi. Un général égyptien semblait en position de prendre le pouvoir. Demande à notre ambassadeur en Egypte de rester sur place et d'enquêter à son sujet. Demande à notre ambassadeur en Thessalie de faire le point sur la succession et de trouver un héritier qui convienne à Rome.

L'accès au Grand Temple de JUPITER sur l'Esquilin était fermé. L'ensemble des prêtres du Dieu s'y était enfermé et bloquèrent les portes. La population commença à s’inquiéter et le Temple du Dieu sur le Capitole ne désemplit plus. Une foule de citoyens vint y faire ses dévotions afin de calmer une éventuelle irritation du Maître de Rome. On aurait aperçu le grand Augure se rendre au Temple de JUPITER. Ensuite, des cérémonies auraient commencé à avoir lieu en l'honneur de JUPITER afin de ramener la Concorde entre les Dieux et les hommes.

Le Procès Radius Olecranus contre Publius Cornelius Scipio eut lieu, le Préteur en charge du procès était le Sénateur Labienus. L’ex-Censeur était accusé de diffamation après une violente harrangue contre le Sénateur Olecranus. Le Préteur le condamna à des excuses publiques que celui-ci refusa de faire, et préféra quitter le Sénat !


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