Année 337 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat OVATORIUS Paulus et TARANTINUS Caius
image:MedPreteur.gif Préture AELIUS AGRICOLA Tiberius et DARUS Bennitus
image:MedEdile.gif Edilité LETO Atreus et PIRUS Cresus
image:MedQuest.gif Questure PLINIUS VICTOR Lucius, VARUS Spurius et AUDIFREDI Theos
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure FLAMINIUS Gaius
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe DOBRASUS Romanus et DECIMUS Quintus
image:MedPontifex.gif Pontificat DETRITUS Paulus
image:MedNavarq.gif Navarquat AVITUS Marcus Maecilius et GAIUS Lucius (adjoint)
image:popularite.png Autres SCIPION Cornelius, SEPTIMUS Marcus, PUBLICOLA Titus,

Préfets Maximus

RUFFINUS Caïus,

Gouverneur d'Illyrie

Sommaire

Politique Intérieure

L'année 337, restera mémorable dans l'Histoire de la glorieuse république de Rome. Elle commenca néhemmoins calmement par la présentation des différents rapports des sénateurs restés hors des murs de la cité. Elle se terminera par la déchéance historique d'un homme dont le nom est destiné à devenir tristement célèbre... Pousssinus Sylla. De façon plus générale, nous pouvons considérer cet année comme une période caractéristique où la république reprend son souffle après les opérations militaires à Massalia avant de se lancer dans de nouveaux projets de plus en plus ambitieux.


« Une année à la Ovatorius »

L'année 337 vois l'accession au consulat du Sénateur Ovatorius. Une nouvelle fois, la république se retrouva face à un probleme administratif majeur, puisque que le Consul Ovatorius constituait le seul sénateur remplissant les lourds critères nécéssaires pour poser sa candidature au poste de Consul de la république. Cette fonction semble de plus en plus rebuter un certain nombre de sénateur de rang consulaire. Tout le monde garde en mémoire l'année 336, où le sénateur Tarantinus se declara « fatigué » de cette charge qui faisait du sénateur le bouc émissaire parfait aux problèmes de la républiques.

Nous pouvons dire cependant que le Consul Ovatorius a réussi à remplir au mieux sa fonction. Son plus grand mérite est d'avoir su rester hors des querelles intestines déchirants le Sénat, permettant ainsi d'élever le niveau des débats. Globalement accepté de tous, il ne fut pas soumis à des attaques systématiques contre sa personne comme cela avait le cas pour le consul Tarantinus. Son passage au consulat laisse l'image d'un homme politiquement habile mais qui n'a peut être pas su donner suffisament d'impulsion aux débats à la curie. Alors que de plus en plus de sénateurs reprochaient au Consul de ne plus passer systématiquement par un débat au sénat avant une prise de decision, d'autres lui reprochaient de ne pas toujours intervenir dans les débats. L'année de son consulat n'a pas vu la prise de grandes décisions ou de grandes réformes qui marqueront durablement les esprits. On pourra donc se souvenir d'une Année à la Ovatorius comme une année calme et paisible pour la république mais qui ne prend que trop peu de risques sur le plan interne ou externe...


Un consul controversé

L'année progressant, il fut rapidement décidé l'élection d'un Consul supplémentaire pour donner une nouvelle impulsion aux débats au sein de la curie. Cette élection suffecte va cet fois-ci déchainer les passions. Et pour cause, le sénateur Tarantinus alors qu'il avait clairement déclairé à la fin 336 son intention de renoncer à la réelection au poste de consul, se présente de nouveau. Cette élection entraine rapidement une baisse dans la qualité de certains débats à la curie qui sombrent dans le reglement de compte. Le Censeur [[Flaminius Gaius[Flaminius]] réussit à rétablir l'ordre à coups de lourdes amendes.

C'est donc avec les esprits échauffés que les sénateurs se présentent pour le vote. Contre toute attente, au moment du vote, un grand nombre de sénateurs vote contre. Et c'est de justesse que Tarantinus passa l'étape du sénat et acceda à la magistrature supreme après validation des commices et des augures. Les esprits restèrent tout aussi tendus après l'élection. Quoiqu'il en soit, le nouveau consul se présenta furieux à la Curie se disant surpris que des jeunes sénateurs apparemment « facilement influencables » et ne connaissant rien à la politique aient voté contre lui. Le nouveau Consul exigea des sénateurs des explications des jeunes sénateurs quand à leur votes... Il fut bientôt rejoins par le sénateur Atreus qui voyait en ce vote une preuve flagrante de l'irresponsabilité des jeunes sénateurs selon son point de vue. La réaction ne tarda pas à se faire connaître, le sénateur Pirus mit en évidence le fait que le vote était un principe sacré de la république et que les sénateurs n'avaient pas à se justifier de leur vote. D'autres, comme le sénateur Ptolemeo Helveticius prirent les devant et expliquèrent leur choix. Ce-dernier expliqua par exemple qu'il avait assisté à suffisamment de débat pour se faire une image cohérente du consul Tarantinus. Quoiqu'il en soit, les enseignements à tirer sont lourds : le sénateur Tarentinus a une côte de popularité bien basse auprès d'un grand nombre de sénateurs, mais surtout, ces-derniers ont préférés se passer de second consul plutôt que de le voir accéder à la magistrature.


La république, un état pauvre?

L'année 337 voit se dévellopper une véritable prise de conscience à l'égard de l'état des provinces. Et le bilan est tout simplement catastrophique: nombre de cité frontalières n'ont même pas de palissade en bois pour se défendre en cas de raid étranger, certaine provinces n'ont ni route ni marché et stagnent avec les mêmes infrastructures depuis presque 10 ans; enfin, le nombre de citoyen, est honteusement bas. Excepté le territoire de la cité, Rome est une république pauvre et le manque d'infrastructure est flagrant en province. Comment dans ce cas espérer impressionner les cités du sud et envisager impressionner les grecques du sud et les convaincrent de se joindre à la république. A l'initiative du sénateur Coldeeus, un grand débat est lancé en rassemblant les rapports des différents préfet. De nombreux chantiers furent alors lancé: port, marché, grenier, route... tout y passe. D'autre projet au contraire sont toujours en cours de débat comme par exemple la recherche d'un site portuaire dans le sud de l'Aesium en vue de créer un nouveau centre urbain.


Abbatez les masques

Si l'année 337 restera gravée dans les mémoires, c'est surtout parcequ'elle voit la fin de près de 5 année de lourdes enquetes menée par les preteurs succéssifs. On se souviendra d'un nom... Poussinus. Les investigations menés par les magistrats de Rome concernant les troubles provoqué par la secte du culte d'Astarté ou encore l'assasinat du jeune sénateur montant Cornelius Nepos conduisent à la découverte, dans la cave de Poussinus des accoutrements du chef de secte Salamandar. L'arrestation de Sylla ne se fait pas attendre. L'enquete laissa aussi aparaitre des liens de complicité entre Titus Andronicus, traitre à la nation ayant oser défier l'autorité de la république, et le sénateur Poussinus qui jouait le rôle d'espion.

Face à l'énorme pression qui plane sur ses épaules, et les menaces qui pesaient sur le reste de la famille, Sylla decide de passer aux aveux... aveux qui deviendront dès à présent légendaire. Ces-derniers sont placardés partout dans les rues de l'Urbs.

- Je vais avouer tout ce que j ai fait et de mes raisons et motivations....mais aussi de certaines révélations.....mais je ne parlerai qu une fois et je ne répondrai qu’ au questions que je voudrais...

- Apres je serai près pour aller a la roche....et de revenir près des dieux qui m ont donner la vie...

- Ecoute bien prêteur, je ne le dirai qu une fois:

- Oui c'est moi qui est ordonner l assassinat du prêtre de junon,

- Oui c'est moi qui est commanditer l attaque des augures, aider par des gaulois du culte de tellus

- Oui c'est moi qui est commanditer la tentative d empoisonnement du pretre Nictus

- Oui c'est moi qui est organiser le meurtre du client du pontife detritus, du recrutement d'illyriens qui l ont tuer et que j'ai renvoyer dans la nature après le meurtre....

- Oui c'est moi qui est a l origine de la construction du laboratoire a ma villa secondaire

- Oui c'est moi qui suis a l origine des exactions dans le nord avec le culte de Tellus

- Oui je suis un espion d Andronicus

- Oui je lui ai donner de nombreuses informations

- Tout ce que j'ai fait, je ne le regrette pas et c est la conscience tranquille que je suis prêt a aller a la roche directement...sans passer par un procès....

Découvrant alors, l'atroce vérité, toute la plèbe se met à réclamer la roche pour ce personnage, dont chacun des souffles est une insulte aux dieux. Accusé de trahison, et de sacrilège envers les puissants dieux de Rome, Poussinus est projeté du haut de la roche dans l'euphorie générale et ce dans les derniers jours de l'hiver 337.

Pourtant, on a pu constater des nombreuses réactions étranges de la part de certains patricien qui ne voulaient peut être pas admettre toute la gravité des faits. C'est ainsi que l'on assista à l'édification d'une statue en l'honneur d'Andronicus sous l'impulsion du sénateur Aegidius. Celle-ci fut rapidement démontée sous la pression populaire. On peut aussi citer l'admission très controversé du jeune Poussinus au sénat.

Simultanément, et d'ailleurs étrange coincidence, le sénateur Avitus, alors Navarque, disparaît de Rome la semaine precedant les aveux de Poussinus Sylla. Aujourd'hui, de nombreux sénateurs se demandent bien si Andronicus, Poussinus et Avitus n'avaient pas formés une sorte de Triumvirat secret destiné à renverser le pouvoir en place, et l'enquête semble loin d'être terminée.


De nouvelles têtes

La curie a prit un certain coup de jeune en cette année 337. En effet, de nouvelles familles patricienne ont commencé à marquer leur présence lors des débats avec plus ou moins de réussite selon la famille considérée. Toutefois cette jeunesse, qui forme certainement l'avenir de la république et avec qui il faudra forcément composer un jour ou l'autre, semble être confrontés à de nombreux problèmes. Les traditionnelles familles de la curie reprochent à ces jeunes sénateurs de s'exprimer lors des débats sans connaître l'ensemble des éléments relatifs à la situation et considèrent comme fatiguant de voir arriver systématiquement de nouveaux sénateurs exposant fierement leur projets de reconquete du sud comme si la curie n'y avait jamais pensé. On peut comprendre l'opinion des anciennes familles d'une part, mais on est forcés de constater, que les nouveaux arrivants n'assistent la plupart du temps lors des débats qu'à des reglements de compte incompréhensibles entre d'anciens sénateurs. Ces derniers refusent même dans certains cas de partager leur connaissances (à moins qu'ils soient fatigués de les redonner une nouvelle fois à la curie) et se contentent de vagues phrses comme « je sais de quoi je parle ». On retiendra de cette année 337 que tous les sénateurs doivent faire un certain effort sur eux-même, les anciens doivent se montrer compréhensifs et arreter de casser sytématiquement les autres sénateurs dans leur élan; les nouveaux doivent prendre connaissance dans la mesure du possible de la situation afin que leur interventions soient claires, pertinentes mais surtout constructives.


La reconstruction de Subure, victime des incendies massifs de l'année précédente a aussi constitué un chantier important durant cet année. Toutefois, les tribums ont manifesté leurs désaccord quand à la mise en place de route pavée à Subure mettant en évidence le fait que Subure n'est peuplé que de malfrat, et que la construction de route à cet endroit là pourrait apparaître comme insultant vis à vis d'autres quartiers ne disposant pas d'infrastructures routières.

La principale réforme adopté cette année fut certainement la loi sur les encheres du sénateur Olecranus. Celle-ci permet de lutter contre certains investisseurs peu scrupuleux qui faussent les lois du marché. Elle fut salués par la classe patricienne et l'ordre equestre, mais fut considérés comme une « réforme de riche » par d'autre.

Politique Extérieure

L'Illyrie, terre promise de la république?

Il y a maintenant plus de trois années que Rome a mis fin aux raids pirates provenant d'Illyrie. Mieux, elle a été en mesure de s'emparer completement de la province. Large bande de terre par delà l'adriatique, l'Illyrie est devenue la plus grande province de la république après la campagnie et le poste de gouverneur de cette région n'en est devenu que plus prestigieux. L'année 337 commence par l'annonce de la fin des cavaliers noirs de Pendrix. Il s'avérera que ces cavaliers n'étaient pas de réels habitants de l'Illyrie mais plutôt une peuplade dace, provenant de l'interieur des terres et semant la panique dans la région. Le premier contact de Rome avec le peuple Dace se sera fait par les armes. La campagne de pacification mené par le sénateur Atreus permettra d'en finir éfinitivement avec toute résistance armée en Illyrie.

Mais, une polémique inattendue éclate après le retour du légat victorieux. Etant donné le fait que le corps de Pendrix avait été retrouvé, mais la tête tranché, un doute subsistait quand à l'identité du corps. Et le Navarque Avitus ne manqua pas de le faire savoir. Il accusa le légat d'avoir menti au sénat en prétendant avoir mis fin à la menace des chevalier noirs de Pendrix. Avitus prétendit alors avoir capturer et abbatu Pendrix alors que celui-ci se dirigeait dans l'urbs de Rome elle-même. Il montra la fameuse tête du résistant Dace aux Rostres tout en accusant le sénateur Atreus d'avoir délibérément permis à Pendrix de s'échapper.

La réaction du sénateur Atreus ne manqua pas de se faire savoir; celui-ci intenta un procès à l'encontre du Navarque... qui entretemps avait déjà prit la mer. On ne devrait plus jamais le revoir vivant...

La guerre passée, en comptant les campagnes du légat Olecranus l'heure était à la reconstruction et à l'exploitation des énormes ressources que conférait l'Illyrie tant sur le plan humain que matériel. Le gouverneur Ruffinus, présenta en début d'année son rapport complet sur ce qui avait été entreprit en Illyrie. Plusieurs cités étaient en train d'être mise à niveau et de nombreux romain de la métropole, acceptèrent de quitter l'Italie pour aller peupler l'Illyrie. Des rumeurs folles commencèrent à parcourir l'urbs à propos de l'Illyrie. Cette-dernière apparaissait comme une terre promise où le romain moyen était suceptible de s'enrichier et gagner facilement de nouvelles terres. L'immigration vers l'Illyrie s'accentua au courant de l'année, permettant ainsi l'introduction de la culture romaine à la population autochtone.

Le Grand Pontife Detritus mit aussi en place une délégation religieuse composé des pretres des principales divinités de Rome pour sencibiliser la population locale aux puissants dieux dont la volonté de fer avait permit aux romain de s'implanter. Avec la conquete de l'Illyrie, la république gagne une dimension méditerranéenne et dépasse le simple statue d'état italien. Le prestige de cette conquete ne put totalement faire disparaître les terribles souvenirs de Massalia.


Des puniques dans la cité

L'année 337 sera marqué par l'arrivé d'une délégation religieuse punique dans l'urbs conformément à l'accord passé l'année précédante entre les deux puissances. Après un acceuil solannel et une acollade mémorable donné par l'ambassadeur de Carthage au représentant de la délégation, le cortège quitta Ostie pour la capitale de la république apportant avec elle, un magnifique animal d'afrique, dénomé « panthère ». La délégation punique ne restera pas les bras croisés puisqu'elle va déployer une énergie folle une fois dans la cité. De même, on raconte que la délégation fut impressionné par les nombreux monuments garnissant Rome. Cet visite est néanmoins le symbole d'une amitié franche entre les deux républiques par delà la méditerranée.


Objectif, Tarente

L'année 337 est une année de paix pour la république... une paix, un nouveau souffle pour la république après la conquete de l'Illyrie ou le désastre de Massalia. Mais le sénat n'est pas resté inactif en cette année de paix et rapidement les débats à la curie se sont orientés autour de la reconquete du sud.

Rapidement, il fut mis en évidence que la république ne connaissait rien de ses adversaires: ni les effectifs Tarentais, ni leurs généraux les plus performants etc. Rome a prit bien du retard. Les débats aboutirent à la mise en place de plusieurs délégations diplomatiques en vue de préparer une future offensive d'ici trois ans. Le sénateur Dobrasus partit vers le nord pour faire une tournée parmi les peuples gaulois cisalpins pour s'assurer leur neutralités tandis que le sénateur Cornelius se porta volontaire pour faire partie d'une délégation secrete à destination de Luceria.

D'autres comme le sénateur Flaminimus se portèrent volontaire pour dialoguer avec l'Hegemon et tenter de s'assurer leur neutralité en cas de conflit direct avec Tarente. Quoiqu'il en soit, il fut clairement mis en évidence que la république ne pouvait prendre le risque de s'attaquer à Tarente, mais qu'il vallait bien mieu attendre une attaque Tarentaise et répliquer grâce aux jeux d'alliances défensives dont dispose Rome. La machine de guerre romaine s'est mise en route et déjà, les navarques mettent à niveau la flotte romaine.

Fin de la campagne de Massalia Le début de l'an 337 est marqué par la fin de la campagne de Massalia.

Après la mort naturelle d'Andronicus, les mercenaires perdirent force et cohésion, c'est le moment que choisirent les gaulois menés par Tolosetrix, roi des Tectosages pour les repousser vite fait bien fait .

Les armées romaines menées par le Général Olecranus assisté par le Légat Gaius purent néanmoins exterminer tout un camp mercenaire et revinrent à Rome en vainqueurs avec la tête d'Andronicus, toute une région pacifiée et une Massalia reconnaissante .

Principales lois

Réforme des Concessions proposé par le sénateur Tarentinus.

Divers

Rome rend hommage et présente ses félicitations aux sénateurs

FLAMINIUS Gaius pour la naissance d'Aggripine

OVATORIUS Paulus pour la naissance de Cornelius

COLDEEUS Nicolaeus pour la naissance d'Ulpia

PUBLICOLA Titus pour la naissance de Messalina

Les mariages du sénateur Hulos avec Lativia et du sénateur Fugitivus avec Secunda

Historien de la république Marcus Drissus


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