Année 344 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat ATREUS Leto et PUBLICOLA Titus
image:MedPreteur.gif Préture VARUS Spurius et APERLAUTENUS Caius
image:MedEdile.gif Edilité COLDEEUS VALENS Lucius et DECINUS Mairus
image:MedQuest.gif Questure SEVERUS Licius, DRISSUS Marcus et GREGUS MATRUS Romulus
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure ANTONICUS Cornelius
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe RUFFINUS Caius et VERRES Aulus
image:MedPontifex.gif Pontificat TUBBSARIUS Flavius
image:MedNavarq.gif Navarquat RUCIUS Maximus
image:popularite.png Autres

Sommaire

Politique Intérieure

Troisième Guerre de Tarente

Cette année, fut l’année de la victoire, enfin et pour le plus grand bonheur des Romains le général Dobrasus, lors de l’été, prit Tarente. Sur place, Carmanovius reçut de Dobrasus le commandement du siège de Tarente. Voici le récit que le Légat a fait devant le Sénat :

"Dès le printemps, nos hommes étaient en place.Notre système était donc simple, mais rigoureux, afin d'empêcher toute communication des Tarentais avec l'extérieur...

J'ai envoyé Darus bloquer leur petit fort avec une Légion. C'est dans la plaine derrière lui que se sont déroulés les entraînements réguliers pour familiariser nos troupes avec les techniques de sièges, toutes n'ayant pas participé à celui de Croto.
Nos légionnaires ainsi que les prisonniers occasionnels fait par nous et Fugitivus ont édifié en un temps record un système défensif pour éviter toute sortie et fermer hermétiquement la zone de siège.
Une solide palissade sur un renflement, devant elle un profond fossé, et dans la zone entre notre mur et celui de Tarente, une succession de pièges, pour ralentir toute sortie des ennemies.
Le Pro-Consul Dobrasus, au nord de la mare piccolo, se tenait prêt à porter assistance à Darus ou à moi-même si nous subissions une attaque.
Devant Tarente, la flotte de Rucius arrivée peu après a pu bloquer les rares navires ennemis flottant encore, et empêcher tout ravitaillement.

Derrière notre enceinte, j'ai alors lancé la construction de très nombreuses machines de guerre pour pilonner la ville, et la mise en place en trois endroits différents de tunnels de sape pour faire s'écrouler les murs.
Malheureusement, ces tunnels, après des semaines et des semaines d'efforts, se sont révélés impraticable. La proximité de la mer rendait le sol trop humide, et il se serait affaissé sur nos sapeurs avant qu'ils n'aient atteint leur but en deux endroits. Le troisième, par un malheureux coup du sort, a été bloqué par une masse rocheuse imperméable et trop solide pour nos pioches.

Les catapultes et balistes, elles nous ont apportés bien plus de satisfaction. Une série était des machines relativement petites, destinées à bombarder les murs de la ville. Mais nous avons aussi édifiés des machines de bien plus grande importance, dont les projectiles pouvaient dépasser les hautes et solides murailles de Tarente pour s'abîmer dans la ville. Ces machines, nous les avons gavées de lourds projectiles incendiaires qui ont transformés une bonne partie de la ville en un tas de gravats fumants avant même que nous n'ayons lancé l'assaut. Seul le quartier des Temples et celui des demeures des rares tarentais proromains furent épargnés dans ce bombardement. De nuit, le spectacle était effroyable et grandiose à la fois... Je me souviens notamment d'une sèche nuit d'été ou nous avons du toucher un grand bâtiment qui a pris feu rapidement et immensément... C'était comme si le Tartare s'ouvrait derrière les murs de Tarente, comme si Vulcain sortait de terre une nouvelle forge à quelques pas de nous, forge que nous alimentions toujours par nos bombardements, nos boules de feu tranchants la nuit comme une griffure mortelle faîte aux ténèbres de Pluton... Mais je m'égare, excusez moi.

Pour ajouter à la pression sur la population Tarentaise, nous avons évidemment pris le contrôle de l'aqueduc de la ville, dont nous avons fait varier le flux pour garder nos ennemis dans l'incertitude. Parfois nous laissions l'eau pure couler quelques jours. Puis nous l'empoisonnions pendant des semaines... Ou bien nous la coupions totalement, puis laissions revenir une eau croupie et fétide... Bref, les Tarentais n'ont pu compter que sur l'eau de pluie durant ces six mois de siège. Nous avons aussi envoyés quelques victuailles à nos ennemis peu avant les derniers jours. De grandes carcasses de viandes. Les premières comestibles, les suivante pas. Ca a du en surprendre plus d'un. Il ne s'agit pas de l'aspect le plus glorieux de cette guerre, mais je vous rappelle que suite au très mystérieux échec de toute une année de manœuvres, les Tarentais avaient toujours 20 à 30.000 soldats qui avaient tous prouvés à maintes reprise leur vaillance. A un contre un, un assiégeant n'a aucune chance, il nous fallait donc affaiblir par tous les moyens les hommes que nous allions affronter sous peu. Finalement, c'est à l'automne que notre bombardement intensif de leurs murs, et surtout de leur mur Est, le plus "fragile" (mais dont la solidité n'aurait pourtant rien à envier à la plupart des murailles romaines) a porté ses fruits: Tout un pan de leur muraille s'est effondrée, créant une petite brèche. Petite, mais suffisante pour mettre du baume au cœur de tous les Romains présents!

Le soir même nous avons félicités les dieux pour cette faveur, pendant que fébrilement les Tarentais s'attachaient à fortifier la brèche autant qu'ils le pouvaient.
Et dès le lendemain, nous sommes passés à l'assaut.
Dobrasus, face au mur Sud, avec trois Légions et les trois tours de siège dont nous disposions, ainsi que d'innombrables échelles.
Moi avec mes braves de Mercure I et II face à la brèche, avec quelques échelles aussi.
Nos cavalerie, à l'exception de quelques centuries, sont placées à l'écart, pour juguler toute tentative de fuite après la prise de la ville, que chacun sent inéluctable.

Dobrasus a lancé l'assaut le premier, pour attirer à lui autant de défenseurs que possible. Puis à mon tour j'ai lancé mes légions à l'assaut de Tarente.
Nos échelles n'ont pu être très utile, la haute taille des remparts rendait leur ascension trop longue pour nos hommes, elles étaient souvent mises à bas par les défenseurs avant qu'ils n'aient pu arriver au sommet, et les rares à y parvenir étaient trop isolés pour prendre les murailles, malheureusement.
C'est donc sur la brèche que tout s'est joué. Notre assaut fut d'une belle intensité... Nos légionnaires rendus impatients par des mois d'inactivités forcées bouillonnaient. Et en face d'eux, les féroces Tarentais se battaient avec toute leur science du combat, et l'énergie du désespoir. Bien vite notre discipline a disparu devant la rage du combat qui a pris nos soldats, et c'est une marée humaine qui déferle sur l'invincible mur des poitrines grecques.
Nous apprenons alors que Dobrasus n'a pu prendre ses murs, les grecs ayant des positions particulièrement fortes, et ayant ramenés bon nombre de leurs soldats. Mais ces hoplites du murs Sud ne sont plus là pour nous faire face, à nous assaillants du mur Est. Et poussés par leurs 10.000 camarades qui piaffent d'impatience derrière eux, mes centuries de choc finissent par lentement, pas à pas, faire reculer l'ennemi farouche mais enfin faiblissant!
Et enfin! Enfin! Le centurion Manius ANNÆUS ATTICUS à la tête de ses hommes perce une ligne Tarentaise sur la brèche! Il est immédiatement suivi par d'autres centuries, et peu à peu c'est toute la défense Tarentaise qui doit reculer, et reculer encore, créant une tête de pont Romaine à l'intérieur de l'enceinte pour la première fois depuis 25 ans! Je fais aussitôt donner une centurie de cavalerie qui s'ouvre à la pointe de la lance un passage jusqu'à la porte Tarentaise la plus proche! Dès lors, le sort en est jeté, et Tarente est perdue.
Les centuries de réserves se ruent dans la ville par la parte et la brèche enfin nettoyée, permettant à celles d'assaut de se reposer un peu. Nous allons ouvrir les portes au Sud pour que les hommes de Dobrasus se joignent à l'assaut final. Notre cavalerie se disperse dans la ville et empêche toute reformation des unités Tarentaises en panique. Mercure II se rue à l'assaut de la deuxième ligne des remparts, et prend rapidement une porte en profitant de la surprise et de la panique des défenseurs. Des incendies se font jour dans toute la ville, et des combats sporadiques se poursuivent toute la journée et toute la nuit, à la lueur des flammes de Tarente brûlante.

Dès le lendemain, nous avons organisés une grande fête religieuse pour remercier Mars et Jupiter de la victoire. Et nous avons comptés nos morts et disparus: 2.500 romains sont tombés dans cette bataille. Que Pluton les accueille dignement.

Il nous a fallu ensuite quelques jours pour clarifier le chaos qu'était devenue la ville. Les prisonniers ont été parqués dans des campements, le butin comptabilisé, les temples épargnés grâce aux missions spécifiques de quelques décuries qui avaient la charge d'assurer leur sécurité dès que les murs de Tarente étaient dépassés, avec le renfort des prêtres que nous a envoyé le Pontifex, qu'il en soit remercié.

Nous avons du chercher un peu les dirigeants Tarentais, cachés pour la plupart parmi les prisonniers, mais la nature lâche et perfide des grecs nous a permis d'obtenir très vite leur dénonciation.
J'ai pu moi-même interroger Archelous, chef de la diplomatie Tarentaise, et plusieurs autres qui ont fini crucifiés sous les murs de Tarente, châtiment juste pour ces traîtres à la République.
"

A Rome, tout le monde se réjouissait, et le Sénat s’accorda assez vite pour décider d’un triomphe pour le général. Le Censeur Antonicus veillait, bien que cela retarda le triomphe, personnes ne savaient si le Général avait été salué Imperator par ses soldats. On vit des Sénateurs organiser des triomphes anticipés, comme le jeune Detritus, qui organisa une fête afin de célébrer cette victoire tant attendue.


Revenons sur l’année avant de parler du triomphe et des évènements qui ont suivi. Les Tribuns de la Plèbe ont du faire tout leur possible pour préserver l’aide à la plèbe qui était difficilement supportable pour le Trésor vu que la guerre avait beaucoup couté. Le Tribun Ruffinus créa la surprise en animant un grand débat sur la taxation immoral du luxe, ce projet fut grandement décrié mais on peut retenir la justesse de la proposition. En effet le trésor de Rome était faible, la guerre coutait très chers et il y avait des citoyens qui ne se souciait pas de l’image qu’il donnait. Malgré une vision juste, le plébiscite fut rejeté par les comices.

Bien que l’année fût une année glorieuse pour Rome, il faut souligner que l’année fut néfaste d’un point de vue religieux. Le grand prêtre de Jupiter fut agressé devant le grand temple sacré de Jupiter sur l'Esquilin par un groupe d'impies tandis que la protection assurée normalement par les vigiles était retirée sur ordre de l'édilité. En signe de désaveux de l'attitude passive de Rome face a cet affront fait à nos dieux, l'ensemble du clergé a clos les temples romains, signifiant ainsi a la république que les dieux demandaient réparation, et fermaient les yeux sur la cité, en lui retirant leur protection usuellement acquise par la dévotion des prêtres romains. Notons que le Sénateur Plinius fut choisi par les dieux pour devenir Flamine de MARS.

Il faut également louer la grande générosité des Sénateurs Coldeeus et Detritus qui prêtèrent de l’argent à l’Etat sans limite de durée et sans intérêt.

L’arrivé à l’Edilité du Plébéien Decinus marque le renouveau et la reprise en main des structures y afférant. En effet l’Edile, libéré de la charge du ravitaillement, commença à œuvrer pour les vigiles, la sécurité de Rome, l’assainissement de la cité et commença à étudier les enquêtes sur les drames qui avait secoué l’Urbs durant ces dernières années. La Préture jugea le Sénateur Augustinus Caro ainsi que l’affaire des empoisonnements. Les Consuls en charge cette année là furent Publicola et Atreus. Le Consul Publicola, s’employa à travailler avec l’Edilité afin d’augmenter le nombre de vigile et de prévoir des administrateurs des travaux afin de répondre aux besoins de nos provinces. Le Consul Atreus fût lui cloué au lit par de fortes fièvres, ce qui l’empêcha de mener la tournée diplomatique qu’il voulait entreprendre.

Revenons-en au Triomphe, une fois rentré à Rome, le général Dobrasus fût salué Imperator par ses troupes, l’Edilité et la Questure, après quelques cafouillages, prépara un triomphe glorieux pour le général et les légats qui furent mis à l’honneur. Le lendemain le Censeur Antonicus, juste avant le résultat des élections ouvrit la séance au Sénat afin de laisser à Dobrasus le soin de faire son rapport sur la campagne, après l’exposé du Légat Carmanovius, le partage du butin, Dobrasus révéla …

Politique Extérieure

La Politique extérieur fut menée par le Consul Publicola, seul aux commandes puisque son collègue était souffrant. Titus Publicola envoya le Sénateur Iulius chez les samnites en tant qu'envoyé consulaire et voulut reprendre contacte avec l'ambassadeur à Massilia, le Sénateur Tarantinus.

Principales lois

La tenue des procès par le Sénateur COLDEUUS VALENS.
Traité économique avec Thêbes par le Sénateur OLECRANUS

Divers

Rédigé par l'historien MARIUS Caius en 345 AUC,


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