Année 354 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat Viriato Aquae Flaviae et Mairus Decinus
image:MedPreteur.gif Préture Flavius Labienus
image:MedEdile.gif Edilité Flavius Aetius et Marcus Drissus
image:MedQuest.gif Questure Focus Colombus, Marcus Atilius Regulus et Julius Vanstenus
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure Bennitus Darus Sinister
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe Tullius Detritus et Albus Sirius Montagus
image:MedPontifex.gif Pontificat Flavius Tubbsarius
image:MedNavarq.gif Navarquat Lucius Plinius Victor
image:popularite.png Autres Felix Fugitivus, légat primus

Titus Publicola, légat

Sommaire

Politique Intérieure

L'élection triomphale du censeur Darus annonce une ère nouvelle pour Rome. Le peuple en liesse salue l'arrivée du grand homme aux plus hautes fonctions.


Sur ordre du préteur Labienus le prétorien Decimus et plusieurs de ses proches sont arrêtés par le sénateur Poussinus à la tête de légionnaires. L'opération impliquant plusieurs centaines d'hommes fait grand bruit et provoque la colère des clients de Decimus.

Politique Extérieure

Chez les Anares le début de l'année voit la jonction se faire entre les troupes de Dumnorix et les légions romaines. Les renseignements font apparaître la tactique de Vercassivelaun, qui évite les batailles décisives pour attirer l'ennemi dans des embuscades, profitant principalement des forêts. Il s'avère que le prince rebelle a également fait une erreur grave en laissant son ambition prendre le pas sur le sens tactique : en effet il a préféré attendre l'engagement de Rome dans le conflit plutôt que d'écraser Dumnorix grâce à sa supériorité numérique, son but étant d'acquérir une réputation en défaisant les légions.

Les éclaireurs font état de trois forces ennemies : l'une dans un camp à Forum Fulvii à l'ouest de la capitale économique l'usurpateur et sa cavalerie localisés dans une vaste forêt aux portes de Clastidium (Capitale historique) et la dernière partie dans l'oppidum de Camillomagus, près de la frontière Lingonne. Les difficultés rencontrées dans l'estimation du nombre de chacun de ces forces pousse Fugitivus à prendre ses précautions. A l'été sa décision se porte sur une attaque de Clastidium afin d'éliminer à la fois le chef ennemi et son importante cavalerie, tout en bloquant les renforts de Forum Fulvii en envoyant un millier de soldats accompagnés de civils afin de donner l'impression d'une troupe importante. Jonction est également faite avec les mille cavaliers Boïens du prince Brennus.

Pendant la bataille de Clastidium le prince Vercassivelaun est abattu par un guerrier Boïen et ses troupes prennent le fuite. L'oppidum se rend le lendemain après la fuite de sa garnison.

Une seconde bataille se livre près de Camillomagus où le général Menaum mène encore les restes de l'armée ennemie. Malgré de lourdes pertes pour la légion Ferrata qui doit affronter le gros des troupes adverses la victoire va au camp romain après la charge de Brennus qui disperse les ennemis.

Les lecteurs avides de détails sur la campagne pourront consulter le récit de la campagne romaine en pays Anare par les consulaires Fugitivus et Publicola. Il est à rappeler toutefois que la défaite de Vercassivelaun supprime le principal ennemi de Rome à ses frontières. Qui plus est son éventuelle victoire sur Dumnorix et les soutiens qu'il possédait chez les Lingons voisins auraient pu en faire le chef d'une importante coalition gauloise hostile à Rome.


Le rapport du sénateur Publius Petronius dresse un tableau de la Gaule Cisalpine.

Le prince héritier Brennus des Boïens est décrit comme un guerrier puissant et un chef charismatique. Il est tellement sûr de sa propre puissance militaire qu'il est condescendant envers ses alliés, trait de caractère assez irritant selon le sénateur qui note la domination qu'exerce sur Dumnorix la personnalité du Boïen. Cependant la récente campagne a prouvé la valeur au combat des romains et il en a été grandement impressionné. Ce sentiment devrait nous favorisé pour maintenir l'alliance en très bon terme si tant est que nous le trations avec respect.

Dumnorix, le nouveau roi des Anares, est un allié de Rome, conscient de ce qu'il doit à la République, mais son pays est affaibli par la guerre et il doit s'assurer une maitrise totale du pays rapidement. S'il est fin politique et diplomate, il n'a cependant pas la valeur guerrière d'un Menaum ou d'un Brennus.

Le roi Fradetix dirige les Lingons mais il semble versatile car soumis à l'influence de sa noblesse, dont une partie était favorable à Vercassivelaun. le roi a repoussé l'idée d'une rencontre entre les souverains des trois peuples et la République, proposé par le consulaire Fugitivus et surtout il n'a envoyé aucunes troupes en soutien de nos légions alors qu'il lui en avait été fait la demande. Il a prétexté, avec justesse, qu'il ne pouvait pas se départir de ses troupes qu'il devait surveiller sa frontière ouest, commune avec les Anares, pour ne pas permettre la fuite de l'Usurpateur et sa frontière nord avec vigilance car les peuples au nord du Padus ne sont pas fiable.

Car au nord du fleuve Padus se trouve des peuples que que même les autres gaulois considèrent comme peu fiable : les Cenomans et les Insubres, craignant leurs raids ou attaques. Mais plus que ces deux peuples, le Roi Fradetix a fait allusion au peuple des Helvètes, vivant au nord des deux nations precedentes, comme a des géants capable de briser la roche à main nue.

L'affaiblissement militaire des Anares de Dumnorix semble alors être un risque car si les autres peuples Insubres et Helvetes le considèrent comme une proie facile, il leur serait facile de ruiner l'influence grandissante de Rome dans la région en éliminant un allié de Rome.

Le sénateur recommande donc de continuer à soutenir le Roi Dumnorix, de renforcer notre influence chez les Lingons par le soutien a la noblesse favorable à Rome et de faire preuve du respect dû aux alliés de longue date. Il suggère également une mission au-delà du Padus pour mieux estimer la menace éventuelle.


Mort du suffète Hamilcar et rappel de l'ambassadeur Abdosir pour Carthage où il est appelé à de plus hautes fonctions, il est remplacé par l'ambassadeur Ryan.


Mort d'Anctor, chef de la Confédération Samnite. Il est remplacé par Bellanus Tabor Caudinae.

Principales lois

Divers

Les Equirria sont relancées par le flamine Poussinus après une interruption de plusieurs années. On y note la présence massive de cavaliers engagés par le sénateur Marius et le censeur Darus dans les qualifications de quartier ainsi que la participation personnelle de plusieurs sénateurs.


Les pertes catastrophiques subies par l'expédition sur l'île d'Ilva qui déclenche la colère de Neptune prouvent une fois de plus la malédiction planant sur l'île. Les rumeurs font état de monstres marins et les pêcheurs refusent de prendre la mer. Le port d'Ostie reste bloqué jusqu'à la tenue de cérémonies en l'honneur du roi des mers et l'intervention de plusieurs sénateurs.


L'année théâtrale est remarquée. La pièce des statues d'Atreus Micus Ragullius est jouée au théâtre Olecranus, elle y fait grand bruit tant l'action politique des marchands et de certains sénateurs qui leurs sont acquis y est vivement critiquée. La sodalité d'Apollon fait également parler d'elle avec un pièce raillant le Sénat pour la pingrerie dont il fait preuve à l'égard des artistes.


nécrologie :

Mort du sénateur Marius durant son expédition sur l'île d'Ilva.

Mort de l'ambassadeur à Carthage, le sénateur Titus Ovatorius, dans l'incendie de l'ambassade.

Mort de Brutus Aesius, grand prêtre de Jupiter, qui s'est effondré en pleine cérémonie, après trente ans de bons et loyaux services.


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