Année 357 AUC
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 Consulat
| Decinus Mairus et Felix Fugitivus |
 Préture
| Marcus Drissus |
 Edilité
| Licius Severus |
 Questure
| Collegius Barrezus et Gaius Paetrus |
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 Censure
| Bennitus Darus Sinister |
 Tribunat de la Plèbe
| Tullius Detritus et Julius Priscus |
 Pontificat
| Flavius Tubbsarius |
 Navarquat
| Lucius Plinius Victor |
 Autres
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Sommaire |
Politique Intérieure
Le consul Aquae fait envoyer à Rome la tête coupée du Rei, l'ancien sénateur Aperlautenus. Afin de célébrer les premières victoires et la mort du chef rebelle le censeur Darus fait voter la tenue d'une semaine d'actions de grâces et offre une statue de feu le légat Colombus.
Dans les jours qui suivent Rome découvre le vol de la tête d'Aperlautenus qui était exposée au peuple devant la Curie.
La fin du printemps voit la prise de Voltera par Aquae, surnommé le Consul Rouge, dans un assaut que l'on dit sanglant. La chute de la citadelle du nord marque la fin de la guerre contre la rébellion monarchiste.
La situation se dégrade à Rome entre le censeur, ses opposants et le Sénat. Plusieurs tentatives de destitutions, certaines à peine légales, sont lancées par le sénateur Socrate. De nombreux hommes des vigiles censoriaux nouvellement créés sont même arrêtés suite à une plainte de ce dernier, prétextant d'un saccage de sa domus. De son côté le censeur tente d'interdire l'usure aux Romains, mais est contré par le veto du tribun Detritus, puis fait rouvrir les portes des temples de Junon et de Diane, fermés par des prêtres complices du flamine Poussinus et du consulaire Aquae.
Le Sénat reçoit alors une lettre du consulaire Aquae annonçant son intention de marcher sur Rome pour déposer le censeur, coupable selon lui d'actes illégaux et tyranniques. Le censeur Darus le décrète alors traître à la République et accuse même le porteur de la lettre de complicité et de tentative de sédition. Ulcéré par les débats du Sénat qui cherche toujours à établir la légalité ou l'illégalité des actes de chacun et veut parlementer avec le consulaire il quitte la Curie en annonçant son intention de sauver lui-même la cité de la guerre civile qui menace.
Il est alors abusé par le sénateur Marius, qui crée de toutes pièces la rumeur d'une insurrection fomentée par l'ancien tribun Socrate aux domus du peuple, acte qui lui vaudra de nombreuses et très vives critiques de la part du Sénat, certains l'accusant même d'atteinte à la majesté du Sénat. Le censeur franchit alors la limite du Pomerium, perdant légalement ses pouvoirs. Réalisant la tromperie il rentre prestement dans Rome où il est intercepté par le préteur venu l'exhorter à disperser ses vigiles et à répondre devant le Sénat des accusations portées contre lui. Le censeur s'effondre alors, pour des raisons peu claires, et est ramené chez lui par les licteurs.
La rumeur dit le censeur fiévreux et même délirant, son voisin le consulaire Septimus rapportant même au Sénat avoir entendu l'homme réclamer la levée de légions pour affronter le consulaire Aquae. Ce n'est que plusieurs jours plus tard, avec le retour à Rome de ce dernier, que le censeur sort de sa domus. Le vainqueur de l'Etrurie, soutenu par plusieurs sénateurs d'importance, a décidé de se confronter au censeur. Ce dernier apparaît fiévreux et appelle le peuple à se soulever contre ce qu'il estime être un coup d'état de ses adversaires. Devant l'absence de réaction de ce qu'il reste de vigiles censoriaux il décide de libérer lui-même Rome de la tyrannie et se jette sur son opposant, un glaive à la main. Dans la courte lutte qui suit il tombe sur son arme et décède.
Durant les derniers jours de l'hivers une harangue du tribun Detritus tourne à l'émeute lorsque Claudius Galicius exhorte le peuple à venger le défunt censeur et à déposer les patriciens jugés incapables devant le manque de candidatures. L'intervention de Brutus Darus, fils du censeur, ne parvient pas à apaiser les esprits, des combats éclatent, touchant notamment le préteur Drissus et les sénateur Marius, Comnius, Chauvius et Aelius. Le Sénat est évacué à la hâte alors que des incendies se déclarent. L'arrivée de personnalités tels le consulaire Septimus, accompagné de prêtres, ou le consul Decinus, encadré lui par l'Ordre Equestre ou le sénaeur Junius et ses hommes de main, ajoutés à une soudaine tempête de neige, jettent la panique chez les émeutiers qui s'enfuient. Les blessés sont néanmoins nombreux, on ne compte plus les sénateurs ayant perdu l'usage de leurs yeux, bras ou jambes.
Politique Extérieure
La Confédération Ionienne se rapproche de la République en cessant ses relations avec l'hégémonie. Elle tente la formation d'une alliance anti-Perse allant de Rome à Rhodes en passant par les principales cités de Grèce.
Le vizir d'Egypte, Sesotris, envoyé de Pharaon, arrive au Sénat pour y discuter de l'accord négocié entre Rome et le souverain d'Egypte.
Les sénateurs Sepunius et Petronius sont nommés ambassadeurs, le premier pour les Boïens, le second chez les Anares et les Lingons.
Principales lois
Divers
Asimovius Colombus succède à son frère, Angus Dobrasus fait valloir son adoption par feu le sénateur Marius et lui succède en prenant le nom d'Angus Marius Dobrasianus.
Une violente tempête s'abat sur l'Etrurie en début d'année, arrachant les toits et détruisant les greniers ou leur contenu. Une deuxième frappe plus tard le sud de l'Italie. Le climat est tout aussi difficile en fin d'année, la neige rendant la circulation ardue dans plusieurs provinces, notamment à Rome et dans le port de Cosa.
Carnet mondain : Mariage de Fulvia Flaminius, ancienne vestale et fille du regretté consulaire, avec l'honorable Patelus Olecranus.
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