Année 374 AUC

Un article de RomeWiki.

Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat Publius PETRONIUS SABINUS, Patronus Collegius BARREZUS
image:MedPreteur.gif Préture Licius SEVERUS, Clodianus DOBRASUS
image:MedEdile.gif Edilité Lucius ARIUS SAXA, Caius OVATORIUS VESPILLO
image:MedQuest.gif Questure Julius COMNIUS QUINTUS, Lucius AQUILIUS SCAEVA (suffect), Maximilianus ANTONICUS LUPUS
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure Julius VANSTENUS SANCTUS
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe Flavius URBANIS IUSTUS, Felix Crassinius
image:MedPontifex.gif Pontificat Felix FUGITIVUS
image:MedNavarq.gif Navarquat Tiberius Carneus Oceanus (mort au combat)
image:popularite.png Autres {{{autre}}}

Sommaire

Comices pour les magistratures de l'année 374

Le jour des élections est enfin arrivée. Le peuple se présente tout entier pour se choisir ses chefs et ses magistrats.


Tout commence avec le Consulat, qui est se révèle important cette année tout comme la précédente et l'année qui suivra. La guerre semblerait menacer Rome et personne ne sait quand elle pourra éclater. Il faut à Rome un bon Consul , dur comme l'acier et capable de mener les troupes à la victoire contre l'ennemi. C'est dans cette esprit que les citoyens viennent choisir leur Consul. Et le premier candidat qui leur est présenté est le sénateur Barrezus, 48 ans , bénéficiant d'une image positive jusqu'ici et la réputation d'un bon gestionnaire. Bien qu'il est de l’expérience comme commandant, l'image du général n'est pas la première qui vient quand le peuple pense à lui. Et c'est très rapidement que les votes sont arrêtés pour signifier l’élection du candidats Barrezus. Les élites auront quasiment tous voté pour lui. Il aura ainsi bénéficié de sa popularité , des fruits de sa campagne électorale excellente , de l'impact de sa harangue avant les élections et d'un fort consensus des citoyens , soucieux lui donner une chance. Collegius Barrezus sera Consul pour l'an 374. Il reste deux candidats et le peuple devra "choisir" entre ces deux candidats. C'est le Consulaire Petronius qui se présente pour un second Consulat. Ayant partagé sa campagne en commun avec le désormais Consul Barrezus, il bénéficie d'une forte notoriété auprès des citoyens à l'aune de ce vote. Cependant il n'incarne pas , aux yeux du peuple , le général idéal qui pourrait stopper les barbares Macédoniens . Mais les citoyens , attentif à la noblesse de cette Gens , à la popularité de l'homme et de sa très efficace campagne , lui font confiance et l'élisent au Consulat pour cette année 374. Tout les postes étant pourvus , le Consul Philippus Verus ne sera pas présenté aux comices.


Vient ensuite les élections du Préteur. L'actuel Préteur Dobrasus se représente pour sa propre succession. Il est seul en lice et n'a pas fait une campagne très éclatante. Il ne devra donc sa réélection qu'à la seul réputation et aux relations de sa Gens. Pour autant il faudra aller chercher loin la majorité du Préteur Dobrasus.


Les élections pour l'édilité sont ensuite présenté au peuple de Rome. Le Questeur Ovatorius , est présenté au peuple en premier. Son bilan à la questure est excellent. Il aura démontré ses qualités et il bénéficie du soutien de nombreux chevaliers et sénateurs et donc du vote de leur clientèle. A cela le Questeur ajoute des harangues et des distributions ciblé ainsi qu'un peu de séduction auprès des chevaliers. La recette marche et le Questeur entamera sa quatrième comme magistrat. Mais cette fois , il sera édile. Et le peuple lui aura donné de nombreuses voix ainsi que sa confiance. L'Edile Arius Saxa , déjà édile , est présenté au peuple dans la foulée. L'homme commence à se faire connaître du peuple , petit à petit. Mais sa Gens n'ayant pas la notoriété des plus grandes familles romaine , il doit redoubler d'efforts auprès des citoyens de la ville pour défendre sa réélection. Sa campagne , intelligente réhausse un soutien modéré des chevaliers et des sodalités. Sa première année comme Edile entre également dans ses actifs ainsi qu'un petit soutien de quelques sénateurs peu connu. Mais c'est véritablement le soutien du sénateur Barrezus , et peut être celui du sénateur Aetius, qui fera la différence. L'Edile Arius Saxa est réélu, mais de justesse.


On termine alors enfin par les élections des Questeurs. Le sénateur Antonicus , bien que déjà agé , est présenté en premier. La noblesse des Antonicii apporte à sa candidature un point très important. Mais l'homme bénéficie de soutiens également pour lui même, notamment auprès des chevaliers negociatores. Une bonne campagne et de bons arguments lui assure une élection confortable. Le sénateur Comnius , l Etrusque comme certain l'appellent , arrive en second. Ses origines ne lui servent pas auprès de plusieurs citoyens , les Etrusques n'étant pas bien vus ces temps ci par le romain moyen. De nombreux auront refusé de voter pour lui pour cette seule raison. De plus quelques sénateurs Aristocrates aurait enjoint leur clientèle à voter contre lui. Mais le sénateur bénéficie de nombreux soutiens chez des sénateurs puissants , auprès des sodalités et également à l'Ordre Equestre. Il est réelu malgré les handicaps. Ensuite , le sénateur Ahenobarbus est présenté au peuple. Bénéficiant toujours d'une popularité basse , il part avec un très gros désavantage. Il semblerait que la Gens Tubbsarii l'ai pris en grippe et les moyens que cette grande famille de Rome a mis contre lui sont énormes , si ce n'est colossaux. Mais le sénateurs ne se départit pas et tentent de contrer cette attaque. L'homme qui le décrit n'est il pas celui qui a justifier la torture ? C'est sur cette défense que le jeune sénateur parcours les rues en accompagnant ses déambulations par des distributions de pièces de monnaies ou de vins. Le jour du vote , des personnes de la haute société , n'ayant pas démontré de préférence pour se candidats jusqu'alors , se déplacent pour voter pour lui semble t-il. Les résultats du vote tombent et sont sans appel. Le peuple ne le reconduit pas comme Questeur. Il semblerait que les moyens mis contre lui ai été trop importants. On présente alors le sénateur Aperlautenus. L'homme , dont le nom n'est connu désormais que des plus anciens citoyens , n'a pas réellement fait campagne et peut de citoyens lui ont accordé le vote. Il n'obtient pas le nombre de suffrage nécessaire pour constituer une majorité. Il n'est pas élu.


La campagne pour le Tribunat de 374 aura vu un Sénateur déjà expérimenté, un candidat qui ne l'est pas moins, et une nouvelle tête s'affronter. Le candidat Urbanis, de rang prétorien, se présentait à la charge plébéienne sur une campagne où il tentait au maximum de ne froisser personne via un positionnement modéré. Le candidat Crassinius s'est quant à lui gaussé longuement sur le Tribunat inutile du Tribun Poussinus, s'inscrivant comme son opposé en tout point, pour une réelle défense des intérêts plébéiens, tous les plébéiens. La nouvelle tête, Aulus Lanius, s'est présenté longuement avec des moyens importants, avec une antienne qui n'avait pas été entendue ces derniers années : l'opposition fondamentale des intérêts de la Plèbe et du Patriciat, et par voie de conséquence, la nécessaire rupture entre ses deux classes. Si ce discours a reçu un certain écho, il n'aura pas convaincu cette fois face à des programmes plus apaisants de l'autre côté. Les comices auront donc choisi le Sénateur Urbanis et le Sénateur Crassinius pour représenter la plèbe cette année !

Politique Intérieure

{{{polint}}}

Politique Extérieure

Principales lois

Traité diplomatique entre Rome et le Royaume Istriote.

Divers

Le sénateur Actae fut nommé Biographe de la République, dont l'objectif est de publier les biographies de Grands Romains qui ont fait l'histoire de Rome.

Par l'évaluation de la situation, en concertation avec le Sénat et avec le Consul Barrezus, que le Consul Petronius n'a plus donné signe de vie depuis plusieurs semaines et que tout laisse croire qu'il fut retenu contre son gré par l'archonte Quinctius de Lucanie, le censeur organisa des élections pour élir un consul suffect. Petronius fut démi de ses fonctions de consul. Mais au début de l'automne, Petronius revint à Rome, ce qui poussa le censeur a annuler les élections et a redonner au consul déchargé, ses anciennes prérogatives.

Lucius Gaius, Jeromus Tertinius Questus et Primus Carneus furent admis au sénat.



Année 373 AUC Année 374 AUC Année 375 AUC
retour à l'Histoire de Rome