Carmanovius Julius

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Cursus Honorum
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Sommaire

Naissance et mort

Né en 307, mort en xxx

Frappé de damnatio memoriae

Biographie

Né en 307 de mère inconnue, Julius est rapidement reconnu par son père le grand Lucius Sabinus Carmanovius. Gérant les affaires de la famille en Sabine lorsque son père puis son oncle Marcus sont à Rome, il arrive au Sénat fin 332, à la mort de son père Lucius Sabinus Carmanovius.

Dès 333, Le Consul Tubbsarius et le Légat Caro l'envoient dans le Nord de l'Étrurie y gérer les légions qui se porteront peut-être au secours de Massalia. Au cours de l'année, il deviendra Légat à part entière de la Légion Saturne II.

Revenu à Rome, il se met alors en quête d'un bon parti pour se marier et perpétuer la Gens. Son choix se porte sur Thyra Timoléon, fille d'un riche et puissant Syracusain. Le mariage est célébré à Syracuse tout d'abord, puis à Rome, avec un faste éblouissant.

Junon bénit cette union, puisque dans les 18 mois qui suivent, Thyra donne deux filles à son mari: Olympia et Narnia. C'est donc en mari comblé que Julius, au printemps 336, part d'Ostie pour deux longues années d'Ambassades à Carthage. Sa femme l'y rejoint l'année suivante, avec une nouvelle fille, Nursia.

A Carthage, Carmanovius travaille d'arrache pied à renforcer l'amitié Romano-punique, et à aider la petite communeautée Romaine de la ville à s'intégrer. Il réussit fort bien dans son entreprise, finissant par être considéré comme un véritable Patron par les Romains de la cité Punique. A son départ, Hamilcar est si content de lui qu'il le nomme Citoyen d'Honneur de Carthage, honneur rare et recherché dans toute la Mediterrannée.

Malheureusement, le malheur ne tarde pas à s'abattre sur Julius Carmanovius... Après avoir hiverné à Syracuse auprès de sa belle famille, hiver durant lequel la dernière fille de Thyra, Claudia, voit le jour, le drame arrive. Julius, accompagné de Thyra, Claudia et Nursia, ainsi que de quelques serviteurs et de nombreux présents pour leurs amis Romains reprennent la mer pour Ostie au printemps 338. Mais une terrible tempête dirigée par Neptune s'abat sur eux. Le navire ne tarde pas à couler à pic, avec tous ses occupants, Julius ne devant son salut qu'à une large planche à laquelle il s'aggripe désespérément. Il dérive ainsi jusqu'à un îlot désrtique de la Tyrrhénienne, ou il passe de nombreux jours à boire l'eau de pluie et à manger algues et coquillages, en attendant les secours. Finalement, une barque de pêcheur le recueille alors qu'il délire, rendu à moitié fou par la douleur morale et la malnutrition.

Il n'est récupéré par un capitaine de la flotte Romaine qu'une saison après son naufrage. Trois mois de terrible épreuve qui le marqueront durement, et le laisseront aquaphobe.

Revenu à Rome, il met presque quelques années à récupérer ses moyens. Il suit alors d'assez loin la politique du Sénat, mais profite de ce repos qu'il s'inpose pour cultiver ses jardins et ses amitiés politiques, avec les Equestres de Verres notamment.

Et finalement, il se présente fin 339 au Tribunat de la Plèbe. Il remporte les élections avec son ami Verres, marquant ainsi la fin de la domination des Mercatores de Decimus, et le début de grands espoirs pour le peuple de Rome.

Il reste au Consulat deux longues années, arpentant sans relâche les rues de Rome et les villes de la République pour porter assistance à la Plèbe, surtout les déshérités, défendant les intérêts des plus fortunés directement au Sénat, face aux attaques des Patriciens trop rigides et des Sénateurs tout simplement stupides, comme Agrippa. Ouvert et agissant, il réussit à faire baisser de deux millions d'as l'aide à la Plèbe dès la première année du conflit pour épargner les finances de Rome, mais le Sénat refuse de le voire poursuivre son action (vu la situation financière de 344, c'était encore une brillante idée du Sénat).

Mais durant l'automne de son second mandat, il est lâchement agressé en pleine rue par le Patricien Pirus (qui cumulait à la fois Patriarcat rétrograde et stupidité). Durement marqué par cet événement, qui se termine par la mort de Pirus mais point par sa sacerisation, Julius quitte momentanément la vie publique à la fin de son mandat, pour se reposer durant l'année 342.

Il part alors au Sud, d'abord en Campanie pour affaires privées, puis il pousse jusqu'au front de la guerre contre Tarente pour y récolter les dernières nouvelles. Là, le Consul Dobrasus lui demande de devenir Légat de la Légion Mercure I pour remplacer le Légat Claudius, disparu au combat. Julius Carmanovius accepte aussitôt. L'année suivante, en 343, il prend le commandement en plus de Mercure II, et c'est à la tête de ses 10.000 hommes qu'il participe aux manouvres de l'année.

Mais c'est surtout en 344 qu'il pourra démontrer tout son talent militaire. Le vieillissant Pro-Consul Dobrasus, très touché par la guerre, lui laisse mener à sa guise le siège de Tarente, alors même que le Consulaire Darus aurait du prendre ce poste. Pour Julius Carmanovius, c'est la consécration. Fier de cet honneur, il mène une vie infernale aux Tarentais durant les quelques mois nécessaire au siège. Inventant milles ruses pour épuiser les avdersaires de Rome, il réussit si bien dans son entreprise que lorsque les murailles de Tarente enfin s'affaissent, les Romains emportent une facile victoire.


Descendance

Lois