Hégémonie de la Grande Grèce

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L'Hégémonie de la Grande Grèce est une construction politique et diplomatique pan-héllénique, mise en place dans les années 310 par la Thessalie, qui a progressivement dominé toute la Grèce Continentale, en l'unifiant sous l'exhaltant projet de redonner à la civilisation Héllène toute sa gloire, alors que les citées grecques non continentales étaient pour la plupart sous domination étrangère (Carthage en Sicile, Rome en Grande Grèce, Perse sur la rive est de la Mer Égée).


Elle est entrée de manière tonitruante dans l'Histoire en 320, en déclarant la guerre à Rome et Carthage. Profitant de révoltes locales, de l'union de tous les grecs et de l'impréparation de ses adversaires, l'Hegemon a pu rapidement écraser les armées latines et puniques, pour arracher très vite l'indépendance de la Sicile et de l'Italie du Sud (en fait le passage sous sa domination), ainsi que de lourds tributs (plus de 20 millions d'as, concernant Rome). Après ce premier succès, qui a eu en plus le mérite d'affaiblir durablement Rome et Carthage, l'Hegemon s'est tourné vers l'Empire Perse, pour une longue campagne qui a duré durant toutes les années 20. Après les succès initiaux, sur mer et en Egypte notamment, les Perses qui n'avaient pas été réellement vaincus ont cependant pu reprendre l'offensive.

Ainsi, les années 30 voient l'affaiblissement de l'Hegemonie: Enlisement puis reflux en Perse et en Egypte, mort de l'Hegemon et succession difficile, sécessions du Royaume d'Épire, et enfin en 340 déclaration de guerre conjointe de Rome et Carthage.

Les années 40 voient la fin rapide de l'Hegemonie, la Sicile et la Grande Grèce retournant dans les girons Carthaginois et Romains, tandis que les citées grecques reprennent pour la plupart leur indépendance.

L'Hegemonie actuelle correspond environ à l'ancien Royaume de Thessalie, plus quelques alliés.