Karmhanovius Juliannus

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat dans les années 230 et 240 puis en 246
image:MedPreteur.gif Préture vers 220/225 puis en 247
image:MedEdile.gif Edilité vers 215/220
image:MedQuest.gif Questure vers 215
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure -
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe -
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres 210 Ambassadeur en Sabine

Naissance et mort

Image:Karmha.jpg Né en 175 à Rome, décédé au milieu des années 250, en Orient.

Biographie

Né en 175 à Rome, il était le fils d’Eusèbe Carmanovius, et le frère aîné de Marcus Carmanovius. Le plus étonnant étant qu’il n'appartenait officiellement pas à cette Gens.

L’explication, retrouvée dans ses mémoires, et pourtant relativement simple : Il eut un contentieux avec la Questure à propos de son Tributum alors qu’il s’installait à Rome, quittant les terres familiales, en 202. La Questure avait en effet ajouté à sa fortune celle de son père, resté en province et qui allait décéder en 205. Incapable de payer un Tributum aussi exorbitant, il tenta vainement de s’expliquer avec les services des Questeurs Britannicus Flavius et Marximus Karlus. Décidé à ne pas se laisser abattre par tant d’incompétence et d’étroitesse d’esprit, il sauva pour 20.000 as de biens, et se réinstalla à Rome sous un nouveau nom. Mais ne voulant pas couper les ponts avec sa Gens, il passa simplement de Juliannus Carmanovius à Juliannus Karmhanovius.

Et c’est sous ce nouveau nom qu’il entra discrètement au Sénat à l’été 208, sous le Consulat de Valerius Caius et Caecilius Cornelius. Jeune Sénateur à l’ambition mesurée, il s’appliqua tout d’abord à comprendre au mieux les méandres du Sénat de l’époque, déchiré entre les ambitions de plus en plus affichées du populiste Julius César, et l’obscurantisme conservateur de Sénateurs comme Caius Valerius.

Pour ne pas disparaître dans la masse des Sénateurs indépendants anonymes, il se lièrent d’amitié avec deux autres jeunes Sénateurs appelés à un brillant avenir : Forestus Thierus, et Quintus Marcorus.

C’est dans ce peu transcendant contexte que Juliannus et Quintus furent envoyés par le Sénat en ambassade en Sabine en 210 pour raffermir l’alliance signée en 201. Arrivés à Narnia, ils entamèrent les discussions, mais des troubles à la frontière Marses distrayèrent les Sabins de leurs visiteurs.

Décidés à y voire clair, ils se partagent les tâches : Quintus partit pour la frontière Marses avec l’escorte y représenter au mieux les intérêts de Rome, tandis que Juliannus resta à Narnia pour terminer l’accord. Celui-ci sera rapidement négocié, et avantagera grandement les deux nations amies. Il sera d’ailleurs adopté par le Sénat avant 211. Lors de ce voyage, Juliannus rencontra la belle Lucia, fille d’une noble famille du Sénat Sabin, qu’il épousa dans l’année.

Revenu dans l’Urbs, il continua à jouer quelques années un rôle important au Sénat pour guider Rome dans les méandres du monde : relations plus ou moins tendues avec Naples, l’Étrurie, les Samnites, les Marses, et accélération de la coopération avec les Sabins. Il se distingua particulièrement dans ce dernier domaine grâce à ses relations avec sa belle famille. Cela lui permit d’offrir à son frère Marcus Carmanovius des terres en Sabine, mais surtout il put ainsi faire construire un Grand Temple dédié à Jupiter, toujours visible de nos jours et nommé Temple de Jupiter Karmhanovius.

Pour se faire une place entre les deux Partis de Rome de l’époque (le Populiste créé par Cesar Julius et l’ultraconservateur de Valerius), il rejoignit les rangs des Indépendants qu’Eusèbe Claudius avait créé. Il suffisait alors de porter un point blanc pour afficher fièrement son indépendance totale au Sénat.

Cependant, sa carrière, ainsi que celle de nombreux autres jeunes Sénateurs, était bloquée par les vieux barbons du Sénat qui monopolisaient les magistratures. Décidé à renouveler radicalement les élites de Rome, Juliannus créa avec ses plus proches amis (Forestus Thierus, Marcorus Quintus, Talarius Felenis Grollius, Actae Marcus Lucius, Saturninus Lucius Appuleius) la Confrérie d'Enée. Cette redoutable machine politique était une confrérie secrète qui regroupait les membres les plus éminents de la nouvelle garde, dans le but de faire progresser le Cursus des jeunes Sénateurs ainsi que la cause Plébéienne à Rome, alors bien mal représentée.

Juliannus Karmhanovius ne s’arrêta pas là. Gravissant, à partir de 214, toutes les marches du Cursus Honorum en remplissant à chaque fois brillamment ses mandats, il fut le principal artisan, côté Romain, de l’intégration pacifique de la Sabine à Rome, intégration qui fut terminée en 253 par la Loi CORNELIUS SCIPIO Publius dite d’Intégration de la Sabine à la République Romaine.

Cependant, le noble Juliannus ne pu voire cet achèvement de son œuvre. Rattrapé par l’âge, il accepta bien un ultime mandat de Préteur en 247, mais uniquement pour « boucher un trou ». Et sitôt ce mandat terminé, il prit la mer à Ostie pour une grande quête.

Cet esprit brillant et dynamique ne supportait pas l’idée de mourir en sa Domus, aussi, malgré son grand âge et les suppliques de ses amis de toujours partit-il pour l’Orient et ses mystères, cherchant à retracer l’origine du Vin, une boisson qui avait assuré aux Karmhanovius une réputation presque aussi grande que celle des Claudius.

Ce départ l’empêcha de voire se déchirer ses amis et sa patrie. Il mourut en effet au milieu des années 250, non loin de l’Hellespont. Son corps fut rapatrié à Rome et enterré avec les honneurs dus à son rang alors que la guerre Étruro-Campanienne venait de prendre fin.

Lois

Aucunes