Les Lois sur la Religion – Du Clergé Romain

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Sommaire

Lex Tubbsaria 342 (extrait) – Loi générale de la religion civique (Titres II et V)

TITRE II. Des Flaminats

Article I. Les Flaminats sont des charges et non des magistratures. En ce sens, la loi autorise le cumul d’un Flaminat avec n’importe quelle magistrature (y compris le Tribunat) ou n’importe quelle charge, de l’historien, de l’administration des travaux, de l’archiviste des lois.
La Loi proscrit cependant aux Flamines de se présenter aux magistratures de gouverneur, d’ambassadeurs, de proédile ou de toute autre magistrature ou promagistrature impliquant l’éloignement de Rome et de la République. La loi ne proscrit pas les légatures et les missions ponctuelles. Les Flaminats sont des charges à vie, qui prennent fin à la mort du Flamine ou après désaveu des Auspices divines (celle du dieu tutélaire ou celle de Jupiter, Maître de tous les dieux).

Des Flaminats mineurs

Article II. Les dieux mineurs ont à leur tête un Flamine mineur. Pour espérer devenir Flamine mineur il faut être citoyen romain plébéien, de sexe masculin, et ne pas avoir été sanctionné par le Censeur pour mauvaises mœurs ou autre faute infâmante.

Il faut en outre que les candidats soient au moins de la IIIème classe censitaire (au moins 50 000 as de Cens). Article III. En cas de vacance d’un poste de Flamine mineur, le Pontife fait un appel à candidature parmi les citoyens concernés. Si plusieurs candidats se présentent, le Pontife choisit deux candidats puis consultera les auspices pour les départager.

Si un seul candidat se présente, les augures sont consultés pour savoir s’il est reconnu par les Dieux comme Flamine du Dieu concerné.

En cas d’absence de candidat non citoyen, c’est le Pontife ou à défaut un Flamine majeur qui assure le poste jusqu'à ce qu’un candidat se fasse connaître et soit élu.

Article IV. Chaque Flamine doit assurer le culte du Dieu sur l’ensemble du territoire de la République, organiser

chaque année des festivités pour ce Dieu en trouvant lui-même les fonds nécessaires et peut à loisir réunir les fidèles pour des prières en l’honneur de ce Dieu. Pour assurer sa mission, il a autorité sur tous les officiants religieux attachés au culte de son Dieu. Il a le droit d’auspice pour les questions relatives à son dieu.

Article V. Tous les deux ans, une consultation des augures a lieu pour chaque Flamine afin de savoir si les Dieux le reconduisent dans ses fonctions.

Des Flaminats majeurs.

Article VI. Les cultes de Mars, Junon et Mercure ont à leur tête des Flamines majeurs. Pour espérer devenir Flamine majeur, il faut être patricien, sans contrainte censitaire, et ne pas avoir été condamné par le Censeur pour mauvaises mœurs ou autre faute infâmante.

Article VII. En cas de vacance d’un poste de Flamine majeur, le Pontife fait un appel à candidature parmi les sénateurs. Si plusieurs candidats se présentent, le Pontife choisit deux candidats puis consulte les auspices pour les départager. Si un seul candidat se présente, les augures seront consultés pour savoir s’il est reconnu par les Dieux comme Flamine du Dieu concerné.
En cas d’absence de candidat, le Pontife assurera la fonction jusqu’à ce qu’un candidat se fasse savoir.

Article VIII. Chaque Flamine majeur a le même rôle pour son Dieu qu’un Flamine mineur mais il a autorité pour organiser des festivités réunissant des divinités mineures aux côtés de son Dieu tutélaire, auquel cas seul le Pontife peut y émettre un veto. Les Flamines majeurs doivent en outre organiser chaque année des festivités avec l’ensemble du collège des prêtres de leur culte.

L’organisation est à leur charge, tandis que les finances sont contrôlées par le Pontife.

Article IX. Chaque année, une consultation des Augures aura lieu pour un Flamine majeur, qui ne peut être le Pontife l’année de son élection, afin de savoir s’il est reconduit par les Dieux dans ses fonctions. Le Pontife désigne l’ordre de passage. Il ne peut soumettre à nouveau un Flamine aux augures que lorsque les deux autres ont eux-mêmes été soumis au même jugement divin.

Article X. Les Flamines mineurs ou majeurs peuvent manifester leur désir de quitter leur charge. Pour cela ils devront le demander en personne au Pontife, en privé pour les Flamines mineurs, sous le témoignage du Sénat pour les Flamines majeurs.

Le Pontife convoquera ensuite les augures du dieu concerné. Si le dieu accepte, le Flamine est déchu de son titre. Un tel acte ne pouvant que déplaire aux dieux, l’ancien Flamine ne pourra postuler à un autre Flaminat, excepté le Pontificat, puisque Jupiter est souverain sur tous les autres dieux.
Les filles Vestales d’un Flamine ayant abandonné sa charge ne peuvent plus exercer leur sacerdoce et devront être déchues par le Pontife.

Un Flamine majeur peut cependant se présenter au Pontificat sans pour autant démissionner de sa charge, Jupiter étant le roi de tous les dieux et sa volonté s’imposant même aux Immortels. Si le Flamine candidat n’est pas désigné Pontife, il peut conserver son titre de flamine, sous réserve de la confirmation de sa divinité tutélaire.

[...]

TITRE V. Du Conseil des Flamines.

Article I. Les Flamines mineurs et majeurs ainsi que le Pontife sont membres de droit du Conseil des Flamines.

C’est le Pontife, plus haute autorité religieuse mortelle, qui préside le Conseil.

Article II. Le Conseil a pour rôle de conseiller le Pontife dans sa politique religieuse. Le Conseil peut émettre des déclarations, portées soit à la connaissance du Sénat ou du peuple, sous l’inspiration et la rédaction de n’importe lequel de ses membres.
Les déclarations du Conseil doivent être soumises à un vote suivant les règles de suffrage suivantes :

- une voix pour les Douze Flamines mineurs,
- quatre voix pour les Trois Flamines majeurs.

Le Pontife peut refuser d’avaliser la déclaration, suivant son droit de veto religieux, et doit départager le scrutin en cas d’égalité.
Le Conseil peut aussi mettre son veto à une décision du Pontife. Ce veto doit être motivé par deux Flamines majeurs et deux Flamines mineurs au moins, et voté à la majorité simple ou chacun, Flamine mineur ou majeur, possède une voix. Dans ce cas, le Pontife a le devoir de prendre les Augures sur la question litigieuse.

Article III. Le Conseil a un rôle central dans la régulation des cultes étrangers. Il peut émettre une déclaration réclamant la prohibition d’un culte non officiel. Le Sénat a l’obligation alors de voter sur un SC spécifique (qui, par dérogation à la loi Tubbsaria de 335 sur les SC, a valeur permanente jusqu’au vote d’un nouveau SC) qui décide ou non de la prohibition du culte et des conditions de cette prohibition. De même, le Sénat ne peut voter un SC de prohibition d’un culte que si le Conseil des Flamines rend un avis positif. Si cinq sénateurs au moins (magistrats ou non) demandent au Pontife de réclamer l’avis du Conseil sur un problème de prohibition de culte, celui a le devoir de convoquer le Conseil et d’en recueillir l’avis.


Lex Laudana 325 – De la régulation des constructions religieuses

La Loi de programmation, d’organisation et de régulation des constructions d’infrastructures religieuses de la République, adoptée en l’an 324 après la fondation de Rome, sous l’égide du Pontifex Maximus, sur proposition du Sénateur Laudanum Brutus, est applicable dés sa promulgation sur tout les territoires sous juridiction romaine.

Préambule :

Conscient que le manque d’infrastructures religieuses menace gravement le développement de la Piété et de la Vertu des provinces sous juridictions romaines et donc nuit au développement de la République, le Sénat et le Peuple Romain décident des mesures suivantes.

TITRE I : PRINCIPES GÉNÉRAUX

Article I : Les Constructions doit avoir l’autorisation expresse du Pontifex Maximus, et du Flamine concerné, faute de quoi en aucun cas, la République ne peut assumer leur entretien.

Article II : L'État décide qu’il serait souhaitable la construction dans chaque Province de Droit Romain - D’un Autel dédié à chacune des Divinités doté d’un Flamine Majeur ou Mineur. - D’une maison des pèlerins (domus pauper), permettant de cheminer vers les lieux saints La construction de Temple est normalement réservée aux Dieux , dont les officiants sont les Flamines Majeurs.

TITRE II : DES CONSTRUCTIONS RELIGIEUSES ROME

Article I : Les nouvelles constructions d’autel seront privées, sauf approbation par Senatus Consulte du Sénat.

Article II : L’État encourage la construction d’une domus (type Graduata) pour assurer un hébergement digne des Vestales

Article III : L’État encourage la construction d’une domus (type Graduata) pour assurer un hébergement digne des Augures

Article IV : L’État invite à la construction de 3 domus (type Pauper) pour assurer un hébergement digne des Pèlerins, la quatrième ayant historiquement son financement et son entretien assurés par la Gens Laudanum

TITRE III : DU FINANCEMENT ET DES COÛTS D’ENTRETIEN

Article I : La Somme nécessaire à ces travaux sera mobilisée, sur les sommes perçues au titre de l’As des Dieux, de l’Evergétisme, ou Sénatus Consulte had hoc .

Article II : Les coûts d’entretien seront à la charge de l’État, ou des évergétes. Ces coûts seront à intégrer au budget à compter de l'année d’entrer en service de l’infrastructure.



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