Les gentes romaines

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Une gens (pluriel latin gentes) est dans le système social romain, un groupe familial patrilinéaire portant le même nom, le gentilice (en latinnomen gentilicium).

La gens, lorsqu'elle était nombreuse, s'est divisée au cours du temps en diverses "familles" (familiae), qui se distinguaient par un cognomen désignant les diverses branches. Différentes gentes descendant d'un ancêtre commun par voie féminine étaient réunies dans un but politique et surtout religieux au sein d'une curie (Les curies correspondaient aux phratries en Grèce).

La gens vivait, à l'origine, sous l’autorité d’un magister gentis, interprète de la volonté divine, prêtre, juge et chef, bien que ce rôle ait été rempli par la suite par le pater familias chef de chaque "familia".

La femme, à l'origine, mais cela variera selon les époques de la longue histoire romaine, tient une place parfois modeste bien que par l’influence étrusque, son rôle soit moins effacé que celui de la femme dans certaines cités grecques, parfois confinées dans le gynécée ou ayant comme à Sparte ou Corinthe les mêmes droit que les hommes. À la gens sont associés des esclaves, peu nombreux, et des clients, libres, possédant un petit lopin de terre.

Les gentes les plus anciennes faisaient remonter leur origine aux familles accompagnant Romulus lors de la fondation de Rome. Leurs membres respectifs se réunissaient, et exécutaient des rites religieux en commun. À l’origine, la propriété était collective, mais chaque chef de famille possédait à l'époque de la monarchie romaine un heredium de deux jugères (1/2 hectare). Les gentiles sont de rudes paysans, surtout éleveurs.

D'autres gentes, originaires de Sabine ou de Campanie, s'installèrent à Rome au début de la République.

Le mot gens avait comme sens premier celui de peuple, de race, et c'est dans ce sens là qu'on l'emploie dans l'expression ius gentium : le droit qui règle les rapports entre les peuples différents : le peuple ou gens, était divisé en nations (nationes), elles-mêmes divisées en cités (civitates). (Voir Cicéron, De Natura deorum, 3, 93 et De Officiis, 1, 53)



Liste des nomina - pluriel du latin nomen, nom - romains. Chaque nomen est propre à une gens.



Remarques: Je me dis que pour faciliter le système d'appellation, les familles qui se terminent en "-ius" deviennent un "-ia", et celles qui se terminent en "-us" deviennent "-a". Exemple: Aperlautenus devient Aperlautena, et Talarius devient Talaria. Pour les familles ayant une consonne à la fin, privilégiez l'utilisation du "-is". Exemple: Caesar devient Caesaris. Si vous désirez utiliser le "nomen" et le "cognomen", le premier prend deux "i" et le second n'en prend qu'un. Exemple: Sergius Ahenobarbus devient Sergii Ahenobarbi.


  • Ayant un souci pour les classer
    • CAIUS AETIUS Mamercus (caius ou aetius ?)
    • CAIUS JULII Socrate (caius ou julii ?)
    • S. CARMANOVIUS (S ou Carmanovius ?)