Parti Ad Romae Gloriam

Un article de RomeWiki.

Parti Optimates de Rome, très en vogue dans les années 320.

Les Sénateurs Aquila et Tarantinus prononcent sa dissolution en hiver 332.

Voici le discours prononcé par l'édile Caius Tarantinus à cette occasion:


Il y a tout juste 10 années, pas une de plus, naquit Ad Romae Gloriam Les jeunes sénateurs Lucius Sabinus Aquila et Titus Eusèbe Actae, initièrent ce mouvement et furent rejoints par les sénateurs Julius Lucius Anterus, Dominicus Bustos, Marcus Flavius Publicola, Septimus Leonus et Romanus Actae. Ce groupe fondateur de 7 sénateurs rédigèrent entièrement les textes de fonctionnement du parti. Ils furent bientôt rejoints par Manius Ecritus Stilo le Grand, par moi même, par Paulus Ovatorius, Antonius Domitius, Caius Cornelius.

Dix années pendant lesquelles Ad Romae Gloriam fut le grand parti de la cause Optimates.

Ces valeurs que nous défendons elles sont :

- La Virtus : C'est la première des qualités, celle qui sous-tend toutes les autres, celle qui fait de nous des hommes (viri) au sens plein du terme : L'indépendance, car l'homme vertueux se distingue des autres en ce qu'il est libre et n'appartient qu'à lui-même. L'honnêteté, car c'est elle qui consacre notre dévouement a la Cité, et fonde la Fides. La responsabilité, car c'est par la reconnaissance et l'accomplissement de ses devoirs envers ses pairs et envers la Cité que l'homme vertueux se transcende et atteint l'exemple qu'il se doit d'être pour le peuple.

- La Fides : Elle est d'abord et avant tout la fidélité vis-à-vis de la Cité : l'homme Romain dédie sa vie à la défense, à la prosperité, et à l'expansion de Rome. C'est ce devouement qui sous-tend les trois devoirs fondamentauxs du Citoyen : servir dans la légion, régler le tributum, faire entendre sa voix dans les affaires publiques. Mais la fides, c'est aussi le rapport de confiance qui doit unir les membres de notre parti, et qui entre pairs, se nomme Amicitia.

- La Pietas : Car les Dieux président à la destinée des hommes, et que nous ne pouvons rien espérer s'ils ne nous accordent leur bienveillance. Ad Romae Gloriam se veut un acteur vigilant de la Pax Deorum, la Paix des Dieux.

- L'Auctoritas : Elle est fille de la Fides et de la Pietas, car la fidélité s'exprime aussi dans la reconnaissance de l'ordre social consacré par les Dieux. A savoir qu'il existe une classe, la classe Patricienne, qui a été choisie pour guider la Cité vers le destin qu'ils ont conçu pour elle.

Dix années pendant lesquelles Ad Romae Gloriam fit avancer la cause de Rome. Par ses idées, par sa participation aux débats, par ses contributions. On accorda tout de même à ARG, malgré l'afflux de critiques, sa qualité de grand club de pensée, et de force de proposition.

J'ai un souvenir qui restera à jamais gravé dans ma tête. Cette année 325, où la Curie, incendiait, allait s'écrouler sur ses membres. Où les insurgés démocrates s'apprêtait à mettre à mort le Pontife, le Censeur, le Préteur, l'Edile...

Nous, membres de ARG, sentant les évènements dégénérer, nous nous étions réunis chez Manius, avec femmes et enfants, et des partisans. Nous protégions nos familles. Nous avons tenu un siège pendant plusieurs heures. Puis quand les démocrates se sont lassé, nous avons rejoint avec nos hommes la Curie. Là, Manius Ecritus Stilo, Directeur de l'Académie des Légions, avec ses cadets, nous y avait rejoint. Et nos 80 partisans plus les centaines de cadets de l'Académie, nous nous étions lancé à la charge ! Nous chargions en pleine Rome ! Armés de bâtons ! Notre sang bouillonait dans nos têtes, tandis que nous combattions !

Ce jour là, rejoints par les troupes du Consul Carmanovius, nous sauvâmes la République ! Quel souvenir !

/D'une voix plus calme./

Ce temps là est révolu. Nos membres nous ont quittés, un à un. Emportés par la mort : Manius s'éteignit pour rejoindre les Champs Elysées. Publicola, rappelé à Pluton par la lame d'assassins. Petit à petit nous sommes dépeuplés. Titus Actae a pris sa retraite et s'est éloigné de la Curie.

Aujourd'hui nous ne sommes plus que quatre. Paulus Ovatorius n'a guère assez de temps pour intervenir. Caius Cornelius n'en a pas plus. Il reste Lucius Sabinus Aquila, ami éternel, et moi.

Maintenir l'existence d'un Parti, sans ces conditions, n'a plus de sens. Maintenir l'existence d'un Parti dans le contexte actuel n'a plus d'utilité.

Regardons nos Partis actuels. Le POP, agité par les scandales que nous connaissons. Le PTL de Questus, dont on ne sait s'il est encore animé, et aux idées bien peu glorieuses. Le PPP, de Pirus, qui ne semble guère valoir plus. Le PL, qui n'en a jamais été un...

Dans ces conditions ARG n'a plus de raison de continuer à exister.

C'est la fin de l'époque des Partis.

Ad Romae Gloriam n'est plus mais ses idées restent. Le combat pour les valeurs est toujours dans nos coeurs. Il restera notre raison d'être politique, notre conviction forte. L'époque veut qu'elles soient transmises par d'autres vecteurs que ceux du jeu des Partis.