Actae Marcus Lucius
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|---|---|
 Consulat
| 249 - 250 - 251 |
 Préture
| 248 |
 Edilité
| 247 |
 Questure
| 246 |
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 Censure
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 Tribunat de la Plèbe
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 Pontificat
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 Navarquat
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 Autres
| Ambassadeur, 213-214
Triumvir, 251 |
Sommaire |
Naissance et mort
Né en 190
Décédé en 251, assassiné
Biographie
Fils de Lucius Marius Actae, chef d'une petite gens du Palatin, Marcus Lucius entre jeune au Sénat. Il y est d’abord parainné par Crassus Antonius avec qui, et Antonius Grollius Tullius alors Consul, il fonde un premier parti occulte d’inspiration neo-populares. L’expérience tourne court et Marcus Lucius embarque pour une longue ambassade itinérante de 3 années auprès des grandes cités grecques d’Italie : Pompei, Naples, Syracuse.
A son retour a Rome, il retrouve une génération de jeunes senateurs ambitieux avec qui il fonde la Confrerie d’Enée, une société secrète destinée à la prise du pouvoir, qui dominera la vie politique romaine de longues années. Mais alors que son cursus peut véritablement commencer, Marcus Lucius qui a pris gout à la liberté et aux voyages quitte Rome avec femme et enfants pour une longue traversée qui l’emmènera aux confins de la Méditerranée.
Il revient à nouveau à Rome, et trouve une situation politique bien changée. Les Frateri sont parvenus aux plus hautes magistratures, la Confrérie a atteint son objectif. Oublié dans ce partage des pouvoirs, Marcus Lucius entre à nouveau dans l’opposition. Il évince le jeune Felenis Talarius de l’Edilité, consommant ainsi la rupture avec la Confrérie. Le bras de fer est terrible. Mais la carrière de Marcus Lucius vient de commencer.
En 247, Edile, il demantèle le FRRR, groupuscule de terroristes royalistes qui tentent de déstabiliser la République. En 248, Préteur, il en préside le procès. Année noire que cette année 248, qui voit l’Etrurie attaquer le nord du Latium par surprise. Karlus Marximus est nommé Dictateur. Il remporte une première victoire mais son autoritarisme paralyse le Sénat. Et Naples attaque à son tour au sud.
Début 249, Marcus Lucius est donc seul Consul dans une Rome en guerre. Il remobilise le Sénat et prend la direction des opérations militaires. En Etrurie, les deux Legats Cnaeus Crassius et Titus Claudius remportent une serie de victoire qui s’achèvent par la mort du tyran Tarquin et la chute de sa capitale. Mais au sud, Titus Andronicus et Felenis Talarius ne parviennent qu’à ralentir l’avancée napolitaine.
A l’intérieur, Marcus Lucius confie à son ami Quintus Ecritus Stilo la direction d’une Commission de Réflexion sur les Institutions, chargée de tirer les lecons de la déliquescence structurelle que le Senat avait connu les années précédentes. Des travaux de cette Commision, et des débats qui s’ensuivront résultera une vaste réforme des magistratures.En 250, Quintus Ecritus est élu Consul également. Les premiers signes de tension apparaissent entre les deux amis qui ont toujours étroitement collaborés, Stilo devenant soucieux d’affirmer son identité politique propre. Le partage des roles conserve néanmoins à Actae la politique étrangere et les opérations militaires. Mais les troupes napolitaines jouent à cache-cache en Latium, et avancent maintenant sur Rome. De son coté, Felenis Talarius commence à agiter la Plèbe contre le Sénat. Pour la 3e année consécutive, Marcus Lucius est élu Consul, avec Titus Andronicus. Alors que les seides de Talarius organisent la révolte dans les rues, Ecritus, devenu Censeur, s’oppose ouvertement a l’autorité des Consuls en s’appuyant sur une partie du Sénat. Au-delà de l’opposition entre personnalités et ambitions, il s’agit aussi de rétablir le controle du Senat sur la fonction consulaire. Ce qui ne convient ni au caractère des deux Consuls, ni à l’urgence de la situation. Avec un troisième général, le Legat Titus Claudius, ils organisent un coup d’état militaire chargé de restaurer la paix civile, et instaurent le Triumvirat. Le Sénat mené par Cornelius Scipio et Ecritus Stilo résiste héroiquement et le coup d’état échoue, mais Titus Andronicus peut vaincre les Napolitains sous les murs de Rome. Tandis que Marcus Lucius Actae est assassine dans des conditions demeurées particulièrement mystérieuses et que Titus Claudius se suicide. La carrière et la personnalité de Marcus Lucius Actae laissent la place à toutes les controverses. Mais nul doute qu’il s’en satisfaisait très bien, lui qui n’avait au fond que deux ennemis : L’immobilisme et l’indifférence. Marcus Lucius avait épousé Topia Crassus, fille adoptive de Licinus Crassus, ancien Consul. Bien que n'étant pas de même sang, Topia et Virgilia présentaient la particularité extraordinaire de se ressembler non seulement comme deux vraies soeurs, mais comme des jumelles. C’est d’ailleurs de Virgilia que Marcus Lucius se crut d’abord épris, les deux jeunes filles s’étant amusé à échanger leurs prénoms. Mais c’est en découvrant que Virgilia était promise à Defontis Crassius que Marcus Lucius s’apercut de la supercherie. Douce et malicieuse, modérée autant que son mari pouvait être enflammé, elle était l’élément stable du couple, et une mère aimante. Elle survivra quelques années à Marcus Lucius.
Descendance
Eusebe Marcus Actae, né en 267
Alba Crassia Actae, née en 269. Filleule de Defontis Crassius, et mariée à Kaeso Thimestius. La cité de Tarquini conquise, Marcus Lucius voulut la rebaptiser du prénom de sa fille... jusqu'à ce que Quintus Ecritus Stilo lui rappelle qu'Alba était déjà le nom de la capitale des Marses, alors ennemis farouches de Rome. Il décida donc plutôt de la rebaptiser Victoria.
Lois
Réforme de la location de l'Ager Publicus, votée en 248
Définition et non cumul des mandats, votée en 249
De l'Edilité, votée en 250
Nouvelle présentation du préambule des lois, votée en 251