Année 202 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat POMPEI Livius

et CRASSUS Licinius

image:MedPreteur.gif Préture SCIPIO Livinius

et CAECILIUS Cornelius

image:MedEdile.gif Edilité AUREUS Marcus

et VALERIUS Caius

image:MedQuest.gif Questure BRITANNICUS Flavius
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure SEMPRONIUS Lucius
image:popularite.png Autres

Politique Intérieure

L'idée d'un réseau d'espions du sénateur ARCANUS fut acceptée et son application fut immédiate.

En été 202, une menace inquiéta les romains, venue de l’intérieur même de la République de Rome : ils furent frappés par la colère des dieux. L’impiété de ses citoyens, l’abandon de ses temples aux ravages du temps provoqua leur terrible courroux. Rome, atteinte par un fléau plus terrible que la peste, appelé Jupitériose par la Plèbe, s’apprêta à succomber, abandonnée des dieux. De funestes présages apparaissaient. La folie s’empara des esprits, l’horreur vint envahir le quotidien : des frères tuèrent leurs sœurs, des pères leurs fils, des cadavres d’inconnus étaient retrouvés flottant dans le Tibre. Des colonnes de suppliants se formèrent devant les autels abandonnés. Le Sénat décida de cérémonies expiatoires. Le sénateur AUGUSTULE soumit à ses pairs un projet destiné à isoler les malades dans un camp aux abords de la ville et à les faire ausculter par des spécialistes, un texte de loi fut ratifié. Cette épidémie provoqua d'ailleurs la mort d'un sénateur, Brutus TERUS. Galvanisé par la ferveur des Patres, la Plèbe reprit espoir. Les temples furent restaurés, le grand temple de Jupiter fut construit dans la joie de la dévotion retrouvée. La colère des dieux fut apaisée, et l’épidémie prit fin à l’été 203.

Continuant les bénéfices, le budget atteint 11 321 258 as de solde.

Politique Extérieure

[|Voir Carte animée de l'invasion ombrienne et de la victoire romaine]


Une vague d’agitation gagna les peuples montagnards : les Marses agressèrent des marchands romains, mais, fait plus grave, les Ombriens envahirent la Sabine. Incapable de résister, et conformément au traité signé avec eux, celle-ci appela à son secours Rome, qui répondit immédiatement, envoyant trois légions, sous les ordres de Licinius CRASSUS, consul, et du légat Isatus Bellator.

Les troupes ombriennes franchirent la frontière sabine et s'apprêtèrent à attaquer Nursia. Un détachement de 500 cavaliers sabins fut détruit dans un accrochage. Les troupes ombriennes défirent la moitié de l'armée Sabine près de Nursia. La ville tomba. Les Ombriens descendirent vers le sud en direction de Narnia. Nos renseignements firent états de 5 000 hommes à peu près, principalement de l'infanterie légère. Ils entrèrent en contact avec le reste des troupes sabines cantonnées devant la ville de Narnia. Les Sabins semblaient plus résistants que prévus et tinrent la campagne environnante de la ville. Ils disposaient de 4 000 infanteries lourdes, 2 500 infanteries légères et 500 cavaliers.

Le moral des légions romaines, arrivants, étaient excellent. MARS fut avec Rome en cette journée mémorable, puisque les légions romaines écrasèrent les troupes ombriennes lors d'une bataille extraordinaire. Alors que les Sabins réorganisaient leurs troupes suite à la bataille qu'ils avaient perdue près de Nursia, et que le Légat Bellator ISATUS s'était positionné au nord-ouest de Narnia, un flot impressionnant de combattants fit son apparition sur les hauteurs, au nord-est de la ville de Narnia. L'armée ombrienne semblait bien décidée à en découdre et prenait position. Soudain une clameur sourde monta de leurs rangs. Elle s'amplifia puissamment pour exploser en un martèlement effrayant de plusieurs milliers de glaives contre les boucliers. Un vent de panique se propagea dans les rangs sabins. Leurs officiers eurent toutes les peines du monde pour ramener un semblant de cohésion à ces régiments apeurés. Mais déjà les terribles Ombriens s'ébranlaient en directions de l'armée Sabine. Le Légat, ISATUS, parvint à se positionner sur l'arrière des montagnards sans que les Ombriens aient connaissance de la manoeuvre. Il ordonna ses troupes pour lancer l'assaut surprise. Durant ce mouvement, les armées Sabine et Ombrienne entrèrent en contact. Les sabins commencèrent à fléchir sous la fougue des ennemis. C'était ce moment qu'attendait le Légat pour lancer son attaque sur l'arrière des Ombriens. Ceux-ci, découvrant la manoeuvre firent faire volte face à la moitié de leur armée, soulageant d'autant les alliés de Rome. Un combat titanesque s'engagea alors. ISATUS chargea à plusieurs reprises pour donner du courage à nos hommes. Les légionnaires montèrent plusieurs fois à l'assaut des guerriers ombriens avant de les voir fléchir. Mais c'était déjà trop tard pour eux, leur front se fissurait et éclata, soulageant les sabins qui étaient au bord de l'effondrement. Rome déplora la perte de 800 citoyens romains, mort pour l'honneur de la République. Les Sabins laissèrent sur le champ de bataille plus de 2 500 hommes, quant aux Ombriens, 3 300 corps furent dénombrés. Le butin récupéré était bien maigre, le fruit de leurs pillages devait se trouver plus au Nord, sûrement en chemin pour l'Ombrie.

Le Légat partit pour le Nord dès que les cérémonies religieuses furent célébrées. Des contacts eurent lieu entre les Ombriens et les Etrusques. Le but de l'attaque était de réaliser une énorme razzia en Sabine ainsi que de ramener des nobles pour les rançonner. Un chef s'enfuie après la bataille, il s'agissait de RUFUS, le chef de la tribu d'Iguvium, la plus importante tribu. Le Légat ISATUS mis la main sur le butin que les Ombriens avaient amassé après le pillage de Nursia. Il fut estimé à 6 000 000 d'as. Les Romains le rendirent entièrement aux Sabins, en gage de notre bonne foi. Les légions romaines pénétrèrent en Ombrie. Elles prirent possession de Spoletium, sans résistance. Le Légat prit possession du reste du Pays. Un détachement de cavaliers romains qui remontait vers le nord rencontra un fort détachement ombrien qui se dirigeait vers les montagnes. L'engagement fut évité. ISATUS, à la tête de ses troupes fonçait vers le village d'Ississium, qui fut pris. Aucun engagement n'avait encore eu lieu, le pays s’était vidé devant les Légions romaines.

Des tensions se créèrent entre le Légat ISATUS et le proconsul CRASSUS, ce qui paralysa provisoirement les opérations militaires. En effet, le Légat ISATUS reprochait au proconsul de tirer tout le prestige des victoires que le Légat ISATUS menait avec brio. Le proconsul CRASSUS, prétendait que son Légat ne faisait que lui obéir.

Durant cette guerre, le Sénateur ATILIUS Marcus décéda.

Divers

Juliannus Karmhanovius eu un contentieux avec la Questure à propos de son Tributum alors qu’il s’installait à Rome, quittant les terres familiales, en 202. La Questure avait en effet ajouté à sa fortune celle de son père, resté en province et qui allait décéder en 205. Incapable de payer un Tributum aussi exorbitant, il tenta vainement de s’expliquer avec les services des Questeurs Britannicus Flavius et Marximus Karlus. Décidé à ne pas se laisser abattre par tant d’incompétence et d’étroitesse d’esprit, il sauva pour 20.000 as de biens, et se réinstalla à Rome sous un nouveau nom. Mais ne voulant pas couper les ponts avec sa Gens, il passa simplement de Juliannus Carmanovius à Juliannus Karmhanovius. (Extrait des Chroniques de la Louve Sabine)


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