Année 375 AUC

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat Collegius Barrezus et Publius Petronius Sabinus
image:MedPreteur.gif Préture Clodianus Dobrasus
image:MedEdile.gif Edilité Caius Ovatorius Vespillo
image:MedQuest.gif Questure Lucius Titus Actae, Lucius Aquilius Scaeva
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure Julius Vanstenus Sanctus
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe Felix Crassinius et Aulus Lanius
image:MedPontifex.gif Pontificat Felix Fugitivus (démission) / Clodianus Dobrasus
image:MedNavarq.gif Navarquat Licius Severus
image:popularite.png Autres {{{autre}}}

Sommaire

Comices pour les magistratures de l'année 375

Les comices ont été appelées par le tribun Crassinius, des comices plutôt étranges cette année. Les lourdes mobilisations ont vidé le Latium de ses forces vives, et on retrouve donc des citoyens romains principalement composés des petits propriétaires ayant du mal à joindre les deux bouts. Les gens se déplacent des environs de Rome pour venir voter. D'habitude, ces petites gens atteignant péniblement les 1 000 as de cens sont toujours dans les derniers à voter et se contentent de suivre les votes des classes censitaires plus importantes. Cette année, il se pourrait bien que pour la première fois, elles fassent les élections ! Quatre candidats s'affrontent : le tribun Crassinius, les sénateurs Simonus et Ahenobarbus, et le plébéien Lanius. Le tribun Crassinius est confortablement réélu. Sa campagne basée sur une mise en avant d'un Tribunat 374 qu'il juge positif, et rappelant aussi qu'en matière de torture, rien n'est joué, trouve facilement les soutiens nécessaires. Il reste alors à départager deux patriciens et un plébéien. Le candidat Simonus attire grâce à son statut de patricien quelques voix. Les plébéiens ne savent en effet pas trop qui choisir, entre un des leurs qui reste plutôt inconnu malgré déjà deux campagnes avec des moyens importants, et deux patriciens apportant avec eux leur aura de sénateurs. La lourde campagne de dénigrement contre le candidat Ahenobarbus aura convaincu les Plébéiens préférant donner leur confiance à un Patricien de choisir plutôt Simonus. Cependant, l'absence totale de campagne de la part de ce dernier permet au Plébéien Lanius et son programme controversé de gagner des voix. Il peut compter pour cela sur l'aide de ceux qui, avec un Patricien déjà élu au tribunat, préfèrent voir un collègue plébéien. Enfin, la pauvre plèbe de la ville, celle qui peut tout juste voter, beaucoup plus indisciplinée que celle des campagnes, apportent l'appoint nécessaire au candidat Lanius pour être élu. Les comices ont donc choisi largement le tribun Crassinius, et avec une bataille beaucoup plus âpre le Tribun Lanius. Aulus Lanius entame son premier tribunat... Un tribunat qui risque de marquer les esprits !


Les comices appelées à voter pour les magistratures traditionnelles se sont rassemblées le même jour que pour les élections du Tribunat et le vote des lois en attente. On vote ainsi tout en une fois. Ainsi les comices de cette années se singularisent par le peu de votant venus . Ce sont surtout les dernières classes qui n'ont pas toutes été mobilisées pour la guerres qui votent. Ces citoyens n'ont pas l'habitude d'être sollicités aussi longtemps pour le vote. On voit bon nombre d'entre eux assez nerveux ou intimidés. Et l'on commence par le censeur Vanstenus. Ayant fait simplement et sobrement sont rôle de censeur durant les deux années passées, le peuple oubli peu à peu la rancoeur qui s'était subitement cristallisée sur sa personne suite aux affaires de torture de citoyens, alors même qu'il le portée aux nu avant. Les plus pauvres votent le plus souvent et le censeur est facilement réélu. Le fait qu'il soit le seul candidat n'y est pas pour rien... Viens le candidat Barrezus, présenté in absentatia. La plupart des citoyens de classes inférieurs sont soucieuses des personnes partis dans le Sud. Beaucoup ont un ami servant dans la légion et sous les ordres du consul ou de ses Légats. Pour ne pas les priver de Chef, ils votent pour lui sans regarder la couleur. Le candidat Barrezus est réélu. Est présenté alors le consul Petronius pour sa propre réélection. Le peuple n'ayant plus que lui a choisir suit les indications du Sénat à défaut de suivre celle des classes supérieurs. Ils l'élisent lui aussi dans la foulée


On présente alors le candidat Dobrasus, candidat à la préture. Seul en lice, encore une fois, le préteur ne fait pas de campagne. Le peuple l'élit se fiant à ses origines patriciennes. Aucun, parmi les vieillards présents, ne s'avancent sur ses réelles chances d'élections si le peuple entier avait été présent. édile Ovatorius se représente à sa propre succession , mais pour une édilité solitaire cette fois. L'homme n'a pas fait de campagne et le peuple n'a à vrai dire pas vraiment le choix. On l'élit dans le foulée, gardant le rythme de POUR donnée depuis le début de la journée. Parmi les humbles personne n'ose voter contre lui. Il y a ensuite deux questeurs présentés. Certains citoyens commencent déjà à quitter les lieux, obliger de travailler, ils n'ont pas l'habitude d'être consultés ainsi et la journée touchant à sa fin beaucoup doivent trouver un moyen de loger ou de repartir chez eux. Après que les rares romains aisés restant avec le droit de vote soient passés les citoyens plus modestes votent alors sans conviction, certains incitant leur voisin de devant à se dépêcher. On élit ainsi le sénateur Actae au regard de son nom - parmi les humbles personne n'ose voter contre lui - et le Questeur Aquilius au regard de son rang actuel. Le vote à peine fini , une pluie fine éclate et les citoyens romains , pressés , se dépêchent de retourner au début de la file pour voter les lois. Cette étrange journée de vote se terminera alors par une averse puissante qui aura fini d'accélérer les votes des lois.

Politique Intérieure

Durant l'hiver, le grand pontife, Felix Fugitivus se déchargea de son sacerdoce de chef de la religion romaine et, du même coup, du flaminat de Jupiter. C'est ainsi que Clodianus Dobrasus, alors candidat au consulat, puis au tribunat et de nouveau au consulat, fut choisi par les augures comme nouveau grand pontife. Le nouveau flamen dialis se retira donc de la campagne électorale, ainsi que de sa charge de flamine de Junon, charge qu'il venait d'occuper depuis peu, pour se consacrer à la religion. En raison de son statut de prisonnier, Dominicus Bustos fut démis de sa charge de flamine de Mars. Dobrasus s'activa pour remplacer les deux charges manquantes, ainsi que d'encourager les prestigieuses familles a donner l'une de leurs filles pour renforcer le nombre de vestales.

Politique Extérieure

Principales lois

Divers

Mort de Brutus Darus Bassus, six fois tribun de la plèbe.

Alors que le patricien Appius Sergius Ahenobarbus est retiré, à sa demande, de l'album sénatorial, Sabellius Aurelius Tyranus, Quintus Babudius Amantius, Servius Cornelius Merenda et Spurus Labienus Corvus sont admis au sénat par le censeur en fonction.

Dans tout Rome, on parle des affrontements qui ont eu lieu pendant toute une journée, durant l'automne 375, entre les vigiles et les habitants de subure. Les vigiles n'y sont pas allé de main morte. Plusieurs citoyens ont été tués. Une nuit d'hiver, Subure a été illuminé par l'incendie de la caserne des vigiles. Le bâtiment a été totalement ravagé par les flammes. Plusieurs vigiles et vigiles du feu sont mort dans l'incendie, ainsi qu'un pauvre malheureux, mort brûlé vif dans sa cellule.

Vers la fin de l'hiver, Quintus Julius Comnius fut reconnu comme Flamen Junonis, le flamine chargé du culte de la déesse Junon.

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