Crassius Cnaeus

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat -
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Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure -
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe -
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres Légat de 248 à 251

Naissance et mort

Né vers 210

Décédé en 286

Biographie

Fils de Defontis Crassius, Cnaeus Crassius eut une formation militaire. Il délaissa les fonctions tribunitiennes pour se consacrer tout entier à l'armée romaine. Il épousa la fille du Consulaire Marximus Karlus.

Les Étrusques avaient attaqués à Graviscae en 248 avec une armée qui semblait innombrable, 30 000 hommes mal armés, l'armée Romaine était en difficulté, on compta les morts par centaines ! Les légions romaines s'étaient retranchées le long de la frontière, ce qui leur avait permis de repousser le premier assaut. Cependant, le général en charge des troupes commença la retraite. Ils perdirent Graviscae, l'armée s'est repliée sur Castrum Novum.

Le Sénat, par un Décret, déclara la levée immédiate de deux légions supplémentaires. Elles furent levées soit pour renforcer le Dictateur Marximus Karlus s'il le demandait, soit pour rétablir la situation à la frontière campanienne, en révolte, notamment Cumes. La bataille contre l'armée étrusque s'annonça et allait bientôt commencer, entre Castrum Novum et Graviscae. Le Dictateur avait quatre légions, une en réserve près de Rome et une autre était au Sud avec des renforts sabins. Les troupes romaines remportèrent une victoire à Castrum Novum tandis qu'une autre fraction de l'armée étrusque, appuyée par les Ombriens, se dirigeait vers Spoletium, assiégée par une avant-garde de cette armée. La bataille qui eut lieu près de Castrum Novum fut une victoire écrasante, du Dictateur ainsi que du Légat Cnaeus Crassius. Les Etrusques étaient prêt de 20 000, il y eut 500 prisonniers indemnes ou presque, 2 500 morts, 3 000 blessés graves restèrent sur le champ de bataille. Le reste de l'armée se dispersa et fuit vers l'Étrurie. Les Romains, qui avaient 18 000 engagés, dénombrèrent 1 000 morts et blessés dans un état critique, 2 000 blessés assez gravement et 15 000 hommes indemnes et prêts au combat avec un moral de fer ! Mais le siège de Spoletium commençaient en même temps, où le centurion Bastius appela à l'aide : ses 1 000 hommes étaient assiégés par une force de 5 000 hommes mais il estimait qu'environ 20 000 ombriens et étrusques étaient dans les parages.

Le Dictateur Marximus rendit son pouvoir au printemps 249 après avoir mis à mal l'armée étrusques à Castrum Novum mais celle-ci était maintenant réunis autour de Spoletium. Le Légat Cnaeus Crassius resta sur place.

Au milieu de l'été, plus de 20 000 Etrusques se rassemblèrent à Tarquini, qui représentaient la principale armée de Tarquin sur ce front. Le Légat Cnaeus Crassius venait d'entrer dans Cosa afin de s'assurer le contrôle de l'un des principaux ports d'Etrurie. Le Consul Actae, avecTitus Claudius, remontèrent vers la ville fortifiée. C'était donc à Tarquini qu'ils rassemblèrent leurs forces. Il n'y eut pas de siège. Le Légat Crassius avait laissé une petite garnison sous les ordres du centurion Gradius, qui défendait vaillamment la citadelle, avec l'aide d'une révolte du peuple contre les étrusques, quand les troupes du Consul arrivèrent sous les remparts. L'assaut fut donné au moment où Gradius tenta une sortie. Désorganisant la défense étrusque de l'intérieur, il permit la prise de la ville avec des pertes relativement faibles pour nos Légions. 470 des 500 hommes que commandait Gradius y laissèrent la vie, mais leur sacrifice permit de limiter les pertes parmi les troupes du Consul et lui assura à la victoire ! Le Légat Cnaeus Crassius, à la tête de sa cavalerie, emporta définitivement la victoire par une charge audacieuse. Il chargea dans une minuscule brèche aux arrêtes tranchantes comme des lames de rasoirs à la tête de sa cavalerie composés des meilleurs cavaliers du Latium, et répandit mort et destruction sur tous les soldats Étrusques de la ville.5 000 Etrusques étaient morts, 10 000 prisonniers. Environ 6 000 déposèrent les armes en se rangeant aux côtés de Rome. Les troupes romaines ne déploraient 4 000 pertes.

A la fin de l'été, le tyran Tarquin se retrancha à Saturnae, la capitale de l'Etrurie. Une délégation d'une dizaine de notables pro-romains de la ville de Tarquini se rendit à Rome pour défendre leurs causes auprès du Sénat. La grande majorité de la population souhaitait en effet le rattachement à Rome, non sous un statut de ville conquise, mais en tant que cité de la République. L'Etrurie était largement fatigué de la guerre et de l'enrôlement de force que pratique le tyran.

Saturnae tomba, le siège concernait plus que la forteresse où se réfugia Tarquin avec les dernières troupes qui lui étaient fidèles. Le Légat Titus Claudius en avait le commandement. Mais plus au Nord, les Gaulois attaquèrent. Ils avaient ainsi grandement facilité la victoire romaine, en fixant certaines troupes étrusques. Cette attaque était en partie l'oeuvre des émissaires que le Sénat avait envoyé en Gaule. Le Légat Crassius accomplit une mission de reconnaissance auprès des tribus gauloises, afin de déterminer leur nombre ainsi que leur avancée, plus du tout contrôlé par les émissaires. Tarquin réussit à s'enfuir en Corse en abandonnant la Citadelle de Saturniae et ses derniers défenseurs, celle-ci tomba aux mains des romains. Cnaeus Crassius et Claudius Titus usèrent de subterfuges qui déroutèrent l'ennemi, la citadelle fut enlevée. Il laissait derrière lui un pays riche aux caisses bien remplies. Le légat Crassius reçu alors le commandement de toutes les troupes sur le sol étrusque et devait gagner un maximum de territoire face aux gaulois qui arrivaient au nord. Des heurts avec les chevelus furent à déplorer mais c'est la paix qu'il lui fut donné de négocier entre les gaulois et Rome, alors aux prises au sud avec Naples. Il s'acquitta de sa tâche et négocia une paix jugée avantageuse pour Rome.

En 251, le Triumvirat fut prononcé et Titus Claudius dut ramener une partie de ses troupes sur Rome, laissant le contrôle du reste de l'armée à Saturniae à Cnaeus Crassius Defontis.

De retour à Rome, Cnaeus fut accusé d'avoir collaboré à un coup d'état contre la République. L'accusation lancée par le Censeur d'alors fut écartée par ce même lorsqu'il comprit que Cnaeus privilégia sa fonction de Légat en guerre face aux étrusques et aux gaulois, plutôt que la querelle entre le Triumvirat et le Sénat.

En 253, le Sénat signa la paix avec les gaulois au Nord de l’Etrurie : il offrait Saturnae, Cosa, Tarquini, Volsini, Vetulonia et Populonia à la domination Romaine et les cités de Voltera, Clusium, Perouze et Arezzo aux tribus Gauloises. Cet accord fut approuvé en hiver 251 par Vannix pour les tribus Gauloises et par le légat Cnaeus Crassius pour Rome.

Il se retira peu à peu des affaires politiques, désireux de se consacrer à sa famille et aux anciens légionnaires qu'il a commandé. D'ailleurs, lors de sa mort en 286, on put voir nombre d'anciens légionnaires ayant servi sous ses ordres venir lui rendre un dernier hommage. Sa popularité était encore à ce moment très grande.

Lois

Paix avec les gaulois au nord de l'Etrurie, votée en 253