Ecritus Stilo Quintus

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Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat 250
image:MedPreteur.gif Préture 249
image:MedEdile.gif Edilité 248
image:MedQuest.gif Questure 247
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure 251 - 252 - 253
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe -
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres -

Naissance et mort

Né en : 204 à Antium

Décédé en : 270

Biographie

Quintus ECRITUS Stilo, eu une carrière fulgurante s’acheva dans un exil volontaire. Entré tardivement au Sénat en 246, celui qui signait QES fut successivement questeur en 247, édile en 248, préteur en 249, consul en 250 et censeur de 251 à 253.

Quintus Ecritus Stilo naquit à Antium en 204, dans une famille honorable ayant compté deux consulaires. Il servit dans la légion, puis, son éducation achevée, se rendit à Rome. Il observa longuement la vie politique avant d’entrer au service de la République.

C’est de l’époque de la questure qu’il noua une amitié indéfectible avec Titus Andronicus, son co-questeur, futur vainqueur des Napolitains.

En tant qu’édile, Quintus Ecritus Stilo acheva le démantèlement des réseaux étrusques infiltrés dans la République, alors que débutait la guerre qui devait abattre définitivement le royaume de Tarquin. Il fut le rédacteur d’une loi fiscale toujours en vigueur et de la loi portant création des vigiles du feu.

Mais pour avoir dénoncé certains dysfonctionnements institutionnels qui mettaient en cause la quasi totalité des magistrats, il connut – une première fois – la prison pendant un mois, au mépris de l’inviolabilité liée à sa fonction. Ceci sur ordre du dictateur Karlus Marximus dont il tenta vainement de limiter les pouvoirs qu’il jugeait non conforme aux prescriptions du Sénat.

Préteur, il dirigea et participa aux travaux de la commission de réforme des institutions mise en place par le consul Marcus Lucius Actae Il rencontra à l’occasion de jeunes et brillants sénateurs promis aux plus hauts postes, Publius Cornelius Scipio et Kaeso Thimestius.

A la même époque, le consul Actae étant aux armées face aux Etrusques, Quintus Ecritus Stlio assura en tant que préteur la mise en défense de Rome face à l’invasion napolitaine qui prenait en tenailles la République. Il fit ainsi évacuer vers Castrum Novum tous les habitants impropres au combat, ce qui évita certainement par la suite un nombre important de victimes civiles par famine ou blessures. Il consacra également l’intégralité de sa fortune à la fourniture d’armes pour les légions de volontaires hâtivement levées.

Consul avec Actae Marcus Lucius, il assuma, conformément à la loi, l’organisation des élections pour 251 suite au décès du censeur. Un litige profond sur la validité de la candidature de Felenis Talarius Grollius au poste de tribun de la plèbe eut des conséquences incalculables. En effet, alors que Quintus Ecritus Stilo était élu au poste de censeur, un fossé radical se creusa avec le consul (pour la troisième fois) Actae Marcus Lucius. La crise qui s’ensuivit déboucha sur la prise du pouvoir par un triumvirat mené par le consul et incluant le Légat Titus Claudius et le second consul Titus Andronicus. Quintus Ecritus Stilo fut alors gardé sous surveillance pendant six mois et interdit de parole. Au moment de l’assaut de la Ville par les troupes assiégeantes napolitaines, il réussit à retourner ses gardiens et à prendre leur tête. Fort du soutien de la plèbe du fait de sa grande popularité, il fit irruption au Sénat. Ses attaques contre Titus Claudius, devenu seul triumvir présent à Rome (du fait de l’assassinat de Marcus Lucius Actae dans des conditions obscures et alors que Titus Andronicus effectuait à la tête des armées un mouvement tournant décisif contre les assaillants), participèrent au rétablissement de la légalité. Dans le procès intenté contre Titus Andronicus, dernier triumvir survivant du fait du suicide de Titus Claudius peu après son arrestation, Quintus Ecritus Stilo tint à assurer la défense de son ami et fit plus que sauver sa tête, ce qui permit à l’accusé d’être réélu consul en 253.

Malheureusement, un incident d’apparence bénigne le poussa à mettre fin à sa carrière prématurément. Une monumentale claque assénée à Septimus Crassius, qui l’insultait, faillit tourner au drame : dans sa chute l’offenseur se blessa grièvement. La famille Crassius exigea réparation et enquête publique. Devant la lenteur procédurière et les calomnies qui se répandaient, Quintus Ecritus Stilo choisit de démissionner et se retira sur ses terres de Castrum Novum, qui constituaient la dot de sa femme. Il aurait pu y vivre en paix, entouré de ses enfants. Mais le malheur s’abattit à plusieurs reprises sur sa descendance : son troisième enfant et premier garçon, Manius, mourut à 4 ans en 257, puis sa fille aînée Cornelia, sa préférée, mariée à son ami Publius Cornelius Scipio, mourut en couches en 267. Son dernier rayon de soleil fut l’arrivée d’un nouveau petit Manius en 266. Mais fatigué et usé prématurément, Quintus Ecritus Stilo s’éteignit, inconsolable, en 270. Il était extrêment populaire et laissa une réputation d’incorruptibilité, à une époque où celle-ci n’était pas si fréquente.

Lois

Loi des XIV régions (création du corps des vigiles du feu), votée en 247

Recherche de nouveaux espaces et peuples amis, votée en 247

Loi fiscale complémentaire, votée en 249

Amendement de la loi sur l'exemption du tributum, votée en 250

Du Tribunat de la Plèbe, votée en 250