Harpax Benitus

Un article de RomeWiki.

Version du 8 novembre 2005 à 16:43 par COLDEEUS Nicolaeus (Discuter | Contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat 319
image:MedPreteur.gif Préture 318
image:MedEdile.gif Edilité 314
image:MedQuest.gif Questure 312 - 131
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe 323 - 324
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat -
image:popularite.png Autres 319 - 320, Dictateur

313 - 314 - 315, Pro-Edile

Naissance et mort

Né en : 278

Décédé en : 325 à Rome, suicidé

Biographie

Benitus Harpax est né en 278 dans une famille patriarcale assez discrète qui a toujours privilégié la vie familiale et l'agriculture au politique. Benitus, à la mort de son père, a choisi d'ouvrir une nouvelle voie pour sa gens.

Arrivé au sénat au début du IVeme siècle de la construction de l'Urbs, il a immédiatement fait voter une loi instituant l'Académie Supérieure des Légions de la République pour ensuite partir en ambassade à Tarente. Ce premier voyage hors de Rome fut l'occasion de visiter les territoires oubliés de la République et ses rapports ont attiré l'oeil bienveillant du Sénat sur ces contrées. Mais, hélas, son ambassade ne fut pas fructueuse en raison de l'instabilité régnant à Tarente. La guerre et la chute de cette cité suivirent son départ et la crucifixion infâme de son successeur, Valerius Quintus qui fut malgré cette abominable crime pormis à un bel avenir. Durant la guerre contre Tarente que mena avec brio Publius Cornelius Scipio qu'a toujours respecté et apprécié Benitus, et ce réciproquement aux dires de beaucoup, il fut élu et envoyé en ambassade à Carthage où la négociation d'un accord traina en longueur tant les Puniques s'en tenaient à le promener, désireux de l'impressionner, et à éviter toute discussion ferme. Finalement, Benitus Harpax rentra avec un envoyé punique et les négiciations se poursuivirent à Rome, au sénat, sans succès.

Soucieux de servir l'Urbs mais conscient qu'il lui fallait maintenant le faire à Rome même, Benitus entra dans le cursus honorum en tant que Questeur en 312, poste qu'il occupa deux années consécutives pour ensuite se faire élire édile. Chargé d'une affaire de pillages dans le Nord de la République, il fut nommé pro-édile pour pousuivre et achever sa mission. Cette enquête dura trois ans, trois années qui aboutirent à la destitution d'un préfet et à la découverte de groupuscules pro étrusques voire pro tarquins. Benitus revint à Rome en 318.

Bien qu'arrivé au printemps, une carence à la prêture lui permit de se faire élire à ce poste. La République avait besoin d'hommes d'honneur et de principes, Benitus entendait bien en faire partie et servir Rome. Un an de prêture passa avec des faux procès sans fondements, des sénateurs irrespectueux passant leur temps à cracher leur abjecte venin... mais aussi des magistrats honnêtes et travailleurs, de valeureux serviteurs de Rome. Tout cela pour arriver finalement au premier consulat de la gens Harpax. Les ennemis de l'extérieurs reculaient mais n'étaient pas vaincus, pas terrassés. Il fallait donc chercher à en finir et à bâtir un système de défense au Nord de l'Italie suffisamment efficace. Mais, le plus dur était au coeur de Rome, forces conservatrices redoutables pour le Progrès oeuvraient à maintenir jalousement un monopole politique injuste, tandis que le Consul Harpax lançait la réforme qui allait renforcer la République romaine comme rarement elle le fut: les Comices allaient voter dans l'élection des magistrats par le Sénat. Harpax rencontra le tribun du Peuple puis commença à travailler activement en ce sens.

C'est à partir de l'été 319 que les choses s'accélérèrent. Harpax s'exprima devant le Peuple en annonçant que le Sénat ne pouvait refuser ce droit à la plèbe. La plèbe réagit avec force, trop pour Harpax qui fit son possible pour calmer le jeu. Hélas, cette réticence le mis dans l'embarras au sein de la plèbe et il du faire avancer les débats au Sénat au plus vite. Ces débats étaient ridicules, inconstructifs et dangereux. Les propositions étaient soit impensables dans la situation actuelle, soit n'étaient pas entendus. C'est alors qu'à l'automne 319 la plèbe quitta Rome. Toute la plèbe laissa Rome sans travailleurs, sans administration, sans ses membres. Le Sénat fut pris d'effroi et fit ce qu'il fallait éviter: semer une fois encore la division. Il mis tout sur le dos du consul Harpax qui devenait pour eux le pire que Rome ait connue. Publius était revenu et tentait d'appuyer son ami, avec l'aide de Manius Ecritus Stilo lui aussi de retour... mais des opposants étaient rentrés également pour soutenir l'autre camp : Andronicus était de loin le plus catégorique d'entre eux, voulant même envoyer la troupe. Mais il n'était pas le seul, Tibere Caius, Questus Jeronimo et tant d'autres s'opposèrent violemment.

Il prépara son départ pour la plèbe mais le retarda avec l'espoir que Quintus Valerius revinsse à Rome. Lorsque cela se produisit, Benitus proposa une ultime solution : qu'il soit dictateur avec Tullius comme légat. Voyant un refus poindre à l'horizon, il prit la route avec toute sa famille et toute l'administration consulaire qui lui était intégralement restée fidèle, et gagna le campement plébéien. L'hiver 319 allait être long et commençait donc par l'élection de Benitus Harpax comme dictateur de Rome. Avant même d'être élu, il jura et fit jurer fidélité à la République par un retentissant : "VIVE LA REPUBLIQUE" qui restera à jamais gravé dans la mémoire de Rome. Une fois dictateur, Benitus Harpax tenta de mettre en place des débats sur le projet de Constitution qu'il présentait. Ces débats furent d'une telle âpreté que rien ne put en ressortir. La guerre extérieure neutralisant toute possibilité de faire appel au peuple dans le rapport de force. La dictature dut finalement être prolongée pour l'ensemble de l'année 320. Après avoir eu comme Légat le Sénateur Olecranus et le Sénateur Labienus Titus, Benitus eut le plaisir d'assister au choix de Brutus Laudanum. Avec cet homme comme légat, la dictature s'acheva plus tranquillement.

Lois