Iulius Emilius Sr

Un article de RomeWiki.

Version du 10 décembre 2005 à 18:30 par COLDEEUS Nicolaeus (Discuter | Contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Cursus Honorum
image:MedConsul.gif Consulat -
image:MedPreteur.gif Préture -
image:MedEdile.gif Edilité -
image:MedQuest.gif Questure -
Autres fonctions
image:MedCenseur.gif Censure -
image:MedTribun.gif Tribunat de la Plèbe -
image:MedPontifex.gif Pontificat -
image:MedNavarq.gif Navarquat 250 - 251 - 252 - 253 - 254 - 255
image:popularite.png Autres -

Naissance et mort

Né vers 210

Décédé vers 270

Biographie

Emilius Iulius Sr arriva au Sénat au milieu des années 240 et se fit remarquer pour ces constations judicieuses concernant le naval en général.

Le Sénat romain et la ville de Rome se préparaient au printemps 249 à un éventuel siège des Napolitains. Les volontaires furent redéployés par le Sénateur Iulius : 2 000 au nord, 8 000 à l’est, les 10 000 derniers restent au sud. Ce dernier prit aussi en charge l’évacuation de la ville des femmes et des enfants.

En 249, le premier Navarque Saturnius Lucius Appuleius mourut près de la Corse, et en 250, le second Navarque, Caesar Caius Julius, décéda à son tour dans la poursuite de Tarquin.

En automne 250, les Consuls Marcus Lucius Actae et Quintus Ecritus Stilo désignèrent le Sénateur Emilius Iulius Sr comme nouveau Navarque. L’ordre de mission était semblable : empêcher Tarquin de quitter son île. A Cosa, Emilius IULIUS Sr trouva 30 birèmes, mais dans un état de délabrement avancé. Les marins étrusques, rendus peureux par la soudaine disparition de leur ancien chef, ne voulaient plus reprendre la mer. Le Navarque consacra d’abord son temps et son énergie à reprendre en main la Flotte de Rome. Avec une petite dizaine de birème, il s’échina à contenir Tarquin en Corse, à rechercher vers le Nord le reste de la marine étrusque qui avait disparu, et à surveiller l’imposante Flotte Napolitaine de 50 trirèmes qui venait d’investir Ostie. Systématiquement, il refusait le combat, préservant ses faibles unités, et renseignait sur les mouvements ennemis les Consuls restés à Rome. Régulièrement, Emilius Iulius Sr observait que le port corse était ravitaillé par les Puniques. Le Navarque fit occuper au nom de Rome l’île d’Elbe, source de minerais de fer, laissée à l’abandon par les Etrusques et convoitée par les Carthaginois qui rodaient.

Le Navarque mit sur pied, avec le concours du Légat en le Etrurie Lucius METTELUS une ruse pour enfin détruire les restes de TARQUIN Corse. Les Légions, juste retour des choses, assiégeaient maintenant Naples. Le Légat Lucius METTELUS embarqua à Cosa une Légion entière sur une ribambelle de navires civils, disparates et dépenaillés. Il fit voile au Sud, jusqu’à la pointe de la Sardaigne, et là, profitant du vent, fit remonter sa flotte le long des côtes corses. Une longue file, naviguant en désordre, les plus véloces attendant les plus lents, quelques galères semblant endommagés par de lourds combats tentant vaille que vaille de maintenir une cohérence au troupeau, approchait le repère du pleutre corse.

A leur vue, les trirèmes de Tarquin sortirent du port, et commencèrent à venir, tels des chiens flairant des plaies, observer de plus près cette étrange armada. Lucius Mettelus avait pris la précaution de cacher à la vue toutes les armes et apparats militaires, et de placer en première ligne des hommes d’origine campanienne qui pouvaient s’exprimer en grec avec l’accent de Naples, et même quelques femmes et enfants. Ils se faisaient passer pour des fuyards Napolitains, chassés de leur ville et, pour poursuivre la lutte, cherchant refuge auprès du dernier adversaire de Rome. Les partisans de Tarquin, refusant que leur port soit submergé par la masse de réfugiés, désignèrent une plage au Nord de leur repère pour le débarquement.

Enthousiastes à l’idée de bientôt toucher terre, les navires les plus rapides se précipitèrent vers la plage, laissant les autres terminer le reste du trajet suivant leur capacité de navigation. Bientôt, la flotte de réfugiés s’étirait du Nord au Sud de l’entrée du port. Tarquin, pour empêcher toutes tentatives de débarquement dans son port, avait fait placer ses 27 trirèmes à la sortie de celui-ci, côtes à côtes, barrant l’entrée d’un formidable mur de rostres et de rames. Chaque fois qu’un pauvre navire de Mettelus passait devant une galère corse, les réfugiés poussaient une grande clameur de remerciement. Des bras joyeux s’agitaient, des femmes présentaient à bout de bras leurs enfants.

A midi, à l’instant où le soleil était au faîte de sa course, les premiers navires de Mettelus allaient toucher la plage, les derniers allaient parvenir à hauteur des premières défenses de Tarquin. Les capitaines de tous ces navires fuyants, avaient calculé leur course pour se trouver exactement dans cette position exactement à ce moment !

Ce fut à cet instant précis que le Navarque Iulius Sr apparut venant de l’Est, en pleine mer, avec 12 birèmes de guerre. Petit moment de calme plat dans les rangs de réfugiés pendant l’interrogation, les 12 birèmes du Navarque foncèrent droit sur les réfugiés, ensuite panique dans les rangs de Metellus en comprenant le danger ! Ses navires affolés changent de cap et courirent se mettre sous la protection des trirèmes corses. Le Navarque modifia sa couse vers le Nord et pointe vers les derniers traînarts, qui paraissaient une proie plus faciles. Les galères Corses, emberlificotés par les embarcations qui grouillaient autour d’elles, restaient immobilisées à l’entrée du port.

Soudain, arrivé au Nord des défenses ennemies, le Navarque Iulius fit volte face et à toutes rames attaque par le travers la première trirème corse. Les fuyards de Metellus, engluèrent les galères de Tarquin qui ne parvinrent pas à se dégager pour gagner la haute mer, passant à l’attaque et montent à l’assaut. La Flotte Corse tomba comme un fruit mûr. Tarquin perdit sa Flotte, mais la tentative de prendre pied sur l’île échoua. D’un commun accord, les Sénateurs Mettelus et Iulius Sr décidèrent d’arrêter les frais. Le gain était appréciable, même si le but ultime n’était pas atteint. Ils rassemblèrent tout ce qui peut encore naviguer, détruisirent systématiquement le reste, et s’en retournèrent à Ostie.

De grandes cérémonies à la gloire des dieux de Rome qui permirent cette lourde vengeance, émailleront le chemin de retour d’Ostie à Rome. Rome n’entendra plus parler de TARQUIN. Les Puniques, profitant de la victoire de Rome, étendront bientôt sans coup frémir leur domination sur l’île de Corse.

Lois

Des flottes de guerre, des marins et des militaires auxiliaires de la flotte, votée en 253