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Un article de RomeWiki.

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== Éditorial ==
== Éditorial ==
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Annonce ici le sujet d'éditorial de ton choix, j'ai un coup de barre inspirationnel, en ce moment.
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Bon, ça fait un bail que plus personne n'est venu ici, ce qui est à proprement parler intolérable.
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Après une quinzaine d'année de repos, je reprend donc du service, pour proposer une analyse exhaustive et de très haute qualité de l'actualité Romaine!
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C'est parti mon kiki!
==Actualité==
==Actualité==
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[[Current events|Actualités]]
[[Current events|Actualités]]
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Attention, cette page n'est pas sous notre controle et ne relève pas directement de notre ligne éditoriale.
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Pas grand chose pour le moment, mais ça devrait venir.
==Articles ==
==Articles ==
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Bientôt, ici même, une grande enquête sur la dure condition de jeune Sénateur.
 
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====L'Hellenisme à Rome====
====L'Hellenisme à Rome====
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Il est convenu que l'hellenisation de la société romaine est une réalité qui s'exprime au plus au point dans les couloirs du Senat.
Il est convenu que l'hellenisation de la société romaine est une réalité qui s'exprime au plus au point dans les couloirs du Senat.
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Je me rappelle encore mon premier jour a la curie, tout les anciens senateurs etaient ensembles et riés a ma premiere intervention aussi inninterressante que décroché de la réalité de notre société. La frustartion et la timidité m'assaillit, je senti ce jour la que mon integration serait difficile. Je remarquais cependant que derrière cette façade cynique il nous jugeait autant moralement que physiquement. Souvent se portait sur moi des regards concupissant et des messes basses se faisaient a mon passage. Il etait evidant que des anciens m'avaient remarqué pour mes qualités politiques ou tout du moins pour mon physique de jeune homme.
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Je me rappelle encore mon premier jour a la curie, tout les anciens senateurs etaient ensembles et riaient à ma premiere intervention aussi inninterressante que décroché de la réalité de notre société. La frustration et la timidité m'assaillirent, je senti ce jour la que mon integration serait difficile. Je remarquais cependant que derrière cette façade cynique il nous jugeait autant moralement que physiquement. Souvent se portait sur moi des regards concupissant et des messes basses se faisaient a mon passage. Il etait evidant que des anciens m'avaient remarqué pour mes qualités politiques ou tout du moins pour mon physique de jeune homme.
Un jour a mon grand bonheur, je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait un ancien consulaire, dont je tairais le nom (V......s) me contacta me promettant une mission, et me proposa d'en discuter dans son bureau. Trop heureux de cette oportunité je su l'en remercié. Je du aussi monter mais connaissance a nombre de senateur. La pénétaration de la culture grecque au Sénat ne fut jamais aussi marquante pour moi que ce jour là.
Un jour a mon grand bonheur, je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait un ancien consulaire, dont je tairais le nom (V......s) me contacta me promettant une mission, et me proposa d'en discuter dans son bureau. Trop heureux de cette oportunité je su l'en remercié. Je du aussi monter mais connaissance a nombre de senateur. La pénétaration de la culture grecque au Sénat ne fut jamais aussi marquante pour moi que ce jour là.
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Certain le refusairent et preferent l'exil et le sucide, ils furent tres peu nombreux... d'autres prirent plaisir à monter leur incompetence pour refaire chaque jour leurs preuves. Ce qui est sur après quelques année de noviciat et une longue periode a Carthage, j'attend avec impatience mon retour au sénat pour affiché ma barbe et initié de nombreux jeunes sénateurs a la politique du Sénat.
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Certain le refusairent et preferent l'exil et le sucide, ils furent tres peu nombreux... d'autres prirent plaisir à monter leur incompetence pour refaire chaque jour leurs preuves. Ce qui est sur après quelques année de noviciat et une longue periode a Carthage, j'attend avec impatience mon retour au sénat pour affiché ma barbe et initier de nombreux jeunes sénateurs a la politique du Sénat.
Silanus Kaeso
Silanus Kaeso
(sénateur depuis 319)
(sénateur depuis 319)
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==Interview==
 
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''Aujourd'hui, interview du Sénateur Gaius Lucius sur le thèmes des jeunes Sénateurs. Tous les Sénateurs ont-ils été jeune un jour? Apparamment, c'est loin d'être sûr...''
 
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SCRIBONIUS : Salve, Sénateur Gaius. Tout d'abord, merci beaucoup d'accepter de nous recevoire. Comme vous le savez, vous allez être interviewé dans le cadre de notre enquête sur la dure condition de jeune Sénateur au Sénat.
 
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Pour commencer, pouvez vous nous dire quand vous êtes arrivés au Sénat?
 
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GAIUS : Salve, Citoyen Scribonius. Je suis arrivé au sénat au milieu de l'automne de l'année 330, je ne suis donc pas parmis les plus jeunes sénateurs de la Curie.
 
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SCRIBONIUS : /reprenant ses fiches, bruit de marbre qui s'entrechoquent/
 
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Ah oui, tout de même... Hum... Pas grave, vous devez bien avoir quelques souvenirs de cette période, n'est-ce pas?
 
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Pouvez vous nous décrire rapidement votre arrivée au Sénat? Vos impressions quand vous êtes pour la première fois rentré dans ce bâtiment, quand vous avez commencé à croiser tous ces Sénateurs célèbres, qui fut le premier à vous adresser la parole, etc?
 
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GAIUS : A vrai dire je n'ai pas une très bonne mémoire. vous avez une autre question ?
 
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SCRIBONIUS : /regard furibard/
 
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Vous ne vous souvenez même plus de votre arrivée au Sénat, de la première fois que vous avez pris la parole, du premier Sénateur qui vous a répondu??
 
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Rassurez moi, vous avez déjà été au Sénat?
 
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GAIUS : A vrai dire, il me semble que ce fut le sénateur Atreus qui le premier me salua, puis le consul Dobrasus peut-être. Je me souviens que j'ai croisé Marcus Carmanovius peu de temps avant son départ... son dernier départ.
 
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SCRIBONIUS : /faisant la moue, l'air déçu/
 
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Quelle palpitante entrée en matière, n'est-ce pas...
 
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Bon... Et en terme d'impression, de ressenti? Vous êtes vous senti tout de suite à l'aise au Sénat? On parle beaucoup de cette espèce d'ignorance dont sont victimes les jeunes Sénateurs... En avez vous été vous même victime?
 
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?
 
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GAIUS : oui mais j'ai heureusement été aidé par d'autre sénateurs, et avec d'autre jeunes arrivants nous nous sommes serré les coudes. Une lecture attentive des archives récentes du sénat et du codex m'a permis d'acquérir rapidement les connaissances de base nécéssaire pour débattre à la curie sans avoir trop l'air bête. Ainsi, j'ai pu voté en mon âme et conscience aux élections de cette même année, sans fonder mes votes sur des premières impressions.
 
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SCRIBONIUS : /Visiblement atterré par son interviewé et pressé d'en voir la fin/
 
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Bon, eh bien, merci mille fois, Sénateur Gaius... Pour finir, si vous aviez un conseil à donner à un jeune Sénateur qui arriverait à la Curie, quel serait-il?
 
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GAIUS : De clore son organe buccal suffisement de temps dans l'intention de ne pas commettre d'erreur lors des élections.
 
==Débat==
==Débat==
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====Premier débat: Répartition des terres Illyriennes: spoliation ou rétribution?====
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====Nouveau débat: Bon alors, ce deuxième verdict Decinus, il vaut quelque chose ou pas?====
Nous attendons ici vos contributions.
Nous attendons ici vos contributions.
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==Interview==
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====Julius Carmanovius, Général en exil:====
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Scandale à la curie ?
 
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Il est difficile de réponde a cette question soulevé par la répartion faite par la consulaire Poussinus suite à la conquète de l'illyrie.
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'''CD''': Bonjour Julius Carmanovius. Tout d'abord, merci de nous avoir reçu ici, et félicitation pour votre belle situation à Carthage. C'est vraiment décoré avec goût, ici.
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Pour ma part je pense que cette répartition est des plus problématique.
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Effectivement nous somme face a un problème de corruption, mais le clientélisme n'est il pas légal a Rome, nous somme face aussi à un probleme de spoliation des vétérans, mais cela ne regarde que le général et ses hommes. Le seul véritable problème vient de la non répartition d'une part de ces terres dans l'ager, oublie d'autant plus problématique que l'initiateur de ce partage est un populares reconnu de rome.
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un tel oublie est une grave erreur politique des plus inacceptables, car il spolie l'idée même de la République. Comment les citoyens pourrons accepter de ce battre pour la rèpublique si le senat et ses généraux ne reconnaissent pas la notion de bien commun au travers de l'ager. Notion d'autant plus urgente qu'aujourd'hui l'ager se retrouve des plus insuffisant face aux demandes.
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il est vrai que 350 000 ares ont été mise a la disposition des futurs colons pour cette zone. Action des plus louable mais qui cache derriere une volonté légitime, mais contestable, de faire de cette province une province attractive et riche. Poussinus a très a coeur la constitution de la province Illyrienne, province auquel il s'est attaché affectivement, jusqu'a avoir le désir secret d'en faire son fief en y démontrant ses compétences de gestionnaire tout en faisant de celle ci une véritable base arrière de sa politique future.
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Malheuresemnt ce scandale a éclaboussé une carrière "sans tache", sa popularité risque d'en subir les conséquences ainsi que sa candidature au gouvernorat de cette même province (je lui souhaite d'etre elu a ce poste).
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'''JC''': Merci, mais tout le mérite en revient à ma femme, vous savez. Elle a su à merveille intégrer à l'architecture Punique les éléments les plus remarquables de décoration intérieure Sabine et Latine. Et j'avoue que je me sens ici comme chez moi, cela atténue grandement la douleure de l'exil. A mon retour à Rome je pense que j'embarquerais une partie de la décoration punique, pour l'intégrer à mes Villas Latines, en espérant que cela fonctionne aussi bien qu'ici.
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Silanus Kaeso.
 
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'''CD''': Vous parlez de votre retour, justement... Quelles sont les nouvelles à ce sujet?
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'''JC''': Oh vous savez, depuis mon arrivée à Carthage je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en préocuper. J'ai surtout été très pris par la sécurité de ma famille et mon travail de conseiller aux affaires Romaines auprès d'Hannibal. Un job qui a exigé beaucoup d'efforts pour faire revenir Hannibal à de meilleurs sentiments concernant Rome, et j'avoue ne pas en être peu fier.
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Scandale en paquet, pour un Sénat prompt à manier le spectre de la peur de l'autre en des temps cycliques et redondants. Il est difficile en effet de se prononcer, quand le consulaire POussinus travaille a ramener des colons travailler leur terre en Illyrie, quand les plus riches des patriciens offusqués de ce partage en louent autant tous les ans, quand les plus populaires d'entre eux en ont gagné plus dans leurs précédentes campagnes. Il y a une proportion a la malhionneteté et l'hypocrisie donc, quand en réaction, les gentils patriciens anti pop, anti populares jouent aux parfais démagogues en lancant des appels aux votes, de la part de miséreux de la classe V, qui ne savent pas ce qu'est un bulletin de vote. Une campagne savamment organisée contre des gêneurs; inavoués ou non, dont je porte le nom aujourd'hui. Avez vous deviné qui je suis au regard de ces mots? Surement, je ne ment pas au peuple, moi, et je ne lui dit pas ce qu'il souhaite entendre, mais la réalité. Mes dons n'engagent aucun autre don, et je n'ai jamais eu de clients.
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'''CD''': Ce travail, justement... Est-ce qu'on ne pourrait pas le considérer comme une trahison de Rome? Vous mettez tout de même votre immense connaissance de la République au service d'une personnalité de premier plan d'une puissance exterieure que certains à Rome voient comme le prochain ennemi de la République, maintenant que l'Hegemonie est vaincue.
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Cette répartition caractérise donc une opposition larvée interne au Sénat, incapable de dépasser ses contradictions, et sa manière de parler à la plèbe.
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350 000 ares, c'est dérisoire, et réservé en priorité à ces vétérans que la désinformation a présenté comme spoliés.
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Il n'y a pas de spoliation, ni de corruption. Le consulaire Valerius même ne trouve rien à redire a des proportions d'un partage que les plus grands imperatores ne décrivait pas au Sénat.  
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Romanus Dobrasus
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'''JC''': Vous savez, j'aimerais plutôt être jugé sur les résultats que sur la fonction. Si on juge Decinus sur sa fonction, c'est un homme charmant, si on le juge sur ces résultats on se rend compte que c'est un imbécile doublé d'un incapable. Je sais ce que je fais avec Hannibal, et je ne pense sincèrement pas que Rome aie la moindre raison de s'en plaindre.
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'''CD''': Vous parlez de Decinus... Son second verdict vous reste encore en travers de la gorge?
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Les Tribuns sont clairs et suivent la majorité du Sénat. Le Consulaire Poussinus semble s'enfoncer dans des non-arguements et perd encore des soutiens. Les Tribuns semblent porter un coup fatal. Les vétérans ne bronchent pas, alors que le Consulaire aurait besoin d'eux puisqu'il répète que ses hommes comprendront. Mais quoi comprendre à ce partage honteux et indigne d'un Consulaire ? Il s'entête dans son erreur, que tout le monde lui montre, mais il est le seul, ou presque, puisqu'évidemment ceux qui ont reçus des terres ne critiquent pas, a encore croire à sa version des faits !
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'''JC''': Quel second verdict? Il n'y a eu qu'un seul verdict à ma connaissance. Le reste de ses affabulations ne m'intéresse pas.
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'''CD''': Dans ce cas pourquoi ne pas être revenu à Rome?
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'''JC''': ... Vous voulez reprendre un peu de ce vin Corinthiens? Un vrai nectar.
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====Second débat: Le Triumvirat : Héros ou Dictateur ?'====
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'''CD''': Merci, mais j'aime mener mes interviews sobre. Pour rester dans le domaine de votre exil, pourquoi votre fuite après le premier verdict, justement, et avant même les augures?
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''Pour plus d'informations, voir : [[Années 250 à 255 AUC]]''
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'''JC''''', s'offusquant'': Vous l'avez entendu, ce verdict??? La mort pour tout le monde, 15 millions d'amende pour le plus grand homme de Rome, aucune prise en compte de notre défense! Si c'était pour nous condamner à la peine maximale, il n'avait pas besoin de nous emmerder avec un procès, cet incapable de Decinus! Par pure lâcheté il a refusé de faire son boulot de Préteur, sans se soucier une seconde des conséquences. Il a cru faire le malin, appliquer la Loi strictement et débilement, et pouvoir s'en laver les mains, eh bien j'espère qu'il est content du résultat. Nous aurions bien attendu les augures, mais cet empaffé exigeait que nous soyons placés en détention! Comme si son jugement allait être validé! J'aime autant vous dire que si nous étions resté ne serait-ce qu'une nuit dans ses cellule il n'y aurait eu que trois cadavres "suicidés" à retrouver le lendemain! Dans ces conditions, fuire était notre seul option pour rester en vie et avoir une chance de sauver notre honneur.
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Introduction :
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'''CD''': Suicidé? Vous voulez dire assassiné? Ce sont des accusations graves que vous portez la, vous savez?
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Le plus grand danger qu’ai connu Rome, avant le débarquement de 75.000 Grecs en Italie durant la guerre de 320, avait été la double attaque (mal) coordonnée des Etrusques et des Napolitains, alors maîtres de la Campanie, pendant la guerre de 250.
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'''JC''': Graves oui, mais justifiées. Le Sénat aime se bercer d'illusions, mais quel que soit son opinion la majorité de la République n'est plus qu'un cloaque ou l'honneur et la vertue n'ont pas leur place. Se débarrasser des "trois généraux", c'était mettre la main sur une fortune fabuleuse, en or comme en terre, et faire place net aux places d'honneur de la République. Sans compter qu'étant monté trop haut, nous avions largement notre compte d'ennemis. Le minable Caro, l'ignoble Decimus, le Préteur Decinus, etc...
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Alors que Rome semblait au fond du gouffre, trois hommes, ACTAE Marcus Lucius, ANDRONICUS Titus et CLAUDIUS Eusèbe, décident d’unir leurs forces dans le but annoncé de sauver la République.
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Comptant sur le soutien de l’armée, ils prennent le pouvoir de force, et mènent dès lors la politique de Rome.
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Mais la résistance opiniâtre des « légalistes’ , avec à leur tête Manius Ecritus Stilo, mettra fin à leur expérience originale et sans précédent.
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La fin trouble du Triumvirat et des Triumvirs, l’importance historique des protagonistes divers et les intérêts clientélistes qui en découlent ont depuis empêché toute analyse non partisane de ce qui fut sans conteste l’événement le plus important du III° siècle à Rome.
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Nous tenterons de combler ce manque par une analyse impartiale de la Crise, suivant l’approche suivante.
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La Crise de 250, ou l’apogée d’une schizophrénie bien Romaine.
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Pour ce faire, nous aborderons d’abord le problème de la situation très particulière que traverse Rome à cette époque. Ensuite, nous présenterons les deux politiques qu’adoptera la République, et nous nous attacherons enfin aux résultats de la Crise, maintenant bien connus.
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I- La situation de Rome
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'''CD''': Mais vous avez la moindre preuve de ce que vous avancez?
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A) Extérieure
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'''JC''': Écoutez, le champs de Mars s'est garni de glaives en quelques secondes à peine quand la foule à commencé à s'émouvoir. Et tous n'étaient pas tirés par des pro-généraux, ce qui explique le nombre de victime. Par ailleurs quelques minutes à peine après notre départ Decinus et Caro avaient pu réunir des centaines de cavaliers, qui certainement ne faisaient que passer par là? Par ailleurs dès le second verdict ridicule accepté par un Sénat devenu sourd, on a essayé de me spolier de toutes mes terres et possessions. Heureusement que j'avais pris mes précautions auparavant. Enfin, quelques amis que j'avais à l'Édilité m'avaient averti que je ne devais en aucun cas me retrouver isolé dans une cellule. Et je leur fait plus confiance qu'en Decinus, qui est au mieux un imbécile au pire un homme malhonnête et corrompu.
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En 250, Rome n’a jamais été en plus grand danger.
 
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250, c’est l’année ou les armées Grecques campent sous les murs de l’Urbs, après avoir lentement conquis tout le Sud du Latium, profitant de la faiblesse numérique et de la désorganisation des Légions leur faisant face. Rome est vaincue.
 
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Cependant, 250, c’est aussi l’année de la victoire finale en Etrurie, ou les troupes de Tarquin subissent défaites sur défaites, prises entre deux fronts.
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'''CD''': On vous sent très remonté, donc.
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Au Sud, les forces Etrusques ne se sont jamais remises de la défaite de Castrum Novum. Désorganisées, artificiellement renforcées par des levées impopulaires, elles reprennent Tarquini (Victoriae), mais doivent maintenant faire face à une invasion Gauloise au Nord qui les oblige à diviser leurs forces.
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Les Légions repartent à l’attaque, reprennent Victoriae, assiègent Saturniae, la capitale. L’Etrusque est vaincu.
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B) Intérieure
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'''JC''': On le serait à moins, je pense!
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Mais dans l’Urbs, on ne chante pas ces victoires.
 
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En 250, le Censeur est Ecritus, les Consuls sont Actae et Andronicus. Après l’échec de la Dictature du vieux Karlus Marximus de 248, la fonction est discréditée et inutilisable.
 
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Face à l’avancée inexorable des hoplites Napolitains dans les plaines du Latium, la panique gagne toutes les couches de la population, et l’affolement règne en maître au Sénat.
 
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Devant la toute puissance Napolitaine, certaines voies du Sénat vont jusqu’à proposer la capitulation. Rapidement écartées, elles sont néanmoins symptomatiques de l’état de stress atteint par les élites Romaines.
 
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La principale agitation vient du Tribunat de la Plèbe, alors occupé par un Patricien. Talarius, Sénateur sulfureux, brillant et séduisant, mais sur lequel pèsent de lourds soupçons, est élu Tribun par le Sénat. Claudius Eusèbe y oppose son Veto Tribunitien avant de partir sur le front Etrusque superviser la prise de Saturniae. Ce faisant, il déclenche l’explosion de la crise, aggravée par l’avancée Napolitaine. Au Sénat, les Consuls soutiennent Claudius, tandis que le Censeur et une large majorité Sénatoriale prennent le parti de Talarius.
 
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Manipulée par des démagogues, oiseaux de mauvais augure, la foule ne cesse de s’agiter. On vandalise la demeure du Censeur Ecritus. On se bat chaque jour dans les rues de Rome entre bandes rivales à propos de l’élection Tribunitienne, et ces bagarres se transforment bien vite en émeutes générales.
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'''CD''': Peut-être ne fallait-il pas violer le Pomerium en premier lieu?
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Les rumeurs les plus folles circulent à propos de puits empoisonnés, de traîtres à la solde des Napolitains… On lynche des pérégrins dans l’indifférence générale.
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Les Vigiles sont totalement dépassés, incapable de maîtriser la situation, et la famine menace la Citée qui vit en état de siège.
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'''JC''': ... Vous reprendrez bien un peu de vin avant de partir? Si vous voulez vous me le dite, je vous met quelques amphores de côté pour vous occuper pour le voyage retour.
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II- Deux politiques
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== Portrait ==
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A) Les « caractériels »
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===Cornelius Antonicus===
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Face au désordre qui règne en maître, les trois futurs Triumvirs mettent rapidement au point leur action. Leur vision des choses, connue par leurs discours de l’époque à la Curie et par la défense d’Andronicus à son retour de Naples, est simple : l’Ordre.
 
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Rome leur apparaît en proie au chaos, incapable de faire face à la menace qui pèse sur elle. Actae, prenant le contrôle de la Légion de défense qui campe dans les faubourgs, investit nuitamment la ville aux premiers jours de l’hiver 250. Ayant le contrôle effectif de la Citée, il déclare le lendemain la constitution d’un gouvernement provisoire tant que pèsera sur Rome la menace Napolitaine. Il fait de Talarius un bouc émissaire et le place en résidence (très) surveillée.
 
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Andronicus, de son côté, prend le commandement de toutes les troupes du Latium et les rassemble pour faire face aux armées Grecques.
 
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Claudius, enfin, a pris Saturniae et a stoppé pacifiquement l’avancée Gauloise. Il ramène à marche forcée la tête de Tarquin et une Légion pour soutenir le pouvoir tout récent du Triumvirat et les troupes d’Andronicus.
 
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Il ressort de toutes ces mesures une énergie sans commune mesure avec celle déployée les années précédentes par le Sénat. Rome est enfin clairement dirigée, l’évolution de la situation s’accélère pour quelques mois, et va dans le sens d’un redressement. Cependant, les conditions du retour à une situation politique normale sont confuses, et les Triumvirs supportent mal les forces d’oppositions, réagissant avec une violence toujours contenue mais tout de même oppressante aux velléités d’autonomie de leurs opposants. On se doute d’ailleurs que si le soutien du peuple de Rome, attaché aux symboles de la République, n’avait pas été aussi important pour eux, ils n’auraient sans doute pas fait preuve de tant de mansuétude.
 
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Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonicus, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii.
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B) Les « légalistes »
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Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait.
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Face au coup d’état d’Actae, c’est tout d’abord la stupeur. Mais rapidement les Sénateurs, manifestent leur désapprobation. L’influence d’Actae et le prestige de la gens Claudius donnent des appuis dans la Curie aux Triumvirs, mais la majorité du Sénat est opposée à cette perte du pouvoir.
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Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple.
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Ils se regroupent tout d’abord sous la bannière du Censeur Ecritus. Dans la lignée de son soutien à Talarius, qu’il a finalement imposé au Tribunat de la Plèbe en faisant déclarer illégal le veto de Claudius, il refuse de voire le double sacrilège du Triumvirat : Ils ont fait rentrer des hommes en armes dans le Pomerium pour prendre le pouvoir, et ils ont porté la main sur un Magistrat en plaçant de force Talarius en résidence surveillée. Ecritus fait donc déclarer le Triumvirat illégal.
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Extrêmement populaire, le Censeur n’est pas assassinable. Il est donc placé en résidence surveillée, comme Talarius.
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S’organise alors une double opposition. Ecritus en est la bannière, tandis qu’au Sénat c’est la jeune génération qui prend le relais, dirigé par Cornelius Scipio Publius. Leur opposition reste cependant assez vaine. La Loi est pour eux, mais pas la force, et le poids de leurs arguments ne suffit pas à faire bouger une Plèbe soulagée par la victoire contre les Napolitains. Et c’est encore Ecritus qui s’illustre. Malgré son emprisonnement, il réussit à persuader le Pontife de déclarer le Triumvirat impie. Profitant de la confusion ainsi crée dans les esprits Romains, il retourne ses gardes et profite de l’éloignement des Légions occupées à reprendre Ostie puis à poursuivre les Campaniens jusqu’à Naples pour reprendre le contrôle de l’Urbs. C’est la fin du Triumvirat. Soutenus par la tradition, les « légalistes » reprennent le contrôle de la situation.
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En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur Cornelius Scipio Publius l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) marque une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat.
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III- Quels résultats ?
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Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit « le métier rentre ».
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A) Rome sauvée
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En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonicii de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui , il commence à s’affirmer.
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Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse.
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L’action du Triumvirat aura, c’est indéniable, eu le mérite d’accélérer grandement le mécanisme des décisions de Rome.
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Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat : En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi.
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Cette accélération permet de répondre à la crise militaire par le placement sous le commandement unique d’Andronicus, qu’on appellera bientôt Imperator, des Légions de la République. Exceptées celles qui restent en Etrurie maintenir l’ordre dans la nouvelle province et tenir en respect les Gaulois au nord, sous le commandement de Cnaeus Defontis Crassius. Les forces ainsi rassemblées remportent dans la plaine du Latium une grande victoire sur l’envahisseur Napolitains. Puis c’est la reconquête d’Ostie, et enfin la poursuite contre les armées napolitaines débandées. Finalement, Andronicus ne s’arrêtera que sous les murs de Naples, après avoir conquis toute la Campanie. Imprenable sans un blocus maritime, la Citée conservera son indépendance.
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Par ailleurs, les mesures énergiques des Triumvirs à Rome et dans les provinces permettent de répondre à la famine qui menaçait fortement la ville, leur assurant un surcroît de soutien populaire au passage.
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Enfin, les institutions Républicaines sont sauvées par le retour au pouvoir du Censeur et la reprise d’un fonctionnement normal de la République.
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Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec Lucius Carmanovius, le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, puisÉtrusque Gauloise et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse.
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B) Rome perdue
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Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicii est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321.
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Malgré tout, cet épisode laisse de cruelles marques dans une Rome encore jeune.
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A partir de cette date, son ascenscion ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec Tullius, et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au PL, qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour « faire tourner la boutique » pendant que Carmanovius, Ecritus et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et Labienus le vieux fripon.
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La fin inexpliquée de deux des trois Triumvirs, Claudius étant « sucidé » et Actae très franchement assassiné sans que justice soit jamais faîte à ce sujet, la facilité avec laquelle le pouvoir a pu être pris par un homme charismatique avec une seule Légion, le souvenir cuisant du danger qu’on fait peser sur Rome les Napolitains, tout cela se mèle dans l’inconscient collectif Romain après la guerre, et fourni matière à de nombreux abus et à d’innombrables frustrations.
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En montrant qu’il était possible de résoudre bien des problèmes sans le Sénat, les Triumvirs ont ouverts une boîte de Pandore qui ne se refermera jamais, et leur action a modifié en profondeur la République Romaine, qui aujourd’hui n’a plus grand chose à voire avec la naïve innocence de ses débuts.
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Profitant du manque de motivation des autres Consulaire, il se fait élire en 330 Censeur. Ce dernier mandat lui assure un certain poids politique pendant 5 ans. Il sera surtout marqué par l’insistance de Cornelius quant au respect de la politesse à la Curie : On ne dit pas « machintrus », mais « Sénateur machintrus », ou « magistrat machintrus » si machintrus est magistrat. Cornelius restera tout son mandat très strict sur ce point.
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La Censure étant tout de même un mandat peu prenant, Cornelius, l’âge aidant, s’éloigne peu à peu du pouvoir. Il continue d’animer un PL moribond, qu’il accueille maintenant dans sa Domus, et surveille de loin le Sénat, mais le cœur n’y est plus. Il a terminé son cycle, et il le sait.
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Depuis la fin de son mandat, à l’hiver 334, on ne le voit d’ailleurs presque plus au Sénat.
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Conclusion :
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Dans les années 40 il est cependant obligé de faire un retour à la Censure, faute d'autres candidat. Cette magistrature par défaut reste à ce jour la dernière fois qu'un Censeur compétent était en place à Rome.
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Au final, Cornelius Antonicus aura réussi son entreprise : la gens Antonicus est maintenant connue et respectée dans toute la République. Il n’aura brillé ni par l’ardeur ni par l’esprit, mais son calme et sa pondération (hormis sur la question Massaliote) lui auront permis de toujours se tirer des mauvais pas. On peut lui objecter une gestion peu ambitieuse de la République, il répondra qu’il l’a tout de même rendue en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Passant après Harpax, il faut bien avouer qu'il a raison.
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Les Triumvirs se voyaient comme sans conteste comme des Héros dignes d’Hector, d’Énée et de Romulus, mais pour leurs détracteurs, ils étaient aussi nuisibles que des Rois car profitant de la situation pour s’arroger tout le pouvoir sans aucun contrôle.
 
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Mais ils n’étaient que des humains qui ont apporté aux problèmes de leurs temps les réponses qu’ils pensaient adaptées. Ce faisant, ils illustrèrent jusqu’à l’absurde la schizophrénie d’une Rome attendant une gestion forte et efficace de ses dirigeants mais viscéralement attachée à ses institutions qui entravent la marge de manœuvre de ces derniers. À ce titre, la Crise de 250 fourni donc un passionnant matériel de réflexion politique, et chaque Sénateur devrait s’attacher à étudier avec attention cet épisode-clé de la vie politique Romaine.
 
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Cependant, par les plaies béantes qu’elle a laissé dans le cœur des Romains et plus particulièrement du Sénat, cette Crise, loin de résoudre toutes les questions, n’a fait qu’empirer un symptôme déjà grave. Rapellons que l'exil d'Andronicus dans les années 20 fut obtenu de haute lutte par Ecritus... Deux descendants des protagonistes de l'époque se déchiraient encore, et le destin de leurs aïeux étaient dans leurs mémoires. Si l'on précise maintenant qu'Andronicus, durant cet exil, est devenu "Traditor", traître à sa patrie, en prenant le commandement d'une force de mercenaires qu'il a fait marcher sur Massalia et Rome, on mesure combien cet épisode douloureux d'une vieille guerre gangrène encore Rome.
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==Sport==
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Gageons donc que tant que cette question n’aura pas été résolue dans un sens ou dans l’autre par la voie légale ou par un changement de mentalité des Sénateurs, Rome se montrera incapable de se forger un destin à la hauteur de ses ambitions.
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== Portrait ==
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====Equirria====
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===Labienus Titus===
 
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Le petit Labienus Titus est né à Rome en 279, dans la famille alors peu illustre des Labienus, comme son nom l'indique fort bien.
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=====Compte rendu=====
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Après une enfance heureuse et très discrète qui le verra faire le fripon chez maman Labienus d'abord, chez la regrettée grosse Lulu ensuite, il entre au Sénat en 314, à l'âge respectable de 35 ans.
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En attente des prochaines Equirriae
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Profitant de ce grand âge qui lui donne un avantage manifeste sur les jeunes Sénateurs entrés en même temps que lui, il postule et est élu à la Questure dès 315, moins d'un an après son arrivée à la Curie. Montrant un bel esprit d'abnégation, il décide d'abandonner sa magistrature dès l'année suivante pour briguer l'édilité, tâche au combien plus attrayante. Vu le nombre de candidat, il ne manque évidemment pas d'être élu pour 316. Décidant de faire taire les mauvaises langues qui pourraient l'accuser de pure et vil opportunisme, d'être un simple ambitieux désireux de compléter son Cursus Honorum, il abandonne dès que possible, c'est à dire dès la fin de son mandat, l'Édilité pour -enfin- revétir l'Imperium Prétorien, ce qui est mieux que rien.
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===== Position Finale =====
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Fait incroyable, il semble alors se découvrir une vocation pour la Préture, puisqu'il y restera trois années, de 317 à 320, alors qu'il aurait pu briguer le Consulat dès 319. Les mauvaises langues prétendirent alors qu'évidemment, face à des Sénateurs comme Tullius Imperator ou Valerius, il avait moins de chances de passer... Ce à quoi Labienus peut fort habilement répondre qu'après tout, Harpax a bien réussi à être élu Consul en 319, à une époque où son nom n'était pas encore couvert d'infamie, mais c'était en cours.
 
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Ayant généreusement secondé Harpax qui menait sa petite révolution à Rome en 320 (bien que l'intéressé démente depuis: s'il était si proche de lui, c'était pour contrecarrer ses vils projets), Labienus se présente au Consulat en 321, et est élu en même temps que Tullius Imperator, qu'il secondera fidèlement en assurant la maintenance de ce qui reste de la République à Rome tandis que son illustre collègue part en vadrouille sur tout le territoire pour essayer de sauver quelques ares de la patrie des vils Grecs puis des vils Gaulois et enfin des vils Etrusques, qui décidémment se sont passé le mot.
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En attente des prochaines Equirriae
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Faisant toujours preuve d'opportunisme, il rejoint en 321 le tout jeune parti Ordes et Prosperitas, devenu depuis le POP de sinistre réputation. Le but étant bien évidemment de s'assurer le vote de la petite dizaine de jeunes Sénateurs inexpérimentés qui le composent. Manoeuvre habile qui lui permit de se maintenir au Consulat trois années durant, jusqu'en 323.
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Son Cursus Honorum brillament achevé, il ne lui reste plus qu'à prendre une paisible retraite en profitant de la gloire qui lui est maintenant dûe. Et en effet, Labienus se retire peu à peu du Sénat, du moins n'y intervient-il plus autant qu'à l'accoutumée. Mais tapis dans l'ombre, il veille, attendant son heure.
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Heure qui viendra avec la nouvelle crise qui secoue la République à partir de 325. Reprenant le flambeau d'un idéal connu de lui-seul, il réussit le tour de force de se faire élire Dictateur dans l'indifférence générale, Dictature oubliée par tous depuis, d'ailleurs, comme la majorité des magistratures de Labienus.
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Après ce demi-échec, il décide quand même qu'il n'est pas revenu au Sénat pour rien, et, profitant là encore de l'absence de candidats, il se fait élire de nouveau au Consulat, de 327 à 329. Il aurait bien continué plus longtemps à occuper ce poste à sa manière discrète, mais la Loi empêche hélas de se faire élire plus de trois fois de suite à la même magistrature. Son grand dada, dans cette seconde période, fut d'essayer de mettre en place une alliance avec les Grecs du Sud contre Carthage, suivant un raisonnement assez tordu et compris de lui-seul, et malgré l'avis contraire de la totalité du Sénat, partisan au contraire d'une alliance avec Carthage contre les Grecs du Sud, ce qui fut d'ailleurs réalisé sitôt notre homme éjecté du pouvoir. Ce fut bien la seule fois où Labienus se fit remarquer à la Curie.
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Depuis ce demi-échec, notre homme hante encore de manière sporadique les couloirs du pouvoir Romain, mais il a perdu toute influence au POP, et le grand nombre de Consulaire l'empâêche de se faire de nouveau élire à la plus haute magistrature, la concurrence étant trop vive, comme le prouvèrent les élections suffectes de 333.
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A noter tout de même la grande largesse de vue de Labienus, ainsi que sa fidélité en amitié. Il aura compté parmi ses amis proches Tullius Imperator, Olecranus (Populares), Ovatorius (Optimate), Andronicus (Optimate) et L.S.Carmanovius (mou). Tout au long de sa carrière politique, il leur mena de très fréquentes visites, au point, dit-on, de vider leurs cave, visites qu'ils lui rendirent nettement moins bien.
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==Sport==
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====Equirria====
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ici, les premiers résultats des prochaines Equirria.
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====Elections====
====Elections====
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[Ici la page historique sur les élections de 333[http://rome.1939-2000.net/index.php/Elections_333]]
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En attente des élections pour 353.
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Comme prévu, le vote du Sénat a fait valider la plupart des candidats, homris Questus et Draco pour la Questure, qui passent à la trappe. On note tout de même que Dobrasus est en bonne voie pour devenir le Consul le moins bien élu de l'histoire de la République. Comme ça, il laissera quand même son nom dans l'histoire.
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Cependant, alors que le scandale du butin d'Illyrie bat son plein, on peut se demander si les Comices, voire les Augures, valideront facilement les candidats POP, et notamment le Consul Dobrasus, qui se présente à sa propre réelection.
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Gageons que les campagnes battront leur plein sous peu pour tenter de faire pencher la balance d'un côté comme de l'autre.
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==Culture==
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Comme quoi, le peuple touchera finallement une part du butin d'Illyrie ^_^
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La rédaction du journal tient à affirmer haut et fort qu'un nouveau théatre est indispensable à Rome, plutôt que de nouveaux Temples! Que les Sénateurs prennent le dossier en main pour contenter la Plèbe!
==Divers==
==Divers==
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'''Tarantinus et Antonicus, une franche amitié ?'''
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'''Labienus'''
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Chacun a pu se rendre compte de la passion des relations entre le vénérable Censeur, 47 ans, et l'Edile Tarantinus, 38 ans. On murmure que la dernière dispute qui a eu lieu n'avait pas vraiment un caractère politique... Et la réconciliation encore moins.
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En recherche de respectabilité pour pouvoir devenir un Consul puissant, Labienus est prêt à officier à toutes vos cérémonies. Mariage, décès, divorce, naissance, anniversaires, tant que la cérémonie est publique. Contacter la Préture pour plus d'informations, tarifs préférentiels le week-end et les jours feriés.
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''"Bah donc, si on avait dit au gars mézigue que l'maît' il envoyait ses filets des deux côtés du fleuve, j'aurais un peu plus serré le derrière ! D'par ma foi, j'savais ben qu'ses voyages à Naples ça nous l'avait rendu complétement timbré !"'' nous révèle l'intendant de l'Edile, Monsieur S. Le deuxième intendant de Tarantinus ajoute : ''"On a souvent vu que notre brave maître s'entourait pas mal d'hommes, mais on avait jamais fait le rapprochement. Je commence à comprendre les moues gênées de Titus Actae lorsqu'il sortait du bureau privé du maître. Et le Questeur Aquila qui parlait à sa femme de ses hémorroides... Que Junon me pardonne !"''
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Mais laissons le mot de la fin à son beau-père, Quintus V., qui lui aussi à tenu à garder l'anonymat pour éviter à sa respectable famille la honte d'être associé à de telles moeurs. ''"Je suis déçu. D'habitude c'est moi qui nique"''
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'''Les bons comptes du Sénateur Questus'''
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Le Sénateur Questus a courageusement décidé de rendre publique ses comptes. Il est le premier Sénateur a avoir ce courage, le dernier aussi, sans doute.
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Il n'en ressort rien de bien palpitant, hormis un très subtil montage financier avec le Sénateur Barbus, retiré depuis quelques années du Sénat, afin de récupérer les terres de ce dernier pour pas un as. Décidément, qu'elles soient d'Illyrie ou d'Italie, au PPTL, on aime beaucoup la terre.
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==Réclames==
==Réclames==
Ligne 303 : Ligne 187 :
====Remarques, courrier des lecteurs====
====Remarques, courrier des lecteurs====
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Colle ici le texte de ton choix.
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Poste ici tes messages. Peine de coeur, difficultée matérielle, âpreté du combat Politique trop épuisante? Mme Irma se fera un plaisir de te répondre en t'éclairant de ses judicieux conseils. N'hésite pas.
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====Rome HJ====
====Rome HJ====
Ici, un enrichissement HJ des articles EJ est prévu, dans la mesure ou ça ne pose pas de problème avec les joueurs et les MJs. Certains sujets ne seront donc peut-être pas traités ici.
Ici, un enrichissement HJ des articles EJ est prévu, dans la mesure ou ça ne pose pas de problème avec les joueurs et les MJs. Certains sujets ne seront donc peut-être pas traités ici.

Version actuelle

Sommaire

Le Romain déchainé

Journal de Rome, paraissant toutes les Calendes, sauf celle des Grecs

Préambule

Salve, chers lecteurs. Ici Scribonius Drusus, seul journaliste indépendant de Rome, qui vous présente votre nouvel organe d'information. Ce journal est une tribune libre totalement sous mon contrôle. Toute modification abusive (cad qui me plait pas) entrainera la pose de graffitis sur votre Domus. A part ça, libre à vous d'y ajouter votre propre contribution dans la rubrique concernée, ou de me contacter en "discussion" pour créer une nouvelle rubrique. Et si vous êtes timides, envoyez moi votre contribution à cette adresse: fauad_brami@yahoo.fr

Éditorial

Bon, ça fait un bail que plus personne n'est venu ici, ce qui est à proprement parler intolérable. Après une quinzaine d'année de repos, je reprend donc du service, pour proposer une analyse exhaustive et de très haute qualité de l'actualité Romaine! C'est parti mon kiki!

Actualité

Actualités

Pas grand chose pour le moment, mais ça devrait venir.

Articles

L'Hellenisme à Rome

Il est encore tres dur pour un sénateur d'analyser le rôle réel d'un novice a Rome. Chacun d'entre nous a surement voulu effacer ce passage de notre mémoire autant traumatisant moralment que physiquement.

Il est convenu que l'hellenisation de la société romaine est une réalité qui s'exprime au plus au point dans les couloirs du Senat.

Je me rappelle encore mon premier jour a la curie, tout les anciens senateurs etaient ensembles et riaient à ma premiere intervention aussi inninterressante que décroché de la réalité de notre société. La frustration et la timidité m'assaillirent, je senti ce jour la que mon integration serait difficile. Je remarquais cependant que derrière cette façade cynique il nous jugeait autant moralement que physiquement. Souvent se portait sur moi des regards concupissant et des messes basses se faisaient a mon passage. Il etait evidant que des anciens m'avaient remarqué pour mes qualités politiques ou tout du moins pour mon physique de jeune homme. Un jour a mon grand bonheur, je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait un ancien consulaire, dont je tairais le nom (V......s) me contacta me promettant une mission, et me proposa d'en discuter dans son bureau. Trop heureux de cette oportunité je su l'en remercié. Je du aussi monter mais connaissance a nombre de senateur. La pénétaration de la culture grecque au Sénat ne fut jamais aussi marquante pour moi que ce jour là. Certain le refusairent et preferent l'exil et le sucide, ils furent tres peu nombreux... d'autres prirent plaisir à monter leur incompetence pour refaire chaque jour leurs preuves. Ce qui est sur après quelques année de noviciat et une longue periode a Carthage, j'attend avec impatience mon retour au sénat pour affiché ma barbe et initier de nombreux jeunes sénateurs a la politique du Sénat.

Silanus Kaeso (sénateur depuis 319)

Débat

Nouveau débat: Bon alors, ce deuxième verdict Decinus, il vaut quelque chose ou pas?

Nous attendons ici vos contributions.


Interview

Julius Carmanovius, Général en exil:

CD: Bonjour Julius Carmanovius. Tout d'abord, merci de nous avoir reçu ici, et félicitation pour votre belle situation à Carthage. C'est vraiment décoré avec goût, ici.

JC: Merci, mais tout le mérite en revient à ma femme, vous savez. Elle a su à merveille intégrer à l'architecture Punique les éléments les plus remarquables de décoration intérieure Sabine et Latine. Et j'avoue que je me sens ici comme chez moi, cela atténue grandement la douleure de l'exil. A mon retour à Rome je pense que j'embarquerais une partie de la décoration punique, pour l'intégrer à mes Villas Latines, en espérant que cela fonctionne aussi bien qu'ici.


CD: Vous parlez de votre retour, justement... Quelles sont les nouvelles à ce sujet?

JC: Oh vous savez, depuis mon arrivée à Carthage je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en préocuper. J'ai surtout été très pris par la sécurité de ma famille et mon travail de conseiller aux affaires Romaines auprès d'Hannibal. Un job qui a exigé beaucoup d'efforts pour faire revenir Hannibal à de meilleurs sentiments concernant Rome, et j'avoue ne pas en être peu fier.


CD: Ce travail, justement... Est-ce qu'on ne pourrait pas le considérer comme une trahison de Rome? Vous mettez tout de même votre immense connaissance de la République au service d'une personnalité de premier plan d'une puissance exterieure que certains à Rome voient comme le prochain ennemi de la République, maintenant que l'Hegemonie est vaincue.

JC: Vous savez, j'aimerais plutôt être jugé sur les résultats que sur la fonction. Si on juge Decinus sur sa fonction, c'est un homme charmant, si on le juge sur ces résultats on se rend compte que c'est un imbécile doublé d'un incapable. Je sais ce que je fais avec Hannibal, et je ne pense sincèrement pas que Rome aie la moindre raison de s'en plaindre.


CD: Vous parlez de Decinus... Son second verdict vous reste encore en travers de la gorge?

JC: Quel second verdict? Il n'y a eu qu'un seul verdict à ma connaissance. Le reste de ses affabulations ne m'intéresse pas.


CD: Dans ce cas pourquoi ne pas être revenu à Rome?

JC: ... Vous voulez reprendre un peu de ce vin Corinthiens? Un vrai nectar.


CD: Merci, mais j'aime mener mes interviews sobre. Pour rester dans le domaine de votre exil, pourquoi votre fuite après le premier verdict, justement, et avant même les augures?

JC, s'offusquant: Vous l'avez entendu, ce verdict??? La mort pour tout le monde, 15 millions d'amende pour le plus grand homme de Rome, aucune prise en compte de notre défense! Si c'était pour nous condamner à la peine maximale, il n'avait pas besoin de nous emmerder avec un procès, cet incapable de Decinus! Par pure lâcheté il a refusé de faire son boulot de Préteur, sans se soucier une seconde des conséquences. Il a cru faire le malin, appliquer la Loi strictement et débilement, et pouvoir s'en laver les mains, eh bien j'espère qu'il est content du résultat. Nous aurions bien attendu les augures, mais cet empaffé exigeait que nous soyons placés en détention! Comme si son jugement allait être validé! J'aime autant vous dire que si nous étions resté ne serait-ce qu'une nuit dans ses cellule il n'y aurait eu que trois cadavres "suicidés" à retrouver le lendemain! Dans ces conditions, fuire était notre seul option pour rester en vie et avoir une chance de sauver notre honneur.


CD: Suicidé? Vous voulez dire assassiné? Ce sont des accusations graves que vous portez la, vous savez?

JC: Graves oui, mais justifiées. Le Sénat aime se bercer d'illusions, mais quel que soit son opinion la majorité de la République n'est plus qu'un cloaque ou l'honneur et la vertue n'ont pas leur place. Se débarrasser des "trois généraux", c'était mettre la main sur une fortune fabuleuse, en or comme en terre, et faire place net aux places d'honneur de la République. Sans compter qu'étant monté trop haut, nous avions largement notre compte d'ennemis. Le minable Caro, l'ignoble Decimus, le Préteur Decinus, etc...


CD: Mais vous avez la moindre preuve de ce que vous avancez?

JC: Écoutez, le champs de Mars s'est garni de glaives en quelques secondes à peine quand la foule à commencé à s'émouvoir. Et tous n'étaient pas tirés par des pro-généraux, ce qui explique le nombre de victime. Par ailleurs quelques minutes à peine après notre départ Decinus et Caro avaient pu réunir des centaines de cavaliers, qui certainement ne faisaient que passer par là? Par ailleurs dès le second verdict ridicule accepté par un Sénat devenu sourd, on a essayé de me spolier de toutes mes terres et possessions. Heureusement que j'avais pris mes précautions auparavant. Enfin, quelques amis que j'avais à l'Édilité m'avaient averti que je ne devais en aucun cas me retrouver isolé dans une cellule. Et je leur fait plus confiance qu'en Decinus, qui est au mieux un imbécile au pire un homme malhonnête et corrompu.


CD: On vous sent très remonté, donc.

JC: On le serait à moins, je pense!


CD: Peut-être ne fallait-il pas violer le Pomerium en premier lieu?

JC: ... Vous reprendrez bien un peu de vin avant de partir? Si vous voulez vous me le dite, je vous met quelques amphores de côté pour vous occuper pour le voyage retour.

Portrait

Cornelius Antonicus

Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonicus, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii.

Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait.

Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple.

En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur Cornelius Scipio Publius l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) marque une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat.

Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit « le métier rentre ».

En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonicii de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui , il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse.

Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat : En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi.

Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec Lucius Carmanovius, le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, puisÉtrusque Gauloise et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse.

Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicii est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321.

A partir de cette date, son ascenscion ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec Tullius, et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au PL, qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour « faire tourner la boutique » pendant que Carmanovius, Ecritus et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et Labienus le vieux fripon.

Profitant du manque de motivation des autres Consulaire, il se fait élire en 330 Censeur. Ce dernier mandat lui assure un certain poids politique pendant 5 ans. Il sera surtout marqué par l’insistance de Cornelius quant au respect de la politesse à la Curie : On ne dit pas « machintrus », mais « Sénateur machintrus », ou « magistrat machintrus » si machintrus est magistrat. Cornelius restera tout son mandat très strict sur ce point.

La Censure étant tout de même un mandat peu prenant, Cornelius, l’âge aidant, s’éloigne peu à peu du pouvoir. Il continue d’animer un PL moribond, qu’il accueille maintenant dans sa Domus, et surveille de loin le Sénat, mais le cœur n’y est plus. Il a terminé son cycle, et il le sait. Depuis la fin de son mandat, à l’hiver 334, on ne le voit d’ailleurs presque plus au Sénat.

Dans les années 40 il est cependant obligé de faire un retour à la Censure, faute d'autres candidat. Cette magistrature par défaut reste à ce jour la dernière fois qu'un Censeur compétent était en place à Rome.

Au final, Cornelius Antonicus aura réussi son entreprise : la gens Antonicus est maintenant connue et respectée dans toute la République. Il n’aura brillé ni par l’ardeur ni par l’esprit, mais son calme et sa pondération (hormis sur la question Massaliote) lui auront permis de toujours se tirer des mauvais pas. On peut lui objecter une gestion peu ambitieuse de la République, il répondra qu’il l’a tout de même rendue en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Passant après Harpax, il faut bien avouer qu'il a raison.


Sport

Equirria

Compte rendu

En attente des prochaines Equirriae

Position Finale

En attente des prochaines Equirriae

Elections

En attente des élections pour 353.

Culture

La rédaction du journal tient à affirmer haut et fort qu'un nouveau théatre est indispensable à Rome, plutôt que de nouveaux Temples! Que les Sénateurs prennent le dossier en main pour contenter la Plèbe!

Divers

Labienus

En recherche de respectabilité pour pouvoir devenir un Consul puissant, Labienus est prêt à officier à toutes vos cérémonies. Mariage, décès, divorce, naissance, anniversaires, tant que la cérémonie est publique. Contacter la Préture pour plus d'informations, tarifs préférentiels le week-end et les jours feriés.

Réclames

Avant, quand je voyais un joueur, je ne ressentais même plus la moindre excitation.

Plus ce petit chatouillis dans la nuque au moment où j'envoyais mon PNJ leur pourrir la vie.

Plus cette montée d'excitation au moment où les armées ennemis allaient piler leurs légats.

J'avais honte.

Depuis j'en ai parlé à mon affranchi-médecin.

Et j'ai pu reprendre une vie normale. J'ai pu à nouveau niquer en toute confiance.


Pour que ce ne soit plus une finalité :

TROUBLES DE L'ERECTION, PARLEZ EN A VOTRE APOTHICAIRE


HJ

Remarques, courrier des lecteurs

Poste ici tes messages. Peine de coeur, difficultée matérielle, âpreté du combat Politique trop épuisante? Mme Irma se fera un plaisir de te répondre en t'éclairant de ses judicieux conseils. N'hésite pas.


Rome HJ

Ici, un enrichissement HJ des articles EJ est prévu, dans la mesure ou ça ne pose pas de problème avec les joueurs et les MJs. Certains sujets ne seront donc peut-être pas traités ici.